Les
3 dimensions du temps
- Profane
- Scientifique
- Franc-Maçonnique
Nous ne pensons presque point au présent, et si nous y
pensons ce n’est que pour en prendre des lumières
pour disposer de l’avenir, le présent
n’est jamais notre but, le passé et le
présent sont nos moyens, le seul avenir est notre objet,
ainsi nous ne vivons jamais, mais espérons de vivre, et nous
nous disposons toujours à être heureux alors que
nous ne le serons jamais si nous n’aspirons à une
autre béatitude qu’à celle dont on peut
jouir dans cette vie.
BLAISE PASCAL
La vision profane du Temps est simple, sinon simpliste :
Passé, Présent, Futur.
Le Temps passe, alors qu’en fait nous passons dans le Temps.
Le Temps nous tue, lentement, sûrement, implacablement ; et
dans l’ennui, dans l’attente, nous disons
« tuer le Temps » : paradoxe
de la pensée profane, ce n’est pas le seul.
Combien d’entre nous ne vivent-ils pas comme s’ils
étaient éternels ?
Parce qu’il est l’amant de la mort, le Temps
inquiète. Nombre de poètes et philosophes
refusent l’une et l’autre.
« La comédie du Temps
», disait Jean Cocteau.
« Les jours sont peut-être
égaux pour une horloge, mais pas pour un homme
», écrivait Marcel Proust.
Mais c’est un philosophe français,
Édouard Le Roy (1870-1954), grand adversaire du
matérialisme, qui prophétisa : « Un
grand fait domine la phase actuelle de la pensée : nous
sommes en train de découvrir le Temps ».
Reste pourtant encore à le découvrir, alors
accordons du temps au Temps, peut-être finira-t-il par
suspendre son vol, du moins comprendrons-nous ce qu’il est
exactement.
C’est en 1895 que l’écrivain Herbert
George Wells publia son fameux roman The Time Machine qui se voulait
« scientifique » ; de ce
livre naquit une nouvelle littérature : la Science-Fiction.
Depuis, des auteurs, du pire au meilleur, n’ont
cessé d’exploiter ce thème : le voyage
dans le Temps.
Un grand rêve aux multiples tiroirs.
Quand on ne voyage pas dans le Temps, on le maîtrise :
C’est Faust, qui pactise avec le diable pour retrouver la
jeunesse. De l’élixir alchimique à la
Fontaine de Jouvence le thème du Temps est le même
: Fantastique.
Nous remarquons alors une étrangeté : si
l’aspect temporel de Faust est diabolique, celui de la
Fontaine de Jouvence est symbolique. Entre « Diabole
» et « Symbole »,
la frontière est celle du « Bien
» et du « Mal »,
ce qui fit dire au Franc-Maçon Gœthe : Monte ou
Descends, c’est tout Un !
Le Temps appartiendrait-il aux mystères de
l’Interdit et du Sacré ? La
Franc-Maçonnerie aurait-elle forcé les portes de
l’Interdit pour découvrir que le Diable et le
Bon-Dieu s’entendent comme larrons en foire ? Le
Pavé Mosaïque (Noir et Blanc comme le Yin et le
Yang) serait-il le Grand Échiquier du Grand Architecte de
l’Univers qui passe le Temps au peigne fin ?
Dans le domaine du Sacré, le Temps s’affiche dans
la Bible, de manière surréaliste : Mille ans sont
comme un jour aux yeux de Dieu.
De là à penser que Dieu n’a pas le
temps de s’occuper du Temps... Mais, curieusement, ce serait
à partir de ce verset biblique qu’Albert Einstein
aurait élaboré sa théorie sur la
contraction et l’extension du Temps relativiste.
Du mythe à la science-fiction, et de celle-ci à
la science proprement dite, les ponts sont franchis :
Isaac Newton a dit que sous l’effet d’une force,
une masse pouvait parcourir un certain espace durant un certain temps.
Monsieur de la Pallice n’eût pas mieux dit, mais
Newton songeait aux lois de l’attraction universelle.
