Obédience : NC | Site : http://lettrealepouse.free.fr | 30/04/2006 |
Préambule L'utilisation des symboles maçonniques et les extrapolations sur la finalité de la maçonnerie ont parfois été utilisées à des fins de propagande anti-maçonnique sous couvert d'un vocabulaire, de constructions syntaxiques ou de terminologies s'apparentant à la rhétorique maçonnique et pouvant ainsi tromper le lecteur. Ces textes ont été particulièrement prolifiques sous le régime de Vichy et le film français de Paul Riche (pseudonyme de Jean Mamy), "Forces occultes" sorti en 1943 est l'exemple significatif des méthodes perverses mais très habiles utilisées pour accréditer la thèse d'un prétendu "complot judéo-maçonnique". Ce film avait été commandé en 1942 par la Propaganda Abteilung, délégation du ministère de la Propagande du IIIe Reich dans la France occupée. Il a été relayé par une presse d'extrême droite extrêmement virulente à l'encontre des juifs, franc-maçon et parlementaires opposés à la collaboration. L'anti-maçonnisme s'est considérablement apaisé de nos jours, cependant des textes visant à inquiéter, voire effrayer, les éventuels candidats à la franc-maçonnerie continuent de paraître et sont facilement accessibles sur internet. En dehors d'une propagande délibérément politique, certains de ceux-ci sont aussi produits par des esprits imprégnés de mysticisme dogmatique. À titre d'exemple nous publions ci-après une pseudo "planche " signé Schoenel, s'inscrivant tout à fait à cette démarche. P\ L\ |
La
Franc-Maçonnerie
est-elle une religion ? Soucieux que le
"vent profane" ne souffle pas dans le "Temple",
"l'Ordre
Maçonnique" s'interdit
en loge, toute polémique sur des sujets ayant trait
à une religion et tout
débat politique ou social. "Le Grand
Architecte de l'Univers" est
conçu comme symbole de
l'amour, de l'infini et de la perfection, liant entre eux, tous les
membres de
la confrérie par delà les concepts religieux,
métaphysiques ou philosophiques
de chacun. Il est le symbole essentiel compréhensible
à tous par lequel la
"Franc-Maçonnerie"
affirme la dimension spirituelle de la Vie. Y
a-t-il une spiritualité maçonnique? La
franc-maçonnerie est
divisée plus ou moins en deux blocs distincts : l'une est
d'essence
anglo-saxonne (plutôt théiste) et l'autre est
latine et plus particulièrement
francophone (plutôt laïcs). La
franc-maçonnerie anglo-saxonne se distingue des
loges françaises en ce sens que la première a
toujours été proche de
l'"Establishment" et de la Monarchie, alors que la seconde a toujours
affectionné les valeurs démocratiques et
républicaines. En gros, cela signifie,
que les francs-maçons britanniques et américains
sont plus enclin au
"conservatisme" qu'entretiennent la bourgeoisie et l'aristocratie au
pouvoir, celles-ci croyant néanmoins en l'existence d'un
"Grand Architecte
de l'Univers" (ou en un Dieu créateur qui a un plan bien
défini pour
l'humanité), alors que les francs-maçons
français sont plutôt enclin au
"libéralisme" que véhicule le système
démocratique humaniste et
laïque qui ne croit pas nécessairement en
l'existence d'un quelconque créateur
de l'univers. Les philosophes
qui se
sont fait recevoir Francs-maçons n’ont pas
manqué de distinguer dans l’Ordre
maçonnique une spiritualité
indépendante de l’organisation fonctionnelle, et
ils ont appelé « Maçonnisme
» ce qui est du domaine de l’esprit par opposition
à la Maçonnerie, vaste
association matérialisée. Le
Maçonnisme est à la Maçonnerie ce que
le
Christianisme en sa pureté concevable est par rapport aux
églises chrétiennes,
ou plus spirituellement la notion d’Epouse de Christ par
rapport aux
dénominations. La différence est donc dans
l’esprit et lui seul. Aucune
association ne
fait autant parler d’elle que la Franc-Maçonnerie.
