Obédience : NC | Loge : Argo | Date : NC |
Le langage maçonnique Mots et expressions spécifiques Acclamation - C'est l'interjection qui, dans le rituel d'ouverture ou de fermeture des travaux, suit le « signe »et la « batterie ». Au Rite français comme au rite écossais ancien et accepté, c'est : « Liberté - Egalité – Fraternité ». Accolade - Coup porté sur l’épaule du plat de la main. Elle se pratique sous la forme d'une triple accolade accompagnée du baiser de paix et de fraternité. Accompagner - En principe, un franc-maçon ne se déplace pas dans le temple sans être accompagné : c'est un signe de déférence pour le dignitaire, de soutien pour le frère. On accompagne et on raccompagne un dignitaire, on accompagne un profane durant toute son initiation. Adoption - La maçonnerie féminine fut au début exclusivement une maçonnerie d'adoption, c'est-à-dire qu'elle était placée sous la protection, voire sous la tutelle de la maçonnerie masculine. Affichage - Chaque candidature de profane doit être annoncée pendant plusieurs semaines sous la forme d'une fiche comportant photo, adresse et profession, exposée dans le hall du temple ou du siège de l'obédience, afin que les frères qui le connaissent puissent éventuellement communiquer les griefs qu'ils auraient contre son admission. Affiliation - Se dit d'un maçon déjà initié qui adhère à une autre loge. Agape - Repas en commun qui suit généralement la tenue de la loge. Age - A chaque degré, c'est-à-dire à chaque stade de l'évolution du maçon, correspond un âge symbolique décompté en 3, 5 et 7 années. Un apprenti maçon, premier grade, est âgé de 3 ans Un compagnon, deuxième grade, a 5 ans ; Un maître, troisième grade, a 7 ans. C'est une façon de rompre avec les normes de vie profanes. Quels que soient leur âge réel et leur ancienneté maçonnique, tous les frères apprentis ont 3 ans. Ajournement - C'est la décision prise par les maîtres de la loge de remettre à plus tard l'initiation d'un profane, généralement parce qu'ils estiment qu'il n'est pas prêt à entrer en maçonnerie ou qu'un complément d'information est nécessaire. Allumage des feux - C'est la cérémonie rituelle d'installation d'une nouvelle loge. Appartenance - S'emploie dans des expressions comme « double appartenance ». Se dit d'un maçon qui est inscrit dans deux loges d'obédiences différentes. Architecture (Morceau d'architecture) - Discours prononcé en loge. ATELIER - s. m. - Le lieu où certains Ouvriers, comme Peintres, Sculpteurs, Maçons, Charpentiers, Menuisiers, etc. travaillent sous un même Maître. Un Maître Maçon qui a son atelier à tel endroit. Un Sculpteur qui a son atelier dans le Louvre. Un atelier dans l'Arsenal. Des garçons qui travaillent à un atelier. Quitter un atelier. Il se prend aussi collectivement pour tous les Ouvriers qui travaillent sous un même Maître. C'est un homme qui fait bien aller un atelier, qui conduit bien un atelier. Tout l'atelier quitta en même temps. Atelier - Désigne le groupement de base en maçonnerie. Pour travailler, les francs-maçons se réunissent en ateliers. Chaque atelier prend un nom distinctif. Les ateliers travaillant au degré 1, 2 et 3 sont les ateliers bleus et prennent l'appellation de loges. Atelier supérieur - Atelier travaillant au-dessus du 3e degré, c'est-à-dire composé de frères ayant atteint au moins le 4e degré. Il s'appelle aussi atelier de hauts grades ou atelier de perfectionnement. Attache - Terme employé à la Grande Loge de France, relatif au tronc qui est passé à chaque frère lors de la fermeture des travaux. Le tronc est dit revenu sans attache ou avec attache lorsqu’un frère y a déposé un papier. Attouchement - Signe de reconnaissance entre francs-maçons. Consiste en une certaine façon de serrer la main, suivant des règles bien précises et qui diffèrent suivant le grade du maçon. Attributs - Désignent les décors et les bijoux d'un dignitaire maçonnique. Augmentation de salaire - Signifie le passage du franc-maçon au grade supérieur. Autel - Table située devant le plateau du vénérable et sur laquelle sont déposés les outils de travail maçonnique. Les outils varient selon le rite et le grade d'ouverture des travaux. C'est devant cet autel que les francs-maçons prêtent serment ou prononcent leur obligation. Bandeau - Bande de tissu noir qui couvre les yeux de tout profane lorsqu'il est introduit dans le temple, soit pour y être entendu, soit pour y être initié, afin qu'il ne puisse identifier les frères présents. On dit « interrogatoire sous le bandeau ». Bannière - Chaque atelier peut posséder la sienne. Cette habitude s'est perdue car, sous l'occupation, la plupart des bannières ont disparu. Banquet blanc - Banquet maçonnique auquel les profanes sont admis. Banquet d'obligation - Banquet annuel prescrit par le règlement de l'obédience. C'est une des plus vieilles traditions maçonniques. On l'appelle encore « banquet rituel »parce qu'il est conduit suivant un cérémonial très précis. N'y participent que des maçons. Il a lieu à la saint Jean d'été et à la saint Jean d'hiver. Barrique - Dans un banquet maçonnique, désigne la bouteille. Batterie - C'est un rite qui consiste à frapper dans ses mains selon un rythme particulier à chaque grade et à chaque rituel. Il y a des batteries d'allégresse, des batteries de deuil et des batteries de salutations. Les batteries de maillets sont réservées aux dignitaires visiteurs. Bijoux - Attributs portés en sautoir par un officier de la loge ou un dignitaire. Ils varient suivant la fonction et représentent certains outils du maçon opératif, comme l'équerre pour le vénérable maître, le niveau, la perpendiculaire, pour les surveillants. Boule - Dans une loge, le vote pour l'admission d'un profane à l'initiation se fait par boules blanches ou noires. En cas de vote « contre », le maçon met une boule noire dans l'urne blanche et affirme sa décision lors de la contre épreuve. Breuvage d'amertume - Liquide très amer que le profane doit boire au cours de la cérémonie d'initiation, dans la coupe d'amertume. Cabinet de réflexion - Pièce étroite et obscure dont les murs sont recouverts de symboles et dans laquelle le profane est enfermé avant son initiation afin qu'il puisse y méditer. C'est là qu'il devra rédiger son testament philosophique. Canon - Terme employé dans les banquets rituels pour désigner le