Or, Einstein bouleversa ces lois en affirmant que si on
lançait une masse dans l’espace, en
l’occurrence une fusée, et que celle-ci atteigne
la vitesse luminique de 300.000 kilomètres à la
seconde, cette fusée se modifierait, elle serait en
extension, laquelle modifierait alors son espace et son temps.
Comment un cerveau tête d’épingle
pourrait-il admettre une telle absurdité !
La problématique du Temps Universel
Supposons que sur notre planète les villes ne tiennent pas
en place, et qu’aucune horloge ne soit
réglée à partir d’une heure
précise.
A partir de cette folle hypothèse, qu’est-ce que
cela signifierait de dire qu’un T.G.V. part de Paris
à Midi pour arriver à Marseille vers 16 heures 30
? Et qu’il a parcouru quelque 800 kilomètres ?
Cela ne signifierait plus rien puisque le trajet Paris-Marseille ne
cesserait de bouger, chaque ville ayant son heure propre.
Cette folle hypothèse est une histoire vraie puisque
c’est celle de l’univers. C’est la loi de
la relativité, de l’extension et de la contraction
du Temps Relativiste.
Ce qui n’est pas encore créé,
c’est le non-manifesté, et rien ne prouve que le
non-manifesté n’ait pas une existence en soi,
en-deçà de la manifestation.
C’est la grande question sartrienne : L’Essence
précède-t-elle l’Existence ou
l’Existence précède-t-elle
l’Essence ?
En tout cas, « scientifiquement parlant
», nous partons du Big-Bang qui généra
notre univers, lequel s’est extirpé de
l’incréé pour se manifester dans
l’espace et le temps.Les
3 dimentions
du Temps
Notre espace-temps devient dès lors notre contexte
planétaire, situé dans l’univers,
lequel univers serait en expansion, puis en contraction, sur un autre
univers, lequel autre univers... Bref, une gigantesque et impensable
poupée russe.
Oui mais le Temps dans tout ça, que devient-il ?
Selon l’antique tradition qui (évidemment !) se
perd dans la Nuit des Temps, nous serions l’exacte
reproduction de l’univers : l’Homme-Microcosme.
L’homme respire, l’univers aussi : Contraction.
L’homme expire, l’univers aussi : Extension.
Or, dans la contraction de l’univers, il y aurait une notion
différente que dans son extension.
C’était une théorie qui restait
à prouver, jusqu’à la
révélation d’Einstein, à
savoir que l’univers est courbe.
Un Prix Nobel fasciné par le Temps, ou les 3 pas de
l’univers Ilya Prigogine, Prix Nobel de chimie en 1977, ne
mâche pas ses mots :
Le Big-Bang n’a jamais expliqué la
genèse de l’univers, il est temps
d’aborder ce domaine d’une manière plus
rigoureuse !
Tous les scientifiques sont d’accord sur le fait que des
phénomènes extrêmement curieux,
très difficiles à décrire, ont fait
l’objet d’extrapolations, et principalement au
cours de cette période très courte durant
laquelle est né l’univers, soit 10-27 erg secondes
(H=6,625). Cette échelle de temps a
été construite à l’aide de
trois grandes constantes fondamentales : la constante de gravitation,
la vitesse de la lumière, et la fameuse constante de Planck
(sur laquelle nous reviendrons).
Ce temps très court a conditionné toute
l’existence de l’univers tout comme la biologie
cellulaire conditionne la vie d’un être humain.
Mes collègues et moi avons développé
une théorie que nous préférons aux
autres théories connues à ce jour. Notre
théorie nouvelle, c’est
l’instabilité de l’univers.
L’important est de comprendre les structures d’un
univers aux énergies duelles : d’un
côté les particules, d’un autre
côté la gravitation universelle. Ces deux grands
aspects de l’univers émergent d’un vide
que l’on appelle « le vide de Mikowski
».
Ce vide serait l’état du préunivers
dans lequel il n’y a pas de véritable
matière mais seulement des flashes de matière,
autrement dit des particules virtuelles qui vivent très peu
de temps.
