Obédience : NC Loge : NC 27/09/2009


Le Labyrinthe
3° degré symb. du REAA

Le labyrinthe élément complexe, mythique dont le foisonnement semble rebelle à toutes explications ; grottes, souterrains, volutes intestines, courbure de coquillage, système auditif, voilà quelques exemples pour les labyrinthes naturels, mais il faut aussi prendre en compte que l’imagination humaine n’a jamais cessée de les aménager, de les reproduire, de les réinventer : en architecture, en chorégraphie, en mosaïque, en peinture etc …

Fondamentalement, d’un point de vue formel de l’écriture secrète, constituée par le labyrinthe, dont le tracé, caractérisé par un degré plus ou moins complexe, répond TOUJOURS, à une intention d’initiation dont la sacralité n’est jamais absente.

Le ou les labyrinthes, qui bien encore extrêmement vivants dans le monde profane ou dans certaines organisations initiatiques, semblent avoir disparu de la FM , je vais donc tenter de montrer,  non seulement que ce symbole n’a pas disparu de notre institution, mais qu’il est vivant et visible à ceux qui savent voir, notamment au 3° degré de notre Rite, où ce symbole est plus que présent avec la notion du CENTRE ;

Le labyrinthe , étymologiquement, ce mot dérive du Grec Labrys, qui désigne une double hache, ou « palais de la double hache », symbole qu’on retrouve sur les monuments crétois.

En règle générale il signifie un tracé sinueux, avec des embranchements, des impasses et des fausses pistes, destinées à perdre ou à ralentir celui qui cherche à s’y déplacer.

Le labyrinthe est toujours orienté du point de départ au point de retour, mais attention celui-ci ne pouvant être identique à celui-là ; le plus souvent du point de départ vers un point essentiel qui est le CENTRE.
Entre ces deux points, la voie peut-être UNE ou MULTIPLE, sachant que les zones obscures constituent la principale embûche.

C’est en fait un peu l’image de notre parcours initiatique, qui fait appel avant tout à la réflexion et à la Connaissance pour parvenir au but que nous nous sommes tous fixé (du moins je l’espère) .

C’est une figuration du Centre Initiatique, les chemins et les voies initiatiques sans issue indiquent les difficultés et les échecs qui attendent les frères sur le chemin de l’initiation.
Le ou les labyrinthes représentent des obstacles infranchissables qui protégent le noyau central, ce dernier étant, pour nous, la chambre du milieu, où se retrouvent les véritables initiés. On y accède avec difficulté, on en sort, plus encore, difficilement, il nous faut donc un fil d’Ariane pour retrouver l’entrée.

On notera que, dans un certain sens, le Maître Maçon bénéficie de grands privilèges : en étudiant les voies secrètes de la nature, il établi la liaison entre le monde terrestre, celui d’en bas et le monde divin, celui d’en haut.
Par voie de conséquence, il se soustrait à la notion Espace/Temps, chère à Hermès  Trismégiste.

Tantôt circulaire, carrés ou hexagonaux, mais obéissant toujours à un tracé géométrisé, ils ont tous un dénominateur commun qui est d’accueillir au CENTRE de leur tracé, l’image de l’Architecte bâtisseur, ce qui, à mon avis, démontre le lien existant entre les labyrinthes et les rites des bâtisseurs des constructions sacrées. Et là, je suis sévère, on ne peut conférer la maîtrise à un frère qui n’a pas ou mal appréhendé les deux degrés précédents, car sans aucun repère, il se perdra inévitablement, il faut avoir conscience que nous sommes dans un labyrinthe de progrès et de connaissance acquis auparavant, et même pour le frère « averti », la nécessité impérative de revenir en arrière, de repartir depuis le début afin de chercher la véritable voie s’impose.

Si on voulait donner une image à ces propos, je dirai que la Maçonnerie est comme le vent, l’initiation comme les voiles, les frères comme les marins.
Si nous faisons l’effort de nous mettre sous « le bon vent » alors que d’autres n’apprennent pas les « bons nœuds », ils resteront en rade, pendant que d’autres découvriront des terres inconnues.

Le Maître doit s’enfoncer au Centre de la Terre, il doit aller au centre ténébreux, là où se trouve la pensée transformatrice, celle où se trouve la vérité disparue, qui va renaître et reparaître.
Je ne développerai pas cette thèse, car il faudrait aborder des grades maçonniques au- dessus du 3°degré.
D’une part, je n’en ai pas les compétences, et ce n’est ni le moment, ni le lieu.