verre à boire. Capitation - Cotisation annuelle que doit verser chaque maçon. Une partie en reste à la loge et l'autre est versée à l'obédience. On l'appelle aussi impôt de capitation. Carré long - Désigne le rectangle en tant que figure sySont mis en Grmbolique. Cène ou Sainte Cène - Repas mystique, élément essentiel du rituel des grades Rose-Croix, on y partage le pain et le vin, comme le Christ avec ses disciples, sans qu’il y ait implication chrétienne selon les adaptations. Chaîne d'union - Rite durant lequel les maçons se tiennent par la main en formant un cercle, symbole de l'union fraternelle, chaque frère représentant un maillon de la chaîne. Chaire ou Chaire du Roi Salomon - Siège occupé par le vénérable dans la loge. Chambre de milieu - Assemblée des maîtres maçons de la loge. Chapitre - Désigne l'atelier des Rose-Croix. Charger - Remplir des verres au cours du banquet rituel : « chargez les canons ! » Charte- Document officiel qui garantit la régularité d'une loge et lui donne le droit de travailler sous le couvert de l'obédience à un rite bien défini. Collier - Terme utilisé à la Grande Loge Nationale Française à la place du terme« sautoir ». Colloque - Débat organisé par un sujet profane entre spécialistes francs-maçons et profanes. A plusieurs reprises, le Grand Orient de France a pris l'initiative de réunions de ce genre sur des sujets d'actualité. Colonnes - Il s'agit des deux colonnes symboliques qui se dressent à l'entrée de chaque temple maçonnique : J\ (Jakin) et B\ (Boaz). Représentation des colonnes d'airain érigées devant le Temple de Salomon et nommées dans la Bible. Colonne d'harmonie - Orchestre ou musique enregistrée, destinés à accompagner certaines parties du rituel ou les initiations. Conseil de l'ordre - Organe directeur du Grand Orient de France. Assemblée permanente composée de 33 francs-maçons élus. Conseil fédéral - Désigne l'organe directeur de la Grande Loge de France comme de la Grande Loge Féminine de France. Se compose tous deux également de 33 maîtres maçons élus. Convent - Assemblée générale annuelle de tous les députés des loges d'une obédience. Cette assemblée souveraine fixe l'orientation à donner à l'obédience, son organisation, et nomme ses dirigeants. Cordon - Large ruban dont la couleur varie suivant l'obédience et, éventuellement, la fonction et le degré. Elle repose sur l'épaule droite, barre la poitrine et rejoint la hanche gauche. Un bijou symbolique peut y être suspendu. Les cordons sont souvent somptueusement décorés. Cordonite - Argot maçonnique qui désigne le goût excessif de certains frères pour les dignités maçonniques et les hauts grades. Couvreur - Ou frère couvreur, désigne l'officier de la loge chargé de la garde de la porte du temple ; écarte les profanes indiscrets. Couvrir le temple - Quitter la loge au cours d'une tenue, c'est-à-dire d'une cérémonie ou séance de travail rituelle. Ceci se fait avec l'autorisation du vénérable. Décors - Ce sont les bijoux et ornements rituels que porte un maçon durant les travaux ou les cérémonies. Le tablier est la base du décor maçonnique. Il est composé d'un rectangle en peau, en tissu ou en soie, surmonté d'une bavette triangulaire relevée ou baissée suivant le grade. Il est décoré à partir du grade de maître. Degrés - Ils correspondent à des grades ou divisions de l'échelle initiatique. Dans chaque obédience et chaque rite, les trois premiers degrés symboliques sont : apprenti, compagnon et maître. Ensuite ce sont les hauts grades qui vont du 4e au 33e degré (voir grades). Eggregore - Cohésion, communion spirituelle qui unit l'ensemble des frères d'une loge lors de travaux ou d'une cérémonie particulièrement réussie, possède encore un sens plus particulier lorsque les maçons ont étudié l’ésotérisme. Elévation - Synonyme d'augmentation de salaire. On dit par exemple « élévation à la maîtrise ». Enfant de la Veuve - Ce terme désigne plus spécialement le maître maçon, mais est aussi employé pour tout maçon quel que soit son grade. Cette appellation se réfère à la légende d'Hiram, le grand architecte du Temple de Salomon. Chaque maître est considéré comme une réincarnation d'Hiram et, comme tel, enfant de la veuve. Enquête - Avant de faire voter les frères de la loge sur l'admission d'un profane à l'initiation, le vénérable désigne trois enquêteurs parmi les membres de la loge, chacun ignorant les deux autres. Chacun d'eux fera un rapport écrit anonyme qui sera lu en loge. L'un de ces rapports portera par exemple sur la vie du profane, l'autre sur ses soucis intellectuels et spirituels, le troisième sur son insertion dans la vie sociale. Epée - Pour les francs-maçons, l'épée 3181-9-1symbolise la protection, mais surtout la force spirituelle. Elle est employée lors de l'initiation et des cérémonies officielles comme la réception d'un dignitaire. A cette occasion, les frères forment la « voûte d'acier »avec leurs épées. Epée flamboyante - C’est une épée à lame sinueuse. Elle est réservée au vénérable et symbolise la puissance spirituelle. Ce n'est pas une arme, mais un instrument de transmission. Le vénérable s'en sert pour initier. Epreuves - Lors de l'initiation, le profane subit un certain nombre d'épreuves destinées à vérifier les qualités qui lui ont été prêtées. On parle de l’épreuve du feu, de l’épreuve de l’eau… Etoile flamboyante - Etoile à cinq branches ou pentagramme. C'est une figure symbolique d'origine pythagoricienne. Expert - Officier de la loge, il est chargé de reconnaître les frères visiteurs, de les accompagner à leur place respective, d'accompagner également chaque maçon dans ses déplacements au cours des travaux d’initiation par exemple. Fils de la lumière - Surnom que l'on donne à un franc-maçon. Flambeau - C'est le chandelier que l'on utilise dans les cérémonies maçonniques, par exemple, pour introduire un dignitaire dans le temple. Un frère marche devant lui en portant un flambeau, symbole de la lumière qu'il représente. Le flambeau peut porter plusieurs chandelles. Frère trois points - Surnom donné dans le monde profane à un franc-maçon. Gants blancs - Symbole de la
pureté. Dans une loge symboliste, les frères sont
tenus de porter leurs gants blancs en permanence. C’est
encore un symbole de protection, je protège mes mains, ils
attirent l’attention sur la main de l’homme.
