Obédience : NC | Loge : NC | Date : NC |
Le Radiateur .Je
voudrais d'abord remercier le V\M\de
notre Atelier, qui me
permet de continuer mon travail d'étude sur nos outils
symboliques, et qui me
permet aussi de vous le livrer. Je tiens à
préciser ici que, si certains n'ont
pas pris au sérieux mes précédents
travaux, pour ne pas dire qu'ils les ont
pris à la rigolade, je leur dis d'entrée, et
très fraternellement, qu'ils se
trompent. Je
dois vous avouer au passage, et tout aussi
fraternellement, que je suis fortement déçu par
l'attitude de mes FF\
Notre atelier s'est
doté d'une Commission du Rituel qui s'est mise à
la réécriture de notre rituel,
ergotant sur diverses formulations. Par exemple, doit-on dire
"degré"
ou "grade" ? A aucun moment, il n'est venu à l'esprit de mes
FF\
d'examiner
l'introduction du sexe dans notre rituel, et vice-versa, comme je l'ai
proposé
explicitement l'an dernier, dans la Planche que je lisais ici
même, dans des
circonstances identiques. Cela
a permis, j'ose l'espérer, le choix
particulier de ce V\M\,
ici présent, et pas
d'un autre, selon des critères sur lesquels je ne reviendrai
pas, mais qui ont
inspiré chacun de nous au moment de son élection
et de sa reconduction récente
à cette haute fonction, se rappelant combien le
vénéralat a un rapport évident
avec le sexe. Revenons
au fait que mes travaux ne sont pas
pris à la hauteur de leurs ambitions et soulèvent
des réactions hilarantes. Le
dur travail de réflexion auquel je me livre
régulièrement m'amène à
débroussailler de nouveaux chemins, de nouvelles voies
symboliques qui peuvent
troubler. Le rire moqueur n'est-il pas le signe derrière
lequel on cache son
trouble? Je vous le demande, essayez aujourd'hui, de
réfréner vos sourires et
vos rires, et tendez une oreille fraternelle et attentive à
mes propos. Je vous
rappelle qu'un arbre peut cacher la forêt et un train un
autre train. Et un
rire peut boucher une oreille. Par avance, merci de me prêter
une attention
soutenue. Ma
planche n'a pu voir le jour que par la grâce
d'un réseau studieux d'internautes et par les contributions
de nombreux FF\ et
SS\
à travers le monde qui,
comme moi, étudient et se sont lancés dans la
recherche maçonnique. Cette
planche est l'expression longuement retenue et
réfléchie de ma gêne, puis
finalement de mon désaccord serein, mais profond, sur la
manière dont trop
d'ouvrages maç\,
ou traitant de la symbolique maç\,
délaissent ou écartent
des thèmes éminemment maç\,
sous deux prétextes fallacieux et
absolument récurrents : *
Premier prétexte : S'agissant de spiritualité
et parfois de métaphysique, la raison commune perd ses
droits. La rigueur de la
logique ne s'appliquerait pas à la réflexion
spirituelle. *
Second prétexte : Seul ce qui est dans les
livres est digne d'étude. Attitude intégriste
excluant toute recherche, et
limitant le champ du travail maç\
à quelques outils
désuets (qui ne sont même plus
référencés, pour la plupart, dans le
catalogue
de la Redoute ou de celui de Kiloutou), et aussi à quelques
symboles réduits à
leur plus simple expression. J'ai,
depuis longtemps, hésité à
l'idée de vous
faire part de cette gêne, au sein d'une planche (si tant est
qu'une Planche
puisse avoir un sein). Mais, après mures
réflexions, je le fais aujourd'hui. Et
je pense que cela va me faire du bien. Donc,
dans la poursuite de mes travaux, je me
suis interrogé sur les signes et symboles qui nous entourent
et que nous
persistons à ne pas étudier et à ne
pas voir. Cet aveuglement est d'ailleurs un
problème en soi sur lequel je ne m'étendrai pas. Ce
soir, je vais tenter de vous transmettre les
réflexions symbolistes que m'ont inspirées
quelques modestes objets ici
présents, et sur lesquels nos regards passent souvent sans
s'y arrêter outre
mesure. Oui, l'enseignement maç\
nous apprend à rassembler ce qui est
épars. Des objets apparemment sans liens entre eux pour le
profane, peuvent
devenir de riches sources de réflexions pour
l'initié qui lui,sait les regarder
et sait discerner en eux le profond symbolisme latent en toute chose. D'autre
part, dans le Temple maç\
tout est signifiant et
rien n'est laissé au hasard. Le moindre objet a
été choisi, placé, selon des
règles strictes qui nous révèlent les
intentions cachées de nos anciens FF\
Ils nous adressent un
message lancé à travers les siècles,
message qui parle directement à notre
inconscient. Certains
de ces objets sont bien connus et ont
déjà été longuement
analysés ici : l'équerre et le compas, le
pavé mosaïque ou
la voûte étoilée. D'autres, de par leur
modestie intrinsèque, ont très peu
été
discutés. Et pourtant ! Ne sont-ils pas aussi
chargés de sens que les autres ?
