Moi, le
Franc-Maçon et le Chômage
Que peut-on développer sur un sujet aussi
grave ? Déjà dans le monde profane,
c’est très dur à vivre. Je compare ceci
à une vaste gare S N C F dont le parvis serait un espace
ménagé devant la porte d’un labyrinthe
insondable : « la descente aux enfers ».
Tu rentres dans le royaume
de « Hadès
» ? L’invisible, selon une
étymologie douteuse, est, chez les Grecs, le Dieu des morts.
Cela se retrouve bien dans le monde profane. Pour la
majorité des gens tu es Mort, tu ne peux plus apporter. Tu
es une chose inutile, le petit grain de sable qui dérange
leur petite vie. Je crois rêver parfois des propos
que l’ont me tient. Ça relève du plus
grand guignol, de l’oscar des plus grands
imbéciles imbus de leur petite personne. Comme les anciens,
ils ont peur. Tu es le pestiféré. Une fois
rentré dans ce cycle, nul n’ose plus prononcer ton
nom, de crainte d’exciter ta colère, car dans leur
inconscient, tu es Hadès ? Ou autre ? Et ils
préfèrent alors te le faire paraître
autrement, te donner un surnom ami. Affreuse dérision
plutôt qu’euphémisme, pour
désigner l’Ami d’avant, le compagnon de
sorties, d’agapes, de conseil, « lui
bien sûr, aller le voir, il va tout faire, il
connaît, sans problème, l’homme qui
sait ». La dérision devient
macabre quand on met entre les bras de Pluton une corne
d’abondance. En symbolique, toutefois, le souterrain est le
lieu de riches gisements, des métamorphoses, des passages de
la mort à la vie de germination.
Mais que peut-on faire contre ces gens là
disait un grand Poète. Sont-ils des Héliotropes
de mauvais augures, symboles de la lumière mobile,
végétaux solaires ? Puisent-ils leurs
bêtises intellectuelles en permanence dans la face noire du
soleil ? Au contraire de cette plante, qui symbolise
l’attitude de l’âme qui tourne
continuellement son regard et sa pensée vers
l’être aimé, pour le soutenir, le
guider, vers une présence contemplative et unitive. Fleur
solaire elle chante, selon Proclus, la louange du chef de la
série divine à laquelle appartiennent louanges
spirituelles et louanges raisonnables ou physiques ou sensibles. Pour
Proclus, l’Héliotrope, en sa couleur de ciel, prie
parce qu’il se tourne toujours, en une insigne
fidélité, vers son seigneur. (Corbin cite :
« Chaque être connaît
le mode de prière et de glorification qui lui est propre ».)
Pourquoi vos amis, du jour au lendemain, se
retournent-il ainsi ? Je voudrais savoir de ce qui leur fait
peur en vous, que représente pour ces gens là le
mot le CHOMEUR ?... LES NOUVEAUX BANNIS DE CETTE FIN DE SIECLE.
Ne savent-ils pas que du jour au lendemain, ils peuvent être
à votre place ? Sauf certains
privilégiés. Ne voulant pas entamer de
polémiques, je ne citerai personne. Il y a deux
catégories en France ceux qui sont obligés de
« la fermer », et ceux qui
peuvent « gueuler » en ne risquant rien
pour leur job, et c’est bien souvent dans cette
catégorie de gens que se trouvent vos grands
amis ?? Dommage pour ces personnes ! Elles ne
connaissent rien de la vie : ni les files à
l’ANPE, ni les longues attentes aux Assedic, ni les papiers
qui ne vont jamais, ni la virgule que vous avez oubliée de
mettre à la bonne place, ni votre gueule, ce jour
là, qui ne revient pas, ni vos habits qui commencent
à reluire à force de les mettre, ni les
chaussures qui vous entrecroisent les pieds en passant devant un
cordonnier par honte, ni le regard soupçonneux des gens qui
vous croisent dans la rue. En fait, vous avez en permanence
accroché au dos un warning, comme les pauvres
lépreux du Moyen Age qui avaient une cloche. Comment
pouvez-vous vivre avec en moyenne 2 400f par mois quand vous
êtes chômeur de longue durée et
âgé ? De ce fait, il y a deux sortes de
personnes : ceux qui ont et qui regardent toujours en l’air
ceux qui tirent la langue. Les premiers forment donc un microcosme.
