Obédience : NC | Loge : NC | Date : NC |
Les joyaux de la Loge Pour le Profane, l’Equerre, le Compas et la Règle sont des instruments sans mystères, presque vulgaires quel que soit leur usage, leur forme ou leur destinataire. Le premier, pour le géomètre, le dessinateur, l’architecte, le menuisier, le charpentier ou le maçon sert à tracer ou à élever des angles droits ; il est fixe. Le second, fait de deux branches articulées à une extrémité, pour pratiquement les mêmes métiers, permet de dessiner des cercles et de rapporter des mesures; il est mobile .Le dernier cité sert à mesurer, tracer les segments de droites. Pour
le Franc-maçon par contre, l’Equerre,
deuxième Grande
lumière, est la marque de la justice et de la droiture. Il
vient d’apprendre,
lors de sa première instruction, à rentrer dans
le Temple les pieds formant un
angle droit, s’engageant ainsi sur l’honneur
à toujours agir selon le droit et
le devoir. Quant au Compas, troisième
Grande lumière, symbole entre
autres, de l’amour fraternel et universel, le chemin qui
sépare le profane de
l’Apprenti tient également pour
l’essentiel au rituel du premier degré. L’Equerre, le
Compas et la Règle
sont des bijoux
importants de la
Franc-maçonnerie : quel outil est né le premier,
quel est le plus significatif,
le plus déterminant? L’Equerre est le
premier outil du
Franc-Maçon. C’est l’emblème
de la régularité, de la droiture, de
l’équité et
du devoir. Il exprime la terre, la matière, la pierre
qu’il sert à rectifier.
Selon Boucher, il représente, en un sens, l’action
de l’Homme sur la matière
et, dans un autre sens, l’action de l’Homme sur
lui-même. Le Compas qui est mobile,
est
l’emblème de la précision. Son
maniement est souvent mal aisé mais ses pointes
acérées lui assurent une bonne prise sur la
pierre. C’est pourquoi, alors
qu’elle fait de l’Equerre un instrument passif, la
Tradition accorde au Compas
une nature active. Ce dernier, au demeurant, permet à ses
deux branches de
s’écarter jusqu’à se
transformer en une ligne droite tendant comme la Règle
vers l’infini.
Outil nécessaire
pour tracer une
ligne, la règle permet de définir l'emplacement
des matériaux de construction.
Sur le plan purement spéculatif, cela revient à
baliser son action en vue de
construire l'édifice conformément au plan du
Grand Architecte de l'Univers.La
règle définit les limites de l'action. Elle
permet de restreindre l'action
individuelle afin de la rendre conforme à l'action
collective. Ainsi, la règle
utilisée à bon
escient amène le maçon à en faire
usage pour trouver la mesure, l’ordre
inhérent à toute chose, la discipline au
quotidien, la présence dans l’instant,
l’attention à tout ce qu’il fait, la
constance dans une ligne de conduite
librement choisie pour l’édification de son Temple
intérieur. Dernier placé des
trois joyaux, il
est donc le plus élevé. Considérons
que le naos est posé sur le pavé
mosaïque,
donc sur le nadir, le point le plus bas de l’incarnation. La règle se
dispose en dernier, comme le
plus haut point de la réalisation auquel nous puissions
parvenir. A
l'ouverture des travaux, les trois joyaux une fois
présentés et installés sur
le Naos sont dits "rayonnant au centre du Naos".C'est dire qu'ils
doivent être la référence pour nos
travaux, A la
clôture des travaux, les symboles
représentés par ces joyaux nous accompagnent
dans le monde profane pour perpétuer hors du Temple notre
œuvre de
construction. La Règle
a pour vocation de nous maintenir sur la voie de la
vérité.
En
définitive, les trois joyaux
de la Loge
représentent les éléments qui nous
permettent d'accomplir l’œuvre de
construction de notre temple intérieur dans la mesure
où cette œuvre est le
cœur de la démarche maçonnique. J’ai dit, V\M\ D\ L\ |
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