GLDF | Orient d’Evry Corbeil | Date : NC |
Le Symbole Mon idée de départ était la tradition orale mais, avec le temps, je me suis aperçu que je ne pourrais transmettre l'essence spirituelle des traditions orales car c’est une démarche personnelle et ce ressentit ne peut s’exprimer par des mots couchés sur une simple feuille. Mon sujet a glissé naturellement vers le symbolisme. Mes recherches m’ont amené à comparer les symboles de notre obédience à ceux des différentes civilisations à travers le monde. Je suis resté sur des généralités car développer en détail ne nous mènerait pas à une planche mais à passer la nuit ou plus ensemble. Je vous parlerai donc du symbole en général, toutefois je prendrai quelques exemples pour préciser mes idées. Le monde est divisé en deux parties. La première, celle que l’on pourrait appeler l’univers mathématique ou cartésien. C’est notre monde au quotidien où tout est démontré, expliqué, calculé. En exemple, je citerai la matière. Nous sommes allés jusqu’à l’atome et voire plus loin pour expliquer sa composition. Un autre exemple, notre vie dans la société. Pour que le monde fonctionne et pour que nous puissions vivre à peu prêt en harmonie, on nous impose des lois, des règles écrites ou non, des us et coutumes. On nous explique qu’il faut des guerres et du chaos dans des contrées éloignées de nos sociétés occidentales pour maintenir cette harmonie. Même l’univers connu, les astrophysiciens et les mathématiciens nous l’ont expliqué par des formules mathématiques. Ils ont collé des chiffres et des formules dans tous les sens. Ce monde est donc figé parce qu’il agit selon des règles bien définies et il évoluera selon ces règles. Puis il y a ce que l’on pourrait nommer le deuxième monde, celui de l’imaginaire du symbolisme, de la recherche de soi. Ce monde bien sûr prend ses racines dans le premier. Ce premier monde a créé des formes, des images, des symboles mais sans leur donner une âme, une vie, un sens. Alors des personnes se sont aventurées dans ce deuxième monde. Qu’ont-elles ont exploré ? Leur imaginaire ou ont-elles lu entre les lignes des écrits. Ont-elles eu simplement envie de sortir de ce monde formaté pour s’évader et partir dans une aventure. Est-ce que ces premiers aventuriers pouvaient imaginer un seul instant qu’ils n’en verraient pas le bout mais qu’ils allaient lancer la seule machine que l’homme ne pourra jamais arrêter. Car c’est lui, l’homme, qui l’alimente par ses pensées, ses rêves et son envie de savoir en gardant bien en vue que l’esprit de cette démarche n’est pas d’expliquer et de clore le sujet mais, au contraire, d’aller de l’avant dans une longue démarche pour l’élévation de soi. Peut-être comme l’Hermite du tarot (lame n 9) qui est à la recherche de sa lumière. Ces voyageurs ont initié plusieurs personnes qui sont venues à eux. Ils les ont guidées dans leurs recherches en leur indiquant toutes les voies qui leur sont offertes. Ainsi ils ont pu trouver leur voie et initier d’autres chercheurs, etc. Jusqu’à nous qui allons reprendre le flambeau pour ne pas rompre la chaîne. Mais, je m’égare, revenons à notre sujet. Le symbole est un concept abstrait. Tout le monde met ce qu'il veut selon son éducation et son niveau d'instruction. Exemple : dieu. Quand nous étions enfants, cette idée pour nous était un symbole fort alors qu'en réalité il ne l'était pas. Car on nous expliquait, en long et en large par l'intermédiaire de la catéchèse, ce qu'il est, ce que lui et son fils ont fait pour nous et ce qu'il attend ne nous. Donc tout est bouclé et défini, ce qui est le contraire du symbole qui, lui, reste ouvert à tous. Pourquoi une croyance en un ou plusieurs principe(s) créateur(s) ? Pourquoi l'être humain a voulu idéaliser une ou des entité(s) et dans quel but ? Qu'est-ce que ça lui a ou va lui apporter à sa construction personnelle ? Peut-être que cela pourra lui permettre de trouver sa juste place dans l'univers, ce que la mythologie grecque appelait la dikés. Pour ma part, il y a un principe créateur qu’on le nomme dieu, le Gadlu, le Chaos ou tartempion cela n’a aucune importance. Avant de le nommer, il était là mais sans exister, comme une chenille dans sa chrysalide. Je vais donner une image et un symbole en exemple. Un ordinateur a une base d’informations dans son disque dur mais, quand il est éteint, on ne peut s’en servir. Il existe mais il faut l’activer pour accéder à ses données pour créer quelque chose. 