GLC Loge : Lumière - Orient de Pointe Noire 06/2008



La Mort

Notre thème de ce soir est : La Mort.
Et dans la diversité des définitions de ce qu’est la mort, notre préoccupation présente est de chercher et de retrouver le sens de la MORT dans une démarche traditionnelle et initiatique.
Car le sens de la mort évolue selon notre connaissance, notre imagination, notre foi et notre environnement et selon que l’on soit profane ou initié.
Et, dans sa recherche du sens de la mort, le M doit apprendre à développer sa connaissance sur la mort pour ensuite apprendre à ne pas la redouter afin que cela ne soit plus pour lui question d’instinct mais de connaissance, de formation et de maîtrise.
La Mort, telle qu’elle est couramment définie désigne un arrêt, une rupture ou une fin, or l’homme étant un être double, pour le M\, il ne saurait parler de mort ou de fin d’un processus sur les deux composantes de l’Homme : le physique, le corps et le spirituel, l’Ame.

Ainsi, la mort, compte de la complexité de la composition l’Homme en son Etre, fait l’objet de plusieurs études qui se penchent la vie et sa pérennité, la continuité de la vie à l’au-delà, etc.


En F\ M\, l’Homme est considéré comme un être double composé d’une partie spirituelle, l’âme et d’une parie physique le corps et ainsi, la mort peut être définie ou considérée comme une séparation de l’âme d’avec le corps et un passage d’un monde à un autre.

Passage, au cours duquel l’esprit ou l’âme doit se résoudre à abandonner sa subjectivité et laisser son outil de travail indispensable à son évolution afin de pouvoir prendre conscience de sa réelle existence et de permettre au corps corruptible de commencer son processus de retour à la terre d’où il est issu.

Le passage d’un monde à un autre de l’âme peut être considéré comme une sorte de chute ou d’élévation dans cette sublime dimension qu’est l’au-delà car à la mort, du corps l’âme personnalité n’est pas anéantie mais endormie et c’est pourquoi le M\, peut parler, à ce point, d’un passage à l’O\ E\ pour l’âme et d’un dépôt d’outils pour le corps physique.

Dans l’histoire de l’humanité consciente, la mort a été « ritualisée », à travers des rites de passage qui démontrent la vraie quête de l’immortalité.

C’est ainsi qu’en M\, la mort déterminée par un changement de mode de vie entrain un passage d’un lieu de résidence à un autre : le P\ O\ E\ et symbolisée par l’initiation au G\ d’AP\, qualifiée de naissance car le M\ passe du monde profane d’où il est mort pour naître dans le monde initiatique de la F\M\.

Au moment du P\ O\ E\, l’âme est admise dans un temple où elle passe un bref moment d’adaptation afin de renaître sous sa nouvelle vie et cette période d’adaptation ou de transition peut être symbolisée en M\ par le G\ du CP\.

Dans le V\ S\ L\ ce moment est symbolisé par les trois jours passés dans la tombe par le Christ Jésus avant sa résurrection et que le candidat à l’élévation au sublime G\ de MM\ passe dans la tombe symbolique. Et la mort symbolique de Lazare, dans le V\ S\ L\, que Jésus ramène à la vie nous montre l’importance du passage du candidat à l’élévation au sublime G dans la tombe.

Une mort symbolique car Lazare n’étant pas couvert par un linceul comme les morts à cette époque mais plutôt lié par des bandes recevait une initiation de son maître qui était Jésus.
Et dans l’évangile de Jean11 verset 11, Jésus dit : « Lazare n’est pas mort, il dort et je vais le réveiller.

Nous retrouvons cette similitude ou cette concordance symbolique de faits initiatiques des trois jours que Jésus passe dans la tombe et la résurrection de Lazare au cours du rituel d’élévation au sublime G\ par le passage du candidat dans la tombe et la présence des 1er et 2e et le V\M\ qui s’unissent pour relever et amener candidat de la mort à la vie : la résurrection symbolique.

Le rite d’élévation ou rite initiatique tel qu’il est vécu par le M\ au 3e G\ est un véritable guide de renaissance dans le monde de conscience différent pour l’initié dans les différentes phases de séparation de l’âme d’avec le corps et du profane avec le M\ devenu MM\.

