GLCS | Loge : Fidélité et Prudence - Orient de Genéve - Suisse | 22/11/2007 |
Qu’évoque
pour nous la mort d’Hiram ? Nous
nous sommes réunis entre
FF\ MM\ le
samedi 6 octobre dernier, cette rencontre était
consacrée au
travail. Travail dont le thème était
« la mort d’Hiram :
qu’évoque-t-elle pour
vous ? ». Il est très rare de
travailler entre
FF\ MM\, et
les points communs que nous avons entre nous sont les thèmes
d’instruction par lesquels nous sommes passés,
mais également les symboles
initiatiques dont nous tirons nos enseignements. Il me semblait
important de
partir de notre dernière expérience commune,
celle qui nous permet de
comprendre les conditions de notre élévation. De
comprendre la transformation,
voire même notre métamorphose en un nouvel
être promu à la spiritualité.
Quelques lignes guidaient les FF\ dans
leur quête du mystère du meurtre
d’Hiram, elles n’étaient qu’un
fil conducteur. Ou plutôt une corde, un lien
d’union posé entre nous afin de focaliser nos
pensées et communier avant la
rencontre, une rencontre abstraite, spirituelle avant
d’être celle du verbe et
de la plume. Cette corde, assimilée à un
élément symbolique de l’ascension
commune, est celle de la concentration par la méditation. Ma
planche gravée est la
quintessence du travail du groupe présent ce
jour-là. Sans doute est-ce ici un
pâle reflet de nos discussions et de notre travail, tant
celui-ci était dense
et riche en interventions. Je suis aujourd’hui un messager,
un écrivain public
qui a reçu la matière, les outils, la force et la
lumière de ses FF.·.. Les
entrelacs de la corde ont pris des formes dont on peut
dégager les pôles
symboliques de la renaissance traditionnelle. Rappelons-nous
l’histoire
d’Hiram ! Hiram
(ou encore Huram Abi),
envoyé par Hiram Ier (lui aussi cité dans la
bible : 2 Samuel 5:11 and
1 Rois 5:1-10), roi de Tyr, apparaît, dans
l'histoire biblique, sous le
règne de Salomon, roi d'Israël et fils de David. La
Bible précise qu'il est «
le fils d'une veuve de la tribu de Nephthali ». L'absence de
père semble
récurrente dans les mythologies et les religions. Ainsi,
Horus est le fils
posthume d'Osiris. Pas de présence paternelle non plus dans
l'histoire de
Krishna, Mithra, Sargon ou Moïse. De même, Anne, la
mère de Marie, est veuve et
stérile. Elle bénéficie d'une
intervention divine pour concevoir la mère du
Christ. En terme de psychanalyse, la figure du père inhibe :
elle représente la
loi, la domination des forces instinctives et l'autorité
traditionnelle. Privés
de père, les « fils de veuve » (ou de
vierge) sont des novateurs; ils
représentent les forces nouvelles du changement. Ainsi
donc, le nom d’Hiram est évoqué dans la
Bible (I Rois, 7:13-14)
comme étant un spécialiste du travail du bronze,
«
rempli de sagesse, d'intelligence et de connaissance », il
s'occupa, à la demande de Salomon, de la
décoration du
Temple (« la maison de l'Éternel »). Il
moula les
deux colonnes avec leur chapiteau et dressa Yakîn (ou Jakin,
la
colonne de droite) et Boaz (ou Bohaz, celle de gauche) près
du
vestibule du Temple. Il conçut également dix
cuves qui
reposaient sur des bases aux montants sculptés ; douze
bœufs qui soutenaient une Mer de fonte; des chaudrons et des
calices. Ce temple fut détruit par l'armée des
Chaldéens et le bronze fut emporté à
Babylone. Dans
le chapitre biblique des Chroniques (Chroniques 2:13-14),
