Obédience : NC | Loge : NC | 1756 |
Ahiman
Rezon
ou Aide à un Frère montrant la VERTU du SECRET et la Cause ou Motif premiers, de l'Institution de la Franche Maçonnerie
LES PRINCIPES DE L'ART,
Et le Profit découlant de leur Respect absolu; Quels Genres d'Hommes devraient être initiés à son mystere et Quelles Sortes de Maçons sont aptes à gouverner les loges, Leur Conduite à l'intérieur et à l'extérieur de la loge. De même. Les Prières dites dans les Loges Juives el Chrétiennes, L'ancienne Façon de Constituer de nouvelles Loges, et tous les Devoirs, etc. Avec les anciens et les nouveaux reglements, La Façon de Choisir et d'Installer le Grand-Maître et les Officiers, et d'autres Détails utiles trop nombreux à citer ici. A quoi il faut ajouter La plus importante Collection de chants maçonniques jamais publiée, et maints prologues et epilogues amusants. Et LE TEMPLE DE SALOMON. Oratorio. tel qu'il a été représenté au Profit des francs-maçon s. par le Frère LAURENCE DERMOTT. Sec. LONDRES Imprimé pour l'éditeur, et vendu par le F. James Bedford. à l'enseigne de la Couronne dans le Cimetière de St Paul. MDCCLVI DEDICACE Au Très Honorable William Comte de Blessington. 1 Monseigneur, A la
requête de plusieurs dignes francs-maçons, j'ai
entrepris de publier
les feuilles qui
suivent; j'ai
tenté d'y enseigner aux jeunes Frères comment
conduire leurs Actions avec
Droiture, Intégrité, Morale et Amour fraternel,
sans perdre de vue les anciens
Repères (Landmarks). En les lisant Votre
Seigneurie trouvera
que l'ensemble est conçu non seulement pour le bien de la
Fraternité, mais
aussi pour montrer à cette fraction du monde dans l'erreur
que les vrais
Principes de ta Maçonnerie sont d'aimer la Pitié,
d'agir selon la Justice, et
d'aller humblement sous le regard de DIEU. Monseigneur, parler
du Zèle de Votre
Seigneurie envers l'Art ou dire aux Frères qu'Elle a
été un père pour la
Fraternité, &c. serait
répéter ce qui est déjà
connu. Le reste de
l'Humanité n'ignore pas non
plus l'Affabilité, la
Générosité, la Bonté et la
Charité de Votre Seigneurie. L'an 1740 a
enregistré tant de marques
de la Bonté de Votre Seigneurie et de son Amour pour
l'Humanité en général
qu'il ne reste pas de place pour en dire autre chose que ceci : je ne
sais rien
d'autre pour recommander cet ouvrage que d'y souscrire le nom de Votre
Seigneurie. Monseigneur, Très respectueusement, de Votre Seigneurie, L'EDITEUR au LECTEUR
La Coutume chez tous
mes dignes Frères
qui ont honoré l'Art Royal en publiant leurs Livres de
Constitutions, ou de
Guides à l'Usage des Francs-Maçons, a
été de nous donner une longue histoire
plaisante de la Maçonnerie depuis la
Création des Temps jusqu'au moment de la
rédaction et de la publication de leurs ouvrages,
à savoir, d'Adam à Noé,
de Noé à Nemrod,
de Nemrod à Salonion,
de Salomon
à Cyrus, de Cyrus
à Seleucus Nicator, de Scleucus
Nicator à César Auguste, de
César Auguste aux
Dévastations
des Goths. et ainsi de suite jusqu'à la
restauration du style d'Auguste,
&c. &c. &c. Ils nous y font le
récit de la manière dont furent
dessinés, conçus, imaginés, [vi]
dressés Temples, Tours, Villes,
Châteaux. Palais, Théâtres, Pyramides,
Monuments, Ponts, Murs, Piliers. Cours,
vastes Salles. Fortifications. Labyrinthes, ainsi que le
