Obédience : NC | Loge : NC | 13/03/1826 |
Etude du Nom Divin Une
étude
du nom divin dans les versions
hébraïques J17 et J18
telles qu’employées comme
références «J» dans les
Écritures grecques de la Traduction du monde
nouveau. J17
et J18 sont
fréquemment citées comme
références «J» dans la Traduction
du monde nouveau.
Selon les pages couvertures de ces deux ouvrages, ce sont deux versions
hébraïques qui ont été
produites par LA SOCIÉTÉ DE DISTRIBUTION DES
SAINTES
ÉCRITURES AUPRÈS DES JUIFS. J18
est identifiée comme étant publiée
par THE TRINITARIAN BIBLE SOCIETY. Les deux groupes ont leurs
sièges sociaux à
Londres, Angleterre, et apparemment ils travaillent en
coopération. Ce
livre
pose deux questions. La première
est une question rhétorique : «Pourquoi le
comité de traduction de la Bible du
monde nouveau a-t-il choisi des versions hébraïques
produites par un éditeur
biblique trinitaire comme référence pour leur Traduction
du monde nouveau?»
C’est une question qui s’impose de plus en plus
à l’esprit lorsque nous
étudions ces versions hébraïques.
Toutefois, nous ne pouvons pas y répondre
parce que le comité de traduction ne nous a pas dit pourquoi
ses membres ont
fait ce choix. D’autre part, ce livre peut
répondre à la deuxième question :
«Quel parti pris trouverons-nous dans un «Nouveau
Testament» publié par un éditeur
biblique trinitaire?» Parce que nous pouvons examiner le
vocabulaire hébreu
employé dans ces deux versions
hébraïques. Dans
ce
livre, toutes les citations des
Écritures en général sont
tirées soit de la Traduction du monde nouveau
ou de la Kingdom Interlinear Translation. Ces
deux
ouvrages sont publiés par la Watch
Tower Bible and Tract Society of New York. En
certains endroits qui sont identifiés en
tant que tels, les citations sont faites à partir soit des
parties hébraïques
ou anglaises des versions hébraïques. À
moins d’indication contraire, la
version hébraïque employée est J18,
Greek Scriptures in Hebrew. Chapitre
1 : La Traduction du monde nouveau En
octobre 1946, le président de la
Société
Watch Tower, Nathan H. Knorr, proposait que la
Société Watch Tower produise une
traduction des Écritures grecques chrétiennes. Ce
travail a commencé en
décembre 1947. La portion des Écritures grecques
chrétiennes de la Traduction
du monde nouveau a été
publiée pour le bénéfice du grand
public le 2 août
1950, et ce devant une assemblée de 82 075
Témoins de Jéhovah au Yankee Stadium
de New York.[1] [1] Voir
«Toute
Écriture est inspirée de Dieu et
utile», 1998, P :321. La
caractéristique la plus importante de la Traduction
du monde nouveau À
la page 6 de la New World Translation Reference Edition, 1984, le
comité de
traduction de la Bible du monde nouveau déclarait ce qui
suit : «
La caractéristique la plus importante de cette traduction
est la restitution du
nom divin aux endroits appropriés dans le texte anglais.
Cela a été fait en
employant la forme anglaise habituellement acceptée de
«Jéhovah» 6,973 fois
dans les Écritures hébraïques et 237
fois dans les Écritures grecques
chrétiennes.» Comme
nous devrions nous y attendre, une caractéristique unique
des Écritures
grecques chrétiennes de la Traduction du monde
nouveau est l’emploi du
nom divin Jéhovah 237 fois. Les
versions hébraïques Comme
la plupart des lecteurs le savent, un argument important justifiant la
restitution du nom Jéhovah dans les Écritures
grecques chrétiennes est la
présence du Tétragramme dans 25[2]
versions hébraïques. [2] Un total de 27
références «J» sont
mentionnées.
Cependant, deux d’entre elles ne sont pas des versions
hébraïques : J20 est une
concordance et J21 The Emphatic Diaglott est une traduction
interlinéaire
grecque-anglaise. Dans
l’appendice 1D de la Traduction du monde nouveau
avec notes et
références (1995), page 1,683, le
comité de traduction déclare ce qui suit : «Pour
savoir où le nom divin a été
remplacé par les termes grecs
Κύριος et
θεός, nous
avons déterminé les endroits où les
rédacteurs chrétiens inspirés ont
cité des
versets, des passages et des expressions tirées des
Écritures hébraïques, puis
nous nous sommes reportés au texte hébreu pour
voir si le nom divin y figurait.