C’est un symbole de respect de soi et des autres. Grand Architecte de l'Univers. Le principe créateur ou... Hiram - Personnage légendaire et biblique que tous les francs-maçons du monde considèrent comme le Maître des maîtres maçons. Il est le centre de l'initiation à la maîtrise, véritable psychodrame autour de la mort d'Hiram. Hospitalier - Officier de la loge, il est chargé de l'entraide. Initiation - Cérémonie rituelle par laquelle un profane est admis en maçonnerie, par laquelle un franc-maçon passe d’un degré à un autre. Inspecteur - Dignitaire d'une obédience délégué pour constater la situation d'une loge et en rendre compte aux instances supérieures. Installation - Mise en place du nouveau collège des officiels d'une loge, après leur élection. Cérémonie qui se renouvelle chaque année, elle est conduite par le frère inspecteur de la loge. Landmark - Mot anglais qui signifie « borne ». Au sens maçonnique du terme, règle constitutionnelle qu'il est interdit d'enfreindre sous peine d'irrégularité. Toutes les querelles entre obédiences portaient généralement sur l'interprétation et l'application des landmarks. Loge - C'est le local aménagé rituellement, où se réunissent les francs-maçons. On l'appelle aussi le temple. La loge a aussi une autre signification : c'est l'ensemble des maçons composant un atelier. Lowton - Terme anglais qui désigne le fils du maçon (louveteau) lorsqu'il a été présenté à la loge et adopté. Il a le privilège de pouvoir, plus tard, être initié à 18 ans au lieu de 21. Maillet - Outil symbolique en bois ou en ivoire, réservé au vénérable et aux deux surveillants. Maillets battants - Honneur rendu aux dignitaires visiteurs. Le vénérable et les deux surveillants frappent leur plateau respectif d'une façon cadencée. Marche du degré - Ensemble de pas rituels que le maçon exécute en entrant dans le temple. Ces pas sont différents suivant le degré auquel l'atelier travaille. Matériaux - Désigne les mets lors d'un banquet rituel. Métaux - Désigne les signes extérieurs de richesse : argent, bijoux...mais aussi les passions profanes. « Dépouiller les métaux » se dit lorsque le maçon rejette ses habitudes profanes. On dit aussi « laisser les métaux à la porte du temple » : un maçon « laisse ses métaux à la porte du temple ». Mot de semestre - Peut être comparé au mot de passe dans l'armée. Il est demandé par le frère couvreur à tout frère visiteur afin d'éviter l'intrusion de profanes. Il est changé tous les six mois. Obligation - Désigne le serment prêté par le profane au moment de son initiation. Obole - Désigne la somme, petite ou grosse, mais secrète que chaque frère verse pour les oeuvres maçonniques à la fin de la réunion de travail. Office - Charge propre à chaque officier de la loge. Officier - Une loge est dirigée par des officiers, c'est-à-dire maîtres ayant une responsabilité particulière. Le « Collège des officiers »désigne le corps constitué par les officiers de la loge. Orateur - Officier de la loge, il est chargé de faire respecter la constitution et les règlements généraux. Ordre ou « Ordre Maçonnique ». Ce terme désigne l'ensemble de la maçonnerie dans le monde. Le « signe d'ordre »désigne une position que le maçon est appelé à prendre à certains moments des cérémonies rituelles. Orient - Direction symbolique d'où vient la lumière. C'est la partie de la loge où siège le vénérable. C'est aussi la ville où est située la loge. On dit par exemple « Orient de Bruxelles ». Orient éternel - On dit d'un maçon qui vient de mourir, qu'il « est passé à l'Orient éternel ». Parrain - C'est le frère qui a présenté un profane à l'initiation. Il est chargé de sa formation et doit le suivre durant toute sa vie maçonnique ; il en est en partie responsable. Parvis - C'est l'antichambre du temple. La partie profane la plus proche du monde maçonnique. Passage sous le bandeau - C'est l'interrogatoire du profane candidat à l'initiation sous le bandeau. Passé maître - Titre que l'on donne à un ancien vénérable. Patente - Autorisation délivrée à sept maîtres maçons par une obédience pour la constitution d'une loge. Pavé mosaïque - Dallage rectangulaire semblable à un damier, situé au milieu du temple. Pinceau - Désigne la plume du secrétaire. Pioche - Désigne la fourchette du maçon dans les banquets rituels. Planche - Désigne tout écrit maçonnique, lettre, rapport ou travail philosophique. Planche tracée - Convocation adressée aux frères ou procès-verbal d'une séance de travail. Plateau - Table généralement triangulaire derrière laquelle se tient chaque officier de la loge. Poudre - Boisson dans un banquet rituel. Poudre faible : l'eau ; Poudre blanche : le vin ; Poudre jaune : la bière ou le cidre ; Poudre fulminante : les liqueurs. Profane - Désigne tout ce qui est étranger à la maçonnerie. Recevoir la lumière - Etre initié. Réveil - Retour à l'activité d'une loge mise en sommeil. Rite - Désigne l'ensemble des règles et l'ordonnancement du travail en loge. L'historien Ragon a recensé, en son temps, 52 rites différents. Les rituels différents aussi d’un pays à un autre. Sable - Désigne le sel dans les banquets maçonniques. Le sable jaune désigne le poivre. Sac aux propositions - Boîte ou sac destinés à recevoir les propositions que les frères pourraient faire dans l'intérêt de la loge. Salaire – « Recevoir son salaire » signifie recevoir la récompense de son travail maçonnique. « Augmentation de salaire »ou « élévation »signifie passer au grade supérieur. Saluer - Au moment de l'entrée en loge, faire le signe correspondant au degré auquel travaille la loge. Salut - Ou « salut fraternel » formule de politesse. Santé - On dit « porter une santé », c'est-à-dire lever son verre et le boire en l'honneur de quelqu'un. Ce geste fait partie du « rituel de table ». Sautoir - Désigne un ruban en forme de collier tombant en pointe sur la poitrine, pointe où se trouve, dans certains cas, accroché un bijou. La couleur des sautoirs varie suivant les obédiences et les fonctions. Son port est réservé aux officiers de la loge et aux dignitaires. Sauvage - « Loge sauvage » : se dit d'une loge qui n'est rattachée à aucune obédience. La loge Argo serait considérée par certains comme sauvage ; par d’autres puisqu’elle est rattachée à des rings maçonniques et, parrainée par des loges régulières ou des obédiences régulières… Elle ne transmet aucune initiation. Chaque membre est initié dans sa loge mère. Le problème d’une transmission initiatique n’est pas posé. Elle se veut simplement indépendante des querelles de landmarks ou de rituel, elle admet que tous les rituels pratiqués avec intelligence sont plus beaux qu’un rituel pratiqué sans intelligence. Elle prati3181-9-1que les 33 rituels du cœur. Secrétaire - Titre donné à l'officier de la loge chargé des procès-verbaux de chaque séance et du travail administratif. Sérénissime - Titre donné au Grand Maître d'une obédience. Signe d'approbation - Il