Obédience : NC Loge : NC Avril 2012



Quelle est la voie à suivre
Qui nous a été montrée
Par les constructeurs de l'humanité
Aussi bien dans le domaine intellectuel,
Que spirituel et artistique ?
6007-2-1
Apprenons à allumer notre feu intérieur avant celui des autres
Travail De Compagnon pour passer, Si Faire Se Peut, Au Grade De Maître.
Voici une Planches sur les voies que nous ont laissées les Grands Constructeurs de l'Humanité.
Une petite mise en garde et utile, s'impose.
J’estime que le sujet que la bien-aimée Vénérable de ma Très Respectable Loge Mère.

[Loge qui a pour d’obscures raisons, c’est éteinte, voici bien une bonne trentaine d’années – elle aurait bien besoin qu’on la Rallume avec Force et Vigueur].

(Cette Vénérable Sœur est partie depuis plusieurs années à l’Orient Eternel). En l'an 5979 de l'ère Maçonnique elle m'avait remis ce très vaste, trop vaste chantier.

Cet Edifice communément appelée Planche, Tracé d’Architecture, que j'ai voulu construire plus courte que celle que j'avais présentée sur le sur le symbolisme du « Cabinet De Réflexion ». Ou sur le « Symbolisme de Noël » (même dans sa version courte et sans musique).

Il y aura donc des trous et des « manques », non seulement par mon ignorance, lacunaire…mais aussi volontairement afin de nous permettre de partager une Agape sans attendre que nos estomacs crient aux secours et se mettent aux :

Exhortations et gestes de détresse.

L’Agape qui suit une Tenue fait partie de la Tenue…

L’Agape, même si, elle n’est composée que de bouts de pains, de fromages et de cochonnailles prêt emballés (donc parfaitement indigeste), reste un moment de Fraternité et de partage indispensable au bon déroulement du Temps maçonnique.

(Le marbre étant petit (sans compter les erreurs dues à mon insuffisance dans le riche domaine du symbolisme, et je me refuse avec obstinations à aligner des mots simplement pour faire semblant d’être un érudit. Laissons cela aux cordonites.

[Bien trop nombreux dans nos Loges]), qui s’admire que même Narcisse ce regardant dans son reflet a moins de suffisance.

Il y a plusieurs mythes qui se rapporte à Narcisse j’en résume un : (que j’ai trouvé dans nombreuse sources).

Ne pas lire ce qui précède le garder si nécessaire.

À la naissance de Narcisse, Tirésias le devin, à qui on demande si Narcisse aura une longue vieillesse, aurait répondu :

« Il deviendra vieux s'il ne se connaît pas ». Il est d'une beauté singulière avec un caractère très arrogant : il repousse ses nombreux prétendants femmes ou hommes, qui sont amoureux de lui, dont Écho, (une nymphe) qui lui jette une malédiction : un jour qu'il boit à une source, il voit son reflet dans l'eau et en tombe amoureux. Il reste à se contempler et désespérer de ne jamais pouvoir rejoindre son image. Il dépérir et meurt de passion inassouvi, ses sœurs les naïades le pleurent. À l'endroit où l'on découvre son corps, des fleurs blanches ont poussées : ces fleurs portent le nom de narcisses.

L'histoire de Narcisse est passée dans le langage courant ; on dit d'une personne qui s'aime à l’excès qu'elle est narcissique.

Je pratiquerai comme à mon habitude en analysant en premier lieu les quatre mots clés qui semblent ressortir.

Je n'ai plus qu'à souhaiter que la construction présentée vous plaise, ne soit pas trop bancale.

Et surtout ouvre les portes d’une riche réflexion.

Le premier Mot Clé :

Constructeur

1.

Est le terme de construisant, édifier un ouvrage.

Celui qui construit, qui édifie un ouvrage (en général d'habitation pour les dieux ou pour les hommes). Au figuré le constructeur est celui qui élabore. Mais ce n'est pas un artiste dans le sens usuel du terme.

