Obédience : NC | Loge : NC | 2010 |
Le
Travail :
Expression de la Dignité de l'Homme Notre
époque est
caractérisée par un problème
fondamental, celui du travail, à travers
l’inexorable montée du chômage. Ce
phénomène est
maintenant relativement ancien, puisque dès 1974 la France
comptait 500.000
chômeurs et aujourd’hui nous avons une augmentation
constante dépassant les
2.700.000 officiellement déclarés.
N’oublions pas que pendant les années 1946
à
1972 environs, notre pays n’a jamais
dépassé les 100.000 sans-emploi, qui
étaient en fait des inadaptés sociaux. Or
qui dit absence
de travail dit obligatoirement déchéance sociale,
morale et à terme physique. En
effet, un être
sans travail est un homme qui perd rapidement sa place dans la
société, qui à
la fois en est rejeté et s’en éloigne
de lui même. Une
expression de
la dignité humaine est bien dans le travail. Pour
s’en assurer, il n’est qu’à
se reporter au préambule de la Constitution du 4 octobre
1958, au rituel d’un
de nos degrés des loges symboliques et à la
tradition des bâtisseurs à laquelle
nous nous rattachons. Enfin n’oublions pas que comme
francs-maçons, un de nos
objectif est de bâtir l’homme universel
à travers l’homme social. Nous
sommes, en
tant que francs-maçons dans une tradition qui repose sur le
travail. Dans le
même temps, nous vivons dans un monde profane où
l’évolution que connaît
celui-ci, fait qui le travail n’y est plus
glorifié. Le
préambule de la
constitution du 4 octobre 1958 Un des paragraphes de celui-ci est ainsi
rédigé
: «
le peuple
français proclame solennellement son attachement aux droits
de l’Homme et aux
principes de la souveraineté nationale tels qu’ils
sont définis par la
déclaration de 1789, confirmée et
complétée par le préambule de la
constitution
de 1946 ». si
aucune référence
n’est faite au travail considéré comme
un droit, dans la déclaration de 1789,
il n’en est pas de même en ce qui concerne le
préambule de la constitution de
1946. En effet, les paragraphes 2 et 5 de celui-ci sont ainsi
rédigés : «
il ( le peuple
français ) proclame en outre, comme
particulièrement nécessaire à notre
temps,
les principes politiques, économiques et sociaux ci
après : Chacun
a le devoir
de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut
être lésé dans son
travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de
ses
croyances ». Ainsi,
le texte
fondamental régissant nos institutions, le premier dans
l’ordre d‘importance
des normes juridique, reconnaît non seulement le travail
comme un devoir, mais
également comme un droit. Cette
reconnaissance est primordiale, car elle fait du travail un droit et un
devoir,
protégés non seulement par les lois de la
République mais également soumis au
contrôle du juge suprême qui est le juge
constitutionnel. En
effet depuis
1974 le Conseil Constitutionnel n’a eu de cesse de veiller
à ce que les
principes généraux du droit, dont font partie les
droits et devoirs du citoyen
tels qu’ils sont définis par le
préambule de notre constitution, ne soient pas
remis en cause. Fm’est
ainsi que
devant l’évolution de la situation de
l’emploi, il y a reconnu comme un devoir
de J. la Nation vis
à vis de chaque
homme vivant sur son sol, la mise en place de dispositifs juridiques et sociaux
qui
puissent pallier la perte d’un emploi et aider à
la réinsertion dans le monde
du travail. Le Conseil Constitutionnel a toujours
été très vigilant quant à
l’égalité de tous les citoyens devant
les dispositions de cette nature votées
par le Parlement. Il
l’a été,car pour
lui, le travail est une des expressions de la dignité de
l’Homme. Tout
ce dispositif
constitutionnel et législatif doit, pour nous
francs-maçons, être rapproché de
la glorification du travail telle qu’elle est
présentée au récipiendaire dans
notre rituel d’initiation en Loge bleue. Rappelez
vous mes
frères, lors de cette initiation que nous avons subis
qu’après avoir lu sur un
cartouche « Gloire au Travail » , les paroles
prononcées par le V\M\ en chaire
: « le dernier voyage que vous avez effectué, vous
aviez les mains libres, car
le premier outil de l’homme est sa main ». La
main est le
premier outil de travail qui a servi à nos
devanciers, les compagnons opèratifs,
dans la construction des temples et autres édifices. Comme
nos ancêtres, nous
aussi nous sommes avant tout des travailleurs. Le travail est la grande
vocation de l’homme. Il lui est enseigné comme un devoir
impératif.
