GLDF Loge : La Parfaite Harmonie - Orient de Mirecourt 05/12/2010


Un Chemin vers l'Être
 :
à la rencontre de notre partenaire invisible
 

Comment en suis-je venu à m'occuper du sujet qui nous occupe ce soir et qui, malgré les apparences, est au confluent de la science et de la mystique, du rationnel et du spirituel ?

Chacun dispose au départ de sa vie d’un programme déterminé par ses origines familiales, son milieu social, peut être aussi, dit-on, par des informations bien antérieures, venant d’autres existences ; et ce programme est plus ou moins généreux, plus ou moins harmonieux, ou chaotique, ou même quelquefois carrément destructif. Il est facile de s’en rendre compte en observant la vie des gens autour de soi.

Mon propre programme fut en forme d’énigme. Très jeune, il m’a posé des questions qui n’avaient rien à voir avec mon milieu familial et mes origines, et auxquelles mes parents et les enseignants laïques ou chrétiens étaient bien incapables de répondre. Dès 16-17 ans, au fil de nombreuses lectures, je pressentais que ni les philosophies, ni les religions, ne pourraient étancher véritablement ma soif de comprendre, et moi-même, et le monde (quand on est jeune, on ne doute de rien !). J’étais plongé dans la physique, l’astrophysique et la cosmologie, et j’écoutais déjà à la radio certaines émissions hebdomadaires animées par des organisations dont je ne savais rien, mais dont les paroles m’interpellaient ; ce qui a valu à mon père une belle surprise quand, suite à des demandes d’informations répétées de ma part, quelques Frères de Nancy, délégués par je ne sais plus quelle obédience, sont venus lui rendre visite dans l’école où il enseignait. Il est tombé des nues ; quant à moi, je n’avais pas l’âge requis pour établir le contact. Pour l’anecdote, j’ai eu 21 ans le Dim 18/07/1965, et ce jour-là j’étais initié à Neufchâteau dans le temple du GO, sous l’égide de Misraïm ... je n’ai pas perdu de temps.

Il m’était tout à fait clair que, pour répondre aux ultimes questions ? : « D’où venons-nous ?  Qui sommes-nous ?  Où allons-nous ? », il me fallait associer la science la plus authentique, mathématique et physique, à un autre domaine, moins connu, mais sans doute encore plus important, situé au coeur de l’enseignement des Temples depuis de nombreux millénaires. Ces préoccupations passionnées, orientées vers une spiritualité et une science peu conventionnelles, ne m’ont pas conduit à effectuer des choix bien judicieux quant aux fondements économiques de mon existence, le retour sur investissement dans ces domaines étant plutôt destiné à l’au-delà, si au-delà il y a ... dans ces époques lointaines, j’ai complètement ignoré le côté matériel des choses de la vie.

Je n’avais guère conscience qu’elle est à l’image d’une gare de triage ; lorsqu’on a pris la voie de gauche d’un aiguillage, impossible de revenir en arrière pour emprunter le groupe de voies qui partait à droite ... c’est vrai que dans certaines gares, après s’être largement étalées en une multitude de voies, toutes convergent de nouveau, mais je n’en ai pas encore fait l’expérience !  Ainsi, chemin faisant, sous les coups de boutoir de l’existence, j’ai commencé à me dire que j’avais dû commettre une erreur quelque part ; alors comment effectuer un meilleur choix lors de la prochaine bifurcation, pour tenter malgré tout d’améliorer la situation dans l’avenir ?  Eh bien, je me suis mis à l’astrologie, on en a déjà parlé. Je rappelle en passant qu’un thème de naissance est une sorte d’hologramme du programme de vie qui nous est imparti, évoqué au début. Il peut servir à mieux nous connaître ; à prévoir aussi les bosses et les trous à venir sur le chemin, les virages dangereux, ou les grandes lignes droites, etc. Mais ça ne permet guère d’éviter les zones dangereuses. Néanmoins, on sait que « Un homme averti en vaut deux », d’où la relative utilité de l’étude du thème pour mieux s’orienter.