Gallien affirmait : « des
anciens versés dans l’étude de la
nature disent que le vivant est comme un microcosme »
et dans les très riches heures du Duc de Berry, la planche
intitulée « l’homme
anatomique » montre la correspondance qui existe
entre les douze constellations du zodiaque et les différents
membres du corps humain. Le corps humain est un petit monde ou
microcosme pour trois raisons.
La vérité
D’abord parce que les divers éléments
constitutifs du cosmos (axe polaire - ourses célestes
-constellations zodiacales et arctiques, quatre points cardinaux,
cycles naturels et en particulier ceux du soleil, enfin sept
planètes errantes, constellations australes et
étoiles filantes) symbolisent traditionnellement des
éléments ayant un rapport étroit avec
la nature de l’homme, que ces éléments
soient d’ordre ontologique, éthique ou
psychologique, Diodore de Sicile a souligné la
correspondance qui existe entre la symbolique cosmique et
l’Homme. La réalité compte les cinq
parties élémentaires dont nous avons
déjà parlé : le souffle, le feu, le
sec, et encore l’humide et enfin l’air. De
même que chez l’homme nous comptons la
tête (je crois que ces gens ne l’ont pas ou alors
il leur manque les yeux et le cerveau) ; les mains (dans les poches
quant ils vous croisent) ; les pieds (pour marcher plus vite) et les
autres parties, d’une manière identique, le corps
du Monde. Pauvres gens ! Je crois que là-haut, les
portes ne seront que trop petites pour les laisser passer tous.
Ensuite, parce que comme l’indiqua Platon dans
sa conception de l’apprentissage philosophique comme acte de
mémoire, les mystères spirituels se trouvent
ontologiquement inscrits comme des traces dans le corps humain
(c’est à dire dans la sensibilité),
à qui il suffit de se les remémorer pour en
prendre conscience. Comme l’affirmait
d’expérience, par conséquent avec
raison, Don Juan Matus : « Toutes les
facultés, les possibilités et les
réalisations de la sorcellerie, des plus simples aux plus
ahurissantes, étaient dans le corps humain lui
même ».
Enfin, parce que c’est dans les
phénomènes naturels, liés aux
fonctions et à la vie de son propre corps, que tout
être humain « Homme et Femme » peut
découvrir, par analogie, les divers mystères
ontologiques, éthiques et psychologiques en question.
Je ne crois pas qu’une certaine couche de la
société bénéficie de cet
apport de qualités, sinon nous les chômeurs ne
serions pas traités de la sorte, avec tant de
dédain. Combien de fois serions nous morts devant certains
regards ! Il faudrait pourtant faire quelque chose, de la
rééducation de l’âme. Les
forcer une fois par mois à aller au restau du cœur
pour voir la vie de tous les jours, parler à ces gens que
leur regard ne croise jamais. Il doit y avoir une solution à
ce problème mais je croie qu’ils ne pensent
qu’à leur portefeuille. Il faudrait les passer au
miroir.\
Mais pas n’importe quel miroir, car pour voir le
côté obscur de leur âme, il faut un vrai
traitement de choc. Quelque chose qui les bouscule. Il faut faire peur.
Mettre leur nez dedans. Leur faire toucher de toute la main, pourquoi
pas des deux, la Misère que cela engendre, tant au point de
vue physique de l’individu, que de son âme. Voir la
détresse morale qui peu à peu vous envahi et vous
terrasse totalement, vous fait perdre toute notion de la vie. En fait
pour ces gens là, nous sommes la 4ème
dimension ; des ectoplasmes surréalistes. Mais le
plus dramatique dans tout ceci, c’est qu’ils en
redemandent. Quoi de plus naturel de parader devant la
télévision, en disant bien fort :
« il faut faire ceci, cela. Je suis prêt
à m’engager. » Il faut que cette
situation cesse. Tout cela est inadmissible. Nous rentrons en
l’an 2000 ? ? 3.000.000 de
chômeurs ! Ah ces pauvres gens ! Bande de
lâches. Paroles, paroles ! De toute
façon, eux, ils ne tournent pas la tête devant une
vitrine ; ils rentrent. Faudra-t-il
rééditer 1789 ? Après tout
pourquoi pas. Peut-être que cela leur apprendra à
vivre un certain temps.
Mais en France, un problème demeure
l’égoïsme individualisé, les
castes, les corporations etc.… ?
Comment peut-on vivre avec tant
d’égoïsme ? En soi, il faudrait
que le miroir fasse son office. Mais sont-ils à
même de comprendre le sens réel de ce
symbole ? Mais quel miroir ? Une seule image, deux
images, trois images ?