L’homme a d'abord le devoir de servir et ensuite seulement,
il peut réclamer
des droits qui seront la contre partie du travail fourni. Mieux encore
, nous
les initiés nous devons travailler, non pas à
contre cœur, sous la pression de
la nécessité, mais bien avec entrain, en artistes
pour qui seule l’œuvre compte
et n’est pas nécessairement subordonnée
à une récompense. Je citerai le
Taciturne « il n’est pas nécessaire
d’espérer pour entreprendre ni de
réussir
pour persévérer ». Pour
nous
francs-maçons, le travail constitue une véritable
mission. Quelle que soit la
place que nous occupions sur le chantier, même la plus
humble, nous savons que
notre effort concourt à la réalisation de
l’ordre cosmique, nous savons qu’en
travaillant nous coopérons à
l’exécution du Grand Œuvre selon le plan
du Grand
Architecte de l’Univers. «
La franc-maçonnerie
est une véritable religion du travail ». Que
signifie ceci,
si ce n’est que dans le travail que l’homme trouve
sa dignité, sa raison
d’exister. D’exister pour lui-même, mais
aussi pour les autres et d’être ainsi
indispensable, quel que soit son travail, à
l’humanité toute entière. Le
travail est bien
un devoir sacré de l’homme libre. C’est
lui qui donne à l’homme l’estime de
lui- même et qui le rend utile aux autres . C’est
par le travail que l’homme
peut assurer sa liberté . Trois notions que nous
francs-maçons, ne pouvons et
ne saurions oublier. L’homme
s’épanouit
et il en a toujours été ainsi, grâce
à son travail qui était symbolisé il
n’y a
pas encore si longtemps par ce que l’on nomme le bel ouvrage.
Là nous retrouvons
l’enseignement de nos frères opératifs,
constructeurs des cathédrales et
abbayes. Mais
ce bel ouvrage
n’est réalisable que dans une
société organisée, dans une
société qui
garantisse à chacun sa place dans l’organisation
du travail. C’est dans un tel
cadre que peut se réaliser l’homme dans sa totale
dignité. Nous trouvons là, la
raison même de tous les statuts successifs de la
maçonnerie opérative qui nous
ont été transmis et qui sont un des fondements de
notre ordre, de notre
tradition. A travers ces textes fondamentaux nous retrouvons ce que
doit être
la place réservée au travail dans la vie de
chaque homme. Les
textes
fondamentaux que la maçonnerie opèrative,
élément essentiel de la glorification
du travail pour permettre à l’homme
d’atteindre sa dignité en tant
qu’être
humain. L’ensemble
de ces
manuscrits de la maçonnerie opérative parvenus
jusqu’à nous,nous intéresse ici
en ce qu’ils confirment s’il en était
besoin, que le travail est une des
expressions de la dignité de l’homme. Tout
d’abord en
affirmant que ce n’est que par un apprentissage parfois long
que l’apprenti
puis le compagnon parviendra à une parfaite
maîtrise de son art. Pour
ce faire, il
devra se soumettre à une discipline collective et
individuelle parfois sévère.