Par une fluctuation, ces particules peuvent se joindre et former une
unité stable : c’est le Trou Noir, lequel agit
comme une membrane en retenant certaines particules virtuelles, et
c’est par un rayonnement que la manifestation
matérielle apparaît.
Donc, l’espace se dégraderait en
matière.
Il n’y a rien de définitif dans cette
théorie mais nous y voyons pourtant un progrès,
un troisième pas vers la connaissance de l’univers.
Le premier pas a été franchi par Newton :
l’espace-temps d’un côté, la
matière de l’autre.
Le second pas a été franchi par Einstein :
relation étroite entre matière et espace-temps.
En quelque sorte, l’espace est « courbé
» par la matière qui évolue
dans cet espace-temps.
Toute ma vie, j’ai été
fasciné par le problème du temps et par le
problème de l’évolution. Or, si
l’univers biologique est évolutif, nous savons
aujourd’hui qu’il en est de même pour
l’univers physique.
Il faut dès lors trouver une création de
l’univers qui tiendrait compte de
l’irréversibilité : la
dégradation de la flèche du temps dès
le point de départ de l’univers.
Notre nouvelle théorie fait naître
l’univers par une explosion entropique géante qui
accompagne la création de la matière.
L’univers serait donc apparu sous le signe de la
flèche du temps irréversible qui se poursuit sur
des milliards d’années.
Alors que nombre de physiciens pensent -non sans raison
d’ailleurs- à l’unification des forces
universelles, nous pensons à un
élément qui ressemblerait à une
théorie darwinienne à
l’échelle de l’univers.
Les écarts de conduite du Temps
Il y a une trentaine d’années, des physiciens
inventèrent un instrument capital pour la mesure
très précise du temps, l’horloge
atomique, qui amena l’Organisation Internationale des Poids
et Mesures à donner une nouvelle définition de la
seconde lors de sa 13ème conférence qui se tint
le 13 octobre 1967.
Cette horloge révolutionnaire fut utilisée par
les Américains pour vérifier la
théorie de la relativité, et plus
précisément ce que l’on appelle le
« Paradoxe de Langevin ».
L’expérience démontra qu’une
horloge atomique, placée sur un avion volant à
très haute altitude, gagnait 230 nanosecondes sur une
horloge atomique restée au sol.
A partir de cette évidence concrète, les
passionnés du Temps (scientifiques, philosophes,
poètes) s’en donnèrent à
cœur-joie :
Pour que la masse ne modifie pas sa matière, elle doit se
déplacer à une vitesse
légèrement inférieure à
celle de la lumière, soit un peu moins de 300.000
Kms/seconde.
On a alors imaginé un vaisseau spatial lancé dans
le cosmos à cette vitesse, pour considérer
l’écart de temps qui existerait entre
l’équipage du vaisseau et les habitants de la
Terre, d’où il serait parti. Ce qui donne les
correspondances suivantes :
Années pour l’équipage du vaisseau
Années pour les habitants de la Terre
1
2
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
1
2,1
6,5
24
80
270
910
3100
10600
36000
121000
420000
Ne sourions pas trop vite, ce calcul fictif pourrait devenir demain
rationnel. Pierre Boulle en a d’ailleurs tenu compte pour
écrire son roman « La
Planète des Singes »
(à ne pas confondre avec les inepties
télévisées tirées du
même titre).
Quitter la Terre durant 20 ans et la retrouver plus
âgée de 270 ans, voilà un fait qui
ébranlerait sérieusement la notion que nous avons
du temps.
Mais ce n’est pas tout.
Les auteurs de science-fiction ont largement exploité le
thème des univers parallèles. Ces univers
existeraient (conservons la prudence du conditionnel !), ils ne
seraient cependant pas parallèles mais courbes, ils
pourraient donc se rencontrer, ou plus
précisément
s’interpénétrer, en tout cas avoir une
influence les uns sur les autres.
Comment cela pourrait-il se produire ? Par ce que les physiciens
appellent un basculement d’espace-temps.
