Obédience : NC | Loge : NP | 13/03/2002 |
Le
Deux
Vénérable Maître, Très respectables Frères, Respectables Frères, Très vénérables Frères, Vénérables frères, Et vous tous mes très chers frères en vos grades et qualités, Le mercredi 13 mars 2002, au terme de la loge d’instruction au grade d’apprenti, il nous été demandé de réfléchir sur le nombre « Deux » qui selon le Dictionnaire Larousse est le nombre qui suit « un » dans la suite des entiers naturels. Ce travail comporte deux parties : - La première partie est consacrée aux constats du profane ; - Et la deuxième partie est réservée à l‘analyse du nombre « Deux » d’un point de vue mystique. Première Partie : Constats profanes Quelques jours de méditations ont permis de constater que le nombre « deux » est omniprésent dans la vie humaine. Dieu a presque tout crée en double. Les quelques exemples ci-après illustrent la chose : Ñ Dieu créa le ciel et la terre ; Ñ Dieu créa l’homme et la femme ; Ñ L’Homme a deux yeux, deux oreilles, deux mains, deux pieds, deux mâchoires, deux poumons … etc. ( presque tout est en double en l’homme) Ñ Le socle de la famille est double (un père et une mère) Ñ La lumière et l’obscurité Ñ Le jour et la nuit ; Ñ La vie et la mort ; Ñ … Etc.. Cette notion de dualité est tout aussi présente dans l’organisation de la société. La société ne se dualise-t-elle pas aussi du fait des inégalités sociales ? Les opposés du monde ci-dessous illustrent bien cette dualité. Ñ le riche et le pauvre ; Ñ le bon et le méchant ; Ñ Action et réaction ; Ñ le juste et le faux ; Ñ le positif et le négatif ; Ñ le vice et la vertu ; Ñ la beauté et la laideur Ñ vérité et mensonge Ñ ….etc. Elle joue également un rôle important sur le plan technologique. En effet, la révolution numérique qui est entrain de bouleverser notre société est née de l’exploitation judicieuse de la notion de dualité plus précisément du binaire. Grâce aux symboles 0 et 1 tout peut être représenté. Car toute chose sur la terre a une nature double. Autrement dire toute chose a toujours deux états importants l’un et l’autre. Ñ L’homme est vivant ou mort ; Ñ Une lampe est allumée ou éteinte ; Ñ …etc. A partir de ces constats il est aisé de comprendre que le nombre « deux » est très important et joue un rôle important dans la vie profane. Deuxième partie : analyse mystique du nombre « Deux ». Les constatations faites ci-dessus dans l’environnement profane semblent se confirmer dans la Franc-Maçonnerie. Les deux colonnes à l’entrée du Temple maçonnique ne sont pas le fait du hasard. La description, des 2 colonnes du Temple de Salomon, dans la bible, au livre des Rois chapitre V et VI, montre bien que le nombre « deux » répond à un besoin précis. La colonne de droite à pour nom « HAKIN » et la colonne de gauche a pour nom « BOAZ » d’un mot hébreu, qui peut se traduire par « en force ». Mieux il y a deux colonnes de Frères dans une loge ( celle du Septentrion et celle du midi ) . Le nombre « deux » se voit également à travers le pavé mosaïque représenté par un damier peint en noir et blanc donc par « deux » couleurs. Ce pavé mosaïque étant un espace sacré sur lequel on ne marche presque jamais et qui semble maintenir enfoui un secret, le nombre « deux » peut être considéré comme le signe du silence et du secret. Le Vénérable Maître est assisté de « deux » Surveillants pour éclairer la loge. Il convient cependant de faire remarquer que, par le fait qu’il résulte de la somme de deux unités, le nombre « deux » est par essence le symbole du couple. Il porte en lui, les notions d’attachements et même peut-être des notions de fusion pour rebâtir une nouvelle unité. La Sainte Bible dans le premier livre de Moïse dit « La genèse » ne précise-t-elle pas que : « … l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. ». Sur le plan intellectuel, il faut toujours associer à la thèse et l’antithèse, la synthèse pour qu’un développement soit complet. Ainsi, pour attendre la perfection dans notre univers qui se repose sur la loi des contraires, il faut donc faire évoluer le nombre « deux » vers le nombre « trois » qui symbolise la stabilité. J’ai dit. |
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