Pendant presque une trentaine d’années, l’astrologie, jointe à une autre démarche dont nous parlerons peut être un jour, a été bonne servante ; et tout semblait indiquer que la voie suivie -on est toujours dans la gare de triage- me mènerait autour de la soixantaine à un statut paisible et convenable, qui me permettrait de dire, comme le sage arrivé au but : « J’ai fait ce que j’avais à faire, j’ai reçu ce que j’avais à recevoir, j’ai donné ce que j’avais à donner, tout est bien »

Las !  A partir de 2005-2006, je me suis retrouvé dans une impasse totale, à tous les points de vue, du matériel et social, jusqu’au spirituel, comme si, pendant toutes ces décennies, j’avais vécu avec un emplâtre sur une blessure pas vraiment traitée, et encore moins guérie. Toutes mes prévisions étaient à revoir. Sale coup pour un astrologue, et les confrères consultés ne m’ont guère éclairé. Que faire ?  C’est alors qu’une libraire m’a mis entre les mains un petit livre qui m’a ramené instantanément à la case départ, 40 ans en arrière. Il y était question d’une théorie de physique mathématique traitant du temps et de l’espace, opérante autant au niveau des particules atomiques, du système solaire, que des étoiles et galaxies, et qui établit un pont entre nos mémoires, notre psychisme, notre destinée, et l’univers physique, en apportant des clés pour commencer à comprendre de nombreux phénomènes, dont l’astrologie. L’auteur évoquait une possible gestion du futur et, cerise sur le gâteau, il ne s’agissait plus seulement de trouver le meilleur choix face à une nouvelle aiguille sur la voie actuelle, mais bien de sauter carrément sur d’autres voies plus adéquates, donc de neutraliser, d’une certaine façon, des choix antérieurs erronés.

Je suis assez expérimental, je ne crois à rien, mais je ne refuse rien, je mets en pratique, et j’observe les résultats. Il y a longtemps que je suis l’injonction d’un illustre confrère des années 1450, Marcile Ficin, poète, philosophe et astrologue italien, qui nous dit « Tout est possible. Rien ne doit être rejeté. Rien n'est incroyable. Rien n'est impossible. Les possibilités que nous refusons ne sont que les possibilités que nous ignorons ». Avec un autre confrère qui, lui, a été brûlé à Rome début 1600, Giordano Bruno, il avait déjà tout compris de la physique actuelle ... Alors, depuis plus de 3 ans, j’ai mis en oeuvre les éléments concrets et pratiques de la théorie exposée dans l’ouvrage, et les résultats sont venus ; mais le passif est tel qu’il faudra encore un peu de temps pour l’éponger et solder tous les comptes.

En écho à ces prophètes d’il y a 5 ou 6 siècles, et pourtant si proches de nous par leurs pensées, écoutez ce que dit Thibault Damour, professeur de physique théorique à l'Institut des Hautes Etudes, spécialiste en physique quantique, dans un n° récent de Télérama : « L'univers est fait de tous les possibles. Le temps n'existe pas, le monde est fait d'une superposition de réalités que nous ne percevons pas ». Il reconnaît que, de plus en plus, la science soumet la raison à bien des idées "violentes" -et belles à la fois- que nous avons un peu de mal à accepter.

Voilà, je vous ai parlé de moi, de mon hobby salvateur actuel, c’est du vécu, comme la planche de notre frère Michel de début novembre ; ce que je vous raconte, c’est du bio 100% ... qui nous mène maintenant à la théorie du dédoublement de l’espace et du temps de Jean-Pierre Garnier Malet, déjà définie en partie par Thibault Damour : « Le monde est fait d'une superposition de réalités que nous ne percevons pas ». Nous sommes dans une de ces réalités, mais nous n’avons pas consciemment accès aux autres.

Je passerai rapidement sur la versant strictement scientifique de cette théorie, c’est d’un formalisme mathématique de haut vol, et je n’y ai rien compris, comme d’ailleurs plusieurs physiciens et mathématiciens auxquels je l’ai soumise et avec lesquels je travaille la cosmologie. Je suis toujours à la recherche d’un matheux génial et non conventionnel qui pourrait m’aider à y pénétrer. C’est en octobre 1988 que Garnier Malet en a posé la première pierre, et 8 publications ont suivi entre 1998 et 2006, dans des revues scientifiques à comité de lecture : l’Institut de mathématiques de l’université de Liège et l’AIP -Institut américain de physique, qui a primé la dernière en 2006, en tant que "meilleur papier" de l’année. Pourquoi ?  Parce que Garnier Malet est le seul a pouvoir expliquer pourquoi il y a en ce moment une recrudescence exponentielle de météorites qui tombent sur la Terre (information de la Nasa) et pourquoi de nouvelles planètes du volume de la Lune, et plus, pénètrent dans le système solaire aux confins de Pluton (processus mis en évidence par Hubble, le télescope de l’espace) ; ce qui peut entraîner à échéance des perturbations dans la circulation orbitale de toutes les autres planètes, dont la Terre évidemment, avec des conséquences inconnues.