(Un artiste crée, invente, engendre, compose, génère, conçoit il ne construit pas dans le sens commun du terme. Avec de tels propos bien des Frères (et Sœurs) vont s’insurger).

2.

Celui qui construit, qui sait l'art de construire. Le constructeur d'une maison, d'un pont. Constructeur d'instruments de physique.

Constructeur : Personne dont le métier est de construire. De créer, de bâtir.

N'oublions pas que le deuxième Maçon était le bâtisseur, le constructeur, le conducteur des travaux et que nous conservons les emblèmes :

Le premier Maçon étant bien entendu Le Grand Architecte De l’Univers…

Tel que l'équerre, le compas, le fil à plomb.

Il y a, à peine vingt ans en arrière ses outils étaient encore utilisés par les architectes, les ingénieurs, les ouvriers sur les chantiers. Maintenant ces mêmes corps de métiers utilisent des logiciels, des portables, des etc.

Il ne reste plus que certains métiers manuels, artisanal ou artistiques qui utilisent encore de tels instruments et encore, je suis sur que n'importe quelle équerre est bourrée d'électronique, que le compas et à piles électriques, et le fil à plomb bourré de gadget.

J’ai écarté les musées qui engagent des étudiants l’été pour faire semblant de raboter, scier des planche prés préparer à l’intention de touristes venu se réfugié un jour de pluie.

Il serait utile, je pense, de méditer en Loge la citation d'un certain Monsieur Gouge.

« Une construction ne ressemble ni à un Temple grec, ni à une Cathédrale du Moyen-âge ; il n'en résulte pas nécessairement qu'elle soit indigne ou médiocre ».

Un constructeur (doit dont dire constructeurs puisqu'il nous faut à tout pris féminiser les mots). Je reviens au mot Constructeur que cela soi une pyramide ou un simple cabanon construit par des gamins dans un arbre, cela reste toujours une construction, un monument, une œuvre d’art.

2.

Intellectuel

1.

Relatif à l'intelligence celui dont la profession exige une activité créatrice de l'esprit.

Spirituel, par opposition à matériel. L'âme est une substance intellectuelle.

Qui est du ressort de l'intelligence. Les choses de l'esprit, le bon sens, la raison, la déduction sont des synonymes d'intellectuel.

Même il est bon de le souligné il n’y a pas de synonyme parfait, il n’y a que des analogies qui s’approche plus où moins harmonieusement, musicalement avec le terme, le Mot choisi (qui est rarement le bon !)

Il ne faut pas perdre de vue que le savoir n'est pas nécessairement la même chose que l'intelligence.

Une personne ayant une grande intelligente n’est pas forcément un érudit.

Bernanos, dans « La France contre le robot » parle de l'Intellectuel en ces termes :

« L'intellectuel est si souvent un imbécile que nous devons toujours le tenir pour tel jusqu'à ce qu'il nous ait prouvé le contraire ».

Spirituel

1.

Qui a de la répartie, de la finesse, de l'humour.

2.

Qui est de l'ordre de la croyance religieuse, en rapport avec la vie de l'âme.

3.

Qui est de l'ordre de l'intelligence, de la morale Spirituelle.

A)

Qui est esprit, qui n'est pas de corps. Les anges sont des substances spirituelles.

L'ennuyeuse chose que d'être si peu spirituelle, que de ne pouvoir faire un pas sans son corps ! À dit je ne sais plus qui.

B)

Qui a rapport à l'esprit, à l'âme.

« Vous avez ouï le langage de la ville de paix, qui s'appelle la Jérusalem mystique ; et vous avez ouï le langage de la ville de trouble que l'Écriture appelle la spirituelle Sodome ; lequel de ces deux langages entendez-vous ? Lequel parlez-vous ? »

Blaise PASCAL. Provinciale.

C)

Terme de dévotion. Qui regarde la conduite de l'âme, la conscience, par opposition à sensuel, charnel, corporel. Il y a diversité de dons spirituels ; mais il n'y a qu'un même esprit.

Lecture spirituelle, exercices spirituels, lecture, exercices excitant la dévotion.

