Cette planche fait partie d'une
série de 7 sur les Grands Initiés et lues en
tenue par 5 Compagnons
Confucius
Confucius
est
le Cinquième des sept Grands Initiés
Il
représente la
pensée philosophique d’un groupe de famille
humaine hors de la famille
Judéo-Chrétienne.
Désigné
comme le
grand instructeur de l’humanité, il a
porté la doctrine du juste milieu « justice
pour le peuple, progrès pour l’instruction et
conduite réglée sur
l’équerre et le compas ».
Il
voulait faire
régner l’ordre dans l’état en
formant des hommes vivant en conformité avec la
vertu.
On
le prend
comme précurseur de la franc-Maçonnerie moderne
et son enseignement a donné
naissance au confucianisme, qui fut une doctrine
érigée en religion d’état.
Né
dit’on en 551
AVJC, il vit une enfance et une adolescence difficile. Il doit attendre
sa
cinquantième année pour stabiliser sa vie et
occuper la fonction de magistrat
auprès du grand ministère de la justice.
Parallèlement
à
cette fonction, il enseigne sa connaissance des textes anciens
à ses disciples.
Peu
écouté, il
quitte sa fonction de magistrat et part pour 14 années
à la recherche d’un
souverain, qu’il ne trouvera pas, capable de
l’écouter.
Après
cette
errance, il rentre dans sa province natale pour rédiger ses
commentaires sur les
auteurs classiques et se consacre jusque sa mort en 479 AVJC
à l’enseignement
et à la compilation des textes anciens
Sa
doctrine
Pour
lui, le bon
fonctionnement d'une société passe
obligatoirement par la connaissance d'un
ordre cosmique supérieur porteur de préceptes
universels, et par la
reconnaissance d'un ordre intime propre à la nature humaine.
Car dès lors que
l'homme se ressent jen, autrement dit, porteur de la plus grande Vertu
qui soit
et qu'il nomme « noblesse du ciel », il se
découvre uni à l'infini comme avec
les autres et comprend que l'ordre social ne peut émaner que
de sa volonté de
développer la perfection qui est en lui. Confucius
préconise, à cet effet, de
forger nos propres comportements, par Amour pour autrui comme pour
nous-mêmes,
selon cinq principes de base des facettes de l'univers parfait dont
nous sommes
issus : la bonté, la droiture, la bienséance, la
sagesse et la loyauté.
Le
respect des parents, de la vie et de la mort était
également un de ses concepts
clés.
Ainsi,
comme la médecine
chinoise se préoccupe avant tout de soigner la cause du mal,
la doctrine
confucéenne propose de soigner la cause profonde des
désordres sociaux.
Son
héritage
Il
exerça une
puissante influence sur la culture chinoise et son histoire.
Il n'a pas écrit lui-même son
enseignement,
mais celui-ci a été transmis par ses disciples.
On considère que les "Cinq
livres canoniques" en forment l'essentiel.
Les "Analectes" contiennent la source la plus fiable de sa vie.
Il a été reconnu de son
vivant comme un grand
penseur et, par la suite, comme un être surnaturel.
Ses disciples
développèrent l'idée qu'en cultivant
sa personne,
l'homme devient un être supérieur rayonnant d'une
sagesse qui va
immanquablement se propager autour de lui en un principe d'ordre, et
influencer
positivement toute la société.
Pour terminer : Une des citations de Confucius que
j’apprécie
"La
plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever
à chaque
chute."
J’ai
dit
M\
B\
*
* *
Compléments qui ne
seront pas lus ni développés en tenue
Confucius
est le personnage historique ayant le plus marqué la
civilisation chinoise.
Considéré comme
le premier
« éducateur » de la Chine, son
enseignement a donné naissance au confucianisme,
une doctrine politique et sociale qui a été
érigée en "religion
d'État" dès la dynastie Han et qui ne fut
officiellement bannie qu'au
début du XXe siècle.
Sa
Naissance
Né,
dit’on, le
21 septembre 551 avant JC, à Zou,
près de Qufu, pays de Lu, province de
Shandong.