Pour le commun des mortels, la mort est affligeante, douloureuse car considérée comme une fin absolue, un anéantissement, mais pour le M, elle est et doit être vécue comme un point de départ d’un voyage, d’un passage, le P\ O\ E\ car c’est l’ultime initiation au cours de laquelle le M\ meurt de la vie profane à la vie supérieure, sacrée.
Ce passage à une vie glorieuse est, encore symbolisé ou rappeler en M par la mort prématurée de notre M H A.

La mort du profane étant symbolisée par la naissance du M\ à sa réception en L\ comme AP\, et la séparation de l’âme d’avec le corps est la période du compagnonnage, l’élévation au sublime G\ de MM\ en M\ pourrait ou peut symbolisée la vie à l’au-delà.

Ce vécu M\ au-delà à partir et au-delà du 3e G\, peut nous permettre d’affirmer que : ceux qui nous quittent ne sont pas mort spirituellement et ne se séparent pas vraiment de nous car ils demeurent, à jamais, parmi nous. Et c’est là nous retrouvons l’importance du toast FF\ absents au cours de nos agapes rituelliques et le respect des âmes de tous ceux qui se retrouvent à l’O\ E\

Nos FF\ P\ O\ E\, sont supposés absents du fait de la limite sensuelle de nos sens physiques qui ne peuvent plus nous prouver ou attester de leur présence parmi nous.

D’où, faire le deuil en M\ pour un F\ ou un parent P\ O\ E\ ; ne veut pas dire l’oublier mais il s’agit simplement d’une acceptation d’un fait que l’on ne peut changer car établi par le T\H\

Mourir pour changer de mode vie, mourir symboliquement pour être élevé au sublime G\ de MM\ et pour tous les soir pour passer d’un jour à un autre, ce sont là, des moments propices, pour le M\, qui lui permettent de faire le point de la journée, de sa vie et en tirer des leçons pour le jour suivant, son cheminement M\ au-delà du 3e G\, voir sa vie à l’au-delà.

Mes BB\ AA\ FF\, la notion ou les termes de mourir et de mort sont dans un certain sens purement relatifs. Ils sont utilisés parfois pour des raisons de comparaison car ce qui est appelée mort ici peut être défini comme une naissance là et vis versa.
C’est le cas, dans une certaine mesure de la mort du point de vu profane avec la naissance d’un initié en M\.

La mort étant, un état ou un fait difficile à décrire, nous ne pouvons ici, faire qu’une interprétation car rien ne paraît exister au-delà de notre faculté de perception et de prise de conscience.

En tant que M\, au 3e G\, nous essayons de comprendre, selon la manière dont nous avions chacun vécu le passage dans la tombe symbolique, ce qu’est la mort avec nos moyens objectifs et subjectifs inférieurs et à la lumière de notre cheminement M\.

Le M\, à son élévation au 3e G\, peut tenter dire qu’il à changé d’état de conscience en saisissant, au cours de sa mort symbolique et initiatique, en concordance à la mort prématurée de notre M\ H\ A\, une réalité plus profonde de la mort et de la vie à l’au-delà.

Mes BB\ AA\ FF\, il arrive, parfois que l’on puisse se demander d’où vient l’expression de sérénité qui caractérise certains vieux M\, et bien, c’est tout simplement, le fait qu’ils s’aient vaincu la peur de perdre leur vie. Vaincu la peur de mourir du fait qu’ils se sont élevés, au cours leur vie M\, à un niveau où ils sentent qu’il existe en eux quelque chose d’indestructible et qui est à l’abri de toutes tribulations.

Cette substance ou essence indestructible c’est l’Esprit, l’Ame que le T\H\ a transmise à sa créature humaine.

Et l’on peut se poser la question de savoir comment y arriver ?
C’est en travaillant sur nous même, en purifiant nos pensées, nos sentiments et en repassant, symboliquement, tous les soirs dans la tombe d’où le T\ H\ nous ressuscites tous les matins.

J’ai dit.
 
H\ D\S\P\I\.

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