Communion spirituelle, la part que ceux qui ne communient point, prennent à l'action du prêtre quand il communie, en s'unissant avec lui en esprit.

Concert spirituel, concert public que l'on donne un des jours de la Semaine Sainte ; (chez les chrétiens).

« Autrefois tous les théâtres faisaient relâche pendant la quinzaine de Pâques, et, à l'Académie royale de musique, on remplaçait le spectacle par des concerts où l'on chantait de la musique religieuse, ou de la musique d'un caractère élevé et sévère. Aujourd'hui, on appelle concerts spirituels ceux où l'on exécute une musique d'un caractère religieux. Les spectacles sont cessés, et les concerts spirituels sont fort courus, …

Lettres de Mlle Aïssé, de Paris, 1728.

« Médecins spirituels, guides spirituels, pères spirituels, les confesseurs, les directeurs. Faisons-nous bien connaître aux médecins spirituels de nos âmes, afin qu'ils puissent mieux nous traiter, … »

Bourdal. 24e dimanche après la Pentecôte. Domin. tome IV, page 451.

D)

Qui concerne la Religion, l'Église, par opposition à temporel. Le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel.

Le pouvoir spirituel est séparé du pouvoir temporel mais l’un sans l’autre n’ont pas d’excitante propre.

E)

« En parlant de l'interprétation des Livres Révélés, [Bible Coran] il s'oppose à littéral, et se dit du sens mystique ou allégorique. Les prophéties ont un sens caché et spirituel, dont ce peuple [juif] était ennemi, sous le charnel, dont il était ami ».

Blaise PASCALE. Pensées. XV

« En parlant des choses, qui annoncent de l'esprit. Physionomie spirituelle. Des yeux vifs et spirituels. L'air spirituel est dans les hommes ce que la régularité des traits est dans les femmes ; c'est le genre de beauté où les plus vains puissent aspirer ».

La Bruyère XII.

« Il est aussi aisé d'être un homme d'esprit et d'avoir l'air d'un sot, que de cacher un sot sous une physionomie spirituelle ».

Diderot. Le Neveu de Rameau.

Souffle vital, esprit, subtilité, humour.

Dans le mot spirituel, l'on voit deux choses, deux idées :

A)

L'homme d'esprit, le chercheur, le penseur, le grand mythique, l'ermite, etc. etc. Dans le fond, des gens qui manquent d'humour, des casses pieds, des donneurs de leçon (qui n’admettent en générale pas d’en recevoir – nous en trouvons beaucoup dans nos Obédiences, dans nos Loges – c’est un de maux de la Franc-maçonnerie).

B)

D'un autre côté, le mot même de spirituel indique le sens de drôle, fin, la joie, le diseur, le conteur, l'humour.

Un mot, deux idées diamétralement opposées.

En Franc-maçonnerie, la pratique nous enseigne la première, mais bien souvent, par nos querelles mesquines, c'est la deuxième qui malheureusement prime sur les Parvis des Loges voir dans le Temple.

4.

Artistique

1.

Relatif à un art, un artiste, à une réalisation artistique

2.

Présenté avec goût Artistique

Se dit d'un monument, d'un tableau, fait avec art, avec habileté. Aussi étrange que cela puisse paraître, je n'ai rien trouvé qui soit à ma convenance pour le mot « ARTISTIQUE » ; l'art ou l'artiste sont loin du sens recherché ici.

Voici énumérés les quatre mots clés.

Maintenant tâchons d’illustrer et surtout d’apporté une réponse, si ce n’est la réponse aux questions posées.

Pour ce faire,

J'ai choisi trois Constructeur. Ils n'ont rien ou peu de chose en commun, à part de belles légendes attribuant à certains d'entre eux la paternité mythique, légendaire de la Franc-maçonnerie.

Ils n'ont rien à voir avec nous, (dans les degrés de l’Apprentis, et du Compagnon). Si ce n'est dans les exemples qu'ils ont pu nous laisser – exemples trop peu suivit).

Voici le premier qui m'est venu à l'esprit.