Hiram est appelé « Houram-Abi ». Abi ou
Abif qui
signifie le père eu encore le Maître Artisan. Ce
qui le
distingue surtout du roi Hiram 1er. Nous F\M\
le reconnaissons comme notre père au sens spirituel, mais
aussi
comme Maître Artisan, car c’est notre
Maître. Et
qu’est-ce la F\M\,
sinon de l’artisanat très particulier
où chaque
détail, chaque pierre prend sa place pour atteindre
l’art
sublimé dans le Grand Ouvre ! Dans
son livre « Maître Hiram et le roi Salomon
»,
Christian Jacq, en se référant à cette
partie de
la bible précise qu’Hiram Abi est fils
d’une femme
d’entre les filles de Dan et d’un père
Tyrien. Il
dit aussi que les filles de Dan étaient d’origine
égyptienne, c’est pourquoi Hiram aurait appris,
auprès d exigeants Maîtres égyptiens,
les secrets
du métier, en allant de Temple en Temple. En plus du travail
de
l’or, de l’argent, du bronze, du fer de la pierre,
du bois,
des couleurs et des tissus, il aurait également acquis les
techniques de levage utilisés par les bâtisseurs
de
pyramide et d’obélisques. Il pouvait
également
s’attaquer à n’importe quel plan et
organiser la
construction. Un artisan talentueux ayant des dons universels. Ces
deux passages bibliques donnent à la légende
d’Hiram une certaine assise permettant de construire une
histoire
tant soit peu crédible. L'histoire d'Hiram, l'artisan,
s'arrête là. Dans la mythologie grecque, il
pourrait
évoquer Héphaïstos, lui aussi fabricant
de l'outil
divin. Mais
venons en au meurtre d’Hiram, devenu contremaître
ou encore
architecte en chef et conducteur des travaux au Temple de Salomon. Il
est en tout cas responsable des ouvriers et de leur travail, pour
s’y retrouver il avait divisé les ouvriers en
trois
groupes : les apprentis, les compagnons et les maîtres. Ceci
selon leur compétence, la qualité de leur travail
ou
encore le degré de connaissance, leur aptitude à
utiliser
les outils pour la taille, la pose, l’intégration
de la
pierre dans l’édifice… et la
connaissance de la
géométrie, fort utile à la
réalisation
d’une telle œuvre que celle du Temple. Afin
d’être promu d’une classe à
une autre
supérieure, Hiram se reposait sur le jugement des autres
maîtres, ceux qui apprenaient aux apprentis et guidaient les
compagnons, car devant le grand nombre d’ouvriers, il ne
pouvait
se rendre compte des qualités de chacun. Pour passer
d’un
niveau à un autre, il fallait connaître les signes
et les
mots de passe - secrets - qui se donnaient lors de passages
initiatiques, sous la surveillance et l’instruction des
Maîtres. Pour être payé selon son grade,
il fallait
se faire connaître par ces codes acquis lors des promotions. Selon
d’autres lectures, il est rapporté par la
Tradition que,
lors de cette construction, il y aurait eu querelle entre les
manoeuvres et les maçons au sujet des salaires. Et pour
apaiser
tout le monde et obtenir un accord, Hiram aurait dit : «
que
chacun de vous soit satisfait, car vous serez tous
rétribués de la même
manière. Et il donna
aux maçons un signe que les manoeuvres ne connaissaient pas.
Et
celui qui pouvait faire ce signe était payé comme
les
maçons ; les manoeuvres ne le connaissant pas,
étaient
payés comme auparavant. […] Ainsi le travail se
poursuivit et progressa et il ne pouvait guère se mal
dérouler, puisqu’ils travaillaient pour un si bon
maître, et avaient l’homme le plus sage comme
surveillant.
