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L’éveil
L’éveil serait une sorte de passage, de
requalification de ce que
nous croyions être. La grâce est l’énergie
de vie et d’amour
que nous redécouvrons. Appelons cela le
« rayonnement », tant
l’énergie semble irradier de l’Être. Ici,
il n’y a plus rien à
visualiser ou à pratiquer, c’est comme un amour
ou une joie
inconditionnelle qui émane de l’Être et
qui met en extase.
Plus nous donnons et plus nous recevons. Il suffit de s’abandonner à
l’être, au
« je Suis » qui nous porte. Plus nous recevons et
plus nous donnons…Il
s’avère que ce n’est pas notre esprit, que nous ne sommes pas notre
pensée,
mais la Présence simple et spontanée qui précède toute manifestation. Celui qui cherche est « Celui » qu’il
nous faut rencontrer… S’éveiller c’est
comprendre notre Nature véritable, c’est réaliser « Celui ou celle que
l’on est
» avant tout, originellement et dont jamais nous n’avons été séparés.
Nous y
sommes constamment, indépendamment de notre volonté et des situations
diverses
que nous vivons. L’éveil est le passage de ce que nous croyons
être, à ce que nous
sommes véritablement. C’est une totale démystification, le renversement
du règne
illégitime de ce que nous croyons être la conscience, détrôné par une
vue
directe et spontanée qui s’actualise indépendamment des constructions
du
mental. Parler « d’atteindre » l’éveil
n’a pas presque pas de sens. Ce qui caractérise et l’atteste, c’est
l’épuisement total de toute notion de voie et de cheminement qu’il
provoque,
ainsi que l’effondrement de l’idée de « devenir » et de distance. En
fait, il
n’y a rien à rejoindre qui ne soit déjà là. Si nous sommes pleinement
d’accord
pour être ici, au cœur de l’instant présent, nous pouvons réaliser que,
naturellement, nous reposons dans l’éveil et qu’il n’y a aucune
distinction
entre lui et nous. Notre pauvreté c’est de
ne pas connaître notre richesse. Pour étoffer ces dires,
Il existe de très nombreux témoignage, d’éveil dont voici l’un d’eux : Proche de
l’enseignement de J. Krisnamurti, Serge
Pastor
est enseignant et rééducateur en psychopédagogie auprès d’une
population
d’enfants et d’adolescents en difficulté. Son expérience, il la raconte
par
l’expérience de la rencontre avec ce qu’il nomme le Veilleur Silencieux. L’Ego encapsulé de chair, gainé et enserré
dans ce corps séparé
qui déambulait il y a quelques minutes au bord de la plage, avait
purement et
simplement disparu. La respiration de mon corps épousait le mouvement
de la
vie. Elle était lente et s’emplissait, se nourrissait d’elle -même, un
peu
comme si je me respirais à moi-même, sans intérieur ni extérieur à
combler,
sans espace -temps à remplir. Dans cet ici et
maintenant, j’étais le monde. […] J’étais un être neuf, celui que
j’avais
toujours été et que j’ignorais totalement jusqu’à ce 21 avril. Le
Silence était
là, tout simplement, et “je” n’étais plus une entité à part entière.
“Je”,
était le monde, ce que j’avais toujours été. Durant ce processus de
transformation, je vis, tel un spectateur aimant et joyeux, “l’ancien
moi”
résister et ne voulant pas se vider de sa substance. Avec la plus
grande
simplicité qui soit, je renonçai à son pouvoir, à son autorité
d’autrefois, à
son lot de mesquineries, à tous ses faux semblants. Le Veilleur
Silencieux a surgi comme la brise du matin caresse le
visage de
l’enfant lorsqu’il ouvre la fenêtre de sa chambre et de son cœur. Il
est resté
présent durant plus d’un mois. […] Je ne prétendrais pas
ce soir apporter de nouvelles recettes. Mais dire simplement
qu’il est possible d’accéder à ces sphères particulières de
consciences, à
l’occidentale et ce, même lorsqu’on est totalement profane. Il s’agit
de ces
états particuliers obtenus à l’aide de techniques très anciennes avec
une
certaine résonance orientale. Ces pratiques fleurissent depuis quelques
années
en occident, révélant les possibilités cachées au cœur de l’être. Il s’agit de yoga, de
sophrologie, de méditation transcendantale. La plupart de ces
techniques
passent par la relaxation, et la maîtrise de la respiration. Elles
favorisent
une montée de la Kundalini. Parfois cette
expérience peut être
sauvage sans recours à aucune pratique particulière. Notamment dans le
cas de
NDE, ou après un choc émotionnel. L’étude de la
symbolique se révèle indispensable, en nous servant de ce qu’il y a à
l’intérieure de notre être pour révéler le réel caché. Voir entre autre
les
travaux de C G Jung. Cela sans pour
autant employer des
artifices tels que l’alcool ou bien la drogue. Les séquelles – car il y
en a
aussi – à l’opposé de ces artifices, sont différentes et positives. A l’ère de ce nouveau
siècle, la radioactivité humaine, le
magnétisme,
l’électricité des corps vivants et l’étude de nos propres vibrations
n’en sont qu’à leurs balbutiements. Pourtant nos ancêtres s’en
servaient depuis
fort longtemps. Pour s’en rendre compte, il suffit de se pencher sur
les
civilisations de l’Égypte antique, des Indes ou du Tibet. Plus près de
nous,
des milliers d’ouvrages ont paru sur ces sujets tabous. Le magnétisme, la
clair audience, la clairvoyance, font parti de
l’acquisition des
nouvelles possibilités offerte grâce à l’éveil.
