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Le Compas et l'Equerre INTRO Le symbolisme : La partie que je dois encore travailler et, avec ces outils, trouver l’angle d’attaque idéal et la juste mesure « pytharigoriste » - voila un mot valise qui ne va pas me donner beaucoup de bagages – La F\M\ est entre autres institution progressiste, je n'ai donc pas envie de ressasser ce que vous avez tous entendu ou lu pendant des années sur des livres et sites internet: des carrés, des ronds ou les uns dans les autres. Je ne vais pas non plus vous abreuver de citations du passé à qui, finalement, on peut faire dire ce que l’on veut. Je vais essayer d'aller plus loin avec moi-même et vous décrire ce que j'y vois et en quoi ca me change. 1/ Contradiction Le compas d’abord. c'est un outil actif, il trace tout ou partie du cercle. Il est symbole de la sagesse de l’esprit et de la mesure dans l’esprit. Pourtant, il faut le guider de nos doigts. Il serait donc passif? Passif dans l’opératif peut-être car, par manque de contrôle de notre part, il revient à son point de départ sans toucher les 20.000! Il a besoin de notre conscience et de notre raisonnement pour ne pas tracer un cercle inutile. Pas si inutile: même dans cette action « ratée », le cercle est physiquement la forme quasi parfaite. Sans cassure ni rupture, elle est la forme résistant le mieux à la pression extérieure. Voyez les sous-marins ou les oeufs… Voyez notre chaine d’union renforçant nos serments et nos valeurs, nous dissociant des mauvaises pensées du monde profane. L'équerre est la pour le raisonnement, pour la droiture et la rectitude de la raison. Elle est un instrument fixe donc passif qui peut symboliser la matière ou la terre. Passif parce qu’elle ne trace rien, elle ne marque pas; le travail que nous lui demandons est invisible. Elle guide seulement (ou accompagne selon). Pourtant, elle montre la voie au coté passif de notre esprit: notre vision réelle ou physique comme notre vision des choses, elle en devient active. L’équerre est elle-même complexe, elle est l’aboutissement du théorème de Pythagore, la somme de la verticale et de l’horizontale, de l’abscisse et de l’ordonnée (ordonnée: amusant pour un outil désignant la rectitude). Elle n’est pas égale dans ses proportions mais nous permet de l’obtenir pour nous-même. L’équerre est simple ou double, en forme de T ou de L, ce n’est pas obligatoirement un outil qui aide au tracé mais est aussi la pièce de soutènement de notre esprit comme de l'édifice. L’équerre est donc là pour la construction, quand le compas est là pour la spéculation et le calcul. 2/ Ensembles Avec l’équerre nous formons les carrés et carrés longs même des triangles. Avec le compas: des cercles, des triangles ou des pentagones. Mais avec les deux, tout devient possible, nous pouvons tout créer: ellipses, pentagrammes, polygones de tous nombres et même arriver au calcul du nombre d’or (qui d'ailleurs, pour le football français, n’est ni le 11, ni le 23 et depuis peu même pas le 33). Ils s’opposent bien, mais semblent complémentaires voire indissociables et la maçonnerie n’est pas la seule confrérie à les utiliser. Nous pourrions comparer la construction de nos vies à celle d’un bâtiment ou d’un temple. Ils sont le passé du bâtiment par l'architecte qui les associent pour commencer sont projet. Il projette ses idées, les mets à l’équerre, trie et dessine ce qui pourrait être son dessein. – dessein E I N-. C'est le passé avec une vision du futur. Ils sont le présent du bâtiment par le bâtisseur; le maçon opératif qui avec eux, se sert du plan pour monter l'édifice. C'est la concrétisation par l'utilisation conjointe du passé et du futur. Et enfin, ils sont le futur par le navigateur qui se base sur le passé. Associés encore ils sont les bases de calcul d’une route d’un marin qui recherche son présent et son avenir à partir d’amers sur les rives. Unis, ils sont la règle de navigation qui lui trace sa voie. Ils sont le sextant reliant ciel et terre dans un but : savoir ou l’on est pour aller plus loin. L'équerre et le compas sont donc l’anticipation de l’architecte, la projection du navigateur et entre ce passé et cet avenir: ce chemin, le travail du bâtisseur c'est-à-dire le présent. Le compas à 60° et l’équerre à 90° L’équerre représente le matériel donc le danger; le compas ne peut être au dessus puisqu’il est le spirituel (il mettrait en danger la pensée). Trop ouvrir le compas donnerait trop de lumière. A priori, l'ouverture idéale du compas et donc de la lumière et donc de la pensée est à 60° car tout marche par 3: thèse/antithèse/synthèse, bien/mal/juste, passif/actif/neutre. Chaque valeur représente une pensée donc un compas. La somme de ces éléments donne la somme d’un triangle en géométrie et donc la globalité de la pensée pour obtenir une vérité (ou le vrai) Si le compas était au dessus de 60, l’addition des 3 serait au dessus de 180… c’est leur association qui donne l'absolue, donc le triangle et donc le vrai… mais, en mise en garde: Si on sait tout, on a réellement 180° et le compas à 180, ne fonctionne pas donc ON NE SAIT PAS TOUT (celui qui dit détenir la vérité la détient moins que celui qui la cherche encore) Toujours en mathématiques, A mon point de départ, je trace une droite. Puis un arc de cercle. Plus loin sur cette droite (de D vers A). sur un point décidé, je trace un arc de cercle vers l'arrière. La jonction de ces deux arcs permet de créer l'équerre. Il en est de même si je reste immobile (en I) et trace des arc de cercle par la gauche et la droite En amenant ceci au sens que nous donnons à notre vie: L'équerre s'inscrit dans la compas si nous parvenons avec lucidité à nous retourner, à faire le bilan de notre voyage. Les mesures de nos actes et de nos pensées quantifiées par l'équerre ne savent se faire sans le raisonnement du compas. Par le raisonnement, c'est-à-dire par ma mesure de ce qu'il reste à faire et de ce qui a été fait, on peut concevoir la mesure globale de nos actes. Comme toute chose, il faut faire la synthèse des opposés. Au delà de ça, passer du compas à l’équerre, c’est passer de la terre au ciel. De notre vie à l’orient éternel. L’usage même de ces outils, dans un certain ordre selon nos connaissances, nécessite discernement pour ne pas se perdre, c’est-à-dire pour ne pas perdre sa vie spirituelle. Conclusion : En conclusion, armé de mon équerre à la main et de mon compas dans l’œil, je commence à tracer mon chemin sans oublier de construire mon édifice: un travail horizontal et vertical. Le compas et l’équerre sont la pour ça. Ils ont deux fonctions distinctes mais convergentes; des symboles différents mais indissociables car complémentaires ; en quelque sorte, la réunion des contraires, de l’actif et du passif, de l’action et de la réflexion, du ciel et de la terre. Si l’équerre est le compas semblent visuellement représenter le Gamma et le Delta ils ne sont pas pour moi à ce jour l’Alpha et l'Oméga de mon travail : je dois aller plus loin et trouver un point origine pour tracer mon vecteur le tout avec discernement. Réunir les opposés pour mieux les confronter et les associer a été, est et sera toujours à voir et revoir. Me vient en tète une dernière pensée: Tous ces raisonnements, toutes ces idées et sensations partent du principe que l'on possède ces deux outils, mais il semble bien qu'en bon ouvrier, je vais devoir commencer par les penser et les fabriquer de mes mains et de ma tête en utilisant ceux de mes frères comme modèle, avec votre accord. J'ai dit, V\M\ D\ S\R\ |
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