Il avait simplement divisé les ouvriers en deux groupes :
les
manœuvres et les maçons, mais également
donné en secret un signe de reconnaissance aux
maçons…Et tout secret est un jour
percé, surtout
s’il s’agit de salaires! Le «
comment faire
pour gagner plus » a toujours existé…
et la
cupidité de l’homme n’a pas
d’époque,
preuve en est les conflits sociaux d’aujourd’hui. Mais
de fait d’après cette dernière
légende, pour
finir au plus vite avec la construction du Temple, et pour maintenir
une paix du travail, Hiram a escamoté le vrai
problème,
celui de la franchise. Il aurait dû expliquer le pourquoi de
la
différence de salaire, et donner une motivation aux
manœuvres afin qu’ils se perfectionnent…
Donc
indirectement il a suscité la convoitise !
L’idée d’arracher le secret
à ce
« sage surveillant » prendrait alors toute sa
«
fausse » raison, car basée sur une situation
conflictuelle
non résolue. Alors
le récit mythique prend tout son sens : Hiram fut
assassiné à la fin des travaux du Temple (vers
1570 avant
notre ère) par trois compagnons félons (on parle
de
Syriens, la notion de mouton noir existait déjà
!) et
ceci pour avoir refusé de leur donner la parole
secrète.
Ces trois hommes, postés à une porte
différente du
Temple, lui réclamèrent, sous la menace, la
parole
secrète. Hiram répondit qu’il
n’était
pas possible de l’obtenir ainsi, et qu’il fallait
avoir la
persévérance d’attendre le moment
opportun. Le
premier le frappa d'un coup de règle sur la gorge, le
deuxième d'un coup d'équerre de fer sur le sein
gauche et
le dernier l'acheva d'un coup de maillet sur le front. Les compagnons
enterrèrent le maître sans connaître le
secret. La
terre fraîchement remuée pouvait être la
marque de
l’emplacement du corps enterré, aussi pour donner
un sens
à cette terre fraîchement remuée, ils
plantèrent une branche d'acacia sur le petit monticule ainsi
formé. Salomon
enverra des FF\ MM\
, 3 puis 5 puis 7 et enfin 9 - par groupe de 3 - à la
recherche
d’Hiram. 9 est le chiffre de la perfection, il est parfait et
signifie aussi réincarnation,
résurrection…Nous
nous saluons par 3 fois 3, ce qui rappelle les 3 groupes qui
retrouvèrent la branche d’acacia et en
l’arrachant
retrouvèrent le corps d’Hiram. Ce
chiffre 9 se retrouve aussi dans le cycle de
Déméter qui
cherche sa fille Perséphone pendant 9 mois… temps
aussi
de la gestation humaine. La
lecture allégorique du mythe montre qu'Hiram perd sa vie
physique (la gorge - la voie, le guide), sa vie sentimentale (le
cœur - amour) et sa vie spirituelle (le front - esprit,
âme), à cause de l'Ignorance, de l'Hypocrisie et
de
l'Envie que figurent ses assassins. Mais il renaîtra (acacia)
grâce à ses qualités
antithétiques : le
Savoir, la Tolérance et le Détachement. La
résurrection repose sur le mystère de la nature,
revivre
après la mort, en nourrissant la future plante…
Prenons
exemple sur le grain de blé… ou toute autre
graine qui
meure et qui se multiplie en mourrant, après la
putréfaction la vie ressurgit, plus forte. C’est
le mythe
de Déméter (dans les mystères
d’Eleusis),
c’est la victoire sur la mort ! C’est
d’après
Pythagore, la réincarnation après la purification
:
l’âme passe dans le corps du
récipiendaire. Mais
c’est aussi cultiver la spiritualité de
l’Homme.
Isis, femme-sœur d’Osiris, reconstitue Osiris (elle
rassemble ce qui est épars), ceci afin non pas
qu’il
reprenne vie lui-même sur terre, mais pour qu’il
règne au ciel, pour que son exemple d’expiation
des
péchés de son frère ne soit perdu
à jamais.