N'ont-ils pas eux aussi quelque chose de transcendant à nous
révéler ? Cet
ostracisme me paraît profondément injuste et
regrettable. Les
quelques années que j'ai passées dans cette
loge en tant qu'App\,
Comp\ et
M\m'ont
permis de
réfléchir longuement sur la signification
symbolique de quelques-uns de ces
objets et d'exercer mon esprit à la réflexion
maçonnique. L'objet dont je
voudrais vous entretenir, et sur lequel j'attire toute votre attention
est le
radiateur, ou les radiateurs. Il serait plus juste de dire les Trois
Radiateurs
qui ornent notre Temple. Comme
je l'ai déjà dit, rien n'est laissé au
hasard, et le fait qu'ils soient Trois ne l'est pas moins. Trois
comme nos Trois piliers, comme les Trois
ans de l'Apprenti. Je ne vous ferai pas l’affront de dresser
l’inventaire des
trigrammes (trigramme : ensemble de trois signes dans les figures
symboliques
entre autres chinoises). Il est bien entendu, entre nous, que le nombre
3 est
fondamentalement symbolique. Je vais tout de suite répondre
à d'éventuelles
objections. Le problème des radiateurs a longtemps
été tenu par certains pour
un faux problème, sous le prétexte
qu'à l'apparition des premières loges
spéculatives au XVIIIème siècle, cet
appareil n'était pas inventé. Je ne
voudrais pas m'appesantir sur cet argument spécieux, mais on
a retrouvé des
signes dans les plus anciens Temples ; on a fait passer les FF\ du
XVIIIe siècle pour
des idiots, en nous faisant croire qu’ils n’avaient
aucun moyen de se
réchauffer, ne fut-ce que des poêles. Revenons
à nos radiateurs, en sacrifiant à la
coutume des FF\ en
mal d'inspiration, ces derniers, pour
remplir leurs planches, se lancent dans un descriptif
détaillé et historique du
mot. Pour ne pas déroger à cet usage et
après de longues recherches, voici ce
que j'ai trouvé : On
relève la première apparition du mot
"radiateur" vers l'année 1878 chez Léon FIGUIER,
dans son livre
"l'Année scientifique et industrielle", à la page
410 ; il écrit
cette phrase prémonitoire : "La chaleur est
distribuée dans les
maisons au moyen de radiateurs. C'est le nom que l'on donne aux tuyaux
d'embranchement allant du tuyau principal de la rue à
l'intérieur de la
maison". J'ignore si ce scientifique était F\M\,
en tout cas il
méritait de l'être. Car,
sous l'apparence désinvolte d'une
description scientifique, nous sentons poindre le symbolisme, du
passage du
monde profane au monde sacré, de la salle humide au Temple
à sec. Sacrifiant
toujours à l'usage en vigueur qui veut qu'un F\qui
ne cite pas
l'étymologie d'un mot, rompt la tradition du remplissage
immodéré d'une
Planche, je rappellerai que le mot "radiateur" vient du latin
"radiari : rayonner", lui même venant de radius. Que
nous commandent les principes de la F\M\?
Répandre au-dehors les
acquis de nos travaux maç\,
d'irradier au-dehors, comme le fait un
radiateur. Toujours suivant cette tradition
épistémologique que beaucoup
d'entre nous révèrent, nous devons nous pencher
sur ce mot ²radiateur².
