Depuis longtemps, nous savions que notre société dite moderne était engagé sur une voie de perdition ; je ne sais si l’histoire ne repasse pas les plats, mais en toute objectivité, il y avait une analogie entre la Bible et en particulier le passage concernant l’adoration du Veau d’Or, car dans notre société occidentale, la seule valeur qui faisait loi était celle de la finance, au détriment du travail, des sentiments les plus nobles comme des perspectives prônant la sagesse.

Une partie de la Maçonnerie, elle aussi, avait fait le choix de la facilité, se contentant de faire de la maçonnerie administrative, et il faut bien le dire une majorité de Frères avait oublié notre axiome célèbre : « Un maçon libre, dans une loge libre ! » Tout aussi probant, il y a belle lurette, que les Maçons ne creusaient plus de de fosse pour les vices…

La Maçonnerie aussi bien celle qui se disait humaniste, que celle qui prétendait représenter une certaine spiritualité, s’endormait comme la Belle au Bois Dormant…

La chose aurait pu durer cent ans, mais dans les ténèbres il y a toujours un peu de lumière et puis l’intervention de la Grande Lumière fit que dans différents Orients, des Frères et des Sœurs, prirent conscience de la gravité de la situation, la perte pour l’Occident du seul système initiatique encore en Vie, même si il était moribond.

Personne ne sut d’où parti l’étincelle régénératrice, mais peu de temps après, des Maçons prirent conscience que les choses ne pouvaient pas perdurer dans ce chaos matérialiste ; Les premiers contacts eurent lieu entre quelques Maçons, dans un premier temps pour gémir sur l’état de la Maçonnerie, en petit groupe au départ, puis le bouche à oreilles fit ce que l’on attend de lui ; il fut donc décider de réunir tout ce qui est épars et bien conscient de leurs devoirs envers l’Ordre Maçonnique.

Au solstice d’Eté, dans un Temple des SS\ et des FF\, ouvrirent les travaux en la forme accoutumée venus de différents orients et travaillant aux différents rites maçonniques, mais tous animés d’une volonté de faire quelque chose… Mais bien conscient de la difficulté du chantier à entreprendre, par où commencer et pour proposer quoi ?

Après bien des travaux collectifs et bien des pistes à suivre ; au Solstice d’hiver les idées étaient clarifiées et bien calées dans les esprits des SS\ et des FF\. Il était Midi plein, quand cette assemblée hétéroclite de par les différents rites, retrouva le centre de l’union et rassembla ce qui était épars.

Il fut décidé de commencer la construction d’une CATHEDRALE SPIRITUELLE, afin de redonner au SACRE, sa place, son sens et de redevenir le PHARE de notre humanité. Donc au solstice d’hiver, la Porte des Dieux, la chose fut entendue, et chacun des protagonistes compris qu’il fallait restaurer l’AUTORITE SPIRITUELLE, pour retrouver le pouvoir temporel ; afin que l’Homme redevienne HIRAM l’architecte, le représentant du GADLU sur Terre, qui souvenez-vous, dans de la Genèse devait être le gardien et jardinier de la Création terrestre.

Ce qui fut dit, fut fait, et le chantier de la CATHEDRALE SPIRITUELLE fut ouvert au solstice d’Hiver suivant, dans le calme et la sérénité les SS\ et les FF\ étant bien conscient que le chantier serait long et difficile, mais comme l’on dit en maçonnerie, « point besoin d’espérer, pour entreprendre ! ».

Le plus surprenant fut que les Maçons, Femmes et Hommes retrouvèrent leur Rituel spécifique, pour nos SS\ ce fut soit le rite de Pénélope, ou encore le Rite de Déméter, quant aux Hommes, ils relirent les Olds Charges, dans le but de retrouver la Tradition Initiatique, dans sa pureté originelle.

De nos jours, si l’on en croit le narrateur, le soubassement et le terrassement de la CAHEDRALE SPIRITUELLE, est déjà commencé, comme il se doit dans les ténèbres du Cabinet de réflexion, là où tout commence…

Equinoxe de Printemps…

P\ L\