célèbre Phare de Pharos
et le Colosse de Rhodes, et
d'autres merveilleux travaux accomplis
par les architectes,
pour la
grande satisfaction des lecteurs et l'édification des
Francs-Maçons.* Ayant en
mémoire le vieux proverbe,
"Mieux vaut quitter le monde que la mode," j'étais bien
décidé à
publier une histoire de la Maçonnerie, ce qui, je
l'espérais, procurerait au
monde une satisfaction peu commune. Afin de me préparer
à exécuter ce grand
dessein, je me procurai tous ou presque tous, les Histoires,
Constitutions ou
Guides, et autres ouvrages (sur le sujet) aujourd'hui disponibles en
langue anglaise. L'étape
suivante fut de me fournir en
plumes, encre et papier en quantité suffisante. Ceci fait,
je m'imaginai
aussitôt en historien, et conçus de faire remonter
la Maçonnerie non seulement
à Adam, en sa loge
forestière au Paradis, mais encore de
donner
quelque aperçu de l'Art avant même la
Création. Et en guise de fondations je
m'entourai des ouvrages suivants, pour y avoir recours de
façon aisée en cas de
besoin: Le Dr Afiderson. [a 2-vii ] et Mr. Spratt
juste devant
moi, le Dr d'Assigny et M. Smith à
ma droite. Le Dr Désagtilier
et M. Pennell à ma
gauche, M. Scott et M. Lyon derrière
moi: un exemplaire des Constitutions originales (souvent
nommées ainsi, réputées être
entre les mains de M. John Clark, à Paris}
et un autre exemplaire de même grandeur
distribué en Angleterre, ainsi que
le pamphlet imprimé à Francfort en
Allemagne, je les attachai
ensemble dans un exemplaire du Public Advertiser de
vendredi 19 octobre
1753 et les jetai sous la table. Ayant
essayé ma plume et écrit une ligne
peu différente de celle du début d'un chapitre du
Coran §, je me mis à rédiger
à perte de vue de la manière la plus admirable,
et en quelques jours écrivis le
premier volume de l'histoire de la Maçonnerie, avec un
compte rendu complet des
Actes de la première Grande Loge, en particulier l'exclusion
de ses membres
désobéissants, telle qu'elle est
rapportée par M. Milton+. A ce stade, je me
croyais supérieur à
Josèphe, Stackhouse ou tout autre
historien auquel il plaira au lecteur
de penser. Et comme j'envisageais de donner au monde [viii]
une histoire de la
Maçonnerie datant de plusieurs années avant la
Création je ne doutai pas que
mon œuvre vécût (au moins) deux mille
ans après l'embrasement final. Peut-être
quelques lecteurs (ceux qui
connaissent le mieux mes capacités) diront-ils: "il est plus
vaniteux
qu'homme d'esprit; quant au savoir, ceci lui est aussi inconnu que la
franc-maçonnerie l'est aux femmes; cependant il a la sottise
de se prendre pour
un historien, et espère devenir
célèbre. <êc." Peu m'importe que
cette opinion soit
vraie ou fausse; car le monde doit admettre que tout homme a eu, a
aujourd'hui
et aura toujours une idée fixe
perpétuelle (bien que personne n'ait encore
découvert le mouvement perpétuel)-'. En
outre nous savons que les gens dont
les noms suivent, si célèbres dans l'histoire,
furent non seulement pauvres,
mais encore que nombre d'entre eux furent de très humble
origine. Ce sage
philosophe Socrate était le fils d'un
pauvre tailleur de pierres, le
poète tragique Euripide, celui de
pauvres parents; de même que Démosthène,
l'honneur de l'éloquence grecque; Virgile,