On sait que des secrets sont
confiés aux Francs-maçons, qui, lors de leur
initiation jurent de les garder
inviolablement. Pour connaître ces secrets, des hommes de
tous les pays, de
toutes les races, de toutes les religions et de toutes les conditions
sociales
se sont fait initier depuis 1717, date de l’institution de la
Franc-maçonnerie
sous sa forme actuelle. Selon les
francs-maçons,
jusqu’au XVIIIe siècle, on avait
cherché le salut des hommes dans la communauté
fraternelle de leurs convictions religieuses. Les religions avaient
propagé des
croyances rivales et chacune se considérait comme la seule
vraie ; d’où
contestations, discordes véhémentes et guerres
désastreuses. Le fanatisme
religieux étant envisagé comme responsable de
tous ces maux, les partisans de
la conciliation reconnurent indispensable de propager la
tolérance. Cette vertu
philosophique devait tempérer l’absolutisme de la
foi. A celui qui croit avoir
raison, elle fait admettre que les autres n’ont pas tort
à leur point de vue,
d’où respect de personnes justifiant par leur
conduite les principes
inspirateurs de leurs actes. Qui agit bien ne saurait penser mal en sa
conscience, quelles que soient ses théories. C’est
sur ce postulat que les
maçons prirent leur essor et investirent tous les
compartiments de la société
humaine occidentale moderne. Bref
historique A la
Renaissance,
l'Europe recueille tout un héritage
ésotérique venant de l'Antiquité.
L'alchimie, la kabbale, l'astrologie, la sorcellerie et la magie
connaissent un
grand développement dont le Rosicrucianisme marque
l'aboutissement au XVIIe
siècle. Ce mouvement est à mettre en
parallèle au vent du renouveau spirituel
qui prend naissance en Europe lors de la Réforme dans la
période de la
Renaissance sous l'impulsion de dissidents catholiques tels que Martin
Luther
puis Jean Calvin. A ce renouveau spirituel le diable répond
par une
contre-réforme alliant ésotérisme,
religion et science occulte, pour amener
l'humanité vers une aube nouvelle de bonheur, de
fraternité et de paix
satanique. Ces idées se cristallisent autour du mouvement
rosicrucien, Quelques
principes fondamentaux de la Franc-Maçonnerie. Toutes les
loges
régulières du monde adoptent des principes et des
règles traditionnelles
communes. Principes de base définis par la Grande Loge
d'Angleterre "Loge
Mère du Monde". Parmi les
plus remarquables se trouvent : La
Franc-Maçonnerie affirme l'existence de Dieu, Etre Suprême qu'elle
désigne
sous le nom de Grand Architecte de l'Univers. Elle requiert de tous ses
adeptes
qu'ils admettent cette affirmation. Cette exigence est absolue et ne
peut faire
l'objet d'aucun compromis, ni d'aucune restriction. La Franc-Maçonnerie
ne définit pas l'être suprême et
laisse à chacun la liberté de le concevoir. Tout travail
maçonnique
se fait "A
La gloire du grand
architecte de l'univers" et en
présence des trois grandes
lumières de la Franc-Maçonnerie : le
volume de la loi sacrée (la
Bible) sous l'équerre et le compas,
sur lesquels sont prêtés tous les serments et
obligations. Que la
discussion de
sujets politiques ou religieux soit strictement interdite au sein de la
Loge. Les trois
premiers
grades sont ceux de : Apprenti,
Compagnon, et Maître, des loges
bleues (degrés de base de la
maçonnerie) Les
Francs-Maçons ont
adopté certains symboles qui sont tous empruntés
a l'art de bâtir : le tablier
de peau, la truelle, l'équerre, le compas; ils sont
distribués en un certain
nombre de petites assemblées dites loges,
présidées chacune par un
vénérable;
le lieu dans lequel ils se réunissent est appelé temple,
en mémoire du temple de
Salomon. Ils reçoivent, selon qu'ils sont plus ou moins
avancés dans
l'initiation, des grades divers, dont le nombre peut aller
jusqu’à 33; mais il
n'y a que trois de ces grades vraiment essentiels, ceux d'apprenti, de
compagnon et de maître, entre lesquels dans la plupart des
pays d’Europe
continentale, l’intervalle minimum est d’une
année. En Angleterre, cet
intervalle minimum est de quatre semaines. Aux Etats-Unis, il peut
n’être que
de quelques heures. Pour bien
comprendre le
"catéchisme" maçonnique et ses rituels occultes
il faut comprendre le
sens caché des rituels des trois premiers degrés. L’Apprenti
au premier degré Conformément
à la
tradition immémoriale de l’ordre et par
référence aux enseignements des rituels, le volume de la loi
sacrée,
ouvert sur l’autel des serments, est la Bible,
considérée non comme la description
d’un Dieu révélé, mais comme
un livre sacré
symbole de haute spiritualité. Les frères dont la
religion se réfère à un autre
livre sacré ont toute licence de prêter serment
sur cet autre livre. Le serment
d’admission, dans le rite, doit être pris sur les
trois grandes lumières : le
volume de la loi sacrée, l’équerre et
le compas. Une grande loge régulière doit
exiger que tout nouveau membre prenne son obligation sur le volume de
la loi
sacrée. Le rite d’initiation ouvre donc
à l’apprenti les portes du temple,
après cooptation par un
"frère",
qui
découvre alors un nouvel univers, très symbolique. La
première initiation
qui le mènera des ténèbres vers les
flammes de l’épreuve du feu, ne sont
qu’une
image de l’enfer par excellence qui débute par l'épreuve de la Terre.