Pourtant dans le miroir se trouve beaucoup de choses : la Vaniteuse, la
Déesse Amaterasu, l’Amour, la Prudence, la
Connaissance de ses Vertus, le rendu à chacun de son
dû, l’analyse de soi, sa réelle
personnalité. Mais je crois qu’il faudra
énormément de travail pour que leur image, se
reflète avec une bonne aura. Car la signification des
miroirs, par-delà leur fonction propre, provient de
l’ancienne croyance selon laquelle l’image et son
modèle sont liés par une correspondance magique.
Les miroirs peuvent, par conséquent, retenir
l’âme ou la force vitale de la personne qui
s’y réfléchit ; c’est
pourquoi on recommande, dans les coutumes populaires, de recouvrir les
miroirs à la mort d’une personne pour ne point
retenir son âme.
Ont-ils une âme ? Là est la
question ???? Je crois plutôt que, comme les
démons et les êtres surnaturels
accompagnés de leur Bêtise, ils n’ont
pas de reflet. Seul, peut être, celui de la bêtise
vaniteuse. Pour ne pas dire autre chose de plus explicite et bien
placé à leur encontre.
Eux, incarnations diaboliques, ne peuvent supporter leur
propre image et meurent lorsqu’il leur arrive de se regarder.
Mais malgré tout, les miroirs sont également des
amulettes qui protègent des êtres et des forces
sataniques. A l’origine, cette conception était
rattachée à la surface de l’eau, qui
servait aussi de moyen de divination, car elle semblait mettre en
évidence une sorte d’anti-monde. C’est
à dire nous les chômeurs. Je pense que
côte à côte regardant la surface de
l’eau, nous pourrions avoir deux visions
différentes de la vie. L’une, où
apparaissent des choses étranges non demandées,
souvent plus étranges et plus profitables que celles que
nous désirons contempler. Vont-ils comprendre la
signification du reflet ou bien ne pas voir l’autre vision,
celle de la vraie vie, celle que moi je vois dans le miroir :
le dur combat permanent de chaque jour, du matin au soir.
L’angoisse quasi permanente qui vous ronge comme une maladie
insurmontable. La peur au quotidien qui vous tenaille les tripes. Le
néant qui règne dans votre âme la
question lancinante qui revient toujours. Vais-je pouvoir lutter ce
jour ? Combien de fois faut-il se battre contre soi
même ? Ça ils ne peuvent pas tout
simplement l’effleurer au moins une fois. Pauvres
gens ! Combien de fois passerez-vous à
coté de la vraie richesse humaine ? Cela fait peur
l’exclusion, la mise à l’index. Il me
semble pourtant que l’Histoire a déjà
frappé durement des êtres qui ne demandaient
qu’à survivre dans l’Honneur tout
simplement.
Sont-ils comme Frodon, le héros porteur de
l’anneau qui vit au fond d’un ruisseau, dans une
vallée sombre du pays de Lothorien, se former
l’œil unique qui allait lui permettre dans une
révélation terrifiante de tout savoir. Je pose la
question : savoir quoi ? La Vérité Divine, la
Science infuse, le pouvoir de diriger le monde, le pouvoir de vous
marcher sur le corps, au sens propre et au sens figuré. Peut
être que le miroir revêt pour eux une signification
particulière comme dans la tradition Shinto. Attribut de la
déesse du soleil Amaterasu, conservé dans le
sanctuaire d’Ise où il demeure
protégé des simples mortels. Fleur de lotus
à huit pétales. Sont-ils intronisés
à la naissance avec cet emblème à la
main ? Croient-ils accéder au trône de la
Vérité ? Mais selon une tradition que
l’on ne peut vérifier, il porterait
l’équivalent de l’inscription
hébraïque de la révélation
divine : « Je suis Celui qui Suis »
cela veut tout dire.
Sont-ils comme Dionysos, le Dieu qui
s’étant regardé et ayant
contemplé sa propre image, se mit à
créer la pluralité. Le reflet de ces gens
là est donc le mode par lequel ils s’expriment
dans l’apparence. Proclus précise
d’ailleurs que les théologiens anciens ont
proposé le miroir comme symbole de la conformité
à la perfection intellectuelle de l’univers.
C’est en tant que tel qu’il est repris par ces gens
là.
Pourtant le miroir évoque le cycle de
l’œuvre alchimique. A Notre Dame de Paris,
l’initiateur présente d’une main un
miroir et de l’autre la Corne d’Abondance. Tandis
qu’à ses côtés, se voit
l’arbre de Vie. Pourtant malgré leurs soit disant
connaissances est ce qu’ils Savent que la matière
première que l’homme doit élire pour
commencer le Grand œuvre est appelé miroir de
l’Art, parce qu’elle enseigne la composition des
métaux dans les veines de la terre.
