Obédience : NC | Loge : NC | Date : NC |
Acrostiches d'Apprentis Ces poémes sont des Acrostiches : Acrostiche : Poème
ou strophe où les initiales de chaque vers, lues dans le sens vertical,
composent un nom ou un mot-clé.
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De Midi à Minuit Dans un endroit couvert, connu des seuls maçons, Est recréé un temps d’une autre dimension, Moment privilégié du début des travaux, Il permet à chacun d’oublier ses métaux, D’un éclat maximal le soleil resplendit, Il est l’instant précis qui commence à midi, Á l’heure où l’ouvrier peut œuvrer pleinement, Mais pour avoir vécu activement ce temps, Il doit de sa lumière en être le garant, Ne pas rompre son lien ni sa pérennité, Une fois refermé ce brin d’éternité, Il doit le transcender dans la profonde nuit, Tout en le prolongeant de midi à minuit. |
Ni Nu ni Vêtu N’avoir pour seul aspect que son âme sincère Introduite en un lieu entouré de mystères, N’avoir qu’un cœur soumis, humilié mais confiant, Un bandeau sur les yeux pour mieux voir autrement, Ni assis, ni debout, ni courant, ni marchant, Innocent de tout vice, interrogé pourtant, Vaincre de son ego un éternel dilemme, Écrire un testament, c’est renaître à soi-même, Transcender de son corps un habit de vertu, Un esprit de cherchant, né ni nu ni vêtu. |
La Bienfaisance L’inclinaison d’un cœur qui s’ouvre à son prochain, Avec tendresse et Foi vers tout le genre humain, Bénédiction de l’âme, où la reconnaissance Intime du devoir abreuve la conscience, Est celle qui jaillit du plus profond de l’être, Noblesse de parole et noblesse d’action, Fertilisant du moi, le soi, à reconnaître, Á rechercher dans l’autre, et sans ostentation, Incarner du divin la main de compassion, Secrètement toujours, sans en tirer profit, Avec tout son amour, se tourner vers autrui, Nouer les liens féconds d’une glorieuse alliance, C’est ouvrir son esprit au sens de l’existence, Et le mettre en pratique avec la Bienfaisance. |
La Bougie Le feu qui me dévore est celui de mon âme, Á chaque vibration, il fortifie ma flamme. Brûlant de mon esprit ma conscience en repos, Où je cherche ma voie dans cet espace clos, Une vie se consume en ma mèche rebelle. Genèse de l’espoir, la force ascensionnelle, Illuminée d’amour et de pure énergie, En éclairant le monde, éclaire la Bougie. |
La Chaîne d’Union Le lien indestructible unissant les maçons Au-delà de la vie, au-delà de la mort, Celui qui réunit chacun de ses maillons Hors du temps, de l’espace et bien plus loin encor, Accentue l’énergie, le courant magnétique, Insufflant peu à peu les ondes bénéfiques Nouées à tout jamais par cette communion Entre tous les esprits qui sont à l’unisson. De ce souffle commun s’est allumé un jour Un très ancien secret qui engendra l’amour. N’oublions donc jamais que sa flamme est unique, Il n’en existe qu’un dans sa forme alchimique, Oeuvrons dès à présent tous à sa transmission, Nos mains jointes ensemble en la Chaîne d’Union. |
La Houppe Dentelée La vigueur des esprits, ensemble reliés, Assemblés un à un, exprime une unité Homogène, mais qui, dans son extrémité, Ouvre sur l’univers des fils bien embrouillés. Une force enlacée dans l’espace sacré, Périmètre d’un monde ainsi manifesté, Permet de recréer une autre dimension En libérant de l’âme une autre perception. Dans ce cordon d’espoir, qui se lie, se délie, Enroulant, déroulant les chemins de la vie, Noué, puis dénoué dans sa forme infinie, Tout cherchant reconnaît le lien qui réunit Entre eux tous les humains répandus sur ta terre. Les lacs ne sont qu’Amour, qui sait par quel mystère, En chaque extrémité, ils se sont démêlés En ouvrant de leurs nœuds la Houppe Dentelée ? |
La Loge L’endroit juste et parfait, centre d’un cœur sincère, Abritant du travail tous les tailleurs de pierre, Large du nord au sud, des cieux jusqu’à la terre Ouvrant sur l’univers l’éclat de sa Lumière, Gage de transmission, le lieu qui s’interroge Est le vivant creuset des membres de la Loge. |
La Lumière La puissance vaincue des ténèbres recèle, Au-delà du chemin que son éclat révèle, La Force inattendue qui vient illuminer Un tout autre regard qui va tout transformer. Mais si pour éclairer l’âme qui l’entrevoit, Il faut la désirer avec toute sa foi, En venant la chercher, au-delà des frontières Révolues du néant, il faut que la matière Exprime le reflet qui renvoie Sa Lumière. |
La Porte Basse Le passage obligé, la limite d’accès, Auquel tout impétrant doit être confronté, Pour changer d’un état, un autre en devenir, Où d’un monde profane, il devra s’affranchir, Rabaisser d’un ego son étroite vision, Trouver vers la Lumière une vraie direction, Et ni nu ni vêtu en faire l‘ascension, Braver de sa naissance une deuxième vie, Abolir de ses peurs l’étroitesse d’esprit, Se courber librement, c’est celui d’un espace Sacré, qui va ouvrir son chemin qui se trace En franchissant le seuil de cette Porte Basse. |
Le Volume de la Loi sacrée La source de l’autel, le livre grand ouvert, Est celui qui contient, dans son double message, Vérité dans Sagesse, en exaltant l’image Occulte, qui relie tout être à l’Univers. L’équerre et le compas y scellent cette alliance, Unissent leur action avec la quintessence Manifestée du Verbe, où, de la connaissance, Est dépassé du moi, le soi, de la conscience. De cette triple union qui éveille l’esprit, Émane une autre voie, qui peu à peu s’inscrit Lentement dans les cœurs, en venant révéler, Avec ce pur écrin, l’essence dévoilée, Les champs indéfinis des formes du possible, Où la transmutation de la Force invisible Incarnera Celui, qui par lui, l’a créée. Si les dix-huit versets du Prologue Saint-Jean Attestent du vrai sens intime du serment, C’est que ce sens profond réside dans nous-mêmes, Représente pour nous la Lumière suprême, Et qu’il transmet l’amour qui viendra éclairer, Enrichir de la Loi, le Volume Sacré. |
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