2ème exemple : une bougie ! (laisser un long silence) Le symbole en général, que représente-t-il pour les personnes non initiées et pour nous qui nous disons initiés, mais initiés à quoi ? De quoi ? Par rapport à quoi ? Mes voyages à travers le monde par lesquels j'ai pu effectuer différentes visites de temples ou de lieux symboliques de différentes religions ou de courants de pensées, m’ont amené à la conclusion suivante : toutes les civilisations ont fait un travail sur le symbolisme et elles ont tous les mêmes symboles à peu de chose prêt, un principe créateur, des dieux ou divinités, un paradis et un enfer. Les prêtres ou les castes supérieures de ces civilisations ont effectué des travaux sur le symbole pour expliquer ou dominer par la crainte les peuples. Le symbole peut être une arme très persuasive, voire dangereuse si elle est utilisée par d’habiles manipulateurs. Relisez vos livres d'histoire et vous constaterez toutes les guerres et exactions perpétrées par l’homme au nom des religions ou des symboles. Mais recentrons notre sujet sur le symbole au sens noble du terme et dépourvu de toute hydris. Nous, franc maçons du rite écossais, ancien et accepté, nous travaillons sur les symboles. Notre méthode de travail est de guider nos frères les plus jeunes vers une élévation de soi et non vers le bien être matériel, qu’il saura trouver à l’extérieur. Notre démarche est d’indiquer les voies possibles et le frère, selon sa sensibilité, prendra une des voies qui semblera lui convenir. Si en cours de chemin il ne se sent pas à l’aise, il aura toute possibilité de revenir sur ses pas pour explorer d’autres voies, sans qu’à aucun moment les frères de la loge lui en tiennent rigueur. C’est cela la recherche de soi. Il n’y a pas qu’une seule voie mais une multitude qui, selon le moment de notre vie, nous paraisse plus ou moins en harmonie avec nos fondamentaux. Le symbole est une recherche de soi, de sa juste place dans l’univers. Il peut être comme un phare dans la tempête et nous sommes les bateaux à la recherche du port qui pourrait nous abriter dans la tourmente ; comme Ulysse, à la recherche de sa route pour rentrer chez lui pour mettre de l’ordre dans sa maison. Pour finir sur le symbole, un frère, lors d’une planche, disait en parlant du symbole : Que représente dieu. Je site « pour tous les mathématiciens, le monde n’est que chiffre et tout peut s’expliquer mais aucun de ces chercheurs n’a pu démontrer la non existence de dieu comme il n’a pu en prouver l’existence et c’est pour cela qu’il reste un symbole pour l’homme à la recherche de soi ». Le symbole est ni vrai ni faux. Aujourd'hui, il est utilisé avant tout comme un signe, un sigle, une forme dans pratiquement toutes les sciences mathématiques, physiques, linguistiques. Le symbole permet d'exprimer succinctement une idée. Au-delà du symbole, simple signe qui exprime une notion ou une idée facilement compréhensible, il y a le symbole avec un grand S appartenant à un système de pensée particulière à la philosophie, à des religions et qui exprime une idée difficilement interprétable. C'est-à-dire une idée qui refuse de se laisser enfermer par des mots du vocabulaire courant. Il y a des symboles passifs qui ne sont que des repères et des symboles actifs qui rayonnent par eux-mêmes et qui offrent un enseignement et une dynamique particulière. Ils peuvent avoir aussi, dans certaines conditions, une action magique lorsqu'ils sont sacralisés. D'où les différents sens que ce mot peut refléter. En conclusion, je vous conseille de ne pas utiliser le mot « symbole » pour n’importe quoi car beaucoup de personnes confondent la terminologie des mots « symbole », « repère »ou « pictogramme ». J’ai dit vénérable maître. A\ K\ -La bougie: c’est toi
avec ta lumière, elle symbolise ta recherche ta
verticalité dans élévation et la
maiche en est le fils conducteur le résulta de tes
recherche, le résulta ou l'analyse que tu peux en tirer,
elle est la partie active qui est alimenté par le corps en
cire qui lui et le carburant le volume de ton travail, |
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