L’élévation (ou l’exaltation, comme certains disent (1), à la maîtrise  illustre parfaitement les relations entre l’homme et le Cosmos.
Les lois du symbolisme traditionnel expliquent et font vivre ce qui paraît sans valeur .

Alors surgit le sens secret de l’initiation, car il est de notre devoir de comprendre que la fonction de Maître-Maçon, consiste principalement à maintenir une enveloppe humaine avec des principes de vie, de spiritualité.

Le Maître-Maçon doit devenir un médiateur entre la terre et le ciel ; il doit agir aussi bien sur le temporel que sur le spirituel.
Thème qu’on retrouve dans l’ésotérisme chinois : l’homme étant symbolisé entre le terre et le ciel.

N’oublions pas que selon les Livres sacrés de toutes les religions, l’homme est un initié dès l’origine ; Adam est en communication avec Dieu, il participe de son esprit, de sa connaissance.
Par cette Tradition, l’humanité rayonne à partir d’un foyer primordial unique : L’ANCÊTRE EST UNIVERSEL … et c’est peut-être lui, le Centre du Cercle, que nous cherchons et auquel nous voulons inconsciemment ressembler. 

Par contre la Connaissance diverge de ce point de vue, elle s’altère au cours des siècles.
L’initiation tente de nous faire retrouver cette source où la compréhension était alors totale.

Les figures des labyrinthes, indissociables des rites religieux mais aussi des maçons opératifs sont encore présents de nos jours dans des organisations compagnonniques.

On en comprend mieux la raison profonde, lorsque par chance, on peut assister à une cérémonie compagnonnique où on peut y voir la Chaîne d’Alliance. J’en tiens quelques explications d’un vieux compagnon, qui sans trahir de secrets, ma honoré de son expérience en la matière.

La chaîne d’alliance est un peu différente de notre chaîne d’union et pour certains, « plus magique » encore. « L’ANCIEN » se place au Centre, tandis que les Compagnons (« Pays » ou « Coterie »), bras entrecroisés, mains nues et unies, forment un cercle parfait autour de lui et se mettent en mouvement dans le sens sinistrorsum, qui correspond, ici, à celui du sens de la Terre. L'Ancien figure alors ce » moteur immobile » qui est comparable au « moyeu de la Roue » qui est capable de mettre en mouvement une force véritablement impressionnante, ce CENTRE autour duquel tout s’ordonne et prend « sa » place. Le spectacle d’une chaîne d’Alliance est, paraît-il, profondément émouvant, il est accompagné de chants et dégage une impression extraordinaire de fraternité, d’Union et de Force, à laquelle on peut difficilement résister. Cette notion de moyeu est également développée chez les orientaux par la notion de VIDE CENTRAL dans lequel nous devons être, nous FM, lorsque nous sommes en tenue.
Si nous sommes dans ce vide, nous devenons fondamentalement NEUTRE, nous pouvons écouter l’autre sans aucun à priori, sans aucun préjugé. Nous pouvons être le grain de blé qui tombe de l’épi gorgé de la Lumière des autres.

Après ces explications plus que sommaires et rapportées, revenons à notre sujet, il est établi qu’il existe, trois types de labyrinthes :
  • Le   GREC où, on ne peut s’égarer dans ce labyrinthe, on va de l’entrée au centre, et du centre à la sortie. Au centre se trouve le Minotaure, on ne sait pas où on va arriver et ce qu’il va se passer ; il faut donc un fil d’Ariane pour en sortir ou comme il est indiqué au 1°degré  une main charitable.
  • Le MANIERISTE, ce labyrinthe est déjà plus compliqué, il n’existe qu’une sortie, mais on peut se tromper, de plus il y a des impasses.
  • Le RHIZOME, ce dernier est infini, chaque chemin peut en croiser un autre, il n’y a pas de sortie, pas de centre, pas d’espace délimité, le Rhizome est flou, donc non défini.
On notera que le labyrinthe du roman le « Nom de la Rose »(2) est un labyrinthe Maniériste et  celui où vit Guillaume est suggéré comme un Rhizome, mais les labyrinthes suggérés, ici, sont uniquement mentaux.
Par contre, la marche du futur Maître, qui doit enjamber le cadavre d’Hiram, qui se trouve à ses pieds, en partant de la tête pour se terminer en équerre oblique, est à mes yeux non pas une marche achevée, comme on pourrait l’imaginer, mais un Rhizome « physique », qui va petit à petit, se transformer en Rhizome spirituel, car il doit d’une part, renoncer à tout ce qui est inférieur, matérialiste, atavisme, à tout ce qui menace de l’asservir, pour essayer d’approcher le Divin.