Enfermé
dans une pièce généralement
située au sous-sol et dont les murs sont peints en
noir, le candidat doit rédiger son testament
(la mort), après avoir répondu à trois
questions qui portent sur les devoirs de
l'homme envers lui-même, envers sa famille, envers
l'humanité. Il est ensuite
conduit les yeux bandés, une corde au cou, le bras gauche,
le sein gauche, le
genou droit découverts, le pied gauche en pantoufle. Il a
dû remettre tous ses
objets métalliques : stylo, clefs, argent. Ainsi
dépouillé, il prononce un premier serment,
boit une gorgée
d'eau pure, puis un breuvage amer, « symbole de l'amertume et
du remords » qui
seraient son lot si jamais il ne respectait pas son engagement. Alors
commencent les voyages. L'épreuve
de l'Air. Au milieu d'un grand
vacarme, le postulant est
entraîné dans un parcours parsemé
d'obstacles ; il doit marcher sur une planche
à boules, puis une planche à bascule. L'épreuve
de l'Eau. De l'eau est
renversée sur Le candidat. Mais le
trajet est moins difficile, les bruits s'estompent : seuls des
cliquetis
d'épées se font entendre. « Nous avons
voulu vous faire comprendre que les
obstacles s'aplanissent sous les pieds de l'homme qui
persévère dans les
chemins de la Vertu », déclare alors le
Vénérable. L'épreuve du Feu.
Le terrain est
libre, aucun bruit ne se fait entendre. Ce silence a lui aussi une
valeur
symbolique : « Si l'on persévère
résolument dans la vertu, la vie devient calme
et paisible. » Et les flammes, dont l'initié sent
la chaleur, sont le
complément de sa purification. Une fois rhabillé,
le néophyte est enfin
solennellement intronisé et reçoit le tablier
d'apprenti franc-maçon. Le
testament qu'il a rédigé est détruit. Dans le temple
l’apprenti découvrira alors les colonnes du
temple, "Boaz"
et "Jakin",
"la
voûte étoilée",
le "pavé
mosaïque" ou encore une
troisième colonne nommé "beauté"
et "l’étoile
flamboyante".
C’est au niveau des premiers symboles que
déjà s’infléchie
l’orientation
spirituel de l’apprenti qui sera mis en contact avec les
premiers éléments
païens et occulte des rites et symboles
maçonniques. La
découverte du temple Les "deux colonnes" reproduction de celles du temple de Salomon, ne sont en fait que les copies des deux piliers situés devant le temple de Melqart à Tyr : les fameux Jakin et Boaz (les colonnes J et B). Quand on sait que Melqart ou Baal-Melqart est une abréviation de Mélekh-Karth, qui signifie roi de la ville, c'est-à-dire de Tyr, le ton est déjà donné, car la Bible sur laquelle l’apprenti aura prêté serment nous enseigne que le roi de Tyr dépeint en Ezékiel 28, n’est en fait qu’une allégorie de satan lui-même. L’origine des colonnes devant le temple de Salomon n’est à mon sens d’aucune inspiration divine, car l’entrée du Tabernacle, modèle du temple de pierre de Salomon ne comportait pas ces deux colonnes ou piliers en face de lui. Cette idée ne peut venir que du roi de Tyr ou du fondeur Hiram lui-même né d’un père tyrien. Ces deux colonnes tyriennes renvoient en fait aux deux faisceaux de roseaux de la porte-vulve de la déesse Ishtar. Mais ça continue de plus belle… La "troisième colonne".