La théorie de Garnier Malet permet de calculer des constantes physiques qui n’avaient été que mesurées expérimentalement, comme la vitesse de la lumière ou la constante de structure fine qui régit la vie des électrons, et donc toute la biologie ; elle montre qu’Einstein ne s’est pas trompé -comme il l’a affirmé ensuite lui-même sous la pression de ses détracteurs- lorsqu’il a introduit la constante dite « cosmologique » dans une équation fondamentale de sa Relativité générale ; la TD explique des énoncés complexes, comme le paradoxe EPR (Einstein-Podolsky-Rosen) relatif à l’intrication entre des particules ou des photons dédoublés, l’un informant l’autre des modifications qui l’affectent à une vitesse superlumineuse, ce qui est impossible en physique classique, puisque la vitesse de la lumière est considérée comme une constante indépassable.

Ce bref clin d’oeil à la partie mathématique et physique de la TD est important car il est bon de savoir que derrière l’adaptation pratique dont nous allons parler, et qu’enseigne l’inventeur lui-même, il existe une infrastructure scientifique cohérente.

Dans nos lectures et démarches nous utilisons fréquemment des termes comme « être, unité, conscience, éveil, libération, karma, ... » sans trop savoir ce qu’ils signifient au juste ; et nous avons à peu près tous croisés des domaines ou des faits assez peu compréhensibles, souvent même dérangeants : certains ont vécu des NDE (Near Death Experiment = expérience aux frontières de la mort), d’autres ont été confronté à des phénomènes de voyance, de prémonition, des synchronicités étonnantes, ou ont ressenti des perceptions inhabituelles à l’occasion de circonstances particulières. Personnellement, je me suis beaucoup interrogé à propos de l’astrologie, évidemment, et je comprends très bien qu’on puisse la considérer comme une ineptie, malgré son grand âge (plus de 4000 ans) et la série de penseurs immenses qui l’ont utilisée de siècle en siècle ... pas mal tout de même pour une niaiserie !   Elle demeure pourtant un mystère. Comment concevoir que notre destinée soit liée à des planètes, pire encore, à des points géométriques parfaitement immatériels !

Même questionnements au sujet des nombreuses thérapies dites "énergétiques" actuellement en cours, comme l’ostéopathie, l’acupuncture, le magnétisme, l’homéopathie, pour n’en citer que quelques unes. Qu’est-ce que ces praticiens font au juste ?  Souvent, ils ne le savent pas trop eux-mêmes, et ils le disent, par delà les explications données pour justifier leurs pratiques.

Et les rites de toutes sortes, depuis la nuit des temps (dont le nôtre, évidemment) ... le chamanisme, la théurgie de certains de nos confrères martinistes et autres ... tout ce que racontent et vivent les sages et les mystiques dans les diverses mouvances spirituelles, que les religions trouvent d’ailleurs souvent un peu dérangeant ?  Est-ce que ce sont des fadaises !?  Quelle réalité profonde recouvre les expériences extraordinaires de tous ces hommes ?

Eh bien ! toutes ces choses trouvent une explication cohérente avec la théorie de Garnier Malet. Je ne dis pas que cette théorie est la vérité. Mais dans le domaine scientifique, une théorie est considérée comme valable tant qu’elle colle aux faits observés. C’est le cas pour celle qui nous occupe aujourd’hui ... demain on en trouvera peut être une autre encore plus puissante.

D’où lui vient cette capacité ?  Du fait qu’elle considère que par delà les échanges d’énergie et de rayonnement qui sont à la base de toutes les relations entre les diverses formes (des atomes aux étoiles) qui peuplent l’univers, nous y compris -et cela c’est le domaine de la physique, de l’astrophysique et de la biologie- il y a des échanges d’informations, comme s’il existait, au niveau cosmique, un formidable réseau internet.

Et c’est parce qu’elle envisage l’univers de ce point de vue informationnel, que la théorie du dédoublement a cette polyvalence ; d’un côté elle explique des phénomènes physiques et visibles, qui se produisent actuellement dans le système solaire ; et d’un autre elle ouvre une porte sur l’invisible et le subtil, sur le domaine de l’intelligence et de l’esprit, qui sont des outils pour traiter de l’information. Pour moi, cette théorie est une sorte de mystique scientifique.