le
célèbre poète
latin, était le fils d'un pauvre potier mantouan: Horace,
chantre incomparable, celui d'un joueur de trompette
guerrière; Tarquin
Priscus, roi des Romains, descendait d'un marchand; Servius
Tu/lins, autre
roi des Romains, fut enfanté par une esclave; on dit que Septime
Sévère était
de [ix] très basse extraction; Agathocle, roi
de Sicile était fils de
potier; AZlim Pertinax, était un pauvre
artisan, ou selon d'autres, un
simple vendeur de bois; les parents de Venadius Bassus étaient
de très
pauvres gens, et Arsace, roi des Parthes
était de parenté si
obscure que personne ne put dire qui furent son
père et sa mère; Ptolémée
roi
d'Egypte, était le fils d'un
écuyerdans l'armée d'Alexandre. L'empereur
Dioctétien était fils
de scribe, l'empereur Valentinien, celui
d'un cor-dier, l'empereur Probe, celui d'un
jardinier. Les Parents d'Aurèle
étaient si inconnus que les
écrivains ne se mirent pas d'accord sur leurs
origines. Maxïm'm était
fils d'un forgeron, ou selon d'autres, d'un
charron; Mareus Juîius Licinius, celui
d'un berger: Bonosus avait
pour père un pauvre maître d'école
appointé; Mauritus Justinus. prédécesseur
de Justinien, et de même Galère,
étaient tous deux bergers; le Pape
Jean, vingt-deuxième du nom, était le
fils d'un savetier, le père du Pape Nicolas
V venait du beurre et des œufs dans la rue,
celui du Pape Sixte Quatre
était marin. Lamusius, roi des
Lombards, était né d'une
prostituée qui
(quand il était nourrisson) le jeta dans un fossé
d'où le roi Agelmond le
tira; Primislaus, roi de Bohème
était fils de paysan; le grand
Tamerlan ! gardait les troupeaux; Caïus
Marins, sept fois
consul à Rome, naquit [x] de pauvres
parents au village d'Arpinum; et
Mareus Tullius Cicéron, consul
à Rome et proconsul en Asie, venait
du pauvre Tuguriole d'Arpinufn, la
parenté la plus humble qui soit; Ventidius,
maréchal de camp et Consul à Rome,
était fils de muletier; et Théophraste
était fils de réparateur de
vêtements, &c. J'ai entendu parler
de bien d'autres hommes plus récents (pas si
éloignés que Feqitin**) qui
ont été promus à des emplois ou des
charges
de grande confiance, et honorés de titres de
dignité sans les moindres courage,
esprit, savoir ou honnêteté; si l'on
considère donc de tels exemples, je
conçois humblement qu'on ne tiendra pas pour crime pendable
que je conserve mon
idée perpétuelle, tant que je tente pas de
déshériter qui que ce soit de ses
biens. Je ne doute pas
d'avoir lassé la patience de mon lecteur; et si c'est le
cas, je lui demande humblement
pardon de cette longue digression. Mais revenons au sujet:
tandis que mon
esprit était entièrement occupé de ma
prétendue supériorité d'historien, &c.
je m'endormis insensiblement et il me sembla que quatre
hommes entraient
dans ma chambre. Ils semblaient vêtus de façon
fort ancienne, et la langue dans
laquelle ils s'adressèrent à moi était
à mon avis soit VHébreu> l'Arabe
ou
le Chaldèen, et je leur
répondis [xi] aussitôt à la
façon des pantomines.
Après quelques formules de politesses formelles, je
souhaitai savoir leurs noms
et leur origines. L'un d'eux me répondit (en Anglais), nous
sommes quatre
frères et nous venons4 de la
cité sainte de Jérusalem. Nous nous
nommons Shallumi, Ahiman, Akhuh et Ta/mon.