Sans ces efforts , il ne progressera pas dans la hiérarchie
des métiers, ni
dans la hiérarchie sociale, mais c’est aussi
grâce au respect de ces règles
qu’il s’épanouira, qu’il sera
une référence pour les autres ouvriers,
qu’il
deviendra quelqu’un non seulement dans sa corporation mais
aussi dans la cité. Le travail est alors instrument de perfection de l’individu non seulement au niveau de lui-même mais également de la communauté toute entière , qu’il s’agisse de celle des métiers ou de la Cité. C’est parce qu’il y a eu successivement, pour s’en tenir à la maçonnerie opérative :• La Compagnie des maçons de Londres et son règlement vers 1220 • Les ordonnances de la cathédrale d’York de 1370, précédées de peu par les règlements pour le métier des maçons de Londres de 1356 • Les Old charges du Regius vers 1390 • Le manuscrit Cooke vers 1400, 1410 • Les statuts Schaw ( du nom du surveillant général des travaux du roi d’Ecosse ) de 1598 • Le manuscrit William Watson, propre au Yorkshire de 1687 • Le manuscrit Dumfries vers 1710, propre aux maçons de Dumfries Kilwinning en Ecosse • Le manuscrit Sloane vers 1700 • Enfin, le manuscrit de Trinity Collége de février 1711. Que
le métier de
maçon a non seulement pu répondre à
des règles précises, mais aussi
s’inscrire
dans une tradition des métiers, un art de savoir
réaliser le bel ouvrage et par
là faire de ceux qui exerçaient l’Art
Royal des hommes dignes d’être des
hommes. CHAPELLIER. Il n’en reste pas moins que c’est grâce à ces structures que l’homme peut atteindre sa plénitude en réalisant « un bel ouvrage » , faire du travail de toute une vie, parfois un témoignage à travers le temps. Car ces maçons opératifs sont entre autres les bâtisseurs des cathédrales et des abbayes. La
cathédrale,
conservatoire sacré et avant tout de l’aspect
sacré du travail, du caractère
sacré du bel ouvrage. Les
cathédrales
sont d’extraordinaires machines à remonter le
temps. Elles permettent de
réaliser non seulement ce que fut le travail de leurs
bâtisseurs, mais encore
que celui-ci ne put se réaliser que grâce
à l’organisation qui était
règle sur
le chantier . 0lles
portent
témoignage de la perfectibilité constant du
travail, que ce soit à travers du
tailleur de pierre, mais aussi à travers celui du statuaire
des porches ou des
charpentiers. Elles
sont pour
nous ici, ce soir ces grands chantiers qui pendant des
décennies ont réunis des
centaines de maçons, de sculpteurs, de tailleurs de pierre,
sous l’impulsion de
quelques architectes comme Villard de Honecourt, Pierre de Montreuil ou
Jean
d’Orbais. Dans
ces corps de
métier une fois admis comme apprenti on pouvait ensuite
progresser , devenir un
ouvrier qualifié, soit un compagnon puis
éventuellement celui qui ayant
suffisamment de savoir faire pouvait créer,il
était alors maître. Or
l’art de bâtir
qui exige ce concours de nombreux corps de métiers, montre
le degré de
civilisation d’un pays la variété de
ses connaissances et à travers de cela, le
travail est bien un élément qui permet
l’expression de la dignité de l’homme. La
cathédrale est
non seulement un lieu de culte mais aussi un lieu de
réunions civiles pour
l’ensemble de la communauté. Michelet
présente la cathédrale comme la «
maison
du peuple », c’est à dire des
« travailleurs ».Dans le même temps,
Ludovic
Vitet, auteur de la monographie de Notre Dame de Noyon en 1845
écrit : « l’art
gothique est contemporain des premiers combats de la raison contre
l’autorité,
de la bourgeoisie à sa naissance - maîtres des
métiers, des guildes- contre la
féodalité, des langues populaires et vivantes (
scènes représentées sur la
façade des cathédrales, livres ouverts pour un
peuple qui ne sait lire ) contre
la langue antique et sacerdotale près de devenir une langue
morte. La
cathédrale est
l’expression de la Beauté du travail. Du travail
qui est lui même le moyen de
la liberté créatrice. La
cathédrale, ce
sont les libres constructeurs, les maîtres
d’œuvre s’appropriant l’ogive,
s’en
façonnant un système, s’en servant
comme d’une arme pour se rendre maîtres
à
leur tour de l’art de bâtir. C’est
Viollet le
Duc insistant sur l’importance des secrets des
métiers à travers lesquels
l’homme au travail se valorise. Le
fait de détruire
un secret de fabrication donne à celui qui le
détient une aura particulière,
lui donne une place à part dans une
société, quelle qu’elle soit.