Garnier Malet dit qu’une théorie scientifique qui ne sert à rien de positif dans la vie quotidienne de tous n’est pas très utile, il a cherché à faire descendre la sienne des hauteurs stellaires jusqu’à nous, et il a réussi cette gageure ... grâce au fait que nous sommes particulièrement bien outillés pour traiter de l’information, grâce à nos structures nerveuses et l’ADN, et que, comme toute forme existante dans l’univers, nous possédons un alter ego, quelque part dans un autre espace-temps dont, comme je l’ai dit, rien ne paraît filtrer dans le nôtre ... et pourtant si, de temps à autre et dans certaines conditions. Ce sont ces gouttes d’informations provenant d’un ailleurs improbable à nos yeux, qui expliquent les faits que je viens d’évoquer et que l’on regroupe généralement sous le nom de phénomènes paranormaux, y compris les intuitions, prémonitions et synchronicités.

Vous pouvez expérimenter cela grâce à « ce second vous-même » que Garnier Malet a appelé le « double », et il peut vous aider à mettre une réalité personnelle et tangible sur toutes les notions que j’ai évoquées au début (être, unité, libération, etc.) ; vous pouvez ressentir ces choses, les comprendre et les vivre dans votre quotidien.

En Egypte, le Double s’appelait le Ka.

Avant de poursuivre avec le double, revenons rapidement sur quelques notions de physique, sans lesquelles la suite ne serait guère compréhensible.

Depuis les physiciens du début du 20° siècle (Einstein, Planck, Bohr, de Broglie, etc.) nous savons que les particules dont est formée la matière, ou les photons de la lumière, sont à la fois corpusculaires et ondulatoires, selon certaines conditions d’observation. Elles peuvent passer d’un état à un autre.

Si une particule peut émettre ou recevoir de l'information, on pensait que ce n'était pas vrai pour un ensemble de particules, donc un être humain (ensemble de particules) ne peut pas émettre ou recevoir d'informations autres que chimiques, ou par ses organes sensoriels et des voies matérielles. D’où les conflits sans fin entre la science officielle, et les tenants des sciences traditionnelles qui affirment que notre corps matériel dispose d’une enveloppe énergétique mobile. Or, on sait maintenant qu’un ensemble de particules peut émettre et recevoir des informations sous forme ondulatoire. Toutes les cellules émettent et reçoivent de l'information, et c’est le corps énergétique qui supporte les transferts d’informations par delà nos organes des sens. Cette enveloppe énergétique peut s’échapper de notre corps et lui rapporter de l’information. C’est ce qu’on appelle une décorporation, prouvée par d’innombrables expériences, en particulier les NDE. Vous serez peut être surpris d’apprendre que chaque nuit, pendant les phases de sommeil paradoxal, notre corps énergétique va faire un tour dans un autre espace-temps et en rapporte des informations vitales. C’est ce qui explique l’intense activité cérébrale, mise en évidence par l’EEG, au cours de ces périodes.

Si l’on interrompt ce processus, l’être meurt rapidement ; un rat ne peut pas tenir plus de 19 jours sans sommeil paradoxal, même s’il est bien nourri. Nous disposons donc d’un véhicule pour voyager au-delà du réel apparent.

2° point à envisager : la vitesse de la lumière n’est pas une vitesse, c’est une modalité de perception du présent dans notre univers dont les communications s’effectuent par le rayonnement électromagnétique. Toute l’énergie et les informations que nous utilisons pour vivre passent par ce canal vibratoire. Sa plage de fréquences est immense, mais sa vitesse est constante (# 300 000 km /s). Si elle se modifiait, il n’y aurait plus de lumière, il n’y aurait plus d’informations, on ne capterait plus rien. L’expérience prouve en effet que sa valeur mesurée est indépendante des déplacements respectifs de la source lumineuse et de l'observateur, alors qu’on sait bien qu’en mécanique classique, si vous courrez à 10 km /H vers l’avant d’un train qui roule à 300 km /H, un observateur extérieur vous verra avancer à 310 Km /H. Pour le rayonnement électromagnétique cette loi est fausse.