n'est plus en usage. Il se faisait en étendant le bras droit, la main ouverte et en la laissant retomber pour frapper le tablier. Signe de détresse - Ce signe est seulement connu des maîtres. C'est un appel au secours adressé aux frères. Signe d'ordre - C'est le signe symbolique du degré auquel l'atelier travaille. Signe de reconnaissance - Il permet aux francs-maçons de se reconnaître entre eux ; il varie suivant le grade. Signe vocal - N'est plus beaucoup empl3181-9-1oyé ; il permet de demander la parole en loge. Le frère qui souhaite s'exprimer frappe son tablier de la main droite ouverte et étend ensuite le bras horizontalement main ouverte. Sommeil : « Maçon en sommeil » ou « loge en sommeil » se dit lorsqu'il y a un arrêt provisoire d'activité maçonnique. Suprême conseil - Puissance maçonnique régissant les hauts grades (de 4 à 33). Surveillants - Officiers de la loge, ils sont chargés de la formation et de la tenue des apprentis ou des compagnons. Tâche - Désigne la part de travail attribuée à un maçon. Le tronc qui revient sans attache n’est-ce pas un tronc qui revenait sans tâche à effectuer par les maçons de la loge. Lorsqu’il revenait avec tâche(s), n’était-ce pas les travaux que les ouvriers devaient faire les jours qui suivent. Tableau - Désigne la liste des membres de l'atelier ou de la loge. Tablier - Pièce rectangulaire de peau ou de tissu que le maçon porte sur le ventre. Il est blanc et uni pour l'apprenti ou le compagnon, et décoré à partir du grade de maître. Temple - Désigne le local où se tiennent les cérémonies rituelles maçonniques, c'est-à-dire le siège de la loge. Tenue - Désigne la réunion maçonnique. Tenue blanche fermée - C'est une réunion qui a lieu dans des locaux maçonniques où l'orateur est profane, et le public composé uniquement de francs-maçons. Tenue blanche ouverte - Elle a lieu dans des locaux maçonniques (ce n'est généralement pas un temple). L'orateur est franc-maçon ; le public est composé de profanes et de francs-maçons. Tenue collective - Tenue qui groupe les membres de plusieurs loges. Tenue funèbre - Cérémonie d'adieu ou de commémoration du décès d'un frère. Tenue solennelle ou d'obligation - Tenue habituelle de chaque loge. Elle est mensuelle ou bimensuelle. Tirer - S'emploie pour « tirer le canon » : terme de banquet maçonnique qui signifie boire, pour « tirer une batterie »qui signifie applaudir de façon rythmée. Titre distinctif - Désigne le nom particulier attribué à une loge, exemple, sous le titre distinctif la parfaite union ; attention les frères de Belgique désignent leur loge par les initiales. Tracé - Désigne l'écriture. On dit « la planche tracée »pour un procès-verbal de séance. Travaux de table ou travaux de mastication - Désigne le banquet maçonnique. Très illustre - Qualificatif attribué aux membres du Conseil de l'ordre au Grand Orient de France. Très respectable - Qualificatif réservé aux membres du Conseil fédéral de la Grande Loge de France. Triangle - C'est la réunion légalisée et répétée de 3 frères. C'est bien souvent le point de départ d'une loge. « Le prix du triangle »c'est le prix de la participation à un banquet ou à une fête maçonnique. Le menu a généralement la forme d'un triangle. Tronc hospitalier - Aussi « tronc de la veuve » ou « tronc de solidarité » il était appelé « boîte des pauvres ». Tronc destiné à recevoir l'obole des frères à la fin de chaque tenue pour les oeuvres d'entraide. Il peut y en avoir plusieurs, dans certaines loges en travaux, on fera passer un tronc de la construction ou de la reconstruction. Trône de Salomon - Désigne le siège du vénérable. Truelle - Désigne la cuillère dans un banquet maçonnique. Tuilage - Opération qui consiste à vérifier qu'un visiteur est bien franc-maçon avant son entrée dans le temple. Le frère tuileur lui demande les « mots, signes et attouchements », son âge maçonnique et le mot de semestre. Tuile - Désigne l'assiette dans un banquet maçonnique. Vallée - Nom donné à la ville dans laquelle siège un « chapitre »du 18e degré. Vénérable - Nom donné au président d'un atelier, c'est-à-dire au premier officier de la loge. Il est élu pour un an et rééligible. On l'appelle « Vénérable Maître ». Un « vénérable en chaire »est un vénérable en exercice. En chambre du milieu, tous les frères sont des vénérables maîtres, le président est appelé très vénérable maître. Veuve - Les francs-maçons s'appellent « fils de la veuve » ou « enfants de la veuve ». D'après le dictionnaire universel de la maçonnerie, c'est « une assimilation du maçon à la destinée et à l'apothéose d'Hiram ». Rappelons que pour construire son temple« le roi Salomon envoya chercher Hiram de Tyr, fils d'une veuve de la tribu de Nepthtali, (I Rois, VII, 14 de la Bible) ». Visiteur – « Frère visiteur »se dit d'un f3181-9-1rère qui vient assister aux travaux dans une loge autre que la sienne. Voile - Désigne la nappe qui recouvre la table dans un banquet maçonnique. Voûte d'acier - Lors de la réception d'un dignitaire, les frères, sur deux rangs, élèvent leur épée, pointe contre pointe, pour rendre hommage au visiteur. Voyages - Cheminements rituels à travers le temple pour symboliser les épreuves initiatiques. Il serait intéressant que les apprentis définissent les termes suivants de façon personnelle, comme il est important qu’ils vérifient personnellement dans leur obédience les définitions ci-dessus. A la gloire du grand architecte de l’univers : Année de vraie lumière- Grade Grand maître ; Ancien et accepté – Inspecteur ; Année du monde – Kadosch ; Candidat – Maître ; Capitaine des gardes – Néophyte ; Chevalier – Occident ; Colonne – Profane ; Degré – Récipiendaire ; Dignitaire – Règlement ; Diplôme - Respectable loge ; Ere vulgaire – Ecossais ; Franc-maçon – Travaux ; Frère – Universel. Le V\ L\
S\ et quelques termes maçonniques
Sont mis en Gras, les termes Maçonniques utilisés dans le Bible Quand le volume de
la loi sacrée est la bible, dans le navire
Argo…