Le miroir marque donc le début pour eux du travail de leur
esprit, pour essayer de retrouver ce que la nature a enfoui dans la
plus profonde face sombre cachée de leur âme. Eux
seraient plutôt du courant hermétiste, qui veut
spiritualiser les corps et corporifier les esprits ; qui offre
plutôt, quant à lui, l’idée
d’un miroir double, composant l’invisible
à partir du visible, de façon à faire
apparaître ce qui est occulte et caché, dit
Hermès dans les Sept Chapitres. C’est une
réflexion réciproque entre le ciel et la terre,
le corps et l’âme, l’esprit, la nature et
Dieu, qui est ici proposée. Ramenant
l’idée de la Création à
celle de Connaissance. Les Soufis retrouvent une conception largement
identique lorsqu’ils comparent l’Univers
à un ensemble de miroirs dans lesquels l’essence
infinie se contemple sous de multiples formes ou qui
reflètent à divers degrés
l’irradiation de l’Etre Unique. Se pourrait-il que
ces gens là, se croient investis d’une mission
divine, part rapport à nous les
« sans » ? Je pose la
question ?
Sont-ils à ce point barbaresques, aveugles,
imbus de MOI, le seul mot qui est un sens pour eux. Ne faudrait-il pas
leur faire retrouver la clé spéculative qui
permet de réintégrer toutes les
dualités existantes dans l’Unité de
l’Essences Spirituelle, pour qu’ils puissent ouvrir
les yeux sur la misère qu’ils peuvent engendrer.
« Dans le tableau ou la vision de Dieu »,
ils pourraient se servir de cette leçon :
« Nourris-moi de ton regard, Seigneur, et
enseigne-moi comment ton regard voit tout : ce qui est
invisible et ce qui est visible », la
misère, l’âme morte que nous portons en
nous car la solitude, l’effet d’être un
fantôme de la vie devient vite un très lourd
chariot à traîner ; et il arrive
très souvent que les roues se cassent, pratiquement
toujours, et là, pas de mains charitables !
« Et tout acte de la vision et toute
puissance voyante de toute puissance visible et tout ce qui
relève de ces formes de voir, puisque voir, pour toi
c’est être la cause de ce qui est ».
Encore faut-il que la question soit posée :
ne pas le faire, c’est implicitement reconnaître.
D’une certaine façon, c’est ce que nous
expliquons quand nous disons qu’avec Tout ceci, correspond,
de fait, à ce que l’on peut appeler LA MISERE.
Donc la philosophie de ce qu’on a appelé
: « philosophie des miroirs »
consiste finalement dans l’unicité même
du principe où, par derrière les effets de
miroir, se révèle une même chose que de
voir, d’être vu et d’exercer la vision.
Au-delà des mots et des formules et slogans, moult
problèmes sont posés Tout cela est loin
d’être anodin Ceux qui souffrent
eux-mêmes de ce conflit lancent leurs appels pour que cesse
cette mascarade.
Faut-il leur rappeler la symbolique du travail, après lequel
nous aspirons ? N’est ce pas de la
dignité que nous recherchons à leurs
yeux ? Sommes-nous vraiment des parias de
l’humanité ? Et ceci est valable pour des
initiés qui osent se nommer ainsi ! Comme pour des
profanes, qui eux au moins ont une excuse.
Je vais donc là rappeler le symbole du travail.
Dans les idées et le langage de la #
FRANC-MACONNNERIE #, le travail est un concept d’une
dimension symbolique particulière. Il désigne la
participation des loges à l’édification
du « TEMPLE » de la philanthropie
universelle ou temple de l’humanité. Le
Maître allume tout d’abord la bougie
située sur la colonne de la Sagesse en disant que la Sagesse
dirige ces travaux. Ce sur quoi le Premier et le Deuxième
surveillants allument les autres Lumières et
déclarent que la Force les guide et que la Beauté
les achève. Ce travail des loges ou travail du Temple, qui
vise à l’élaboration d’un
monument idéal, est porteur de
bénédiction spirituelle. C’est un
mystère qui fait naître une fraternisation
spirituelle. L’Activité liée
à un culte, libère et élève
l’âme, de même que
l’activité artistique. Elle sert le dieu qui est
en nous et contribue ainsi, indirectement à la divinisation
du Monde.