C’est dans la connaissance du drame que
l’être humain
va s’améliorer. Cependant Osiris, la veuve, donne
vie
à Horus pour venger Osiris. Ce thème de la
vengeance,
notamment du meurtre d’Hiram est repris dans la F\M\ de
perfectionnement. Rappelons-nous
encore que l’arche d’alliance était
constituée de bois d’acacia plaqué
d’or, que
la couronne du Christ était tressée
d’épines
d’acacia. Ce bois presque imputrescible est un symbole
solaire,
notamment par sa fleur , couleur de lait et de sang, et un symbole
d’immortalité. Gérard de Nerval, dans
le «
voyage en Orient » évoque la mort
d’Hiram et sa
résurrection en ces termes : « il faut
savoir mourir
pour naître à l’immortalité
». R.
Guénon, quant à lui, souligne que les rayons de
la
couronne d’épines sont ceux du soleil.
Découlant de
ces qualités, l’acacia prend aussi valeur
d’attribut
à l’initiation et à la connaissance des
choses
secrètes. On retrouve ces symboles aussi dans des
légendes africaines et indiennes (p.e., louche sacrificielle
de
Brahma). Virgile, dans l’Enéide, fait prendre
à
Enée, qui dans sa descente aux Enfers, à la
recherche son
père Anchise, lui fait prendre un rameau d’or. Il
retrouvera également le corps de Polydor (fils de Priam)
grâce à un rameau arraché à
un buisson. Dans
les cérémonies maçonniques, le
récipiendaire au titre de Maître s'identifie
à
Hiram : il doit d'abord « mourir » pour
renaître,
investi des qualités du Maître. Le «
secret »
n'est que devenir intérieur, transformation spirituelle dans
un
processus d'individuation. En ce sens, il est incommunicable. Hiram
revit dans l’autre ! Sommes-nous le fruit de
génération d’étrangers
à
nous-même…Dans le fond seules quelques
générations précédentes
semblent nous avoir
céder une partie de leurs traits, les autres bien loin de
nous
nous paraissent étrangères. Le moule
n’était
pas unique, nous avons reçu la connaissance par
d’autres
lignées que les seules héréditaires ! Hiram
revit dans l’autre ! Il a franchi
l’Hadès, il
réintègre non pas la région astrale
–
où il demeure – mais le nouveau maître,
par la
métamorphose et la réincarnation. Le vieil homme
meurt,
la chair quitte les os ("Mak Benah ", phase de putréfaction,
c’est le solve alchimique), pour
laisser la place
à l’Homme nouveau, purification
achevée. Je citerai
notre rituel : « …Réjouissez-vous, mes
FF.’.,
la lumière est revenue. Notre Maître a vu le jour,
il
renaît plus fort que jamais en la personne de notre
frère
». La résurrection est symbolisée par
l’élévation du récipiendaire
par les cinq
points parfaits de la maîtrise tels que ceux
utilisés par
les trois fils de Noè . Sem, Cham et Japhet
s’étaient rendus sur la tombe de leur
père pour
essayer d’y découvrir quelque chose à
son sujet qui
les guiderait vers le puissant secret que détenait ce fameux
prédicateur. Ils parvinrent à la tombe et ne
trouvèrent rien, sauf le cadavre presque
entièrement
corrompu. Ils saisirent un doigt qui se détacha, et ainsi de
jointure en jointure, jusqu’au poignet et au coude. Alors,
ils
relevèrent le corps et le soutinrent en se
plaçant avec
lui pied contre pied, genou contre genou, poitrine contre poitrine,
joue contre joue et main dans le dos, et
s’écrièrent : «Père
du ciel, aide-nous maintenant, car notre père terrestre ne
le peut pas. » Ils reposèrent ensuite
le cadavre, ne sachant qu’en faire. L’un
d’eux dit alors : « II y a de la moelle
dans ces os » [en anglais Marrow in this Bone,
également le M\B\
de Mak Benah]…. Cette
mise en pratique des points d’élévation
au
3ème degré procède d’un sens
profond et
caché – tel que dans la légende