Apprenant qu'ils
venaient de Jérusalem, je leur demandai
s'ils pouvaient me donner une
description du TEMPLE de SALOMON; Shellwn §
(leur chef) répondit ainsi:
Le sage roi SALOMON, grand-maitre
d'Israël,
nous a nommés portiers principaux du temple
en la trente-deuxième année de
son âge et la douzième de son règne, et
environ l'an 2942 du monde 5;
nous pouvons donc donner une description complète de ce
merveilleux édifice, et
de même, des ingénieux artistes qui
rélevèrent. J'étais
heureux de renconter de tels
Frères, de qui je pouvais espérer apprendre
beaucoup; les nombreux siècles
qu'ils avaient traversés devaient leur avoir
enseigné beaucoup, si la mémoire
ne leur faisait pas défaut; à ce propos,
je leur dis que j'étais en train
d'écrire une histoire de la Maçonnerie, et
sollicitai leur aide, &c. une histoire de la Maçonnerie, (dit Ahiman) depuis le jour de la dédicace du Saint Temple jusqu'à aujourd'hui, je n'ai pas vu d'histoire de la Maçonnerie, [xii] quoique certains prétendent (non seulement) décrire la longueur, largeur , hauteur, le poids, la couleur, forme et substance de tout ce qui est dans le Temple et à l'extérieur, mais encore en donner la signification spirituelle*, comme s'ils connaissaient l'esprit de celui qui donna les ordres pour la construction ou son achèvement. Mais je puis vous assurer que de tels Métreurs n'ont jamais vu le Temple, et ne sont jamais approchés de Jérusalem à plus de mille milles++.Il y eut bien, continua-t-il, un certain Flavius (soldat, je crois) qui porta grande attention au Temple, et à d'autres sujets s'y rapportant ainsi qu'un autre homme, nommé Jerry; il y eut deux autres noms que j'ai oubliés, mais me rappelle que l'un d'eux était un excellent rèveur\ et l'autre très adroit à collectionner toutes sortes de bons récits l! après la captivité Temple, et ne sont
jamais approchés de Jérusalem à
plus de
mille milles++.Il y eut bien, continua-t-il, un certain Flavius
(soldat,
je crois) qui porta grande attention au Temple, et à
d'autres sujets s'y
rapportant ainsi qu'un autre homme, nommé Jerry; il
y eut deux autres
noms que j'ai oubliés, mais me rappelle que l'un d'eux
était un excellent
rèveur\ et l'autre très adroit à
collectionner toutes sortes de bons récits l!
après la captivité. Ce furent les seuls
qui écrivirent le plus et le mieux sur ce sujet,
et cependant tous leurs ouvrages ne suffiraient pas à la
préface d'une histoire
de la Maçonnerie. Mais pour votre instruction,
écoutez un frère éminent qui
peut vous informer de tous les détails
nécessaires à votre présente
entreprises. Ces mots étaient à peine
prononcés qu'apparut [xiiij un vieux
monsieur à l'air grave, et à longue barbe. Il
était vêtu d'une veste brodée,
portait un pectoral d'or, serti de douze pierres
précieuses qui formait un
rectangle. Je fus informé que les noms des pierres
étaient: sardoine,
émeraude, ligure, béryle, topaze, saphir, agathe,
onyx, escarboucle, diamant,
améthyste et jaspe: Sur ces
pierres étaient gravés les noms des
douze tribus, soit. Reuheii, Juda, Gad, Zébulon,
Siméon, Dan, Ashei; Joseph,