Il commence par la
syllabe « Ra » bien connue des cruciverbistes, qui
nous introduit le dieu du
soleil égyptien. Pour poursuivre par « dia
» qui pourrait être le cri que
poussent les charretiers pour faire aller leurs chevaux à
gauche (opposé à hue,
pour les faire aller à droite), mais plus sûrement
venant du grec dia,
signifiant "séparation, distinction" (ex. : diacritique) ou
mieux
encore "à travers" (ex. : dialyse). Pour finir par ²teur²
(nous parlons toujours
du mot « radiateur », je vous le rappelle)
« teur », suffixe issu par voie
savante du suffixe latin - torem (accusatif de -tor), servant
à former de
nombreux substantifs tels que spectateur; auditeur; protecteur, etc.
Autrement
dit, le sens réel du mot "radiateur" serait : "que la
chaleur du
soleil nous traverse les esprits". Autre objection que l'on pourrait me faire : certains Temples disposent de plus ou moins de radiateurs, et d'autres même, en sont dépourvus. Je le concède. Mais le fait que certains Ateliers soient dépourvus de piliers, enlève-t-il toute la symbolique de ces mêmes piliers ? Non ! Nous
devons, au contraire, nous glorifier
d'avoir une symbolique riche plutôt que de suspecter notre
validité symbolique.
Intéressons-nous donc à ces radiateurs. Que
voit-on, en regardant de près et
symboliquement un radiateur ? Regardons ensemble un radiateur,
symboliquement
s’entend. Ce
qui frappe de prime abord, ce sont ses
colonnes multiples. Traits verticaux qui partent de la terre et se
dirigent
vers le ciel, nous invitant à nous élever. Mais
bâtir sur des bases solides.
Sinon nous sommes condamnés, comme les constructeurs de la
Tour de Babel, à
voir notre édifice s'écrouler. Et
cette manette sur le côté nous rappelle sans
cesse, du moins à moi, qu'il nous faut toujours
modérer nos propos, les
mesurer, les ajuster, comme on règle la
température ambiante de nos Temples,
grâce à ces manettes. Vous
voyez, le radiateur est riche de
symbolique. Quand il est chaud ou brûlant, il est difficile
de le toucher, nous
rappelant ainsi que la vérité n'est pas
forcément palpable. Et quand il est
froid, c'est-à-dire hors fonction, peut-on dire que la
symbolique ne fonctionne
plus?. Non évidemment, car il est toujours là,
l'objet. Il est le signe
symbolique qui nous suggère l'humilité de sa
fonction épisodique. Comme est
celle de la vie de l'homme, épisodique. Je
vous laisse compléter et m'aider à enrichir
l'interprétation symbolique que portent les radiateurs (si
tant est que des
radiateurs puissent porter quoique ce soit, ne serai-ce symboliquement). Je
vous propose d'examiner maintenant avec moi,
comment sont placés ces radiateurs. Car, rien n'est
laissé au hasard, comme je
l'ai déjà redit. Il y a donc Trois radiateurs. Le
premier est à côté du Premier
Surveillant, comme le veut la préséance. Le
second derrière le Second Surveillant,
comme le veut la logique, et le troisième
derrière le F\
Trésorier... Comme vous
le voulez ! On
remarque tout de suite que le radiateur du
Premier Surveillant est "à côté" de
lui, contrairement aux deux
autres qui sont derrière les FF\
déjà cités. J'avoue ma
perplexité.
Doit-on y voir une image de la sagesse que comporte cette fonction, qui
doit
s'équilibrer entre le chaud et le froid, entre la passion et
la raison ?
Doit-on y voir la marque de sa puissance discrète, puisque
la manette de
réglage est juste à portée de main ?
Je vous laisse choisir. Le
radiateur derrière le Second Surveillant a
une fonction précise, celle de réveiller l'ardeur
de ce pédagogue chargé de
suivre les Apprentis, de réchauffer ce F\qui
doit souvent
(puisque telle est sa mission) rejoindre la colonne du Nord,
région froide s'il
en est, pour rejoindre les Apprentis qui ne peuvent
s’exprimer, tellement ils
sont pris par la froidure. Le F\Trésorier
adossé à son
radiateur sait, ô combien, que la chaleur est partie
intégrante d'une tenue.