Selon
la
tradition, son père, Shu Liang He est descendant
de Yi Yin
premier ministre de Cheng Tang fondateur de la dynastie
Shang . À 65 ans, Il épousa en secondes
noces, une fille de 15 ans.
Il
mourut alors
que Confucius n’avait que trois ans, laissant sa famille dans
la pauvreté.
Sa vie
Vers
l’age de
dix-sept ans, Il serait devenu précepteur.
Il se
maria à
dix-neuf et eu trois enfants : un fils et à vingt
ans et deux filles.
Pour
vivre, il
effectuait des tâches administratives pour le chef de
province.
Après
la mort de
sa mère en -527, il
enseigne sa connaissance des textes anciens à ses disciples.
Après
des
emplois subalternes à la cour de son prince, à
cinquante ans, il est nommé
magistrat : Grand Ministre de la Justice de Lu.
Puis
il quitte
son poste de Ministre et en -496
et part pour quatorze années d’errance,
à la recherche d’un
souverain capable de l’écouter.
Il
rentre
définitivement à Lu pour rédiger des
commentaires sur les auteurs classiques et
se consacre jusqu’à sa mort, le 11 mai -479,
à l’enseignement
et à la compilation de textes anciens.
Sa
Naissance
Né,
dit’on, le
21 septembre 551 avant JC, à Zou,
près de Qufu, pays de Lu, province de
Shandong.
Selon
la
tradition, son père, Shu Liang He est descendant
de Yi Yin
premier ministre de Cheng Tang fondateur de la dynastie
Shang . À 65 ans, Il épousa en secondes
noces, une fille de 15 ans.
Il
mourut alors
que Confucius n’avait que trois ans, laissant sa famille dans
la pauvreté.
Sa vie
Vers
l’age de
dix-sept ans, Il serait devenu précepteur.
Il se
maria à
dix-neuf et eu trois enfants : un fils et à vingt
ans et deux filles.
Pour
vivre, il
effectuait des tâches administratives pour le chef de
province.
Après
la mort de
sa mère en -527, il
enseigne sa connaissance des textes anciens à ses disciples.
Après
des
emplois subalternes à la cour de son prince, à
cinquante ans, il est nommé
magistrat : Grand Ministre de la Justice de Lu.
Puis
il quitte
son poste de Ministre et en -496
et part pour quatorze années d’errance,
à la recherche d’un
souverain capable de l’écouter.
Il
rentre
définitivement à Lu pour rédiger des
commentaires sur les auteurs classiques et
se consacre jusqu’à sa mort, le 11 mai -479,
à l’enseignement
et à la compilation de textes anciens.
Confucius
est le personnage historique ayant le plus marqué la
civilisation chinoise.
Considéré
comme
le premier
« éducateur » de la Chine, son
enseignement a donné naissance au confucianisme,
une doctrine politique et sociale qui a été
érigée en "religion
d'État" dès la dynastie Han et qui ne fut
officiellement bannie qu'au
début du XXe siècle.
Il
considère, qu'il
incombe à tout gouvernant de développer en lui
sagesse et Amour pour faire
passer le bien-être de ses sujets avant le sien : condition
indispensable pour
que les autres suivent son exemple et soient eux-mêmes
instigateurs de
prospérité et de bonheur. Cela leur demande de
reconnaître et de respecter un
guide, autrement dit, de suivre un sens spirituel indispensable
à leur
évolution. C'est uniquement dans cet esprit qu’il
( Maître K'ong ) préconise le
respect de l'ordre familial et, sur le plan politique,
l'établissement et le
respect d'un gouvernant paternel, à la vie exemplaire,
connaissant la « volonté
du ciel » et ne faisant qu'un avec elle. Malheureusement,
même si la doctrine
confucéenne imprégna les consciences de tout un
pays et fit son chemin durant
des siècles, elle fut, par la suite, mal utilisée
et sur-interprétée notamment
par le parti communiste chinois qui n'en retint que les
préceptes justifiant
l'établissement et le maintien d'un autoritarisme primaire
de l'état.