Debout et à l’ordre, mes sœurs et mes frères ! Gn 19.14 Loth sortit pour parler à ses gendres, ceux qui allaient épouser ses filles, et il leur dit : « Debout ! Sortez de cette cité car le SEIGNEUR va détruire la ville ». Mais aux yeux de ses gendres, il parut plaisanter. Gn 19.15 Lorsque pointa l'aurore, les anges insistèrent auprès de Loth en disant : « Debout ! Prends ta femme et tes 2 filles qui se trouvent ici de peur que tu ne périsses par la faute de cette ville ». Gn 27.43 Maintenant, mon fils, écoute-moi ; debout ! Fuis chez mon frère Laban à Harran. Gn 28.2 Debout ! Va en plaine d'Aram à la maison de Betouël, le père de ta mère. Prends là-bas pour femme une des filles de Laban, le frère de ta mère. Gn 35.1 Dieu dit à Jacob : « Debout, monte à Béthel et arrête-toi là. Élèves-y un autel pour le Dieu qui t'est apparu lorsque tu fuyais devant ton frère Esaü ». Gn 35.3 « Debout ! Montons à Béthel et j'y élèverai un autel pour le Dieu qui m'a répondu au jour de ma détresse. Il a été avec moi sur la route où j'ai marché ». Gn 43.8 Juda dit alors à son père Israël : « Laisse aller le garçon avec moi. Debout ! Partons si nous voulons survivre et non mourir, nous-mêmes, toi-même et même nos enfants ». Gn 44.4 Ils avaient [M] quitté [yâçâ'] la ville ["îr 1] sans [lô'] en être [M] encore [E] très [E] loin [râÿaq (hi)] quand [w] Joseph [yôséf] dit ['âmar] à [l] son majordome ["al bayit] : « Debout [qoûm] ! Cours [râdaf] après ['aÿar] ces gens ['îsh], rattrape [nâÜag (hi)]-les [M] et dis ['âmar]-leur [M] » : « Pourquoi [lâmmâh] avez [M]-vous rendu [shâlém 1 (pi)] le mal [râ"âh 1] pour [taÿat 1] le bien [Öôv 2] ? » Ex 32.1 Le peuple vit que Moïse tardait à descendre de la montagne ; le peuple s'assembla près d'Aaron et lui dit : « Debout ! Fais-nous des dieux qui marchent à notre tête, car ce Moïse, l'homme qui nous a fait monter du pays d'Egypte, nous ne savons pas ce qui lui est arrivé ». Jr 6.4 Proclamez contre elle la
guerre sainte ! Debout ! Montez à l'assaut en plein midi ! Jr 6.5 Debout ! Montons à l'assaut en pleine nuit, détruisons leurs belles maisons ! Jr 31.6 Il est fixé le jour où les gardiens crieront sur la montagne d'Ephraïm : Debout ! Montons à Sion, vers le SEIGNEUR notre Dieu. Jr 46.16 il chancelle terriblement. Les hommes aussi tombent l'un sur l'autre ; ils disent : « Debout ! Réintégrons notre peuple et notre pays natal, loin de l'épée impitoyable » ! Jr 49.14 Un message, je l'entends venant du SEIGNEUR, tandis qu'un héraut est envoyé parmi les nations : Rassemblez-vous ! Marchez contre elle ! Debout ! Au combat ! Jr 49.28 Pour Qédar et pour les royaumes de Haçor que Nabuchodonosor, roi de Babylone, a défaits, ainsi parle le SEIGNEUR : Debout ! Montez à l'assaut de Qédar ! Dévastez les gens de Qèdèm ! Jr 49.31 Debout ! Montez à l'attaque de la nation insouciante qui ne se doute de rien Oracle du SEIGNEUR. Ils n'ont ni portes ni verrous ; ils demeurent à l'écart ! Ab 0.1 Vision d'Abdias. Ainsi parle le Seigneur DIEU au sujet d'Edom. Un message ! Nous l'entendons, il vient du SEIGNEUR, tandis qu'un héraut est envoyé parmi les nations : « Debout ! A l'assaut de la ville ! Au combat » ! Mi 4.13 Debout, foule le grain, fille de Sion ; tes cornes, je les rendrai de fer, tes sabots, je les rendrai de bronze. Tu broieras des peuples nombreux, tu voueras par interdit leur butin au SEIGNEUR et leurs richesses au maître de toute la terre. Mi 6.1 Ecoutez donc ce que dit le SEIGNEUR : Debout, engage un procès devant les montagnes, que les collines entendent ta voix. Ps 9.20 Debout, SEIGNEUR ! Que l'homme ne triomphe pas ! Que les nations soient jugées devant ta face ! Ps 10.12 Debout, SEIGNEUR ! Dieu, lève la main ! N'oublie pas les malheureux ! Jb 22.29 Si certains sont abattus, tu pourras leur dire : « Debout » ! Car il sauve l'homme aux yeux baissés. Ct 2.10 Mon chéri chante et me dit : « Debout, toi, ma compagne, ma belle, et viens-t'en ». Ct 2.13 Le figuier [te'énâh] mûrit [ÿânaÖ] son fruit [pag] vert, et les ceps [gèfèn] en bouton [semâdar] donnent [nâtan] leur senteur [réyaÿ]. Debout [qoûm], toi [M], ma compagne [ra"eyâh], ma belle [yâfèh], et viens [hâlak]-t [M]'en [M]. 1 M 9.8 Désemparé, il dit à ceux qui étaient restés : « Debout ! Montons contre nos adversaires, au cas où nous pourrions les combattre ». 1 M 9.44 Jonathan dit alors à ses gens : « Debout ! Combattons pour sauver nos vies, car aujourd'hui ce n'est pas comme hier et avant-hier ». Ba A 5.5 Debout [anistêmi], Jérusalem [ierousalêm], place [histêmi]-toi [M] sur [epi] la hauteur [hupsêlos] et tourne ton regard [periblepô] vers [pros] l'Orient [anatolê] : Vois [eidon] tes [su] enfants [teknon], rassemblés [sunagô] du [apo] soleil [hêlios] couchant [dusmê] jusqu [heôs 1]'au Levant [anatolê] par [M] la parole [rhêma] du Saint [hagios] ; ils se réjouissent [chairô] que Dieu [theos] se souvienne [mneia]. Eph 6.14 Debout [histêmi] donc [oun] ! À la taille [osphus], la vérité [alêtheia] pour ceinturon [E], avec la justice [dikaiosunê] pour cuirasse [thôrax]. Nb 2.34 C'est ce que firent les fils d'Israël. C'est en se conformant à l'ordre donné par le SEIGNEUR à Moïse qu'ils campaient par groupes d'armées et qu'ils partaient par clans et par familles. Nb 22.18 Balaam répondit aux serviteurs de Balaq : « Quand Balaq me donnerait tout l'argent et tout l'or que peut contenir sa maison, je ne pourrais pas faire une chose, petite ou grande, qui soit contraire à l'ordre du SEIGNEUR, mon Dieu ». 1 R 13.21 et le vieux prophète cria à l'homme de Dieu qui était venu de Juda : « A insi parle le SEIGNEUR : Parce que tu as désobéi à l'ordre du SEIGNEUR et que tu n'as pas gardé le commandement que t'avait donné le SEIGNEUR, ton Dieu ». 1 R 13.26 Le prophète qui l'avait fait revenir sur son chemin en entendit parler et il dit : « C'est l'homme de Dieu ! Celui qui a désobéi à l'ordre du SEIGNEUR ; le SEIGNEUR l'a livré au lion qui lui a brisé les os et l'a tué, selon la parole que le SEIGNEUR lui avait dite ». Ha 1.12 N'est-ce pas toi qui, dès l'origine, es le SEIGNEUR, mon Dieu, mon Saint ? Nous ne mourrons pas ! SEIGNEUR, tu l'as établi pour le jugement ; Rocher, tu l'as affermi pour un rappel à l'ordre. Ha 2.1 Je tiendrai bon à mon poste de garde, je resterai debout sur les tranchements. Je guetterai pour voir ce qu'il dira contre moi et ce que je répondrai au rappel à l'ordre. 1 M 2.33 _ On leurs [autos] dit [legô] : « En voilà [E] assez [E] ! Sortez [exerchomai], obéissez [poieô] à [kata] l'ordre [logos] du roi [basileus] et vous aurez [M] la [M] vie [zaô] sauve [E] ». Franc et maçon Mt 22.16 Ils lui envoient leurs disciples avec les Hérodiens, pour lui dire : « Maître, nous savons que tu es franc et que tu enseignes les chemins de Dieu en toute vérité, sans te laisser influencer par qui que ce soit, car tu ne tiens pas compte de la condition des gens ». Mt 22.16 Ils lui [autos] envoient [apostellô] leurs [autos] disciples [mathêtês] avec [meta] les Hérodiens [hêrôydianoi], pour [M] lui [E] dire [legô] : « Maître [didaskalos], nous savons [oida] que [hoti] tu es [eimi] franc [alêthês] et que tu enseignes [didaskô] les chemins [hodos] de Dieu [theos] en [en] toute [E] vérité [alêtheia], sans [ou] te [su] laisser [M] influencer [melô] par [peri] qui [oudeis] que [M] ce [M] soit [M], car [gar] tu ne [M] tiens pas [ou] compte [blepô] de [eis] la condition [prosôpon] des gens [anthrôpos] ». Rm 11.24 Si toi, en effet, retranché de l'olivier sauvage auquel tu appartenais par nature, tu as été, contrairement à la nature, greffé sur l'olivier franc, combien plus ceux-ci seront-ils greffés sur leur propre olivier auquel ils appartiennent par nature ! Rm 11.24 Si [ei] toi [su], en [M] effet [gar], retranché [ekkoptô] de [ek] l'olivier [agrielaios] sauvage [M] auquel tu appartenais [E] par [kata] nature [phusis], tu as [M] été [M], contrairement [para] à la nature [phusis], greffé [egkentrizô] sur [eis] l'olivier [kallielaios] franc [M], combien [M] plus [mallon] ceux [houtos]-ci [M] seront [M]-ils greffés [egkentrizô] sur [M] leur propre [idios] olivier [elaia] auquel ils appartiennent [E] par [kata] nature [phusis] ! Mc 12.14 Ils viennent lui dire : « Maître, nous savons que tu es franc et que tu ne te laisses pas influencer par qui que ce soit : tu ne tiens pas compte de la condition des gens, mais tu enseignes les chemins de Dieu selon la vérité. Est-il permis, oui ou non, de payer le tribut à César ? Devons-nous payer ou ne pas payer » ? Jr 2.21 Moi ['ânôkî], je t'avais [M] plantée [nâÖa"], vignoble [Üôréq 1] de [M] choix [E], tout [E] entier [kôl] en cépage [zèra"] franc ['èmèt]. Comment ['éyk] as [M]-tu dégénéré [hâfak] en vigne [gèfèn] inconnue [nokerî] aux fruits [M] infects [soûr 2] ? 