Dans la légende grecque du déluge,
le couple humain survivant, Deucalion et Pyrrha, crée
à partir des pierres, « les os de la
Terre Mère » qu’ils jettent
derrière leur dos, une nouvelle race humaine pour remplacer
l’ancienne.
Devrons-nous faire pareil pour nous faire reconnaître de ces
gens là ? Je pose la question ! Je pense
qu’ils ne connaissent pas la grande vie symbolique de la
« Pierre » qui mérite
une attention spéciale. Dans la symbolique
Maçonnique, la pierre brute représente le grade
de l’apprenti, l’objectif à atteindre
est la pierre taillée, que l’on pourra
intégrer à la construction du Temple de
l’humanité. Cette symbolique remonte aux chantiers
de construction des cathédrales où le travail de
la pierre était essentiel. Les clefs de voûte
étaient souvent pourvues des signes de maîtrises
des tailleurs de pierre, dont certains rappellent les dessins des
runes. En tout état de cause, le passage de la pierre brute
à la pierre taillée représente
généralement le progrès de
l’esprit et de l’âme. Je crois que ces
gens là en sont très loin. Ils sont au stade de
la poussière cosmique bien avant le big bang.
Ils nous considèrent comme la parabole
christique de la Pierre dans la symbolique chrétienne. La
pierre est souvent rattachée à la lapidation que
les anciens pratiquaient envers les blasphémateurs. En
faisons nous partie à leurs yeux,
méprisés par les bâtisseurs. Mais
malgré tout, nous sommes appelés à
devenir comme les autres, une pierre angulaire qui permet à
tout l’édifice de tenir. Mais je crois
qu’il faut ajouter, l’équivalence du
discours sur les Béatitudes à leur profit
« Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des
cieux est à eux ». Etant bien entendu que
cette pierre angulaire est en fait la clef de voûte
inébranlable où pourra s’appuyer la
communauté. Où les portes de
l’hadès ne tiendront pas contre elle.
Ne pourrait-on pas leur faire savoir que c’est leur
cœur qui est de pierre. Allez donc voir le grand Liborius de
Paderborn qui était censé aider à
guérir les pierres qui se trouvent dans le corps humain, car
on le représente avec trois pierres posées sur un
livre.
Je crois savoir et pouvoir les comparer, au moine Narcisse qui ne
quitte pas son couvent en pierre, se dédie à la
spéculation intellectuelle, à la
méditation de son Moi, À l’approche du
regard qu’ils pourront nous lancer car malheureusement ils
seront obligés de nous croiser dans la vie de tous les
jours. En grec, Narkissos, héros de la mythologie grecque,
était le fils du dieu–fleuve que
Némésis fit boire à une source de
l’Hélicon, la montagne des Muses et comme lui, au
renvoi du reflet dans l’eau de son visage, ils en
tombèrent désespérément
amoureux. Pauvres gens. Comment nous
perçoivent-ils ? Veulent-ils faire comme chez les
Egyptiens, effacer de nos tombeaux le nom de nos familles, pour
supprimer toutes traces ce qui conduit à la destruction et
au néant.
Selon le Popol-Vuh des mayas, dans la
première étape de la création du
monde, les premiers hommes étaient incapables de dire le nom
des Dieux et donc de les adorer. Les Dieux, furieux de cette ignorance,
renvoyèrent les hommes à la boue primordiale.
Veulent-ils agir comme eux et nous éliminer pour pouvoir
recommencer la création ?
Nous sommes vraiment les handicapés de la
société. Nous voulons êtres reconnus
dans nos droits, pour ne pas êtres obligés de
recourir à une mendicité, une charité
dégradante, humiliante. Nous voulons du travail, pas de la
pitié ! Mais que peut-on faire contre la
rentabilité du portefeuille.
Je terminerai par ceci. Némésis, dont le nom
signifie colère, personnifiait dans la mythologie grecque la
révolte contre l’injustice. Elle était
la Déesse de la vengeance et le juge impartial, ayant pour
attributs la balance, l’épée et la
règle graduée. En tant que Déesse,
elle tient le Destin dans ses mains, et aide les hommes qui ont fait
l’expérience d’un bonheur
immérité et perdu le sens de la
réalité à le retrouver.
Le nombre augmente tous les jours
Et combien vont mourir cet hiver, à la veille de
l’an 2000.
Un peu d’humour : la santé
est le plus beau cadeau de la vie. Quand on est riche et bien
portant !
G\ L\
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