Nommée "beauté" elle pousse
l’idolâtrie un cran plus haut encore. De
style corinthien cette colonne est la plus aboutie car elle
achève par son
style la culture grec et annonce celle des romains qui reprendront
à leur
compte ce style pour leurs colonnes, perpétuant dans leurs
formes le culte de
la déesse mer/mère. Si les deux
premières colonnes représentent
l’entrée du
temple la troisième représente la
divinité elle même, la déesse de la
beauté,
Vénus/Aphrodite. Vénus née de la mer
qui renvoie à Aphrodite, Astarté, Asherah
"dame de la mer" Ashratum / Ashratu, Asherdu chez les hittites. et
les sumériens Athirat appelée "Athirat de la mer"
ou aussi traduit
"elle qui marche sur la mer", elle est "Mère de tous les
dieux" comme Tiamat le serpent ancien qui lui représente la
mer et d’où
viennent tous les dieux. La "voûte
étoilée"
représentant
le ciel, avec le soleil, la lune et l’étoile ne
sont que la représentation
symbolique des dieux majeurs du panthéon babylonien,
Shamash, Sin et Ishtar,
représentés sur la partie haute du kudurru
babylonien de Melishipak par
exemple. Le "pavé
mosaïque", est un damier
noir et blanc placé au centre du temple de la loge. Ce
damier, par la présence
du noir et du blanc, symbolise l’omniprésence, en
tout, des opposés. En
franc-maçonnerie il est un discours couramment admis selon
lequel, toute
pensée, toute idée contient en même
temps son contraire, comme « le bien
» ne peut se concevoir que
par opposition « au mal
». Nous avons donc un condensa de symboles païens et occultes qui ornent les temples maçonniques. Le serment prêté sur la Bible n’est donc qu’un artifice trompeur servant à donner une légitimé sainte et reconnue comme universelle à une religion dont le fond est inspiré par le diable, comme le démontre avec force et sans ambages les degrés suivant du compagnon et du maître.
Le Compagnon au second degré. Le grade du
Compagnon
est intimement lié au nombre cinq, nombre directement
lié à l’étoile à
cinq
branches, le pentacle. Le but du rituel est d’allumer cette
étoile pour qu‘elle
devienne "l’étoile
flamboyante".
Le rituel impose cinq voyages initiatiques au terme desquels un des
cinq
cierges en forme de pentagramme disposés à
coté de
l’autel principal sera
successivement allumé dans un ordre précis. Au
cours du
troisième voyage,
l’étoile placée à
l’orient est
allumée : c’est l ‘apparition de
"l’Etoile
Flamboyante". Puis vient la consécration du nouveau
compagnon,
cinq coups
de maillets seront frappés sur
l’épée
flamboyante tenue au dessus de sa tête.
Après la consécration du compagnon et pendant son
instruction sur son grade en
dehors du temple, les lumières des bougies de
l’étoile son éteintes et
"des épis de blés" sont distribués
à tous
les Frères… Je suis
intimement
convaincu que seul les niveaux les plus élevé de
l’ordre ont une notion de
l’acte de folie qu’ils viennent de commettre. Car
qui d’autre qu’Helel ben shakhar,
astre fils de
l’aube (l’astre décrit en Esaïe
14 : 12.) et traduit incorrectement par "astre brillant"
ou "Lucifer",
se cache sous la forme trompeuse de l’étoile
flamboyante. "L’Etoile
Flamboyante" n’est donc qu’une des nombreuses
variantes de la fausse
traduction, étoile brillante ou Lucifer
d’Esaïe 14. C’est donc directement au
diable que se vouent corps et âmes les
francs-maçons dans leur rituel
diabolique. Helel en hébreu désigne
également Vénus l’étoile la
plus brillante
dans le ciel, qui renvoie également aux divinités
païennes adorées sous cette
forme. Que
représente alors le blé ? Le blé
représente la semence, la descendance ou la
postérité du
serpent, le diable. Comme le clame
l’Eternel en Genèse 3 : 15 Je
mettrai une inimitié entre toi (le serpent) et la femme
(l’Eglise véritable),
entre ta semence (postérité) et sa semence
(postérité): celle-ci t'écrasera la
tête, et tu lui blesseras le talon. Un « G »
(signifiant gnose,
"connaissance")
est inscrit au
centre de l'étoile.
