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L'Univers
Sacré des Nombres
De tout
temps, la tradition a donnée à des nombres et des
chiffres une certaine valeur.
D'où proviennent ces valeurs ? Elles semblent en
relation avec la
spiritualité ésotérique des
différentes traditions religieuses antiques, mais
aussi, étrangement, quelquefois correspondent
malgré les différentes cultures,
et semblent indiquer une origine plus ancienne.Le système le plus élaboré est la guematria, où il existe une véritable symbiose « harmonique » entre les chiffres, les nombres et la langue hébraïque. On parle volontiers d'architecture secrète du monde à propos de la guematria. Le langage sacré des nombres est une arithmétique sacrée, l'actuelle « numérologie » que tout un chacun a pu connaître au détour d'une conversation ou d'une lecture, n'en est qu'une toute petite facette qui d'ailleurs, ne rend pas compte de la complexité et de l'immense champ d'application des correspondances que l'on peut trouver par ce moyen. Déjà à l'époque Babylonienne ont utilisait ce moyen, c'était la science secrète des mages, des devins, ils codaient ainsi leur écrits pour décourager les profanes, au moyen de plusieurs énigmes, qui assuraient l'inviolabilité de leurs textes sacrés. L'un de ces textes typique est la tablette de l'Esagil, qui donne les mesures du grand temple de Marduk à Babylone, mais aussi celles de la tour de Babel. Ce texte d'interprétation difficile se présente avec l'aspect anodin d'un relevé de dimensions des cours, des terrasses ; c'est une suite de chiffres, comme sur un plan de côté, où il semble qu'il n'y ait rien de plus à voir que ce qu'on y lit ; pourtant le scribe, au cours de son exposé, s'interrompt et intercale la formule que l'on retrouve si souvent dans les textes réservés aux initiés : Que l'initié donne l'explication de ce texte à l'initié Que celui qui n'est pas initié ne la voie pas ! Ce n'est pas ici le lieu d'insister sur le rôle que jouait à côté de l'enseignement des textes, toujours assez sec, l'enseignement oral que le maître transmettait à l'élève, nous voulons simplement rappeler que dans les écrits d'apparence la plus banale, se cachait un ésotérisme que l'on peut ne pas soupçonner. Fin de citation Il existe donc pour les textes de la civilisation Assyrienne, tout un ésotérisme, dont nous sommes encore ignorants de nos jours, ayant perdu une partie de ces clefs. Nous savons que les principales divinités babyloniennes étaient associées à un chiffre. Une tablette cunéiforme du VIIe siècle av. J.-C. montre en face de chaque nom de dieux, le chiffre qui lui correspond, et pouvant même lui servir d'idéogramme. Cette tablette fut retrouvée dans la bibliothèque d'Assurbanipal. Elle est exposée au British Museum sous la référence K170. Voici la table de correspondance : 1°) Anu, dieu du ciel, est affecté à 60. Anu est le dieu primordial, le père de tous les autres dieux. Le système sexagésimal est la base en Mésopotamie. Ce qui est unique et a donné lieu à bien des hypothèses. 2°) Enlîl, dieu de la terre…………...50 3°) Ea, dieu des eaux……………….40 4°) Sîn, la divinité lunaire…………..30 5°) Shamash, le dieu-soleil…………20 6°) Le dieu Adad…………………...10 ou 6 7°) Le dieu Marduk………………....10 8°) La déesse Isthar, fille du dieu céleste Anu, considérée comme la souveraine des dieux : 15 9°) Le dieu Ninurta, fils du dieu 50 (Enlil) est lui aussi associé à 50. 10°) Le dieu Nergal………………..14 11°) Le dieu Gibil et Nusku sont tous deux figurés par 10, car explique la tablette « ils sont compagnons du dieu 20 (Shamash) : 2 x 2 = 20 Les habitués de numérologie et de guematria seront sans doute étonnés de découvrir ces correspondances, qui existaient déjà dans les panthéons de l'Antiquité. La plus célèbre des spéculations mystiques, comme nous le faisait remarquer le Chevalier de Kolob Maat, est autour du nombre 666. Nous trouvons dans l'Apocalypse chapitre 13 versets 15 à 18 : Et il lui fut donné de donner un esprit à l'image de la Bête, pour que l'image de la Bête parle et fasse en sorte que tous ceux qui ne se prosterneraient pas devant l'image de la Bête soient tués. Et elle fait que tous, les petits et les grands, et les riches et les pauvres, et les hommes libres et les esclaves, on leur mette une marque sur leur main droite ou sur leur front, pour que personne ne puisse acheter ou vendre, sinon celui qui a la marque, le nom de la Bête ou le chiffre de son nom. Ici est la sagesse ! Que celui qui a de l'intelligence calcule le chiffre de la Bête ; car c'est un chiffre d'homme, et son chiffre est six cent soixante-six. C'est ce texte de la Bible, écrit en Grec, qui a donné une des clefs pour comprendre d'après la tradition biblique, ce qu'était le 666. Le professeur Georges Ifrah explique à propos de ce nombre : C'est pourquoi le nom de la Bête a excité (et excite toujours) la sagacité des interprètes, et nombreuses ont été les solutions proposées. Comprenant par 666 « le nombre d'un homme bien déterminé », certains ont aussi cherché des noms de personnages historiques dont la somme des lettres prises pour leurs valeurs numériques (relativement au système hébraïque, grec ou latin) fournit le nombre cherché. Aussi, Néron, le premier empereur romain à persécuter les chrétiens, fut-il identifié par quelques interprètes à « la Bête de l'Apocalypse », puisque la valeur numérique de son nom, accompagné du titre de « César », était précisément égale à 666 dans le système hébraïque. (Histoire universelle des Chiffres, Ed. Seghers 1981) Depuis certains personnages noirs de l'histoire ont eu un nom qui correspondait en Hébreu à 666, par exemple Adolph Hitler donne 666. Certains diront que c'est le hasard, d'autres que c'est la Bête qui prend la forme humaine et essaie de renverser l'ordre voulu par Dieu. A chacun son interprétation, mais une chose est certaine, ce nombre se retrouve quelquefois là où on l'attendrait pas, et toujours en relation avec quelque chose qui va à l'encontre des Commandements Divins donné par le Père Céleste dans ses Ecritures. Le 666 est donc, comme un code qui permets de dévoiler la Bête, là où le vulgum pecus n'y voit que du feu. |
7066-1 | L'EDIFICE | \ |