Mais la
superstition a entretenu la peur de ces phénomènes. Ils passent souvent
pour
des manifestations mystérieuses ou de sorcellerie. En bref tout ce qui
est
étiqueté « paranormal » Les fantômes de
l’inquisition rôdent
encore parmi nous. Certaines émissions télévisées contribuent
activement à entretenir
une fin de non-recevoir, en dépréciant les travaux de recherches de
gens
sincères. La diffusion de reportages sur des pratiques douteuses de
charlatans
permet de maintenir l’incrédulité. Ainsi l’on assiste à un combat
acharné entre
les partisans des ces recherches et les esprits par trop rationnels,
comme par
hasard aux heures de grande écoute. En règle générale à tout ce qui
touche de
près aux sciences dites occultes. Au sortir des
universités, la société peut dormir tranquille ! Il n’existe aucune
discipline
officielle gouvernementale dans ces domaines. Les études
scientifiques forment la société de demain à une telle logique
rationnelle,
qu’il est très difficile d’en réchapper. Les sciences de l’esprit
furent,
depuis toujours, réservées aux prêtres. On peut y retrouver l’origine
de la
guerre entre l’église et la maçonnerie. Les dogmes ont empêché le petit
peuple
de regarder trop loin ! Mais pourtant peu à
peu, cela est en train de changer. Grâce au travail des partisans de
ces idées,
et à la télévision aussi, il est diffusé des kyrielles de dessins
animés. –,
des films fantastiques ou autres séries mystères, basés sur tous ces
phénomènes… Certains grands films de Walt Disney sont plein de
symbolisme.
Presque tous les comtes et les légendes sont imprégnés de l’esprit de
l’initiation. Les feuilletons sur les sorcières ou les fées sont
multiples.
Ainsi tout le monde est satisfait et l’audimat augmente ostensiblement.
Et
puis, Il y a le cinéma, avec par exemple Harry Potter. On peut dire au
passage, qu’il y a, qu’il y aura toujours en trame de fond, dans ces
histoires
fantastiques, la lutte du bien contre le mal, de la lutte contre les
dragons
tapis dans l’ombre de notre être intérieur,
Nous préparant peu
à peu à la vraie grande lumière. Les salons d’exposition
sur le sujet se multiplient. Le taux de fréquentation augmente. On y
rencontre
aussi des voyants (tes) sincères. L’éveil, c’est l’ouverture de la « petite
boîte » que tout un
chacun possède à l’intérieur. C’est peut-être l’origine des expressions
: « Il
est fêlé ou il débloque ! » Non je crois indispensable de rectifier en
disant «
qu’il se débloque ! » Il serait bon que nos
écoles de psychanalyse et de psychothérapie posent un autre regard sur
certains
de leurs « soi-disant malades ». Bien que la législation s’améliore, il
y a
encore beaucoup trop d’internement arbitraire. Il n’est pas rare de
rencontrer des personnes à qui ce genre d’expérience arrive,
brutalement, sans
méthode ni initiation. En général elles refusent d’en parler à leurs
proches.
Un peu par pudeur, mais surtout, par crainte d’être taxés «d’anormaux »
et se
retrouver aliénés, traiter à l’aide de neuroleptiques. On nous parle de «
bouffée délirante » et malheureusement ça existe. Mais
cela peut être
confondu ! Les gens qui vivent ce genre d’expérience ont peur de cela.
Mais
aussi : tant que ce n’est pas intellectualisé et digéré, les mots ne
peuvent
exprimer ce qui est ressenti. Nous sommes
probablement au seuil d’une grande mutation. Nous avons la chance et
l’intelligence de nous en apercevoir. Nous avons la possibilité d’aider
à cette
mutation. Alors ne la ratons pas. Ce qui semble être pris pour la fin
du monde
n’est pas la fin du monde, mais peut-être bien la fin de ce monde. S’il doit y avoir
changement, la nature aura son mot à dire et ne laissera pas l’humanité
s’autodétruire. Mais sommes-nous prêt à recevoir ? Si l’évolution va
toujours dans le sens du projet de la nature, c’est pour avancer plus
loin.
Elle poursuit son œuvre avec pour élément essentiel qui est si
simplement L’AMOUR. Georges Darmon |
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