Lévï, Naphtali, Issacher et Benjamin. A son
entrée, les quatre séjournants lui rendirent
l'hommage dû à
un supérieur; quant à moi, l'éclat de
son pectoral m'éblouit de telle façon que
je pouvais à peine voir cet homme. Mais Ahiman lui
donna à entendre que
les gens de ce pays avaient la vue faible, et il couvrit
immédiatement son
pectoral; ceci non seulement me permit de le voir plus clairement, mais
encore
de lui présenter mes respects de mon mieux; et m'inclinant
très bas. je lui
offris le premier volume de l'histoire de la
Maçonnerie, espérant qu'il me
ferait l'honneur de le parcourir, et lui demandai conseil pour
la suite. II le
reçut avec bonté, le lit, tandis que j'attendais
impatiemment son avis. Cet
avis se limita simplement (à ma grande
mortification) à un vieux proverbe hébreu
(qu'Ahiman traduisit ainsi: Tu as
plongé au fond |xiv] des eaux
et as ramené un morceau de cruche cassée). Il
me prit cependant par la main
et dit*: Mon fils, si tu le veux tu t'instruiras, et si tu as plaisir
à écouter tu recevras (la
doctrine); et si tu prends plaisir à entendre tu seras sage;
et bien que ton
histoire de la Maçonnerie ne mérite pas
attention, tu peux cependant écrire
bien d'autres choses fort utiles à la fraternité. Il est certain,
continua-t-il, que la
franc-maçonnerie existe depuis la Création
(quoique sous un autre nom); que ce
fut un don divin de DIEU; que Caïn et les
bâtisseurs de sa ville
ignoraient les mystères secrets de la Maçonnerie;
qu'il n'y eut que quatre
Maçons au monde quand le Déluge survint; que l'un
des quatre, même le second
fils de Noé, ne maîtrisait
pas l'Art; que Nemrodtà aucun de ses
poseurs de briques, n'y connaissait rien; et qu'il n'y eut
(même) que très peu
de Maîtres de l'Art à la construction du Temple de
Salomon. Il apparaît
donc que le Mystère entier ne fut communiqué
qu'à très peu d'hommes en ce
temps-là; qu'au moment de la construction du tempie de Salomon
(et pas
avant) il reçut le nom de Franc-Maçonnerie, parce
que les maçons de Jérusalem
et de Tyr étaient alors
les plus grands kabba-!istes+ du monde; que
le mystère [xv] est pratiqué, de façon
générale, chez les bâtisseurs depuis
l'époque de Salomon; qu'il y en eut
quelques centaines (cités dans les
histoires de la maçonnerie) sous le titre de
grands-maîtres, &c. pour
nul autre motif que d'avoir donné l'ordre de construire une
maison, une tour,
un château, ou quelque autre édifice (ou
peut-être pour avoir permis aux maçons
de le faire sur leur territoire, &c.) alors
que le souvenir
d'autant de milliers de fidèles compagnons est
enseveli dans l'oubli; d'où, il
me donna à entendre que de telles histoires
n'étaient aujourd'hui d'aucune
utilité à la Société; il
ajouta encore que la façon de constituer les Loges,
les anciens et les nouveaux règlements &c.
étaient les seules choses très
utiles (concernant ia franc-maçonnerie) qui
pouvaient s'écrire. Je le priai
alors de m'informer si les chants devaient être inclus. Sa
réponse fut "
:" si tu es fait maître, ne le prends pas de haut;
sois avec les
convives comme l'un d'eux; prends soin d'eux et ensuite assieds-toi.