C’est , avant
la lettre un concours pour le titre de « Meilleur Ouvrier de
France ». Emile
Male, le
grand historien du Moyen-Age, traduira tout ceci quand il
écrira « la
cathédrale de Chartres est la pensée
même du Moyen Age devenue visible ». Ainsi
la cathédrale
symbolise le travail de l’homme dans ce qu’il a de
plus noble, car elle est
harmonie, culture, savoir faire, en un mot le « le bel
ouvrage ». C'est
l’homme, capable de s’exprimer dans sa
plénitude, dans sa dignité. C’est
ce qu’écrit
en d’autres termes Verlaine, évoquant la
cathédrale dans "Sagesse" : «
Haute
théologie
et solide morale
Guidée par la folie
unique de la croix
Sur tes ailes de
pierre, o fille cathédrale »
Solide
morale, car
le travail qu’elle représente a permis
à l’homme d’avoir, par son travail, un
but dans la vie, une discipline, une règle de vie sociale. C’est ce qu’exprime également l’anglais Ruskin dans son ouvrage « la Bible d’Amiens » de 903, quand il écrit : « la cathédrale d’Amiens est un lieu privilégié où l’homme, grâce à l’homme put approcher le divin car en elle se rejoignaient le Vrai, le Beau et le Bon La cathédrale d’Amiens, œuvre du travail de l’homme, c’est la Bible, or quelques soient nos croyances, la Bible est quelque chose de réel ». Enfin
n’oublions
pas les innombrables représentations de la
cathédrale de Rouen par Monet, qui
toutes portent témoignage du travail de l’homme. Ainsi
quelles que
soient ses croyances, l’homme est mis en relation avec le
monde de la
transcendance grâce au travail de ses semblables. Cette
idée nous la
retrouvons tant chez Péguy évoquant Chartes que
chez Paul Claudel écrivant
Notre Dame de Paris. Car
comme
l’écrivait Marcel Proust en 1907 : « les
cathédrales ne sont pas seulement les
plus beaux ornement de notre art, mais les seuls qui soient
restés en rapport
avec le but pour lequel ils furent construits ».
N’est ce pas là l’hommage même
au travail, l’expression de la glorification du travail en ce
qu’il permet à
l’homme d’atteindre sa pleine dignité. Ce
que nous venons
de dire au sujet du travail des bâtisseurs de
cathédrales, nous pourrions
également le faire pour les bâtisseurs
d’abbayes. Il n’est pour le réaliser,
qu’à lire le livre de Georges Duby sur Saint
Bernard et l’Art cisterien. Il
n’y a pas si
longtemps encore, nos sociétés occidentales
glorifiaient le travail, le
reconnaissaient comme un devoir, mais aussi comme un droit. Aujourd’hui,
qu’en
est-il ? Si
nous nous en
tenons à la France, plusieurs millions de
chômeurs. Des jeunes sans espoir,
sans cathédrale à construire. Une
société sans cohésion sociale, au
contraire,
un monde sociale qui se délite, des individus chaque jour
plus indifférents les
uns des autres. Il
n’existe plus de
cohésion sociale autour d’in idéal,
fut-il celui des cathédrales, des abbayes,
des croisades ou simplement du bel ouvrage, expression de la
dignité de
l’homme. Revenons
à Péguy,
écrivant à propos des bâtisseurs de
cathédrales : «
ces hommes,
incarnation du peuple de l’ancienne France, chez qui le sens
de l’homme se
manifestait d’abord par le goût du travail bien
fait » et il ajoute dans
l’Argent « j’ai vu rempailler des chaises
du même esprit et du même cœur et de
la même main que ce même peuple avait
travaillé les cathédrales » La
technologie trop