L'Amérique du 7ème art nous a retracé sa vie et les peintres l'ont de tous temps représenté. Les sculpteurs également l'ont taillé dans la pierre et je pense en particulier à Michel-Ange qui nous l'a montré tenant les Tables de la Loi [Les Dix Commandements]. Les tient-il, les laisse-t-il tomber par dépit, par colère de voir son peuple le tromper, ou tout simplement, sont-elles trop lourdes à porter [au sens propre et au sens figuré] et lui glissent-elles des mains ?

C'est la question que nous pose Sigmund Freud [1856 – 1939] dans une de ses études et cette étude aide à comprendre notre personnage.

Qui est-il ?

C'est un Sémite sans aucun doute.

Sa naissance, nous dit la Bible, se passe normalement, mais il doit être abandonné. Il sera donc mis dans un berceau qui, au fil des eaux, sera récupéré par la fille de Pharaon qui lui donnera une éducation princière, aristocratique. Il mène une vie dorée avec certains privilèges; par tous, puisque à l'âge de 40 ans, il doit se sauver par peur des représailles, après avoir tué un homme (un égyptien).

(Alors, que s'il était considéré comme un prince de sang, il y aurait eu les droits de vie ou de mort sur les sujets de son papa le pharaon Séthi premier).

Il abandonne le bien-être des princes d'Egypte. Il refuse d’être un fils à papa, un fils de riche en sommes.

Son errance le mène dans la montagne. Pas n’importe quelle montagne non la Montagne sacrée aux yeux des hébreux, il ne va pas n'importe où.

(Il devient meneur de troupeau, berger (symbole de meneur d'hommes).

Il fonde un foyer, à des enfants, puis, par le Buisson Ardent, [qui serait selon une légende de l’acacia – notre fameux acacia).

Dieu - Yavhe lui parle. (C'est le seul prophète qui parle à Dieu et qui refuse ses ordres nous apprend la Bible. Les autres prophètes reçoivent les messages sans broncher, sans les discuter et il sera aussi le seul à voir Dieu, en partie seulement). Le souffle de Dieux lui-même.

A l'âge de 80 ans, il repart en Egypte pour aller (re)chercher un peuple avec l'aide du Dieu d’Israël et d'Aaron, son frère.

A cette époque chaque peuple avait son Dieu propre, c’est plus tard que les Hébreux on décidé d’un Dieu unique.

Aaron sait parler alors que Moïse aurait une diction désastreuse, et n’aurait pas la parole facile – il chercherait ses mots- comme d’autres cherchent de belles expressions.

Après 10 plaies, ils partiront tous ensemble, un peuple entier.

40 nouvelles années d'errance dans le désert (avait-t-il perdu sa boussole, on ne sait pas la Bible nous ne dis rien à ce sujet, puis c'est la Terre Promise qui lui apparaît, terre qu'il ne foulera pas de ses pieds. Car il a désobéi au Dieu des Hébreux.

Il meurt à l'âge de 120 ans environ.

On peut dire de lui que c'est un homme peu ordinaire. Il a un destin hors du commun. Lui, un aristocrate, prince d’Egypte, il se retrouve simple berger à garder des moutons. Et qui de nous serait capable, à l'âge bien sonné de la retraite, de prendre le bâton de pèlerin et de repartir à zéro chercher des gens qui ont dû l'oublier (après 40 ans sans le voir il y a deux générations) ? C'est normal.

Et, avec son frère Aaron et l'aide de tours de magie, 10 tours fabuleux, faire baster Pharaon et qu'un peuple soit prêt à le suivre ? Comme ça Vous entendez le dialogue.

C'est moi Moïse, Dieu m'a causé, je viens vous chercher, suivez moi et que ça saute.

Allez un samedi dans une Grande Surface dans le bruit de caisses enregistreuses entre deux promotions de livre de cuisine.

Et vous dite :

Je suis Moïse, celui Qui Est, m’a dit de…

Pas de doute les vigiles viendront vous faire taire…les psychiatres vous enfermeront en des cliniques pour foldingue – qu’il est loin le temps des Hildegarde de Birème, des Jeanne La Pucelle…

Revenons 10'000 ans en arrière.