Le labyrinthe qui nous invite dans notre cheminement initiatique est en fait la synthèse du GREC , parce qu’il nous faut un fil d’Ariane pour espérer arriver a l’aboutissement et du MANIERISTE, parce qu’il existe qu’une seule sortie, mais tout en restant prudent, car on peut se tromper et déraper dangereusement de la voie initiatique à la voie mystique et enfin en constatant que ce labyrinthe est à la fois spatial et mental.
  • MAIS QU’ELLE EST LA VERITABLE FONCTION DU LABYRINTE ?
  • QUEL EST L’ENJEU DE SES PEREGRINATIONS ?
  • QUE RECELE-T-IL ?
  • On peut dire, sans risque de se tromper, que c’est un symbole, mais aussi le support d’un mythe.
  • Pour Jacques Attali(3) c’est un mode de communication, un langage avant l’écriture.
  • Pour certains, ils peuvent avoir différentes fonctions ; concrètes ou abstraites, ésotériques et spirituelles, en faisant appel à des paraboles, à des images ou à des symboles, plus qu’à la culture religieuse ; cela par nécessité plus que par volonté de cacher les choses.
  • Les labyrinthes servaient, semble-t-il de calendrier annuel (4). Toutefois, cette affirmation est sujette à caution.
  • Le labyrinthe peut conduire de l’éphémère à l’éternité, du profane au sacré ; dans ce symbole on retrouve, depuis l’Egypte ancienne et la Crète les mêmes constances sociales : tombes, labyrinthes, voyages, qui sont aussi présent en maçonnerie.
  • Il peut également représenter un parcours comme celui de la Pénitence,, qui doit être parcouru, à genoux, tout en récitant des prières et des psaumes, afin d’obtenir la rémission de péchés.
  • Il peut-être le parcours initiatique qui va permettre la transformation du MOI, au centre du même labyrinthe et qui trouvera sa confirmation à la fin du voyage. La sortie du labyrinthe marquera la victoire du spirituel sur le matériel. En fait, c’est le sens de la résurrection » d’Hiram. Toutefois on peut se poser la question : « En sort-on comment ? »
  • Il a été établi que les premières représentations du labyrinthe datent du paléolithique, mais aussi du néolithique.
  • Avec une telle antériorité, une question peut effleurer certains esprits ; que recèle le labyrinthe ?
  • Est-ce le mort redoutable des hypogées égyptiens ?, le Trésor interdit ? ou au contraire le Graal ou la Pierre Philosophale ?
  • Enfin, nous avons tous conscience qu’aujourd’hui la spiritualité est de plus en plus dévorée par le profane. Si certains plantaient un miroir au centre du labyrinthe, ceux-ci ne réfléchiraient rien d’autre que cette enveloppe charnelle, qui est en fait leur propre labyrinthe, c’est à dire la prison qui ne cesse de les hanter et dans laquelle, ils rentrent à l’instant où ils croient en sortir.                                                     
J’en profite pour vous inviter, mes frères, à réfléchir sur la démarche de Dédale, ce génie, qui à force de réflexion arrive à maîtriser la TECNE (c .a.d. la technique ) qui lui permet d’atteindre la maîtrise du Monde.
Celui qui inspira à Ariane, fille du roi Minos, la non moins ruse (le fil), qui permit à Thésée, après s’être défait du monstre de retrouver son chemin.
Celui qui confectionna pour lui même et pour son fils, Icare, des ailes qu’il attacha avec de la cire.

Malheureusement on est obligé d’y voir une « science sans conscience », car à chaque problème de ses maîtres, il est un auxiliaire qui trouve une solution à leur problème, mais aussi une nouvelle solution au nouveau problème que celle-ci provoque ; par exemple : La cire des ailes d’Icare qui est une solution pour s’échapper du labyrinthe, qui est lui même une solution pour enfermer le Minotaure, qui est lui même le fruit conséquent de la vache en bois faite pour Pasiphaé.(5)

Alors que nous FM, notre démarche est « science et conscience », c.a.d. conscience de notre propre existence, conscience de se connaître et pour se connaître, il faut commencer par s’étudier, notre réflexion doit-être une introspection, qui doit-être le fait, pour une conscience, de s’observer elle-même.
Travail abordable, d’autant plus qu’une haute densité intellectuelle n’est pas requise.
En fait, on demande au cœur ce que l’œil ne peut voir, sachant que l’introspection n’est qu’une ouverture de l’esprit et ... non une fracture du crâne.