Garnier Malet dit avec humour que la vitesse de la lumière a l’apparence d'une vitesse, le goût d'une vitesse, la dimension d'une vitesse (dans les équations), mais que ce n’est pas une vitesse, et qu’en outre ce n’est pas une limite indépassable, puisque sa théorie fait intervenir et calcule des vitesses infiniment supérieures liées à d’autres espaces-temps. Dans un espace donné, les perceptions doivent être simultanées pour tous les observateurs, nous devons tous voir en même temps l'instant présent. S’il n’en était pas ainsi, nous passerions immédiatement dans un autre espace-temps. C’est ce qui se produit chaque nuit pour notre corps énergétique.

3° point : le temps est élastique et il est plein de trous. Jusqu’à la fin du 19° siècle, le temps était considéré comme une valeur absolue, indépendante du monde manifesté. A partir d’Einstein, il n’en est plus rien, le temps et l’espace sont liés à la matière-énergie. Langevin, un autre physicien, a illustré cela en 1911 par une histoire assez connue, dite des « jumeaux de Langevin » : Si l’un reste sur Terre, et que l’autre va faire un tour dans l’espace avec l’obus de Jules Verne à une vitesse un peu inférieure à la vitesse de la lumière, pendant 20 années (c’est ce qu’indique l’horloge située dans son habitacle), devinez le temps qui sera passé sur terre lors de son retour ... 2000 ans !  Le vieillissement n’est pas le même si l’on est fixe ou animé d’une certaine vitesse. Pendant 60 ans, cette histoire a été pour beaucoup l’expression d’un paradoxe amusant ... mais la réalité du processus a été démontrée en 1971 grâce à la mise en comparaison d'horloges atomiques très sensibles et d’une grande précision, l’une aéroportée et l’autre restant sur terre. C'est une propriété fondamentale du temps : si l’on se déplace, le temps n'est pas le même par rapport à un point qui reste immobile, on entre dans un autre temps. Le système GPS tient compte de cette correction -dite relativiste- pour donner une localisation exacte.

Autre propriété du temps, défini pour nous par le mouvement de la Terre autour du Soleil. Il n’y a pas de discontinuité dans ce mouvement, donc le temps est a priori continu, mais notre perception du temps serait discontinue : il y a des moments non perçus, des "trous" qui nous échappent ; nous n’avons du temps qu’une perception en pointillé. Garnier Malet n’est d’ailleurs pas le seul à parler de cette théorie stroboscopique du temps. Ces "ouvertures temporelles" (appelées aussi "portes temporelles" dans certaines traditions très anciennes) nous seraient accessibles -en particulier pendant le sommeil paradoxal, pour nous faire accéder à un autre espace dont le temps est accéléré (de notre point de vue). Ce sont les voies d’échanges entre les divers espaces-temps qu’empruntent nos corps énergétiques en quête d'informations.

On peut illustrer cela par des processus connus : le temps est comme la succession d'images d'un film, avec des images intercalaires invisibles, subliminales, qui correspondent aux trous (24 images /s sont perçues, la 25° est invisible mais elle est néanmoins intégrée par l'inconscient) ; ou comme la perception continue de la lumière d'une ampoule qui, en réalité, s'allume et s'éteint 50x /s (avec le courant alternatif)

Le rêve, lié à ces phénomènes de transfert d’informations entre espaces via les ouvertures, donne une bonne image du décalage temporel : on sait qu’un rêve est bref, et pourtant il peut raconter toute une histoire. Cela signifie simplement que dans le temps d’une fraction de seconde de notre temps, visible sur l’EEG, nous avons jeté un oeil dans l’espace qui contient nos mémoires et où le temps défile beaucoup plus vite. La théorie de Malet calcule qu’une ouverture temporelle chez nous correspond à une durée équivalente à 40 de nos jours dans l’autre espace.

C’est cette propriété qui permet l’anticipation et explique le mécanisme des intuitions, des instincts, des prémonitions, de la médiumnité, de la télépathie. Une question, un projet, sur lesquels nous allons travailler pendant des jours et des semaines pour en évaluer la faisabilité par les voies classiques de la cogitation intellectuelle, les demandes de renseignements, etc., peuvent être traités en peu de temps terrestre si on les poste dans l’espace au temps accéléré. En une nuit, tout se passe comme s’ils avaient le temps d’être étudiés sous toutes les coutures pendant des mois, jauger, et le matin on a la synthèse sous forme d’un ressenti ou d’une intuition qui nous indique par exemple : « Non, ça, je ne vais pas le faire, ça ne va pas marcher ». C’est l’exacte réponse à la question « Pourquoi la nuit porte-t-elle conseil ? »