Et ils disent tous oui, sans vérifier, si c'est vrai tous ça.

Cet homme que l'on nous montre silencieux parlant mal (c'est Aron son frère qui non seulement prépare ses discours, mais encore parle pour lui Moïse se voulait comme tout un chacun, nous a laissé des Lois, qui sont les ancêtres des Code Civil, Pénaux et Religieux qui a marqué et marque trois grands courants religieux, Judaïsme, Chrétien, Musulman.

(Islam). Voyez sur une carte de géographie ce que cela représente).

Quel homme politique, militaire ou religieux en a fait autant ?

Même Gengis Khan, même Alexandre de Macédoine (dit le Grand), même Saint-Thomas, même Gandhi, n'ont pas marqué les générations futures comme il l'a fait. Il reste une référence, la référence. (Pour les trois monothéismes).

Ce Constructeur de l'humanité nous a montré qu'il fallait pouvoir changer sa destinée et qu'une cause qui paraît perdue d'avance n'est jamais perdue, et que la parole (logos) lui permet de mener ou l'on veut un peuple entier.

Je le place parmi les plus grands, sinon le plus grand, constructeur de l'humanité. Rappelons que son nom veut dire en hébreu « Sauvé des eaux » en égyptien « Mon fils ».

Etait-il Egyptien (arabe) ? Etait-il Hébreu (Juif) ?

Il est universel.

Historiquement, il aurait existé, même si les historiens ne sont pas tout à fait d'accord sur les dates, puisque certains le placent vers 1400 et d'autres vers 900 ans avant Jésus-Christ.

Mais il existe, à ces époques là, suffisamment de faits qui nous ont été rapportés par les égyptologues pour confirmer qu'effectivement un certain nombre de peuples travaillaient sous la domination égyptienne, qui ont été souvent persécutés et que des tribus entières ont subi le joug égyptien.

Quant au passage de la mer Morte, il pourrait s'expliquer par le fait de crues fréquentes à certains endroits.

Petit rappel historique.

A cette époque-là, on ne parlait pas encore ni de gaulois, ni d'helvètes. Il y avait bien des Celtes.

Donc cette histoire se passerait sous le nouvel empire et son déclin.

Les Chaldéens et les Assyriens sont encore de grandes puissances.

Babylone est encore une grande ville. L'empire Crétois est à sa fin.

Contrairement à Moïse qui était un homme d'action, Confucius, qui est le deuxième personnage dont j'aimerais vous entretenir, est lui un homme tranquille. Toutefois, par certains points, il s'apparente à Moïse.

Mais plaçons Confucius dans son époque.

Il naquit probablement en août 552 avant notre ère. Dans la principauté de Lou à Tseou, dans la Chine du Nord-Est.

A l'époque, la Chine était plus petite que la France et de nombreux peuples dits barbares l'entouraient.

Kong Fou-Tseu, ou en latin Confucius, est de race royale (de la famille des Chang). Ses arrière-grands-parents ayant dû fuir lors d'un changement de dynastie, il naquit pauvre.

A 3 ans, il devient orphelin de père. Sa mère dû l'élever avec le maigre produit d'un lopin de terre octroyé à la veuve d'un fonctionnaire.

A l'âge de 19 ans, il se marie. L'année suivante, il a une fille du nom de « Carpe » (en traduction française).

S'il ne roule pas sur l'or, il garde un rang honorable, nous disent ses biographies. On peut donc dire qu'il mène une existence tout à fait normale. Ce n'est pas un ermite qui vivait loin des préoccupations de la vie, mais bien un philosophe qui vivait terre à terre.

Il meurt en 479 avant Jésus-Christ.

Quels furent sa vie, son éducation, son enseignement ?