poussée, le machinisme à outrance n’ont
pas libéré l’homme comme certains ont
pu le penser, ils l’ont totalement asservi. Ils
l’ont même, pour ceux qui sont
sans emploi exclu moralement mais aussi physiquement et psychiquement
de la
société Il
est désormais
interdit à celui qui travaille de penser,
d’imaginer un bel ouvrage, il lui est
demandé au mieux d’appuyer sur un bouton et encore
doit il s’estimer heureux de
pouvoir le faire, car cela signifie qu’il n’est pas
chômeur. Or
sans travail, il
a non seulement perdu sa dignité, mais il n’a
même plus sa place dans la
société. Il devient isolé, asocial,
tandis que parallèlement la société le
rejette car il ne peut participer au culte de l’argent, au
culte du Veau d’or. Fini
le temps des
cathédrales, celui que Rodin dans son ouvrage «
les cathédrales de France »
estime constituer la quintessence du génie
français, l’expression de la nature
même de notre sol et dde notre climat. Le
législateur
lui-même a quelque peu oublié le
préambule de notre constitution, pour lui le
travail peut être remplacé par le revenu minimum
d’insertion, les contrats
emploi-solidarité et les divers autres aides au
chômage. Il
en arrive non
pas à nier, mais à occulter le travail comme
expression de la dignité de
l’homme. Les loisirs ne peuvent à eux seuls, quand
ils sont possibles,
remplacer la satisfaction, la joie qu’apporte le bel ouvrage. Or
c’est de l’homme
qu’il s’agit d’homme pensant, agissant,
membre de la cité, citoyen mais aussi
ayant droit au bonheur, qui n’est sûrement ni
totalement dans les loisirs, ni
totalement dans l’argent. Le
retour aux
petits boulots, n’est ce pas l’aveu ou au moins une
forme de l’aveu de cette
occultation du travail, expression de la dignité de
l’homme qui se révèle en
fait un désastre pour notre société
mais aussi pour l’individu privé
d’emploi ? Le
travail est en
effet pour tout homme une façon d’exprimer sa
personnalité, d’adhérer à la
collectivité, même si cela se traduit à
certains moments par des tensions
sociales, des luttes syndicales voir idéologiques. Une
lueur d’espoir
peut être un témoignage que notre
société doit se ressourcer et ne plus se
contenter de construire des temples de la consommation et du
divertissements,
la construction de la nouvelle cathédrale d’Evry,
celle de la grande mosquée de
Casablamca, qui a totalement réveillé
l’artisanat marocain ou celle d’édifices
qui, pour employer un terme d’aujourd’hui,
interpelle l’homme au plus profond
de son être, c’est à dire au niveau de
sa spiritualité, qu’il soit athée,
agnostique ou croyant, que ce soit l’Arche de la
Défense, la Pyramide du Louvre
ou le Grand Louvre, pour ne prendre que ces quelques exemples. L’homme
a besoin de
spiritualité, son travail peut être et doit
être un moyen d’y parvenir, ne
serait-ce que partiellement car il doit lui permettre de
réfléchir sur
lui-même, sur la société, sur le
devenir de celle-ci. Pour
ce faire
l’homme quel qu’il soit doit réapprendre
la valeur du travail, lui redonner sa
place qui se doit d’être la première et
réapprendre le travail bien fait. Celui
où intervient non seulement l’esprit,
l’intelligence, mais aussi la main de l’homme
et pas uniquement la machine dans sa forme extrême.
L’homme renaîtra dans sa
plénitude. S\ R\ |
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