2 R 12.13 les maçons [gâdar] et les tailleurs [ÿâçév] de pierre ['èvèn], et aussi pour [l] acheter [qânâh 1] des poutres ["éç] et des pierres [maÿeçév] de taille en [M] vue [l] de [M] réparer [ÿâzaq (pi)] les dégradations [bèdèq] de la Maison [bayit] du SEIGNEUR [yhwh], bref [E] pour [l] tout [kôl 'ashèr] ce [M] qui [M] devait [E] être [M] dépensé [yâçâ'] pour [l] la réparation [ÿâzaq] de la Maison [bayit]. 2 R 22.6 les charpentiers [ÿârâsh], les constructeurs [bânâh], les maçons [gâdar], et afin [l] d [M]'acheter [qânâh 1] des poutres ["éç] et des pierres [maÿeçév] de taille en [M] vue [l] de [M] réparer [ÿâzaq (pi)] la Maison [bayit]. 2 Ch 34.11 Ainsi [w] ils le remirent [nâtan] aux charpentiers [ÿârâsh] et aux maçons [bânâh] pour [l] acheter [qânâh 1] des pierres [maÿeçév] de taille et du bois ["éç] de charpente [meÿabberôt] et pour [l] étayer [qârâh 3 (pi)] les bâtiments [bayit] que ['ashèr] les rois [mèlèk 1] de Juda [yehoûdâh] avaient [M] laissés [M] se détériorer [shâÿat (hi)]. Ez 46.23 Un élément de maçonnerie les entourait toutes 4, et des fours avaient été aménagés à la base de cet élément, tout autour. Ph 4.3 Et toi [su], Compagnon [suzugos] véritable [gnêsios], je te le demande [erôtaô], viens [M]-leur [autos] en [M] aide [sullambanô], car [E] elles ont [M] lutté [sunathleô] avec moi [egô] pour [en] l'Evangile [euaggelion], en [M] même [M] temps [meta] que [M] Clément [klêmentos] et tous mes [egô] autres [loipos] collaborateurs [sunergos], dont [hos] les noms [onoma] figurent [M] au livre [biblos] de vie [zôê]. Lc 9.32 Pierre et ses compagnons étaient écrasés de sommeil ; mais, s'étant réveillés, ils virent la gloire de Jésus et les 2 hommes qui se tenaient avec lui. Lc 9.33 Or, comme ceux-ci se séparaient de Jésus, Pierre lui dit : « Maître, il est bon que nous soyons ici ; dressons 3 tentes : une pour toi, une pour Moïse, une pour Elie ». Il ne savait pas ce qu'il disait. Ac 4.23 Une fois relâchés, Pierre et Jean rejoignirent leurs compagnons et leur racontèrent tout ce que les grands prêtres et les anciens leur avaient dit. Ac 4.24 On les écouta ; puis tous, unanimes, s'adressèrent à Dieu en ces termes : « Maître, c'est toi qui as créé le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s'y trouve. 2 M 6.23 Mais lui, voulant agir dans l'honneur, de façon digne de son âge, de l'autorité de sa vieillesse et de ses vénérables cheveux blanchis dans le labeur, digne d'une conduite parfaite depuis l'enfance, mais surtout de la sainte législation établie par Dieu, répondit en conséquence qu'on l'envoyât sans tarder au séjour des morts. 2 M 6.28 ayant laissé aux jeunes le noble exemple d'une belle mort, volontaire et généreuse, pour les vénérables et saintes lois ». Ayant prononcé ces paroles, il alla tout droit au supplice de la roue. Jb 12.20 Il ôte la parole aux orateurs et ravit le discernement aux vieillards. 2 M 6.2 pour profaner le Temple de Jérusalem et le dédier à Zeus Olympien et pour dédier à Zeus Hospitalier celui du mont Garizim, comme le demandaient les habitants du lieu. 1 Tm 3.2 Aussi faut-il que l'épiscope soit irréprochable, mari d'une seule femme, sobre, pondéré, de bonne tenue, hospitalier, capable d'enseigner. 1 Tm 3.2 Aussi [oun] faut [dei]-il que l'épiscope [episkopos 1] soit [eimi] irréprochable [anepilêmptos], mari [anêr] d'une [heis] seule femme [gunê], sobre [nêphalios], pondéré [sôphrôn], de [M] bonne [M] tenue [kosmios], hospitalier [philoxenos], capable [M] d [M]'enseigner [didaktikos]. Tt 1.8 Il doit être hospitalier, ami du bien, pondéré, juste, saint, maître de soi, Surveillant Pr 6.7 Elle n'a pas de surveillant, ni de contremaître, ni de patron. Ct 8.11 Salomon a une vigne à Baal-Hamôn. Il donne la vigne aux surveillants. Chacun fera rentrer pour son fruit pièces d'argent. 2 Ch 2.1 Salomon enrôla 70.000 porteurs, 80.000 carriers dans la montagne et 3.600 surveillants. 2 Ch 2.17 Il en fit 70.000 porteurs, 80.000 carriers dans la montagne et 3.600 surveillants pour faire travailler le peuple. 2 Ch 31.13 Yehiël, Azazyahou, Nahath, Asahel, Yerimoth, Yozavad, Eliël, Yismakyahou, Mahath et Benayahou étaient surveillants, sous les ordres de Konanyahou et de son frère Shiméï, par disposition du roi Ezékias et de l'intendant de la Maison de Dieu, Azaryahou. 2 Ch 31.13 Yehiël [yeÿî'él], Azazyahou ["azazeyâhoû], Nahath [naÿat 3], Asahel ["aÜâh'él], Yerimoth [yerîmôt], Yozavad [yehôzâvâd], Eliël ['èlî'él], Yismakyahou [yisemakeyâhoû], Mahath [maÿat] et Benayahou [benâyâhoû] étaient [E] surveillants [pâqîd], sous [min] les ordres [yâd] de Konanyahou [kônaneyâhoû] et de son frère ['âÿ 2] Shiméï [shime"î], par [b] disposition [mifeqâd] du roi [mèlèk 1] Ezékias [ÿizeqiyyâhoû] et de l'intendant [nâgîd] de la Maison [bayit] de Dieu ['èlôhîm], Azaryahou ["azareyâhoû]. Ga 3.24 Ainsi donc, la loi a été notre surveillant, en attendant le Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi. Ga 3.25 Mais, après la venue de la foi, nous ne sommes plus soumis à ce surveillant. Pour une étude plus complète, reprenez votre bible et retrouvez le contexte des citations. Attention, une bible peut en cacher une autre et selon le traducteur certains mots peuvent varier ou être utilisés sous forme de synonymes qui ne changent rien au sens du texte. Initier Am 5.16 Eh bien ! Ainsi parle le SEIGNEUR, le Dieu des puissances, mon Seigneur : Sur toutes les places, il y aura des funérailles, dans toutes les rues, on dira : Hélas ! Hélas ! On invitera le paysan au deuil, aux funérailles, les initiés en complaintes. Ps 106.35 Ils ont eu commerce ["ârav 2 (hit)] avec les païens [gôy] et se sont initiés [lâmad] à leurs pratiques [ma"aÜèh]. Ct 3.8 tous s'étant saisis de l'épée, initiés au combat, chacun son épée sur sa hanche pour s'abriter de la terreur nocturne. Ct 8.1 Que [mî] n'es-tu vraiment mon frère ['âÿ 2], nourri [yônéq] aux seins [shad] de ma mère ['ém] ! Je te rencontrerais [mâçâ'] dehors [ÿoûç], je t'embrasserais [nâshaq 1] : cependant [gam] les gens ne me mépriseraient [boûz 1] pas [lô']. Ct 8.2 Je te conduirais [nâhag 1] ; je te ferais entrer [bô' (hi)] chez [bayit] ma mère ['ém]. Tu m'initierais [lâmad (pi)] ; je te ferais boire [shâqâh (hi)] du vin [yayin] aromatisé [rèqaÿ], de [min] mon jus ["âsîs] de grenades [rimmôn 1]. Sg 8.4 Initiée à la science même de Dieu, elle décide de ses oeuvres. Sg 8.4 Initiée [mustis] à la science [epistêmê] même de Dieu [theos], elle décide [hairetis] de ses [autos] oeuvres [ergon]. Sg 8.1 Elle s'étend avec force d'une extrémité du monde à l'autre, elle gouverne l'univers avec bonté. Sg 8.2 C'est elle que j'ai aimée et recherchée dès ma jeunesse, j'ai cherché à en faire mon épouse et je suis devenu l'amant de sa beauté. Sg 8.3 Sa gloire éclipse la noblesse, car elle partage la vie de Dieu et le souverain de l'univers l'a aimée. Sg 8.4 Initiée [mustis] à la science [epistêmê] même de Dieu [theos], elle décide [hairetis] de ses [autos] oeuvres [ergon]. Sg 12.2 Aussi tu reprends progressivement les coupables et tu les avertis, leur rappelant en quoi ils pèchent, afin qu'ils renoncent au mal et qu'ils croient en toi, Seigneur. Sg 12.3 Il en fut ainsi pour les anciens habitants de ta terre sainte. Sg 12.4 que tu avais pris en haine à cause de leurs pratiques détestables : oeuvres de magie, rites impies. Sg 12.5 meurtres cruels d'enfants, festin de chair et de sang humains où l'on mange jusqu'aux entrailles ; ces véritables initiés surpris en pleine orgie. Sg 12.6 ces parents meurtriers d'êtres sans défense, tu avais voulu les faire périr par la main de nos pères. Ac 7.22 Moïse fut initié à toute la sagesse des Egyptiens et il était puissant en ses paroles et en ses actions. Ac 7.22 Moïse [môüsês] fut initié [paideuô] à [en] toute [pas] la sagesse [sophia] des Egyptiens [aiguptios] et il était [eimi] puissant [dunatos] en [en] ses paroles [logos] et en ses [autos] actions [ergon]. Dictionnaire de l’Académie française de 1798 Les mots du vocabulaire maçonnique dans le dictionnaire de l’Académie française de 1798 Nous sommes à la fin du siècle, un dictionnaire se prépare sur quelques années ; nous pouvons considérer que celui-ci reflète le sens des mots, tels qu’utilisés dans la « bonne » société, de la fin de l’ancien régime aux heures chaudes de la révolution. Le sens proposé pour ces mots importe aux francs-maçons, puisque le développement de la maçonnerie française repose sur le dix-huitième siècle. Cette même maçonnerie redonnera une gloire à une maçonnerie anglaise en difficulté. FRANC - QUARTIER. Terme de Blason. On nomme ainsi Le premier quartier de l'écu qui est à la droite du côté du chef, et qui est moins grand qu'un vrai quartier d'écartelage, et d'un émail différent du reste de l'écu. D'azur à deux mains d'or, au franc--quartier échiqueté d'argent et d'azur. FRANC, ANCHE. Adj. Libre. Cet esclave en entrant en France, est devenu franc et libre. Il a fait cette action de sa pure et franche volonté. Franc arbitre. Franc, signifie aussi, Exempt d'impositions, de charges, de dettes. Demeurer franc et quitte. Etre franc de toutes charges. Il a marié son fils franc et quitte. Villes franches, qui ne payent pas la taille. Foires franches, Terres franches. Il vend sa Terre franche et quitte de toutes dettes. Lettres franches de port. Paquet franc de port. On dit, Jouer part franche, Lorsque plusieurs personnes jouant à qui aura quelque étoffe, quelque bijou, etc. conviennent que celui qui gagnera ne paiera rien pour sa part. Et on dit dans le même sens, Avoir part franche, pour dire, Avoir sa part dans quelque affaire sans rien contribuer. Et on dit d’un parasite, que C'est un chercheur de franches lippées. Il est du style familier. On dit proverbialement, Avoir les soudées franches, pour dire, Vivre en toute liberté, n'être incommodé de rien, être à son aise et sans gêne. On dit figurément, Franc de toute passion, franc d'ambition, etc. pour dire, Libre et exempt de toute passion, d'ambition, etc. Franc, signifie aussi, Sincère, candide, loyal, qui dit ce qu'il pense. Un homme franc. Un coeur franc. Un caractère franc. On dit, Un franc Gaulois, pour dire, Un homme de bonne foi ; ce qui se dit aussi quelquefois en mauvaise part, pour signifier Un homme simple et grossier. On dit, qu’un cheval est franc du collier, pour dire, qu’il tire bien, sur--tout en montant ; et proverbialement, qu’un homme est franc du collier, pour dire, qu’il est toujours prêt à faire les choses que ses amis, son devoir, son honneur, exigent de lui. On dit aussi d’un homme brave et qui se présente de bonne grâce au combat, que C'est un homme franc du collier. On dit, Avoir son franc parlé, pour dire, Avoir acquis la liberté de dire ce qu'on pense. Franc, se dit aussi dans la signification de Vrai, et il précède ordinairement le substantif. Ce moineau - là est un franc mâle. Ce qu'il vous a dit est une franche défaite. Il parle son franc patois. En ce sens il se joint à toutes sortes de termes injurieux ; et il se dit par énergie, et pour leur donner encore plus de force. Un franc sot. Un franc pédant. Une franche coquette. Une franche hapelourde. Un franc menteur, etc. En termes de Sculpture, de Peinture, etc. on dit, Un pinceau, un ciseau, un burin franc, pour dire, Libre, hardi, aisé, qui paraît avoir opéré sans timidité. On dit dans le même sens, La manière et la touche sont franches. Franc, se dit aussi dans la signification d'Entier, de complet. Ils y arrivèrent le Lundi et en partirent le jeudi, ils n'y ont été que deux jours francs. Dans les assignations à huitaine, il faut huit jours francs, sans compter celui de l'assignation, ni celui de l'échéance. On dit, qu’un homme saute vingt-quatre semelles franches, pour dire, qu’il les saute sans que rien n’y manque. Franc, se dit aussi Des arbres qui portent du fruit doux sans avoir été greffés, par opposition à Sauvageon, qui se dit Des arbres qui ne portent que des fruits âpres, à moins qu'ils n'aient été greffés, Noisetier franc. Noisettes franches. Franc pécher. Pêche franche. En ce sens on dit, Enter franc sur franc, pour dire, Enter un scion d'un arbre franc sur un autre arbre franc ; et, Enter franc sur sauvageon, pour dire, Enter un scion d'arbre franc sur un sauvageon. Et dans ces phrases, Franc est employé au substantif. Franc. Adv. Ouvertement, résolument, sans déguiser, sans biaiser. Il lui parla franc. Il le démentit franc et net, tout franc. Il me l'a dit tout franc. Il m'en a fait l'aveu franc et net. Franc, signifie aussi, Absolument, entièrement, sans qu'il y manque rien. Il sauta le fossé franc, tout franc. Il saute vingt - quatre semelles franches. FRANC. Subst. mas. Unité des monnaies dans la nouvelle division Républicaine. Le franc remplace la Livre tournois, et il a à--peu--près la même valeur qu’avait celle -- ci dans l'écu de six livres. Il en diffère en ce que ce n'est pas seulement une monnaie de compte, mais une pièce effective d'argent, à neuf dixièmes de fin, du poids de cinq grammes ou d'environ 95 grains. FRANC. s. m. C’était autrefois une pièce de