Contrairement à ce que quelques uns pensent, l’initiation ne réside pas le texte, quel qui soit, mais dans la culture du cœur. Alors, rien n’est plus « occulte » ni « secret » parce que l’intention des initiés n’a jamais été de cacher, au contraire.

Le Maître doit aller au fonds des choses et se souvenir que les Hermétistes allaient chercher à l’intérieur de la Terre, la Pierre cachée, il doit savoir que ce sont dans ces profondeurs, qu’il retrouvera la Parole Perdue et qu’à force de descendre, il arrivera au Centre du Cercle, là où resplendit la LUMIERE .

L’emplacement du carré long, pavé de dalles noires et blanches que nous appelons aussi pavé mosaïque, qui doit en toute logique se situer à l’entrée du Temple et sur lequel nous devrions marcher, est à peu près l’emplacement qu’occupent les Labyrinthes dans les Eglises.

Cet emplacement indique les difficultés de l’œuvre initiatique et la nécessité d’un fil d’Ariane pour parvenir au but.(6)

On peut, également évoquer :
  • La voie royale, celle de celui qui parvient à la plénitude de l’initiation,
  • La vois initiatique, active, longue, laborieuse,
  • La fausse voie qui n’aboutit à rien.

De toute façon, le labyrinthe doit permettre uniquement l’accès au Centre, par une sorte de voyage initiatique et l’interdire à ceux qui ne sont pas qualifiés.
Car ce Centre que protège le labyrinthe est réservé uniquement à l’initié, à celui qui a travers les épreuves de l’initiation se sera montré digne d’accéder à la révélation mystérieuse.

Il est quand même important de noter que la voie initiatique, décrite par René Guénon, se divise en deux grandes étapes :
  • L’initiation royale
  • L’initiation sacerdotale
Que nous appelons par référence aux doctrines antiques, les « petits mystères » et les « grands mystères » ; ces deux voies étant complémentaires, la première étant subordonnée à la seconde.

Il est important qu’un Maître-Maçon connaisse le chemin menant des « petits mystères » au « grands mystères », sinon sa démarche risque de n’avoir pas beaucoup de sens.

Les « petits mystères » auxquels appartiennent les sciences traditionnelles, telles que l’Alchimie ou l’Astrologie ont pour but de rétablir l’homme dans l’état qui était celui de l’humanité aux origines et que ce n’est qu’une fois parvenu au Centre du Cercle que le Maître pourra accéder au véritable domaine « spirituel », que les Soufies nomment « identité suprême », Dante le « Paradis céleste » et Guénon « l’Homme Universel ».

COMMENT PARVENIR A CE BUT ?

Conscient de cette démarche, l’homme a imaginé des moyens afin de recouvrir cette « valeur primordiale » déchue au cours des siècles.

Il a imaginé des gestes rituéliques, une magie incantatoire, propre à transcender son être.

Puis, il a désiré transmettre son expérience, sa connaissance, car il a un besoin impératif de continuité ; il doit transmettre à celui qui lui en paraît digne, investi de facultés le rendant apte à cette prise de conscience.

L’initiation est une valeur dynamique, qui permet au profane de se rapprocher de cette vision.

Nous savons tous que la Maçonnerie a crée des cérémonies rituéliques qui reflètent les grandes lois de la nature ; elle a institué le cérémonial de « mort et réssurection » qui prend tout son sens au 3° degré du REAA et ce sens, à nous de l’explorer, de le découvrir. 

Ce thème se retrouve, pratiquement dans toutes les Traditions, à l’image du Cosmos, il fait renaître le « vieil homme ».

Certes, il faudra du temps et de la patiente, pour arriver à ces découvertes, mais ne dit-on pas qu’avec ces deux ingrédients, les feuilles du mûrier se transforment en robe de soie.

Il faut être conscient que lors de notre élévations au grade de Maître, la marche que nous exécutons, pour être dédouané du meurtre d’Hiram est conçue comme un prélude au parcours labyrinthique :

On doit avancer vers l’Est, par la marche de l’Apprenti, puis entamer la marche du Compagnon et ensuite les pas du Maître, afin d’enjamber le cercueil pour se retrouver devant le compas, qui nous invite à entrer dans l’ordre cosmique, puisque sans l’Equerre, il personnifie la victoire de l’Esprit sur la Matière.

