GLDF | Loge : Idéal et Loyauté - Orient de Tarbes | Date : NC |
. L’Etoile flamboyante et
la
Lettre G
La voûte étoilée, ou voûte céleste, qualifie le plafond du Temple maçonnique, peint en bleu et constellé d’étoiles dorées. Les étoiles peuvent symboliser, comme les autres luminaires, les Maçons qui luttent contre l’obscurité et l’obscurantisme, le mal, l’ignorance, apparemment épars mais participant à un équilibre cosmique. Au passage au grade de compagnon, on voit briller à l’Est une étoile dont les cinq pointes figurent notamment les sens. Elle se nomme l’Etoile Flamboyante, à cause des lumières dont les sens peuvent être porteurs. Elle exprime aussi la divine harmonie du « nombre d’Or » ou proportion dorée et la valeur symbolique du nombre 5. On voit au milieu, la lettre « G » qui représente notamment la Géométrie, symbole, par excellence, de l’intelligence humaine. pour une disposition au Deuxième Degré, il est disposé sur la colonne Sagesse, un cartouche retourné et en face du Vénérable Maître, sur lequel on peut lire, le nom des sept arts libéraux : La grammaire, la rhétorique, la logique, l’arithmétique, la géométrie, la musique et l’astronomie.Ces sept arts libéraux sont lus par le récipiendaire lors de son troisième voyage. - Que signifie la lettre G ? - Géométrie, ou la cinquième science. - La Géométrie, qui fournit dans nos travaux la plus grande partie des symboles, est la science de la construction universelle, de sa mesure et de son harmonie. - La lettre G est aussi le symbole de l’intelligence Suprême, du Grand Géomètre de l’Univers. A l’ouverture des travaux au Deuxième Degré, lorsque le Vénérable Maître pose au premier surveillant la question : - Êtes-vous Compagnon ? Ce dernier répond : - J’ai vu l’Etoile Flamboyante. Cela signifie que le nombre 5 est connu du compagnon, que ses yeux et son esprit ont assimilé de nouveaux symboles, que ses mains ont appris à maîtriser d’autres outils. L‘Etoile Flamboyante montre au compagnon le chemin de la vraie Lumière. De même toujours à l’ouverture des travaux au deuxième degré, le tracé du tableau de loge est effectué par l’Expert qui complète le tableau du Premier Degré en y ajoutant les éléments spécifiques du Deuxième Degré. - Etoile flamboyante avec un tracée sans lever la main. A l’Orient, on placera légèrement en avant et au-dessus du plateau du Vénérable Maître, l’Etoile Flamboyante à cinq branches, fortement éclairée, et portant en son milieu la lettre « G ». On ne doit pas confondre l’ Etoile Flamboyante ou Pentagramme avec le Sceau de Salomon ou Hexagramme, ce dernier est formé par deux triangles équilatéraux opposés par la base et entrelacés, tandis que le premier est formé par une ligne brisée continue formant une étoile à cinq branches. D’une façon générale, le Pentagramme avec une seule pointe en haut est considéré comme actif et bénéfique, on y inscrit l’homme avec la tête et les quatre membres aboutissant à ses extrémités. Le pentagramme inversé, avec deux pointes en haut est considéré comme passif et maléfique. Mais, en Maçonnerie, le Pentagramme a une toute autre signification, il est le canon du nombre d’or. Le monde antique et le Moyen Âge ont été profondément marqués par les pensées pythagoriciennes et platonicienne. Avant d’aborder la théologie, science reine, les étudiants se devaient de posséder : - Le Trivium qui était désigné comme les arts de la parole (Grammaire, Rhétorique, Dialectique) ont fourni à la Maçonnerie un grand nombre de ses signes ou de ses mots et nous apprennent que tout son, toute écriture sont des figurations essentiellement symbolique, mais douées d’énergie pour une transformation spirituelle. - Et le Quadrivium qui était considéré comme la science d’étude du monde sensible o Arithmétique est la science des nombres, dont le symbolisme constitue la trame de l’Univers. o Géométrie, qui fournit dans nos travaux la plus grande partie des symboles, est la science de la construction universelle, de sa et de son harmonie. Astronomie et Musique). o Astronomie oriente le temple et permet au Maçon, par l’utilisation rituelle de ses symboles, de se situer dans l’Univers. o Musique est un puissant moyen d’ascèse qui, par delà l’harmonie des vibrations et les rythmes, conduit à la sagesse du Silence. Trivium et quadrivium sont intimement liés, car pour ceux qui ont étudié, le monde a été créé par la Géométrie, par un Dieu que l’on représente volontiers un compas dans les mains. La Géométrie a pour objet, pour citer Platon, « la connaissance de ce qui est toujours et non de ce qui naît et périt ». Ce n’est pas par fantaisie que Platon avait fait graver sur la porte de son école la fameuse phrase : « Que nul d’entre vous n’entre sous mon toit s’il n’est pas géomètre » et que Xénocrate écartait de son enseignement ceux qui ne connaissaient pas la musique, la géométrie et l’astronomie : « Va-t-en, car tu ne possèdes point les anses de la philosophie. » Si les lettrés médiévaux étudiaient la géométrie, chemin de la vraie Connaissance, les bâtisseurs voyaient en elle la possibilité d’atteindre le beau d’une part, et d’autre part le moyen de résoudre des problèmes techniques. Pour le constructeur, posséder la géométrie permet de se distinguer de la foule, de la multitude. Il n’est pas un simple exécutant, mais un concepteur, un créateur, un architecte. L’art de la géométrie lui confère un prestige auprès des ouvriers moins instruits, mais surtout auprès des maîtres d’ouvrages et des clercs. Il bénéficie donc de privilèges, d’avantages en nature. Il était donc tout à fait normal pour lui de protéger son savoir par le secret, de ne transmettre son enseignement qu’à quelqu’un qui en était jugé digne. La transmission s’opérait dans la loge ou dans la chambre au trait. Il est indéniable que la géométrie avait pour les bâtisseurs un caractère sacré. Le monde a été créé par Dieu avec géométrie. Construire une église, une cathédrale, c’est en quelque sorte reproduire la création, car tout temple est centre du monde, à la fois macrocosme et microcosme, représentation de l’univers et de l’homme. L’église sera donc, comme le monde réalisé, construite selon la géométrie, avec tout ce qu’elle comporte de symbolisme. D’où l’usage fréquent du carré, la terre, et du cercle, le ciel. L’étoile flamboyante. L’étoile permet de dessiner un arc brisé gothique. Pour obtenir l’arc, il suffit de tracer deux arcs de cercle ayant pour centre C et B et pour rayon AC. L’étoile Flamboyante et les mesures Les bâtisseurs romans utilisaient cinq mesures : la paume, la palme, l’empan, le pied et la coudée. L’empan est la longueur comprise entre le pouce et l’auriculaire d’une main posée à plat. Si l’on prend cette valeur comme unité (coté de l’Etoile), on obtient sans aucun calcul toutes les autres mesures. Hi =Paume BC = Palme AB = Empan FC = Pied FG = Coudée Royale C’est ce qu’on appelle la Quine des Maîtres. Dans la maçonnerie, les sept sciences libérales. La cinquième est la géométrie qui enseigne à l’homme la proportion et la mesure de la terre et de toutes les autres choses….. Toute la science du monde se trouve par la géométrie car elle enseigne à l’homme la mesure et la pondération…. Il n’y a aucun homme pratiquant quelque art que ce soit qui ne travaille pas par la géométrie. J’ai dit Vénérable Maître. |
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