monnaie valant vingt sous ; aujourd'hui ce n'est plus qu'une monnaie de compte de même valeur. Il n'est d'usage ni au singulier, ni avec les nombres primitifs, un, deux, trois et cinq. On s'en sert fort bien dans presque tous les autres nombres. Quatre francs, six francs, sept francs, dix francs, vingt francs, vingt--deux francs, cent francs, mille francs, etc. à moins qu'il ne suive une fraction, auquel cas on se sert du mot de livre. Ainsi l'on ne dit pas, Quatre francs dix sous, mais quatre livres dix sous. FRANC - ETABLE. Terme de Marine. On dit, que Deux vaisseaux s'abordent de franc--étable, pour dire, qu’ils s'approchent de manière à s'enferrer par leurs éperons. FRANC - REAL. Sub. Masculin. Sorte de poire. Il y en a de deux espèces, le Franc--réal d'hiver, et le Franc--réal d'été. L'une et l'autre ne sont pas fort estimées. FRANC--SALE. Subs. Masc. Droit de prendre à la Gabelle certaine quantité de sel sans payer. Il a tant de minots de sel pour son franc - salé. FRANCHEMENT. Adverbe. Avec exemption de toutes charges, de toutes dettes. Il lui a vendu sa maison franchement et quittement. En ce sens il est terme de Pratique. Il signifie aussi, Sincèrement, ingénument. J'avoue franchement. Parlons franchement. On dit, en termes de Manège, Franchement, pour dire, Librement, sans se retenir. Ce cheval se porte franchement en avant. FRANCHIR. v. act. Sauter franc, passer en sautant par - dessus. Franchir un fossé. Franchir une barrière. Franchir, signifie aussi, passer vigoureusement, hardiment, des lieux, des endroits difficiles. Après avoir franchi les Alpes avec ses troupes, il entra en Italie. À peine l'armée eut-elle franchi les montagnes. Franchir les fleuves et les rivières. On dit, Franchir les limites, franchir les bornes, pour dire, Passer au--delà des bornes ; et figurément, Franchir les bornes du devoir, de la pudeur, de la modestie, pour dire, Ne se pas contenir dans les bornes du devoir, de la pudeur, de la modestie. On dit aussi, Franchir toutes sortes de difficultés, franchir toutes sortes d'obstacles, pour dire, N être retenu par la considération d'aucune difficulté, surmonter toutes sortes d'obstacles. On dit figurément, Qu’un homme a franchi le pas, a franchi le saut, lorsqu’après une longue délibération, il s'est engagé dans une entreprise périlleuse. On dit aussi, Franchir le mot, pour dire, Exprimer en propres termes une chose que la bienséance et l'honnêteté empêchaient de dire ouvertement. Il a franchi le mot, et lui a dit qu'il était un fripon. Franchir le mot, signifie aussi, Dire le mot essentiel, prononcer enfin une chose à laquelle on avait eu de la peine à se résoudre. Il a franchi le mot, et a promis les cent mille francs. FRANCHISE. s. f. Exemption, immunité. Il n'est pas Maître, mais il travaille dans un lieu de franchise. Il jouit de la franchise. On dit D’un ouvrier sorti d'apprentissage, Qu’il a gagné sa franchise. On appelle Franchise, Les droits d'asile attachés à certains lieux. Les franchises des églises. On n'a pu le prendre à cause de la franchise de l’église où il s'est retiré. À Rome, le quartier des Ambassadeurs est un lieu de franchise. Les franchises, des Ambassadeurs. Les franchises des églises ne sont point admises en France. Il se dit aussi Du lieu même, et signifie asile. On ne le saurait prendre en ce lieu là, c'est une franchise. Il signifie aussi Liberté. Conserver sa franchise. Perdre sa franchise. Mais en ce sens il n'est guère d'usage qu'en Poésie, et en parlant d'amour. Il est vieux. Il signifie aussi, Sincérité, candeur. Parler avec franchise. Une trop grande franchise. C'est un homme plein de franchise. FRANCIADE. s. féminin. Période de quatre ans, au bout de laquelle, dans la nouvelle ère Républicaine, il faut ordinairement ajouter un jour à l'année commune, pour maintenir la coïncidence de l'année civile avec les mouvements célestes. FRANCISER. Verbe. a. Donner une terminaison, une inflexion Françoise à un mot d'une autre Langue. Un Traducteur ne doit pas franciser les noms propres Latins peu connus. Il se dit aussi en parlant Des personnes, et ne s'emploie qu'avec le pronom personnel, pour dire, que quelqu'un prend l'air, le maintien, les manières Françaises. Cet Etranger s'est bien francisé depuis trois mois qu'il est à Paris. FRANCOIS. s. mas. On ne met pas ici ce nom comme un nom de Nation, mais on le met comme un mot qui a une signification et une énergie particulière dans quelques façons de parler. Ainsi on dit, Parler François, pour dire, Expliquer nettement et précisément son intention sur quelque affaire ; et, Parler François à quelqu'un, pour dire, Lui parler avec autorité, et d'un ton menaçant. On dit aussi, En bon François, pour dire, Franchement et sans ménagement. Je vous le dis en bon François. AFFRANCHIR. v. a. Mettre en liberté. Affranchir un esclave. Il signifie aussi, Décharger, exempter. Affranchir une personne de toutes sortes de charges. Affranchir de tailles. Affranchir une ville. On dit, Affranchir une lettre, un paquet, pour, En payer le port au bureau d'où on les fait partir. Il signifie figurément, Délivrer. La mort nous affranchira des misères de ce monde. En matière de Fief, on dit, Affranchir un héritage, pour, Libérer un héritage de quelque charge, de quelque rente. Affranchi, participe. Il est aussi substantif, et signifiait parmi les Romains un esclave à qui on avait donné la liberté. La condition d'affranchi. Les affranchis d'Auguste. Acté, l'affranchie de Néron. AFFRANCHISSEMENT. s. m. Il n'est guère d'usage dans le premier sens d'Affranchir, qu'en parlant Des anciens Grecs ou Romains, et il signifie, L'action par laquelle on affranchissait un esclave, ainsi que l'état de la personne affranchie. Il devait son affranchissement à la bonté de son maître. Il signifie aussi, Exemption, décharge. L'affranchissement d'une Terre. L'affranchissement d'une Ville. Lettres d'affranchissement. ERE FRANÇOISE. Subst. fém. Ere qui commence au 22 septembre 1792, jour de la fondation de la République Françoise. PLANCHER Subs. Masc. Il se dit également De la partie basse et de la partie haute d'une chambre, d'une salle, etc. Dans le premier sens on dit : Plancher parqueté, plancher carrelé. Les planchers de ce logis ne sont que de plâtre. Plancher bien uni. Frotter un plancher. Et l'on dit dans le second sens : Les planchers de cet appartement sont plafonnés, mais ils sont trop bas. Toucher de la tête au plancher. Pendre quelque chose au plancher. Lorsqu'on veut faire entendre qu'il y a trop de monde dans une chambre, et qu'il faut que quelqu'un sorte, on dit dans le style familier et populaire, qu'il faut soulager le plancher, décharger le plancher. On dit figurément et populairement, qu'il n'est rien tel que le plancher des vaches, que de marcher sur le plancher des vaches, pour dire, qu'il y a bien moins de danger à voyager par terre que par eau. |
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