Mourir demain en toute légalité
devant
la porte des hôpitaux !
Travail effectué selon un
écrit de « Chainar
» Groupe Anarchiste de Rouen.
Après l'instauration des
franchises médicales
a concocté de nouvelles mesures drastiques, qu'il
compte mettre ne application
dès la rentrée.
Il faut dire que ces « messieurs-dames » en ont
dans le coffre,
ils nous prennent vraiment pour des
demeurés! Les arguments qu'ils emploient pour «
faire
passer la pilule » mais
qu'importe, et comme
disait Goebbels « plus le mensonge est important,
plus il a de chances d'être cru et en tout
état de
chose il restera toujours quelque chose. ». c'est ainsi que
le discours officiel au sujet de la
santé
est: le gouvernement va «lutter conte la progression
constante des
inégalités et mettra tout en
oeuvre pour tisser du lien social, en plaçant la
santé au centre des préoccupations locales. ». dit comme cela, on ne peut
qu'acquiescer à
une telle déclaration!
Mais les faits montrent que
c'est exactement le contraire qui se passe et que les
mesures prises tout
récemment mettent en
évidence ses odieux mensonges et le mépris dans
lequel il
tient la population.
C'est le non-remboursement de nombreux
médicaments dits de « confort ». c'est
la consultation chez
le médecin traitant qui est passée en
deux ans de 19 Euro à 22 Euro et toujours
remboursée su r la
base de 20 Euro. C'est la taxation des
médicaments sur la base d'un forfait annuel de 50 Euro.
C'est le prix de la consultation d'un
nourrisson de moins de 4 ans chez le médecin traitant qui est
passée à 24
Euro et remboursée 20 Euro. Ce
sont les Mutuelles qui à chaque fois qu'un mauvais
coup est porté au
système de santé n'hésitent
pas à augmenter la cotisation. Et chez certaines,
lorsque le sociétaire
change de tranche d'âge
et passe de 61 ans à 62 ans, il voit sa cotisation
santé faire
un bond de près de 40 %.
Ces messieurs du gouvernement, les
partenaires dits « sociaux »et les mutualistes
veulent avec leur discours
alambiqués nous faire endosser la
responsabilité du trou de la sécurité
sociale. Or, c'est exactement le contraire, puisque: c'est plus
de 60 % des français qui pratique
l'automédication et ne passent pas chez le médecin. C'est
près de 20
% de la population qui renoncent à des soins pour des
raisons financières. C'est
10 % des français
qui avouent ne pas avoir de couverture maladie
complémentaire,
malgré la CMU. L'espérance de
vie pour un homme de 35 ans est de 46 ans en
moyenne pour les cadres
supérieurs alors
qu'elle n'est que de 39 ans pour les ouvriers. Alors, quand
ils nous serinent qu'ils veulent
mettre tout
en oeuvre pour lutter contre les inégalités, on
ne peut qu'être
inquiet quant à l'avenir du système
de santé dans ce pays. Il s'agit pour le gouvernement et
ses complices de réaliser
une réforme en
profondeur, en réorganisant le schéma de la
santé au niveau
national et son financement. La voie
est ainsi toute grande ouverte pour livrer pieds et
poings liés le secteur
public de santé à
l'ogre privé.
La première de ces mesures est la
réorganisation du schéma de santé. Il
s'agit pour l'état de créer des agences régionales de
santé (ARS) qui
regrouperaient (sic) les compétences de l'état et
de l'assurance
maladie. Ces agences régionales
de santé auront pour mission de coordonner et de
veiller au bon fonctionnement des
«
communautés hospitalières de territoire
» il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que ces
organismes sous la férule de l'état et sous le
contrôle le l'assurance
maladie seront chargés de
continuer d'une façon méthodique la casse du
secteur de la
santé publique sur le plan
national. Dans
leur langage du politiquement correct et surtout du foutage
de gueule il s'agit « de
faire évoluer
l'offre de soins vers des soins de qualité et à
de meilleurs coûts, de tisser du lien social ,
en plaçant la
santé au centre des préoccupations locales et de
lutter contre la progression constante des
inégalités ».
Concrètement cela se
traduira par: la
suppression des hôpitaux
de campagne et d'un nombre important
de maternités jugés non rentables. L'obligation
pour les habitants du secteur rural
de se
rendre à plus de 50 voir 100 kilomètres de chez
eux pour une
hospitalisation. Une aggravation des
risques de mortalité. La suppression importante du
personnel hospitalier et la fin du
secteur
public. La diminution de la qualité des soins et
à des coûts exorbitants.
Contrairement aux affirmations
des liquidateurs de la santé publique, les
inégalités vont s'aggraver
et le lien social
revendiqué ne
sera qu'une illusion.
La deuxième mesure est la réforme du mode de
financement de l'assurance maladie, et sous le
fallacieux prétexte
« de maîtriser les
dépenses », les tortionnaires annoncent
des coupes sombres en matière de remboursement
médical. Ils vont
comme on dit taper dans la butte en : réformant la
prise en charge des affections de
longue
durée (ALD) en définissant de nouvelles
modalités de remboursement.
Instaurant un plafond annuel
de dépenses quelle que soit la maladie, au delà
de ce plafond
la prise en charge à 100 % ne sera
plus assurée. Les vignettes bleues ne seront plus
remboursées. Les
remboursements optiques ou
dentaires seront tout simplement retirés en
totalité de
l'assurance maladie.
Toutes es attaques aboutiront concrètement à
une augmentation importante du budget santé des
français par une hausse de
la (CSG) et du
reste à charge, ainsi que des cotisations aux mutuelles.
Ceux qui ne pourront pas supporter
ces
charges supplémentaires n'auront d'autres ressources que
d'aller mourir aux portes des
hôpitaux, en
espèrent qu'une dame patronnesse les prennent en
pitié et que
la police ne les ait pas
dégagés manu
militari. Les pauvres, les malades et les travailleurs, c'est
bien connu font tache dans quel
paysage
politique! Qu'ils crèvent , où s'ils sont trop
résistants, il faut
les parquer et les surveiller !
Pendant ce temps là, les patrons
continueront, grâce aux largesses des gouvernants
à être exonérés des
charges sociales est patronales.
Les
grands laboratoires pharmaceutiques continueront à
engranger des profits faramineux. Les
multimilliardaires pourront également continuer à
faire
d'énormes profits
spéculatifs sans le être le
moins du monde taxés. Les PDG
bénéficieront des «
stocks-options
» et de parachutes
financiers démesurés en cas de perte d'emploi ou
de départ à la retraite
sans pour autant
être assujettis aux
cotisations sociales. Des sous, il y en a, il suffit d'aller les
prendre là ou ils sont
pour cela, il est
nécessaire de faire les choix politiques qui s'imposent. Les
gouvernements qui se sont
succédé depuis des
décennies ne les ont jamais faits et ce n'est pas sous
le règne de
Naboléon IV que le trou de la
sécu sera comblé . Alors que si on obligeait les
riches mettre
« un tout petit peu » la main à la
poche, le trou de la sécu n'existerait plus et cela ne
grèverait guère
le budget des milliardaires, des
patrons et des hommes politiques, ils pourraient continuer à
se goberger,
à vivre dans le luxe et se faire
soigner dans des hôpitaux et des cliniques dignes des plus
grands palaces.
J'ai dit
C\ B\ |