Nous avons pu constater qu'à chaleur constante, celui-ci (le
F\Trésorier)
au fil de la
Tenue, demande au V\M\ de
se dévêtir, nous
dévoilant ainsi ses comptes personnels, (si tant est que la
transparence des
comptes fait partie du bon équilibre d’une Loge).
Là aussi, une deuxième
explication plus allégorique d'ailleurs que symbolique,
s'impose d'elle même.
Si nous tardons à nous acquitter de notre capitation
auprès de notre trésorier,
la loge n'aura plus assez d'argent pour payer le chauffage et la
température
baissera dangereusement au cours de nos tenues hivernales. Cela sera
dommageable pour chacun de nous, car cela accentue
l’absentéisme, le trou de la
Sécurité Sociale, et je n’entre pas
dans les détails. Je
voudrais maintenant attirer votre attention
au-delà de l'emplacement de ces Trois Radiateurs, sur le
dessin qu'ils
dessinent dans l'espace et dans la symbolique. Si
l'on tire un trait imaginaire rejoignant
chacun des trois radiateurs, qui passe au dessus du pavé
mosaïque, on se rend
compte qu'une ligne, partant de l'angle le plus aigu (à la
même hauteur que le
fil à plomb, je le souligne) et coupant le segment le plus
court, nous indique
une direction en se prolongeant exactement dans le vestiaire qui se
trouve sur
les parvis de notre temple. Là, sont suspendus les
portemanteaux sur lesquels
nos frères déposent les vêtements
profanes qui les protégent du froid. Cet
alignement d'objets en apparence disparates
et anodins m'a longtemps interpellé et m’a
poussé à me re-plonger dans les
classiques de la littérature maç\ Un
soir que ma télé
était en panne, je me suis replongé dans les
écrits du grand penseur maç\
Oswald Wirth, pour
découvrir que la phrase bien connue "Il faut laisser les
métaux à la porte
du Temple" était en fait
"Il
faut laisser les manteaux à la porte du Temple". La
phrase originelle semble ainsi avoir été
dévoyée au milieu du siècle dernier
comme tant d'autres ont hélas pu l'être
à
l'époque, par des F\peu
scrupuleux et frileux qui voulaient
sûrement garder leur manteau à
l’intérieur du Temple, et qui ont donc
substitué
le mot « métaux » à celui de
« manteau ». Mais
en rétablissant la version historique, le
symbolisme des trois radiateurs devient alors beaucoup plus clair.
Avant de
déposer son manteau, la sagesse (symbolisée par
la perpendiculaire du fil à
plomb) commande l'harmonie (symbolisée par le
pavé mosaïque) et la confiance
fraternelle (symbolisée par la chaleur tournante des trois
radiateurs). Autrement
dit, fais confiance à ton F\,
il te revaudra ça !