Si l’espace est courbe, c’est parce qu’il
est formé de particules sinusoïdales,
d’où l’importance de la spirale.
On appelle spin la propriété de rotation sur
elles-mêmes que possèdent les particules atomiques
: c’est un champ magnétique
étudié en physique quantique. Cette rotation est
égale à la moitié d’une
constante qu’on appelle généralement
« la constante de Planck »
et que les physiciens désignent par la lettre H.
Ainsi, la rotation d’une particule peut valoir 0,1/2 H, 01 H,
et ce jusqu’à 02 H.
Mais que se passerait-il à partir de 03 H? Dans ce cas, de
telles particules seraient intangibles. Un objet formé
d’une telle matière serait invisible, impalpable,
et pourtant il existerait...in-du-bi-ta-ble-ment.
Curieusement, c’est le même auteur qui
écrivit « La Machine
à remonter le Temps » et
« L’Homme Invisible
». Selon certaines rumeurs (les mêmes qui circulent
à propos de Napoléon Bonaparte), Herbert George
Wells aurait été Franc-Maçon.
Faut-il y voir un rapport de cause à effet ?
Le Temps et la Franc-Maçonnerie
Si la Loge maçonnique entre dans le cadre
matériel, exotérique, par ses symboles, ses
outils, ses décors, la réunion des
Frères qui la composent, elle n’en demeure pas
moins intemporelle.
Il est dit que :
3 la forment.
5 la composent.
7 la rendent Juste et Parfaite.
Or, le Temps, est loin d’être Juste et Parfait.
Ce symbolisme fait alors l’objet d’une
étude particulière pour le Maçon qui
trouvera une correspondance avec l’âge symbolique
de son grade :
- 3 ans, Apprenti.
- 5 ans, Compagnon.
- 7 ans, Maître.
Aucune fenêtre n’éclaire la Loge, car
l’univers qu’elle représente se situe
hors de l’espace et du temps et n’est
appréhendé que du dedans,
d’où un « en-deça
» du monde profane, une
intériorité qui est à la fois celle de
l’individu et du groupe auquel il se fond.
Les travaux maçonniques commencent à MIDI PLEIN
et se terminent à MINUIT PLEIN, que sont alors ces
plénitudes ? On peut répondre à cette
question par une autre : Existe-t-il un temps, un espace, dans la
plénitude de l’Amour ?
Ce sont des Hommes et des Femmes qui forment la Loge, mais ces
êtres sont une émanation du Logos, autant de
cellules organisées, différentes, mais en
correspondance par le fait de l’Initiation. Plus de temps,
plus d’espace, du moins dans le sens où nous
l’entendons communément. La circumambulation
(circulation) en Loge est (ou devrait-être) cosmique. On
marche vers la Lune, vers le Soleil, vers la Lumière.
Il ne s’agit plus dès lors de comprendre de
manière intellective mais cognitive, et chacun sait que le
cognitif ne procède d’aucun espace,
d’aucun temps.
Cet « hermétisme
maçonnique » correspond
à un corps de synthèse, que certains appellent
Egrégore.
Le célèbre écrivain
maçonnique, Jules Boucher, apporte en l’occurrence
sa lumière :
« Egrégore (du grec
egrêgorein), ce mot désigne dans le Livre
d’Hénoc les anges qui avaient juré de
veiller sur le mont Hermon et on le traduit par « veilleur
». On appelle « égrégore
» une entité, un être
collectif issu d’une assemblée. Chaque Loge
possède son égrégore ; chaque
Obédience a le sien et la réunion de tous ces
égrégores forme le Grand Egrégore
Maçonnique ».
Ainsi, l’égrégore, est une forme
pensée, qui agit dans l’espace et le temps mais se
situe hors de ceux-ci.
L’intemporalité de la Loge rejoint le non-espace
du Temple dit « inachevé
», car en perpétuelle construction avec cinq
correspondances :
- Ses fondations : la Foi.
- Sa hauteur : l’Espérance.
- Sa largeur : l’Amour.
- Sa longueur : la Persévérance.
- Ses côtés : la Paix.