Sans
pour autant évoquer le nom de Dieu, Confucius s'est fait
l'ambassadeur de Son
ordre cosmique qu'il propageait par sa quête
d'idéal et son souci de
l'évolution personnelle dans le respect et l'Amour des
autres. Aussi fut-il
davantage considéré comme un maître de
sagesse plutôt qu'un mystique. Et encore
aujourd'hui, nous rendons hommage au Maître spirituel qu'il
est, au fils de
Lumière venu semer quelques graines d'Amour… 500
ans avant la venue de
Jésus-Christ !
Sa
pensée
Après
plus de
deux millénaires de scolastique, il est difficile
de se faire une idée juste
de l’enseignement originel de Confucius. Il est pourtant
possible de comprendre
les enjeux et la teneur de sa pensée en lisant les Entretiens,
livre dans lequel on voit
le Maître vivre et discuter des problèmes de son
temps avec ses disciples.
Bien qu’il
n’ait
jamais développé sa pensée de
façon théorique, on peut dessiner à
grands traits
ce qu’étaient ses principales
préoccupations et les solutions qu’il
préconisait. Partant du constat qu’il
n’est pas possible de vivre avec les
oiseaux et les bêtes sauvages, et qu’il
faut donc vivre en bonne société
avec ses semblables, Confucius tisse un réseau de valeurs
dont le but est
l’harmonie des relations humaines. En son temps, la Chine
était divisée en
royaumes indépendants et belliqueux, les luttes pour
l’hégémonie rendaient la
situation instable et l’ancienne dynastie des Zhou
avait perdu le
rôle unificateur et pacificateur que lui conférait
le mandat
du Ciel. Confucius voulait donc restaurer ce mandat du Ciel
qui conférait
le pouvoir et l’efficacité à
l’empereur vertueux. Cependant, bien qu’il affirme
ne rien inventer et se contenter de transmettre la sagesse ancienne,
Confucius
a interprété les anciennes institutions selon ses
aspirations, il a semé les
graines de ce que certains auteurs appellent
l'« humanisme chinois ».
Mettant
l’homme
au centre de ses préoccupations et refusant de parler des
esprits ou de la mort,
Confucius n’a pas fondé de religion au sens
occidental du terme, même si un
culte lui a été dédié par
la suite. Cherchant à fonder une morale positive,
structurée par les
« rites » et vivifiée
par la
« sincérité »,
mettant l’accent sur l’étude et la
rectitude,
Confucius représente pour les Chinois d’avant la
Révolution l’éducateur par
excellence, mais la lecture attentive des Entretiens
montre qu’il n’a
pas voulu s’ériger en maître
à penser, et qu’au contraire il voulait
développer
chez ses disciples l’esprit critique et la
réflexion personnelle :
« Je lève un coin du voile, si
l’étudiant ne peut découvrir les trois
autres, tant pis pour lui. »
Un apport
très
important, et révolutionnaire en quelque sorte, de
Confucius, est à chercher
dans la notion de « Junzi »
(« gentilhomme ») qui, avant
lui, dénotait une noblesse de sang et dont il a
modifié le sens pour le
transformer en noblesse du cœur, un peu comme le mot anglais gentleman.
Son enseignement, bien que principalement orienté vers la
formation de futurs
hommes de pouvoir, était ouvert à tous, pas
seulement aux fils de princes. On
peut faire remonter à cette impulsion de départ
la longue tradition des examens
impériaux, chargés de pourvoir
l’État en hommes intègres et
cultivés, que
le plus humble paysan pouvait (en théorie) tenter. Bien que
cette institution
« méritocratique » ait
subi différents avatars et distorsions, elle a
certainement joué un rôle
prépondérant dans la
pérennité de la culture chinoise
et dans la relative stabilité de l’Empire
Céleste pendant deux millénaires.