Là encore il
faut revenir à l’hébreu pour confondre
l’adversaire caché dans son étoile.
Connaissance revêt deux significations en hébreu,
c’est la connaissance lié au
savoir et l’érudition mais également
signifie aussi l’union dans un même corps,
comme Adam qui connu Eve et elle enfanta. Dans ce sens
également le diable
affirme que les maçons forment un corps uni par le
même esprit à leur dieu. La
lettre « G » signifie aussi pour les
maçons géométrie, soit un fondement de
toute leur science, qui agit comme une clé pour ouvrir le
monde de la
métaphysique et sa compréhension. G signifie
aussi pour eux, gravitation,
génération, génie et par la
septième lettre de notre alphabet le G de God (Dieu
en anglais). En associant
les
différents symboles présents dans le temple, "le
grand architecte"
qui oeuvre dans l’ombre reconstitue de manière
symbolique la genèse spirituelle
des hommes avec leur dieu. En effet comme dans le jardin
d’Eden un arbre est planté
(la colonne de la beauté), qui lie la connaissance (la
gnose) au bien et au mal
(le pavé mosaïque). Présenté
comme l’arbre de vie il est en fait l’arbre de la
connaissance du bien et du mal
qui mène à la perdition et la mort, comme le
démontre le troisième grade, celui
du maître. Le
Maître au troisième degré. Le rituel au
troisième
degré mènera le compagnon au grade de
Maître. Pour ce faire le récipiendaire
devra s’identifier à Hiram le fondeur des colonnes
et ustensiles en bronze du
temple de Salomon. Hiram
étant dans la
légende maçonnique
éponyme une allégorie de
Jésus de Nazareth, le tombeau d’Hiram
était donc une allégorie pour désigner
le
sépulcre de Joseph d’Arimathie dans lequel ce
dernier, aidé de Nicodème, avait
placé le corps défunt de Jésus de
Nazareth (Mt. 27,57-60 ; Jn 19,38-42). « Dans
la chambre où se fait cette cérémonie,
on trace sur le plancher la loge du
maître qui est la forme d’un cercueil
entouré de larmes. Sur l’un des bouts du
cercueil on dessine une tête de mort ; sur l’autre,
deux os en sautoir ; et
l’on écrit au milieu JEHOVA, hwhy. Devant le
cercueil on trace un compas ouvert
; à l’autre bout, une équerre ; et
à droite, une montagne sur le sommet de
laquelle est une branche d’acacia. Quand on
étend le
récipiendaire sur le tombeau d'Hiram, qu’on le
couvre d'un drap noir, et qu’on
lui met sur la tête un linge blanc ensanglanté qui
était sur la tête du dernier
maître,
c’est bien d’un rituel
parfaitement religieux qu’il s’agit,
copié sur celui véritable du baptême
dans
le Seigneur Jésus-Christ. Agape
fraternelle Le banquet ou
« agape
fraternelle », est une des plus vieilles et des plus solides
traditions
maçonniques. La tradition s'est maintenue. Chaque tenue est
suivie -
obligatoirement d'un banquet ou « agape fraternelle
» . Ajoutons en
passant que
les Rose-Croix sont les espions attitrés des loges. En
entrant dans le 19°
degré, l'initié pénètre
dans la maçonnerie noire. Il n'a plus grand chose
à
apprendre et à partir de ce moment avance-t-il à
pas de géant vers le grade de Chevalier Kadosh;
c'est l'adoration
directe et cultuelle de Lucifer; c'est l'abrutissement progressif par
la
pratique de la Magie; puis les hommages rendus à Satan sous
la forme d'un
serpent ... C'est en effet
parmi les
Maîtres que sont choisis les adeptes capables de
s'élever par une suite
d'initiation de plus en plus occulte jusqu'au rang de chevalier Kadosh.