Chacun de nous étant le quatrième radiateur
envers son F\et
son prochain. Il est
aussi remarquable que cette ligne imaginaire qui relie les trois
radiateurs en
indiquant la direction du vestiaire passe juste à
côté de l'étoile, (en
l'évitant intentionnellement), et devant cette
mystérieuse lettre G. Je
me risquerai à dire qu'à tous les sens que
l'on donne à cette lettre. On peut, (sans
déflorer les secrets du grade de
Compagnon, y ajouter le symbole du froid intense,
résumé par l'onomatopée bien
connue :" Gla-Gla-Gla ", caractéristique principale de la
Colonne du
Nord. On ne peut que s'émerveiller de la finesse du
raisonnement de nos anciens
qui ont voulu nous faire partager leurs expériences, jusque
dans ses détails
les plus triviaux. Une
grave question a surgi quand j'ai rédigé
cette Planche. Que se passe-t-il en cas de panne de chauffage ? Quel
rituel
utiliser ? Doit-on couvrir le Temple ? Dans ce dernier cas, doit on
utiliser
des matériaux isolants issus du monde profane,
matériaux thermiques à valeur
ajoutée hautement symbolique ? Heureusement,
nous avons parmi nous un F\,
éminent chauffagiste
et néanmoins M\,
(et ce qui ne gâte rien, mon jumeau en
fraternité), qui pourra sûrement nous apporter
toute la lumière et la chaleur
nécessaire pour résoudre cette grave question. Un F\d'une autre Loge (à qui je dois beaucoup dans la confection de cette Planche (qu'il soit ici publiquement remercié pour m'avoir laissé pomper quelques idées dans sa Planche sur "L'EXTINCTEUR" ), un F\d'une autre Loge donc, m'a fait part du rituel en vigueur dans son Respectable Atelier, en cas de panne de chauffage. Je te rappelle que nous travaillons au rite français, m'a dit-il, et pour toi, au R\E\A\A\ cela risque d’être un peu plus compliqué. 1° Surveillant : V\M\, notre F\couvreur demande la parole (ceci est un exemple, cette situation peut se produire avec n’importe quel F\) V\M\ : Donne la lui, mon F\ 1° Surveillant : Tu as la parole mon F\ Couvreur (à l'ordre) : V\M\ et vous tous mes FF\, je prends la parole pour vous informer que le chauffage ne fonctionne pas. Je demande l'autorisation de l'allumer. V\M\ (après un moment de réflexion) : Ta question t'honore mon F\, mais je ne suis pas sûr que cela soit bien ton rôle. Je demande l'avis de notre F\Orateur. F\Orateur : (après avoir longuement et symboliquement consulté le règlement général de l’Obédience et le règlement intérieur de l’Atelier se décide à parler : Le règlement intérieur dit que l'allumage des radiateurs est réservé au V\M\ ; ce dernier peut déléguer ce privilège au Premier Surveillant qui peut lui-même, le déléguer au 2° surveillant, et ainsi de suite dans la hiérarchie des Offices. Mais, pour gagner du temps, et si tous nos FF\sont majoritairement d'accord, je ne m'opposerai pas à ce que notre F\Couvreur le fasse. A
cet instant, il y a toujours quelques FF\très
à cheval sur la
règle, la constitution, et sur le rituel, qui interviennent
pour rappeler la
coutume, la tradition, la loi, et qui s’opposent à
cette pratique expéditive
soulignant que l’on dévoie ainsi le rituel. V\M\(après
avoir attendu que
les colonnes soient muettes) : Je propose donc de passer au vote. Qui
est
contre ? En
général, le rituel s'arrête
là, car le froid
empêche le V\M\ de
compter les bras qui
ne peuvent se lever, les FF\étant
frigorifiés, voire gelés. C'est
un très beau rituel, paraît-il,
malheureusement plus très fréquent de nos jours
(à cause des thermostats dont
il faudrait étudier l'implication symbolique). Je
ne peux achever ma planche sans faire comme
les autres, c’est-à-dire placer une citation
d’un homme célèbre. En voici une
du philosophe Hegel tirée de son essai
«introduction du cours de Heidelberg :
"Leçons sur l'Histoire de la Philosophie²
» : « Les F\M\,
écrit-il, disposent de
symboles qui passent pour contenir une profonde sagesse, c'est ainsi
qu'on
appelle profond un puits dont on ne distingue pas le fond, c'est ainsi
que, ce
qui est caché parait profond aux hommes. Il y a
là-dessous de la profondeur,
pense-t-on ; il se peut aussi qu'il n'y ait rien derrière ce
qui est caché. » Je
vous laisse méditer la profondeur
interrogative de cette pensée. Pour
finir (enfin), j'aurais souhaité vous faire
part aussi de mes réflexions sur d'autres interrupteurs
surchargé de signes
cabalistiques, la bougie qui s'obstine bêtement à
ne pas s'allumer, la boîte
d'allumettes qui sert à allumer les bougies et que l'on
cherche toujours
vainement avant les tenues, les différents types de
sièges que nous trouvons
dans notre Temple, le tire-bouchon qui disparaît
immanquablement au moment des
agapes, l’apparition épisodique du
téléphone cellulaire sur le plateau du V\M\. Mais, hélas, le temps passe. J'entends vos estomacs et vos esprits gargouiller. Je dois en rester là de mes réflexions. J’ai dit. |
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