Un rituel maçonnique (par question à
l’Apprenti et réponse de celui-ci) insiste sur
l’intemporalité et un « non-espace
» :
- Que représente la Loge ?
- Le Temple de Salomon réédifié
mystiquement par les Francs-Maçons.
- Quelle est la figure de la Loge ?
- Un carré long.
- Quelle est sa longueur ?
- De l’Orient à l’Occident.
- Quelle est sa largeur ?
- Du Nord au Midi.
- Quelle est sa profondeur ?
- De la surface de la Terre jusqu’au centre.
- Quelle est sa hauteur ?
- Des coudées sans nombre.
- Qu’entendez-vous par là ?
- Que la Franc-Maçonnerie embrasse toute la nature et que
tous les Maçons répandus sur la surface de la
terre ne forment tous ensemble qu’une seule et même
Loge.
- Quels sont ses fondements?
- Trois grandes colonnes qui sont la Sagesse pour inventer, la
Beauté pour orner, et la Force pour exécuter.
Sagesse, Beauté, Force, sont des principes
maçonniques qui agissent dans la manifestation temporelle.
Autrement dit, Manifestation = Temps.
Pour exprimer la manifestation, Raymond Queneau a dit : « Un
fit l’amour avec Zéro ». Et,
pourrait-on dire, c’est ce que fait le Maçon en
Loge. Il pénètre le Zéro
métaphysique au sein duquel il retrouve sa
véritable nature : le non-être, dans un non-lieu.
Le non-être c’est ÊTRE, le non-lieu
c’est ne plus pouvoir se situer de manière
égotique, c’est l’émergence
du Soi et la noyade du Moi, ainsi pourrait-on paraphraser un adage
célèbre : Temps, où est ta victoire ?
Le résultat de cette union avec l’Ineffable
génère une troisième dimension,
intemporelle, et s’il existe un « secret
maçonnique » c’est
bien celui-là, parce qu’informulable.
Le Temps Maçonnique : un Jeu Cosmique
Le Temps n’existe pas réellement en
Franc-Maçonnerie, sinon dans la figure du « vieil
homme » que l’on trouve dans
le symbolisme du grade de maître au Rite
Émulation, ou encore dans la Colonne Brisée au
Rite Écossais Rectifié, avec l’adage
ADHUC STAT ! (elle tient encore debout).
Selon les Rites, le mot « temps
» a diverses connotations, il devient en tout cas
synonyme d’heures maçonniques.
A l’instar de l’univers, ces « heures
» bougent. Elles ne sont pas les mêmes en
Loge Bleue (1er, 2ème et 3ème degrés)
que chez les Hauts Grades. Les formulations diffèrent, le
Midi-Minuit des trois premiers grades disparaît pour
céder le pas à un jeu cosmique plus subtil : Le
temps est proche. Quel temps fait-il sur la terre. Il est nuit parmi
les profanes. Les Étoiles ont paru. Le Soleil est
levé etc.
Toute indication temporelle est purement symbolique : Je les commence
(les heures) quand le Génie parle en moi, je les cesse quand
il se tait.
En sublimant le temps, le Maçon se sublime, se sacralise, il
s’extrait du temporel pour intégrer
l’intemporel : l’Éternel
Présent, le tout, qui contient TOUT.
Reste pourtant à dépasser la contamination
religieuse qui identifie le « sacré
» au confessionnel. Or, n’en
déplaise à certains, la
Franc-Maçonnerie est tout ce que l’on voudra sauf
une « confession ».
La déconnexion du « temps profane
» permet au Maçon (ou devrait lui
permettre) la restitution universelle de ce qu’il est
véritablement.
A l’évidence, nous abordons en une telle
occurrence une totale modification d’un système de
références, et ne craignons pas de dire
qu’elle peut s’avérer dangereuse pour le
Maçon non qualifié, d’où
nombre de dérives dès lors qu’on ne
marche pas sur La Voie du Milieu.
Et le paradoxe est qu’il faut du temps pour la trouver... Et
s’y maintenir.
R\L\ M\
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