Kadosh
signifie sacré, en hébreu. Un mois
après sa
réception le nouveau Maître est
convoqué à une tenue spéciale au
Troisième
degré pour communiquer à la loge ses impressions
maçonniques. Des frères haut
gradés, c'est à dire appartenant au 30 e 31 e 32
ou 33 e degré, assistent
toujours à cette séance , car il faut que
l'autorité centrale sache à quoi s'en
tenir sur le nouveau Maître et s’il est
jugé digne il sera appelé aux plus
hautes fonctions. C’est à ce niveau que le voile
tombe et que la vérité
maçonnique est révélée
réellement. Les maîtres des plus hauts
degrés
apprendront au nouveau venu que :"La terre est partagée
entre deux camps
qui se disputent le pouvoir. Parmi les hommes, les uns sont les enfant
d'Adam,
ils adorent Adonaï, le Jéhovah auquel Salomon
élevait un temple, le Dieu des
chrétiens. Les autres - et nous francs Maçons,
nous sommes de ces autres là -
se regardent comme les descendants de Tubalcaïn et de
Caïn, fils d'Eblis,
l'ange de lumière Lucifer...nous voulons monter plus
haut...venger le grand
opprimé...et prendre la revanche d'Eblis notre
Père, contre Jéhovah son
persécuteur, et nous poussons notre cris de guerre :
"Vengeance contre
"toi, ô Adonaï" Le Chevalier
Kadosh
évoque alors Satan suivant les formules du rituel de haute
magie; adossé à la
hideuse idole du Baphomet templier il brandit son poignard en craint
"Nekam, Adonaï! Vengeance contre toi, ô
Adonaï". Il récite l'oraison
à Lucifer, composé par le F Proudhon. Le
maçonnisme est donc
bien une religion occulte parodiant les rites chrétiens et
dont le dieu n’est
personne d’autre que le diable, satan. Ceci est
d’ailleurs clairement annoncé
sur le premier site maçonnique français http://www.franc-maconnerie.org/web-pages/hermetisme/occultisme.htm
« la
Maçonnerie n'est pas « occultiste
» par nature, ce qui n'empêche pas certains de ses
adeptes de s'adonner à
l'occultisme. La Maçonnerie est tout au plus occulte.
» On
apprécie la nuance sémantique… Albert
Pike L'un des plus
célèbres
Francs-Maçons américains fut Albert Pike (1
809-1891). En tant que Franc-Maçon
de haut-grade, Albert Pike exerça son activité
sur le Rite Ecossais dont il faisait
partie comme " Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil
" de
Charlestown, de 1859 à 1891. Mais nous savons aussi que Pike
fut un haut initié
du Palladisme. Conclusion Devenir
franc-maçon est
loin d’être un jeu ésotérique
et philosophique qui doit vous aider à devenir
meilleur. En devenant maçon vous entrez de plein pied dans
la religion occulte
et trompeuse de Satan lui-même, qui vous conduira par rituels
successifs
jusqu’à vous identifier à Hiram le
fondeur, assimilé en fait à Caïn le
forgeron
semence du serpent et meurtrier d’Abel semence
véritable de Dieu. Comme Caïn
fut amené par son père le diable à
bâtir des villes et développer les sciences,
les arts et la religion polythéiste qui masque les faces
cachées du diable, le
franc-maçon sera appeler à pérenniser
et achever l’œuvre diabolique commencé
par les sumériens, qui consista à bâtir
une civilisation industrielle, urbaine,
religieuse et matérialiste où le Dieu
véritable n’avait plus sa place et qui
fut anéantit sous les eaux du déluge. Aucun
chrétien ne peut
prétendre être né de nouveau et
être franc-maçon et je dirais même
qu’en
devenant franc-maçon on cesse d’être
chrétien en pêchant contre le
Saint-Esprit, anéantissant en soi
l’œuvre de rédemption de
Jésus-Christ. Cela ne veut
pas dire
qu’un franc-maçon est
irrémédiablement condamné aux flammes
de l’enfer. Si un
chrétien remplit du Saint-Esprit ne peut devenir
franc-maçon, un franc-maçon
peut devenir un chrétien véritable
régénéré et
sanctifié par le sang du Christ.
Pour peu que sincèrement vous vous approchez de Dieu dans la
repentance en
demandant pardon ouvertement en brisant la loi du secret et rejetiez
l’Ordre en
abandonnant et détruisant tous les symboles, livres et
pratiques liés au
maçonnisme, alors la
régénérescence en
Jésus-Christ est possible. Car aucun
serment, contrat ou pacte même signé de son sang
ne saurait être supérieur à
celui que versa Dieu lui-même sur la croix et qui vous
délivre de tout péché. 1 Jean 5:4 parce
que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la
victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi(en
Jésus-Christ). Schoenel |
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