Selon Confucius,
la soumission au père et au prince va de soi et garantit la
cohésion des
familles et du pays, mais elle s’accompagne d’un
devoir de (respectueuses)
remontrances si le père ou le prince vont dans la mauvaise
direction. De très
nombreux lettrés chinois, se réclamant
à juste titre de l’enseignement de leur
Maître, ont péri ou été
bannis, pour avoir osé critiquer l’empereur quand
celui-ci,
sous l’emprise d’une clique du harem ou de
prêtres taoïstes, ne prenait plus
soin de son peuple et laissait le pays sombrer dans la famine ou la
guerre
civile.
Confucius
déplorait le désordre et l’absence de
considérations éthiques sous la dynastie
Chou, et préconisait de renouer avec les principes et
préceptes des sages de
l’Antiquité, en initiant ses
élèves aux auteurs anciens de la
littérature
chinoise. Il accordait également un rôle capital
à la musique. Attachant une
grande valeur au pouvoir de l’exemple, il soutenait que les
gouvernants doivent
mener une vie exemplaire, pour entraîner les citoyens
à suivre leur exemple,
l’Etat ne pouvant alors que connaître la
prospérité et le bonheur.
Esotériques
Le
Maître de
Benjamin Creme
("La mission de Maitreya", tome I ou III) a indiqué que
Confucius
avait atteint la 5ème initiation
à la fin de sa vie, et était ainsi
devenu un Maître de Sagesse. C'était une
âme de 3ème rayon, une
personnalité de 7ème
rayon, son corps mental était sur le 2ème
rayon.
Sa
postérité
La
postérité de
Confucius, en Chine et en Extrême-Orient, ne saurait
être sous-évaluée. Ses
commentateurs et ses continuateurs proches comme Mencius
et Xun Zi ont formé
un corps de doctrine, appelé Confucianisme,
choisi comme philosophie d’État en Chine pendant
la dynastie
Han. Jusqu’à la fin de
l’Empire, en 1911, le système des
examens, basé sur le corpus confucéen, est
resté en vigueur. Certains
analystes, chinois ou occidentaux, pensent que l’influence du
Confucianisme est
toujours prépondérante à
l’époque actuelle. La Corée
du Sud (cf. art. I
I)
et Singapour,
se réclament toujours de cette doctrine politique (2007).
Cette
continuité
apparente du Confucianisme en Chine, ne doit cependant pas cacher les
constants
renouvellements, suivis de retours aux sources ou
d’éclipses temporaires, qui
ont animé l’histoire de la pensée
chinoise. Ainsi le renouveau du
Confucianisme, instauré par Zhu
Xi pendant la dynastie
Song, après une relative mise en retrait durant la
dynastie des Tang, a
intégré les apports anciens de la
pensée taoïste
et
les apports plus récents du Bouddhisme en une orthodoxie,
restée relativement
incontestée depuis lors. Il aura fallu attendre la fondation
de la République
de Chine pour que
l’enseignement des Quatre Livres et des Cinq
Classiques confucéens ne soit plus obligatoire :
Les
Quatre
Livres sont :
La Grande
Étude,
L’Invariable
Milieu
Les Entretiens de Confucius
Le Mencius
(Livre)
Les
Cinq
Classiques sont :
Le Canon des Poèmes
Le Canon de l'Histoire
Le Livre des Mutations
ou Yi King
Le Livre des Rites
Les Annales des
Printemps et des
Automnes
Un
sixième
classique a été perdu : Le Canon
de la Musique
Citations de Confucius
"La plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber,
mais de se relever à chaque chute."
"Ce qu’on ne désire pas pour soi, ne pas le faire
à autrui."
"Si le poil est raclé, une peau de tigre ou de
léopard ne se distingue pas
d’une peau de chien."
"La vraie faute est celle qu'on ne corrige pas."
"Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à
travailler un
seul jour de votre vie."
"La vie de l’homme dépend de sa volonté
; sans volonté, elle serait
abandonnée au hasard."
"L’homme de bien ne demande rien qu’à
lui-même ; l’homme de peu demande
tout aux autres."
"Une petite impatience ruine un grand projet."
"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le
bien."
"Celui qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour." |