Et là, nous sommes à l’entrée d’un nouveau labyrinthe qui dans un premier temps nous fera voyager de l’Occident à L’Orient par le Septentrion et de l’Orient à l’Occident par le Midi, afin de découvrir le lieu sacré où repose l’Architecte.

Cette découverte s’annonce comme un autre labyrinthe qui doit permettre uniquement l’accès au CENTRE, par un nouveau voyage initiatique. 
 
D’ailleurs n’est-il pas mentionné que les Secrets Véritables perdus doivent –être retrouvés au centre du Cercle ?

Une fois parvenu au centre, le Maître ne peut s’égarer, nous dit-on, mais il n’a toujours pas réparé  la perte subie par la F.M., alors il fait appel au GADLU pour l’assister dans ses efforts.

Après ces réflexions, je me demande si du labyrinthe rhizomique, qui sans espace délimité, sans sortie, avec sa multitude de voies, nous ne passons pas au labyrinthe maniériste, qui va nous permettre d’aller à la rencontre du Divin ?
Notre fil d’Ariane se présentant sous le forme de la CONNAISSANCE, sans oublier de bannir tout prosélytisme, tout dogmatisme.

Et puis ce Centre qui protège le labyrinthe  est réservé uniquement à l’initié, à celui qui au travers des épreuves de l’initiation se sera montré digne d’accéder à la révélation mystérieuse, mais on doit avoir conscience  qu’une fois arrivé à ce point de rassemblement, la démarche ne s’arrête pas là.

En fait, on atteint, seulement le Centre du moment.

Avant de terminé, j’ai fais un surprenant constat : la Bible n’évoque jamais l’existence de labyrinthes, si ce n’est qu’indirectement, celui formé par les murailles de Jéricho.

En référence à ce passage du Nouveau Testament, il est dit que Jésus guérit deux aveugles, ce qui peut s’interprêtrer de plusieurs façons, quand à la mienne, je dirais : « Ne ressort-on pas du labyrinthe dans lequel étaient plongés ces deux aveugles, dans lequel nous sommes tous plongés,  avec la LUMIERE ? »

Personnellement, je pense qu’il est important de savoir que la vie n’est qu’un labyrinthe, qu’il faut en avoir conscience, alors il faut chercher son centre qui renferme le secret caché, pour y parvenir, il faut prendre en compte l’importance du travail et de la persévérance pour atteindre notre but, mais aussi de la confiance en notre réflexion, pour ne pas tomber dans les pièges de la mémoire. De se souvenir des impasses, des chemins ne menant à rien, des fausses voies et surtout de garder la foi, car sans elle, nous ne pourrons jamais vaincre les TENEBRES.
 
Je terminerai par une citation[1] de Mathieu VII, 13, 14 :

« Entrez par la porte étroite, car large est la porte, spacieux est le chemin qui mène à la perdition ; mais étroite est la porte, resserré est le chemin qui mène à la vie et il en a peu qui le trouvent. »

J’ai dis

Avitus

(1) Je ne suis pas du tout d‘accord avec ce terme, l’exaltation est soit une gloire terrestre, soit céleste. La première étant le 2° des 3 grades de gloire où les hommes demeurent après le jugement final, la seconde étant le plus haut des 3 degrés de gloire que l’on puisse atteindre après la vie.
Seul au R.E.R. lors de l’élévation au grade de Rose-Croix on peut prétendre à ce terme à forte connotation religieuse.
(2) Que je connais, un peu, pour y avoir travaillé dessus dans le cadre de la publication du livre : »Mystère, Esotérisme et Cinéma. »
(3) dans son livre « le chemin de la sagesse »
(4) Le parcours se divise en 31 arcs de cercle, ce qui représente les 31 jours par mois.
(5) Pasiphaé, femme du roi Minos avait demandé à Dédale de créer une vache en bois, en fait un leurre pour qu’elle puisse s’accoupler avec un taureau blanc. C’est ainsi que naît le Minotaure, créature hybride monstrueuse. Minos demanda à Dédale de construire le labyrinthe pour y enfermer le minotaure.
(6) Et là on retrouve la complémentarité du labyrinthe grec et du labyrinthe maniériste, évoqué plus haut.

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