Quand tu
auras rempli ton devoir, assieds-toi et réjouis-toi avec
eux, reçois une
couronne pour récompenser ta bonne conduite; Parle, toi qui
es l'ancien, car
cela te sied, mais avec discrétion, et n 'empêche
pas la musique. Porte
toujours des habits blancs.* Tandis qu'il
prononçait ces dernières
paroles, je fus réveillé par un jeune chiot qui
(entre dans ma chambre pendant
mon sommeil et s'étant saisi de mes papiers en
déchira la plus grande partie
et) se tenait alors (entre mes jambes) secouant et déchirant
la dernière
feuille que j'avais écrite. Je n'ai pas assez de
mots pour exprimer
le chagrin, la peine, le désarroi et la vexation
où je me trouvai, en voyant la
ruine d'un travail qui. selon mon attente, devait survivre aux dents du
temps. Comme un fou (ce que
j'étais en vérité)
je courus chez le propriétaire du chien, et
demandai réparation immédiate: il
me dit qu'il pendrait le chien, mais en même temps, il
imaginait que je lui
serais plus redevable pour ce faire, que lui ne l'était
envers moi pour ce qui
était arrivé. Je
considérai ceci comme un fâcheux
présage; et mon dernier rêve avait fait si grande
impression sur mon esprit que
la superstition s'empara de moi, et me fit dévier de la
coutume de mes dignes
prédécesseurs. Autrement j'aurais
publié une histoire de la Maçonnerie. Et
comme il s'agit plutôt d'un accident que d'une faute
intentionnelle, j'espère
que le lecteur voudra bien considérer tout ceci d'un
œil favorable. Dans les feuilles qui
suivent, je n'ai
rien inséré que des vérités
indéniables, qui seront (si on les respecte) de
très grande utilité à la
fraternité, et également aux grands
nombres de ceux
qui n'en font pas partie; à ces derniers, [xvii]
parce que cela leur montrera
(dans une certaine mesure) leur sottise de tourner en ridicule
une société
fondée sur la religion, la moralité, l'amour
fraternel, et la bonne entente; à
ceux d'un naturel meilleur et plus policé, cela donnera
l'ocasion de voir par
eux-mêmes, et déjuger combien ils
possèdent les qualités nécessaires
d'un
franc-maçon avant qu'ils ne demandent à
être membres de la Société. Je ne sais
à quel point j'ai réussi dans
mon dessein; mais mon intention étant pure,
j'espère que mes Frères et les
autres accepteront de prendre l'intention pour le résultat,
et recevront ceci
comme la portion congrue de la Veuve, ce qui me
récompensera amplement de la
peine prise par celui qui est très-respectueusement
du lecteur, le
très-obligé et très-humble serviteur, LD. M. John Abercromby S.G.W. A. M. / I°.G.S., Maître-ès-arts. Mrs / Mme. Anne Abercromby M. Austin Allen M. Lewis Anson M. Edward Angel M. John Albison M. Thomas, 2 copies/ 2 ex.. M. Christopher Balfour M. James Bedford M. Robert Blunt Capt. / Capit.John Benson M. Thomas Box M. Thomas Blake M. Charles Byrne M. Thomas Bridge M. Laurence Boy ne M. John Burkmar M. Paul Blunt M. John Buckley Mrs / Mme Elisabeth Bridge Mrs / Mme Judith Bowen M. Alexander Birmmyrrhe M. Samueî Barlow M. James Bowden M. James Bradshaw M. Enoch Bradley M. John Barnes M. Thomas Braddock M. Benjamin Burroughs. M. Jeremiah Coleman M. James Calan M. John Coleman Mrs / Mme Sarah Chapman Mrs / Mme Mary Coxon M. Henry Chapman M Abraham Cook M. John Cartwright Mrs / Mme Elizabeth Cartwright M. Edward Col lins M. George Curtis M. Joseph Carter. M. Thomas Devenish M. Dominick Dermott M. Denis Donovan M. John Downes M. Pater Dunn M. William Dignan M. Thomas Duncaster M. Joseph