d’Isis et
d’Osiris - : c’est l’exaltation
symbolique du
rassemblement de ce qui est épars, c’est le
coagula
alchimique. C’est l’union qui fait rebondir et
reprendre
force. Union symbolique de la connaissance de soi, d’utiliser
toutes nos facultés et de les mettre au service de
l’humanité. Ainsi c’est dans le
« connais-toi,
toi-même » de Socrate que le nouveau
maître doit
chercher dans une démarche libératoire
progressive, son
appartenance cosmique. Pour cela, à nous trouver la pierre
cachée au fond de soi (le VITRIOL du cabinet de
réflexion). Elle est la conclusion, la récompense
et la
finalité d’un effort dont
l’efficacité est
rendue possible par le travail. La
parole perdue, que l’on cherchera dans les grades de
perfection,
ne peut effectivement être retrouvée
qu’en suivant
un itinéraire particulier, celui de l’effort et de
la
pugnacité. Ceci est comparable au voyage de Gilgamesh qui
cherche la plante qui donnera l’immortalité aux
hommes. La
réalisation du Grand Œuvre est au bout du chemin,
convergence de nos itinéraires maçonniques,
focale de nos
objectifs. Il
y a rupture avec les deux autres grades de Loge Bleue,
d’ailleurs
le degré de Maître a été
rajouté deux
à 5 ans après les constitutions
d’Anderson –
soit en 1725 ou plutôt en 1738 comme le
révèlent
beaucoup de références britanniques. Et
cela
même si nous trouvons déjà lors du
rituel
d’initiation : « …et que meure le vieil
homme
». Ainsi, la Franc-Maçonnerie reconnaît
en Hiram un
Maître fondateur. D'autre part, aujourd'hui encore, les deux
colonnes du temple maçonnique ont pour modèles
les
réalisations supposées d'Hiram pour le Temple de
Salomon
qui devaient s'inspirer elles-mêmes des deux
obélisques
précédant l'entrée des Temples de
l'Égypte
antique. (retour peut-être à la 2ème
légende
biblique). Ce
récit, en raccourci, nous permet de constater non seulement
la
cupidité des trois compagnons, mais également
leur
stupidité, comment arracher un secret en frappant de la
sorte ?
On se rend bien compte que ceux-ci ne pouvaient pas accéder
au
grade de Maître. Ils n’avaient ni la
réflexion, ni
la mesure de leurs gestes… Cependant, à leur
décharge, ce meurtre n’était sans doute
pas
prémédité.
C’était un accident !
Comme quoi la bêtise, l’ignorance, le mensonge et
l’ambition peuvent faire aboutir à un
acte
irresponsable dont l’issue peut être fatale et
irréversible. Mais les légendes sont faites pour
nous
faire rêver et changer le cours de l’histoire, en
nous
amenant, grâce aux valeurs morales qu’elles
préconisent, et par des rebondissements à une fin
plus
honorable, désirée autant par le coeur et par
l’esprit. Le
survol des cultes montre l’impact des anciennes
légendes
mythiques dans la transmission de la tradition, et sûrement
de la
connaissance. La F\M\
est devenue un refuge de la spiritualité dans sa
complexité – alliant connaissance, intuition,
passages
initiatiques - . Et en cela elle est en devenue un véhicule
privilégié dans l’essaimage des valeurs. Ce
qui est étrange et magnifique à la fois,
c’est que
toutes ces légendes reposant sur la tradition semblent
converger
vers un message unique et universel : la vie doit continuer
coûte
que coûte ! Que cette pensée soit abstraite, ou
même
inconsciente, il n’en demeure pas moins qu’elle
nous guide
! Si la vie est une pensée, alors que celle-ci est
opiniâtre! Notre
vie si éphémère qu’elle
soit, mérite
de la vivre dans le respect de ce qu’elle est, il faut comme
le
disait Baudelaire : « Tirer l’éternel du
provisoire
» P\J\ P\ - F\ O\ - Gimel 22.11.2007 |
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