Laissons le parler. Il nous dit de sa vie :

A 15 ans, je m'appliquais à l'étude ; à 30, j'étais fermement établi ; à 40, je ne doutais plus ; à 50, je connaissais le secret du ciel ; à 60, je comprenais ce que j'entendais ; à 70, en suivant les inclinations de mon cœur, je ne transgressais pas la règle. (Nous constatons que ce brave Confucius ne se prend pas pour la queue d'une poire. Il aurait pu nous dire qu'arrivé à 90 ans il s'est aperçu « qu'il sait qu'il ne savait pas »).

Nous ne savons ni les noms de ses maîtres, ni le nom de son école. Il ne nous est pas interdit d'imaginer qu'il ait fait son éducation dans des collèges de nobles, sortes de séminaires ; les écoles étaient isolées de la ville (comme les campus de certaines universités actuelles).

Le programme comprenait : histoire, littérature, calcul, écriture (et quelle écriture), musique, danse, cours de maintien, rituel religieux, plus les exercices militaires, tir à l'arc, conduite de chars, et enseignement important, les 3 vertus cardinales :

Fidélité au prince,

Fidélité au maître,

Fidélité au père.

En 530 avant Jésus-Christ, à l'âge de 22 ans, il fonde une école. Chaque élève paie selon ses moyens financiers (oh la belle époque). Cette école a la même structure que les autres ; Confucius n'est donc pas un novateur, c'est au contraire un homme de tradition.

Il nous a laissé peu d'écrits, un ou deux de peu de durée, celui déjà cité et quelques fragments dont le suivant :

« Je ne puis faire comprendre à celui qui ne s'efforce pas de tout son cœur de comprendre. Je ne puis apprendre à parler à qui ne s'efforce de parler. Si je lui ai dévoilé un coin d'une question et qu'il n'en a pas vu les trois autres, je renonce à l'enseigner ».

Il exigeait donc de ses élèves une grande prédisposition, de la volonté et de l'intelligence. On voit que malgré son peu d'écrits, Confucius nous a laissé une immense philosophie et qu'il est un des tous grands penseurs de l'humanité, que c'est un des plus grands intellectuels que la terre nous ait donné de connaître.

Petit rappel historique.

C'est le temps du Bouddha en Inde, de Pythagore en Grèce, Socrate vient au monde quant Confucius le quitte. La Tora, La Bible [celle que les chrétiens nomment « Ancien Testament » est finie d'être écrite.

Ni la Grèce, ni Rome ne sont à leur apogée, l'Helvétie n'est pas encore un grand carrefour international. Pour les deux premiers mots clés, j'ai pris des personnages dont l'un habitait l'Asie et l'autre l'Afrique.

En ce qui concerne le dernier mot clé, je n'ai pas choisi un personnage, mais bien des édifices. Pas n'importe lesquels, puisqu'ils se trouvent en Amérique, au Mexique, et que ces pyramides ont vu leur construction débuter avant notre ère pour s'achever au XIIe siècle, sous le règne des Aztèques.

Contrairement à la pyramide égyptienne, la pyramide d'Amérique n'était pas une tombe, mais bien un temple où l'on adorait les dieux, Serpent, Oiseau, Soleil, Lune, etc. Elles étaient construites de couches de terre et arrangée en terrasses successives.

La grande pyramide du Mont-Alban a, il faut je crois le souligner, 365 marches. Ceci nous rappelle que les peuples de la terre d'Amérique étaient également, comme les Chaldéens, de très bons astrologues, mathématiciens et qu'ils savaient déjà des choses que nous avons, nous, oubliées, comme nous avons oublié leur écriture et leur littérature.

(Qui vient d’être en partie d’être un peu déchiffrée).

Ces pyramides, contrairement à celles d'Egypte, ne sont pas colossales, elles sont bien proportionnées, et, en regardant ce qu'il en reste, nous y voyons une force, une beauté plus qu'humaine. La nature a maintenant repris le dessus. Elles sont restées longtemps cachées aux yeux des prédateurs que l'homme est trop souvent pour les biens qu'il édifie.

Les architectes, les maçons, les constructeurs de ces pyramides nous ont laissé un mystère qui devrait être un jour percé.

Un petit rappel historique.