Mais la marge d’incertitude demeure très importante chez la plupart des individus, nous doutons, nous ergotons, ce n’est pas clair. On sait bien qu’il existe de mauvaises intuitions !  Elles signifient qu’on a ramassé une information erronée. Pourquoi ?  Parce que notre corps énergétique, qui va faire un tour dans cet autre espace-temps contenant nos potentiels et nos futurs, en quelque sorte, cerne mal les paramètres qui caractérisent cet autre monde ; nous n’en connaissons ni le langage, ni les chemins, nous y errons comme dans la caverne magique d’Ali Baba, fascinés par tous les futurs possibles qui s’y trouvent, et le reflet de nos propres désirs, nous y perdons toute objectivité. Seul notre Double sait décrypter les arcanes de cet espace-temps qui, paradoxalement, contient toutes nos mémoires et constitue notre futur, mais nous ne faisons guère intervenir notre partenaire puisque nous ne savons même pas qu’il existe !

Les espèces animales ont un Double qui fonctionne bien mieux que le nôtre. Sans aller jusqu’à la description des expériences de Rémy Chauvin qui montrent à quel point un rat sait éviter les obstacles aléatoires qui l’empêchent d’atteindre son meilleur potentiel, en l’occurrence un morceau de gruyère, vous avez entendu parler des éléphants qui ont rompu leurs attaches avant le tsunami de Malaisie, des bancs de poissons qui se sont déplacés en masse, entraînant à leur suite des pécheurs qui ont pu survivre de ce fait ; vous connaissez l’expression « les rats quittent le navire », provenant d’observations du temps de la marine à voile : les rats quittaient le vaisseau encore à quai car ils savaient qu’il allait couler avant la prochaine escale !  Dire qu’il s’agit d’instinct n’explique rien ; ils avaient la bonne information. Comment ?  D’où venait-elle ?  sont les questions qu’il faut se poser. Eux savaient, les humains ne se doutaient de rien et ne revenaient jamais.

Le schéma du document que je vous fais passer synthétise les fondements de la théorie de Garnier Malet (ci-dessous, copie de ce schéma) :

3075-9-1 

Cette théorie montre que pour fonctionner, toute entité d’un univers (ce peut être une particule, une étoile, ou un être humain) a besoin de 7 "horizons" emboîtés, avec des vitesses d’écoulement du temps qui vont en s’accélérant du passé au futur -du point de vue de notre présent. Pour ce qui nous concerne, nous n’en ferons intervenir que 3 ; et ces 3 espaces-temps sont notés T1, T4, et T7 sur le schéma. Ils forment notre "univers".

Prenons une image, pour vivre, vous avez besoin de 7 pièces dans votre appartement, dont 3 principales, que l’on étiquette Passé (T1), Présent (T4) et Futur (T7), on laisse tomber les temps intermédiaires. Et l’on doit avoir la possibilité de se balader dans ces 3 pièces. L’ennui est que l’on en fréquente surtout 2, les échanges dont j’ai parlé tout à l’heure, pendant le sommeil, se font généralement entre le Présent (T4) où nous vivons, et le Futur (T7) qui, comme je l’ai dit, contient à la fois les mémoires et les futurs inconnus, que nous ne savons pas gérer. C’est un temps -le Temps 7- associé aux dimensions matérielles bien connues de notre existence (avoir, saisie, richesse, satisfaction de tous les désirs, exercice de la volonté, valorisation de l’ego, pouvoir, etc.)

Pour répondre à nos questions et bien vivre, il est nécessaire d’avoir en temps réel, en étant dans le Présent, des informations venant à la fois du Passé et du Futur. Or la théorie montre que l’on ne peut pas être dans ces 3 temps fondamentaux simultanément. C’est une impossibilité physique. Je ne peux être que dans deux temps, par exemple "passé-présent" ou "présent-futur" entre lesquels nous naviguons le plus souvent. Donc je ne peux jamais être dans la situation qui me permettrait en quelque sorte d'avoir la question et la réponse de façon quasi simultanée. Alors comment faire ? Il suffit d'être 2 !  L'un qui chevauche le passé-présent, et l'autre le présent-futur, et on échange nos informations ; la nature a trouvé la solution en dédoublant toutes les formes qu’elle a créées ... on dit que toutes les grossesses sont gémellaires au départ -puis un embryon disparaît, que toutes les étoiles sont doubles, que chaque particule atomique a sa particule virtuelle, etc. ... et tous les humains ont leurs Doubles, c’est ce qui a donné naissance à la croyance en l’ange gardien, complètement déformé par la religion.