Delany. M. Evans M. George Edwards M. Richard Easterby M. Joh Eare. M. William Fox M. David Fisher M James Frayne M. Patrick Fitzgerald M. Coleman Ford. M. Samuel Galbraith, A.M. / 2° G.S., Maîtr M. Robert Goodman Mrs / Mme Rebecca M. John Gray M. Francis Gough M. John Games M. James Glover M. Thomas Gibson M. James Gibson M. William Grayson Mrs / Mme Ann Grant M. William Green M. Richard Gollins M. John Gilbeard M. Wiltshire Gwyn M. Nathaniel Gun M. George Grigg. William Holford, D.G.M D. G.M., Maître-ès-arts. Dr. William Henning M. John Hutchins M. George Hutchinson M. Levi Hait M. Thomas Hamilton M. Robert Hughes, 2 coj M. Phelemy Hanlan M. Thomas Humber M. John Hare M. Benjamin Hobbs M. James Heffernon M. Samuel Hutchins M. William Healy M. William Hall M. Oliver Hurst M. Samuel Galbraith, J.G.W. A.M. / 2° G.S., Maître-ès-arts. M. Robert Goodman Mrs / Mme Rebecca Goodman M. John Gray M. Francis Gough M. John Games M. James Glover M. Thomas Gibson M. James Gibson M. William Grayson Mrs / Mme Ann Grant M. William Green M. Richard Gollins M. John Gilbeard M. Wiltshire Gwyn M. Nathaniel Gun M. George Grigg. William Holford, D.G.M., A.M. / D. G.M., Maître-ès-arts. Dr. William Henning M. John Hutchins M. George Hutchinson M. Levi Hart M. Thomas Hamilton M. Robert Hughes, 2 copies /2 ex. M. Phelemy Hanlan M. Thomas Humber M. John Hare M. Benjamin Hobbs M. James Heffernon M. Samuel Hutchins M. William Healy M. William Hall M. Oliver Hurst M. John Holt M. James Hayes M. Thomas Howard M. John Hill. M. John Jackson, S.G.W. A.M. / 2° G.S., Maître-ès-arts. Mrs / Mme Elisabeth Jackson Mrs / Mme Sarah Jones M. Barent Jacobs M. Abraham Jacob M. Thomas Jordan M. Mordicai Isaacs M. William Joyce M. Thomas James. M. Richard Kirk M. William Kelly M. Isaac Kettel M. Alexander Legerwood M. Thoms Lloyd M. Martin Lyon M. David Lyon M. Edward Lee M. William Lay M.John Leech M. Edward Lyon M. Daniel Laycock M. John Littlewood. Ensign / Enseigne Laughlin M'Intosh, J.G.W. A.M. / 2° G.S., Maître-ès-arts. M. Alexander M'Dougall M. John Millar M. John Matthews M. Nicholas Manfield M. James M'Clenan M. John M'Coy M. Peter Musket M. Denis M'Guire M. Joseph Martin Mrs / Mme Elizabeth Mondet M. Richard Moore M. John Masters M. Richard Moss M. John M'Cormick M. Matthew Mullady M. John Masterman M. George Morgan. M. John Nowlan M. John Nowlan. M.NobletO'Keefîe M. Emmanuel Oldham. M. John Pick M. Valentine Pryce M. Ephraim Procter M. Thomas Persall M. Michael Pillon M, James Quin. M. William Rankin D.G.M. A.M. 2 copies / D. G. M., Maître-ès- M. Joseph Read M. Joseph Rutherford M.John Ray M. Peter Reylands M. Francis Richmond M. Jonathan Radford M. Richard Radford. M. Thomas Sargent M.James Savage M. Thomas Sneath M. James Say M. Richard Scott M. John Spencer M John Gold Smith M. William Sherry M. James Swift M. Lionel Solomon M. Sibley M. George Swinerton M. Richard Storr M. Joseph Steel M. Strong M. Michael Lewis Shaw M. John Stanton. Ensign / Enseigne Joh Templeton M. Owen Tudor M. Daniel Tufîhel M. Gilbert Tuffhel M. Richard Tumer M. James Towbin M. Mayer Tobias M. William Tarr M. Robert Turner M. Richard Tongue M. Edmund Thomas. M. Edward Vaughan G.M. A.M. / G.M., Maître-ès-arts. M. Edward Vaux M Edward Wade M. John White M, John Wingrove Mrs / Mme Anne Whitehalt M. John Wells M. Samuel Williams Mrs / Mme Elizabeth Williams M. Israël Wolfe M. John Wynne M. William Waters M. Thomas Wood, jeune M. Edward Webb M. William Wheatcraft M. Thomas Warren M. Fenwick Widdrington M. Robert Whitehall M. Francis Wingrave. M. Joseph Wright Mrs / Mme Elizabeth Whitaker Mrs / Mme Elizabeth Wallworth M. Robert Whitaker M. Anthony Wood M. Henry Wallworth M. Samuel Watson M. James Watson M. Peter Walker M. Benjamin Wilsmith M. Michael Whitlock M. James Wharmby M. William Wallace M. Patrick Wall M. Joseph Wright. M. AaronYoung. Afin