Au XIIe siècle, à la fin de leur construction, Rome avait disparu, l'Europe n'était pas, comme certains le pensent, à son Moyen Age, mais à sa mutation de barbares en gens civilisés, (c'est-à-dire qu'ils se faisaient la guerre, non plus pour agrandir leurs domaines, mais pour la plus grande gloire de Dieu). Maintenant ce n'est plus pour du charbon qu’ils s’étripent mais pour du pétrole - produit de la terre l'un et l'autre – faut-il le souligner.

Environ 100 ans plus tard, la Suisse allait connaître ses trois premiers cantons.

Il me faut tenter de tracer les conclusions dans cette 5ème et dernière partie.

Vous allez me dire dans un instant, et je le sais bien, que j'ai enfoncé des portes ouvertes en démontrant que Moïse avait, par la seule force de son verbe, rallié tout un peuple, que Confucius, par ses écrits (paroles dessinées), avait changé et pour longtemps un mode de philosophie. La signification ésotérique des pyramides nous est bien connue et il ne faut pas oublier que le sommet des pyramides représente, ou peut représenter, le verbe (au terme de l'ascension pyramidale, l'initié atteindrait l'union au verbe), la pyramide représentant à mon idée une forme de parole en trois dimensions permettant d'atteindre cette fameuse quatrième dimension.

Moïse, Confucius et les Architectes qui ont construits les pyramides du « nouveau » continent ont tous suivi la Tradition, comme nous suivons la tradition des grands constructeurs, puis comme nous, pour arriver à leur but, ils ont dû innové, ils ont dû bousculé les traditions de leurs pères et de leurs maîtres, tout comme l'ont fait, à une échelle il me semble moins grand, un Georges Martin et une Maria Deraismes pour les Loges mixtes.

Rendons un vibrant hommage à James Anderson et aux Frères qui lui permirent de mettre sur pied la Franc-maçonnerie telles que nous la pratiquons (depuis le début des années 1700. Les Rites et Rituels ont bien changé, mais l’esprit est le même).

Je pense, que si Georges Martin Maria Deraismes avaient suivi à la lettre la constitution d'Anderson qui, faut-il le rappeler, exclut les femmes de la maçonnerie, ils n'auraient pas fondé une loge mixte.

Selon une toute ressente lecture la rédaction des fameuses « constitutions » nos sœurs n’étaient pas « pestiférées » bien au contraire.

Ils ont tous deux, dans le respect de la tradition, innové et ont permis que je sois là ce soir et que vous soyez, hommes et femmes, réunis à écouter mes élucubrations.

C'est, je pense la voie à suivre que nous montrent les constructeurs qui nous ont précédés.

Même, si je ne l'ai pas vu de suite, l'ésotérisme apparaît dans ce travail qui comprend 5 parties, 2 personnages cités, + 1 groupe, soit 12 pages au total, un Monde, l'Asie, l'Afrique, l'Europe l’Amérique.

L'ésotérisme biblique, l'ésotérisme de la pensée confucéenne, l'ésotérisme des pyramides, l'ésotérisme domine, je m'en aperçois maintenant, le fond de ce travail.

En relisant ces lignes, j'ai la certitude de n'avoir pas répondu à la question posée.

J'ai voulu être le plus clair possible et, que voulez-vous, mes biens chers Frères (et Sœurs), mon savoir n'égale pas le vôtre, mais il est très limité, et puis, savoir tourner le logos, le verbe, ce n'est pas donné à tout le monde.

J'ai dit, Vénérable Maître.

Bibliographie :

La Bible Illustrée, éditions des deux coqs d'or.

Histoire, cours complet de Malet-Isaac-Béjean.

Moïse et la vocation juive d'André Neher.

Confucius et l'humanisme chinois de Pierre Do-Dinh.

Mexique de Xavier Pommeret.

Hernan Cortez de Maurice Collis.

Et bien entendu les fascicules d’enseignements maçonniques remis par les Loges.

Et les « incontournables » que tout Maçons connait par cœur… ?

J\ K\


6007-2 L'EDIFICE  -  contact@ledifice.net \