Les Doubles sont dans le T1, plus proche que le nôtre (T4) de ce qu’on appelle l’ "espace créateur", lié à des valeurs de sagesse et d’élévation spirituelle. C’est un espace peu fréquenté, les relations T1 - T4 sont le plus souvent inactives. C’est la raison pour laquelle le monde humain va si bien !

Pour passer d’un horizon à l’autre, notre corps énergétique, ou celui du Double, qui fonctionne comme nous, passe par les trous du temps. Une ouverture temporelle dans le T1 correspond à 3 de nos jours (le temps est ralenti dans le 1° espace), une ouverture temporelle chez nous (T4) correspond à 40 de nos jours dans le tempsT7, on trouve ici la justification de la règle des 3/40 qui existe dans toutes les traditions, dès l’époque de Sumer. L’histoire du Christ en est un exemple connu.

Sans entrer dans les détails, bien voir aussi que le T1 n’est pas l’origine, et le T7 la fin ; rappelez-vous ce que disait le physicien « le monde est fait d’une superposition de réalités », et d’autres théories cosmologiques actuelles émettent la possibilité d’une infinité de superpositions ... nous ne sommes pas au bout de nos surprises !

A quoi sert la pratique du Double ?  A optimiser les échanges d’informations entre les 3 espaces-temps T1, T4, T7, formant notre "univers", en respectant quelques modalités particulières.

Lorsque ce processus est conforme, il permet d'optimiser l’avenir avant de le vivre, de mieux comprendre son existence et de la rendre plus efficiente, de se créer un équilibre intérieur qui rejaillit au niveau collectif. Intuition, prémonition, ressenti, synchronicité (souvent considérée comme un effet du hasard) se mettent à guider notre vie de façon plus juste et, pour chaque situation, nous apportent le meilleur potentiel disponible. On se sent guidé par quelque chose qui n’est plus du ressort de l’intellect seul. C'est facteur de retour à l'équilibre, de confiance en soi, d'autonomie, de sécurité et de paix, d'abondance aussi qui contribue à ce qui précède.

Qui est notre Double ?  Le Dr Lewis Madrona, d’origine amérindienne, dans son livre "Ces histoires qui guérissent, La sagesse du coyote", donne une belle définition du couple que nous formons avec notre Double, à propos de sa description du <héros> des contes et légendes, que nous sommes tous en puissance :

« La vision naïve du héros, propre à notre culture contemporaine, est que sa victoire tient à un trait inhérent qu'il possède dès la naissance. Cette conception nie tous les efforts du héros et les relations importantes qu'il cultive, qui contribuent à son voyage. Le héros peut posséder des attributs doubles, être à la fois mortel et immortel, fragile et invincible. Dans le monde de l'esprit, nous sommes tous sacrés, immortels, invulnérables et dotés de pouvoirs divins. Nous sommes à la fois des gens ordinaires, avec leurs faiblesses, et des héros capables de tout »

Le Double n’est donc pas "l’ange gardien" ou l’âme, par exemple, il est exactement nous dans un autre espace-temps, mais doté de capacités que nous, entités incarnées sur la terre, avons perdues en raison de notre rupture de communication avec l’espace créateur lors de la sortie du Jardin d'Eden et la perte de l'immortalité.

Le Double est une parcelle du créateur, il a encore un pied dans l'espace créateur, il est l'image que le créateur voulait de nous dans le futur lors de la création ; nous formions alors la triade créateur-créature-double, avec une dimension d’immortalité, mais le pacte a été rompu ... et toutes les voies spirituelles sont des tentatives pour retourner à l’origine, recréer l’unité avec le divin. C’est très difficile, car il faut être complètement libre des potentiels dysharmoniques que nous traînons comme des boulets (en d’autres termes : le karma, les conflits inconscients, toutes ces pensées négatives ou destructrices, dénuées d’amoros, comme dit Garnier Malet, terme qu’il utilise à la place d’amour, avec le sens d’empathie et de compassion)

Dans cette perspective, quelle pourrait être le but d’une vie humaine ?

1. commencer par ne plus créer de potentiels négatifs ou destructeurs en contrôlant ses pensées,
2. nettoyer ceux qui existent et qui nous concernent dans le Temps 7 (c’est la purification de l’inconscient du Vedanta, la rémission des péchés du christianisme, l’extinction du karma des hindous ou des bouddhistes, etc.)
3. retourner à l’Un. Comme dans le taoïsme, l’opération de base de l’arithmétique du Double, c’est 1 + 1 = 1.