d'éviter la
répétition inutile de la liste, les indications
indispensables figurent dans
les deux langues. OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO WILLIAM STUART, le Seigneur Vicomte Mountjoy (maintenant Comte de Blessington} était grand maître. De même, les règlements de la loge des Intendants, ou comité de bienfaisance, tels qu'ils ont été approuvés et pratiqués par les anciens Maçons d'York en Angleterre depuis 1751. Note :3 Encore connu comme Timour le boiteux."* Requin est théoriquement à 7272 milles de Londres [= 12000 kms]. 4 Là encore le texte comporte le passé au lieu du présent attendu. § 1 Chron. ix. 17. 5 Le célèbre Dictionnaire classique de Lampriere (A Classical Dictionary, 6th éd., London: T. Cadell. 1806, p. x) date la dédicace de Temple en 1004 avant J.C. ' Voir le Temple de Salomon interprété par Bunyan. N.d.T.II s'agit des ouvrages de John Bunyan, écrivain puritain, Grâce Abounding to thé Chief of Sinners..., 1666, et The Pitgrim's Progress, 1678. § Immédiatement après le titre de chaque chapitre (sauf le neuvième) est donnée la formule solennelle suivante: " Au nom du Dieu très miséricordieux". + Voir Le Paradis Perdu. N. d. T.: il s'agit d'un long poème de John Milton, 1667, en réalité l'épopée de l'humanité depuis la révolte de Lucifer jusqu'à l'expulsion d'Adam et Eve du Paradis. Les membres désobéissants sont évidemment Adam et Eve, la première Grande Loge étant la créatio " Question: de tels récits ont-ils une utilité quelconque dans les mystères secrets de l'art ?n ++ On suppose que Jérusalem est à 3900 kms au S.E. de Londres. § Ezekiel. Ezra. Ecclésiastique, vi: 33-34, · C'est-à-dire des hommes exclus de leurs loges pour des méfaits, &c. qui (se voyant jugés indignes d'une aussi noble société) essaient encore de faire croire au reste de l'humanité qu'ils sont toujours fidèles et loyaux, et ont toute autorité et tout pouvoir pour faire admettre, entrer et initier des francs-maçons quand et où ils veulent. Ces trafiquants (quoique peu nombreux) s'associent et pour n'importe quelle petite somme admettent n'importe qui au peu qu'ils savent de la maçonnerie. Je dis, "le peu" car j'assure honnêtement mes lecteurs, que tout homme qui entend correctement l'Art royal, ne peut être assez aveugle pour fouler aux pieds ses antiques 'Landmarks'; donc tous les marchands de provisions devraient être prudents quand ils régalent de tels individus, dont on ne peut attendre ni bénéfice ni honneur. Voir nouvel article 8. +• En tous temps je me conformerai, et obéirai dûment à toute T.R. Grande Loge de francs-maçons réguliers, et suis bien assuré que les grands officiers ne devraient se distinguer que par des bijoux en or, et selon leur ordre propre. Mais en même certain je suis certain que chaque membre de la G.L a un droit indubitable de porter du viotet, du bleu, du blanc ou du rouge. § C'est une très noble cérémonie grandiose, qui ne peut être rapportée par écrit, et connue que de maîtres-maçons. |
3241-N | L'EDIFICE - contact@ledifice.net | \ |