Ceci a été dit et écrit des millions de fois, dans tous les enseignements spirituels, et il existe des centaines de voies qui sont censées conduire à ce résultat, et bien le Double en est une autre, à moins qu’il n’en soit le fondement ...

Pratiquement, comment faire ?  Il n’est pas possible de contrôler quoi que ce soit lorsque l’on dort, il faut donc lancer le processus avant, déjà en fonctionnant autrement dans la journée, puis en faisant un point juste avant de s’endormir (c’est l’examen de conscience des chrétiens, mais ça n’a rien à voir avec son côté moral). C’est à ce moment là qu’on discute avec le Double afin de mettre au point le programme de travail de la nuit, sur quels dossiers il va devoir oeuvrer car, contrairement au processus déjà évoqué, nous allons bien aller dans le Temps 7, mais nous n’y restons pas, nous le traversons rapidement ; c’est le Double, sur notre demande, qui vient à notre suite, pendant que nous allons prendre sa place dans le Temps 1. Et là, nous avons accès à des informations en provenance de l’espace créateur, autrement inaccessibles.

Quand il a terminé son oeuvre, il retourne chez lui, et nous retournons chez nous, c’est-à-dire dans notre corps physique. Il y a en moyenne 110’ de sommeil paradoxal par nuit, ce qui représente un certain nombre d’AR possibles.

Vous pensez peut être que je délire, j’en conviendrais moi-même volontiers s’il n’existait pas des preuves tangibles à ce propos, et une réalité expérimentale.

Pythagore fait partie, si je ne me trompe, des grands initiés. Il appartient à la pléiade de sages apparus au cours du 6° siècle avant notre ère, tous plus ou moins à l’origine de courants religieux et de sagesse qui existent encore. Ces gens n’étaient pas des rigolos, je pense aussi à Bouddha et Mahâvira (jaïnisme) en Inde, Lao tse et Confucius en Chine, Zoroastre en Perse.

Et que nous dit Pythagore dans ses Vers d’or ?  De façon elliptique il est vrai, mais c’est le propre des enseignements de ce temps-là :

« N'accueille point le sommeil sous la douceur de tes yeux, avant d'avoir examiné chacun de tes actes du jour : En quoi ai-je commis une erreur ?  Qu'ai-je fait ?  Que n'ai-je pas fait qu'il me fallait faire ?  En commençant par le premier point va jusqu'au bout, etc. »

Mario Meunier, traducteur des Vers d’or, évoque la valeur de cet exercice en tant que rappel des mémoires de vies antérieures, qui sont justement archivées dans le Temps 7 dont il vient d’être question.

A cette époque, et dans les siècles suivants, la loi du dédoublement était connue et utilisée. Des passages de Platon l’évoquent clairement, on la retrouve dans l’Evangile de Thomas, dans Jamblique ... Puis, au cours du 1° millénaire sa trace s’efface, tout au moins en Occident.

Sautons les siècles et les espaces, pour retomber sur nos pieds, ici et maintenant. Qu’est-ce qu’une loge et son temple, dont toute la dynamique tourne autour d’un rituel ?  Qu’est-ce qu’un rituel ?  Les anciens, et les très anciens nous montrent l’exemple (je pense aux chamans). Un rituel n’est pas autre chose qu’un outil, individuel ou collectif, qui utilise dans ce dernier cas l’énergie du groupe (égrégore), pour établir le contact avec l’invisible -soyons plus précis !- pour établir le contact avec d’autres espaces et favoriser les flux d’informations qui en proviennent. Le chaman ne va pas dans l’invisible pour se promener, il en revient avec une réponse à la question qu’on lui a posée. Le rite est un autre moyen, complémentaire, que le sommeil paradoxal, pour naviguer au-delà de notre monde habituel. Et curieusement, comme pour les rêves, c’est le langage symbolique qui est utilisé pour communiquer. Ce ne sont pas les travaux de CG Jung, de Paul Diehl, et de bien d’autres explorateurs de la psyché humaine, qui me contrediront. Ni le ciel étoilé de la loge, ni le cordeau aux 12 noeuds qui en fait le tour, évocateur des 12 lieux zodiacaux établis par la théorie du dédoublement, où siègent les mémoires directrices de nos destinées, que nous ne savons ni lire, ni ré-écrire, sans notre Double.

J'ai dit

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