C’est ainsi que nous avons pu établir
l’identité de Kurios et de Théos et
savoir de quelle personne il s’agissait. Pour
demeurer dans notre rôle de traducteurs et ne pas verser dans
l’exégèse, nous
avons chaque fois longuement réfléchi avant de
traduire le nom divin dans les
Écritures grecques chrétiennes, nous
référant toujours aux Écritures
hébraïques. Nous avons aussi cherché
confirmation dans les nombreuses versions
hébraïques que nous avons
consultées.» Dans
la déclaration ci-dessus, les lecteurs doivent noter que la
«confirmation» ne
vient pas des Écritures hébraïques, mais
plutôt des versions (traductions)
hébraïques.[3] [3] Cette information
est plus
amplement développée
dans le livre Le Tétragramme dans les versions
hébraïques, où il est
démontré que
seulement 112 des 237 références
Jéhovah proviennent de passages des Écritures
hébraïques. Certainement
que cette brève introduction suggère que ces
versions hébraïques devraient nous
intéresser en tant que lecteurs de la Traduction
du monde nouveau. L’objectif
de ce petit livre est d’évaluer des
sélections de la version hébraïque
identifiée comme étant J18
avec de brèves références de
sélections à
la version J17. Lorsque
nous regardons les pages couvertures de certaines de ces versions
hébraïques
nous voyons qu’elles sont produites par ? ou sont-elles
publiées en coopération
avec ? une organisation en Angleterre qui est identifiée
comme étant THE
TRINITARIAN BIBLE SOCIETY. Pourquoi est-ce qu’une
société trinitaire
publie-t-elle des «Nouveaux Testaments» en langue
hébraïque? Les Juifs
orthodoxes qui nient que Jésus soit leur Messie ne publient
certainement pas
des «Nouveaux Testaments»! D’autre part,
qu’est-ce qu’il y a de commun entre un
traducteur Juif messianique[4] et une
société biblique trinitaire? Nous
n’avons pas besoin de chercher bien loin pour
réaliser que le Juif converti a
adopté un point de vue de Jésus qui rencontre une
extrême animosité chez les
Juifs orthodoxes. Les Juifs ne nient pas les
événements historiques de la vie
de Jésus, pas plus que l’influence qu’il
a eue sur sa propre société et sur
l’histoire subséquente de celle-ci. Les Juifs
orthodoxes nient simplement que
Jésus soit leur Messie promis. Les Juifs messianiques
acceptent généralement
que le Messie soit venu en personne, Jéhovah Dieu
lui-même. [4] Un Juif messianique
est
quelqu’un qui a reconnu
que Jésus est le Messie. Nous employons cette expression
plutôt que «chrétien»
reconnaissant que le Juif croyant n’a pas besoin de quitter
son héritage
culturel et d’adopter le christianisme institutionnel dans le
but de
reconnaître Jésus comme étant le Messie
d’Israël. Donc
pourquoi est-ce qu’un traducteur Juif produit-il un
«Nouveau Testament», lequel
est publié par une société trinitaire?
Nous pourrions bien conjecturer que ce
traducteur Juif essaie de fournir un «Nouveau
Testament» qui convaincra ses
frères Juifs que Jésus est le Messie. Sans aucun
doute essaierait-il de faire
ainsi en essayant d’identifier étroitement
Jésus avec les titres et les
caractéristiques attribuées à
Jéhovah parce que pour de nombreux Juifs
messianiques celui-ci est le Messie qu’il a prédit
être. Bien
que nous ne puissions pas présumer automatiquement tout ce
qui se trouve
ci-dessus, nous devons minutieusement évaluer toute version
hébraïque pour voir
s’il y a un parti pris de traduction qui associe
étroitement Jésus avec
Jéhovah. C’est
ce que nous essaierons de faire dans ce livre. Nous voulons examiner
deux
versions hébraïques pour voir si oui ou non elles
emploient une terminologie
qui unit Jésus avec Jéhovah ou qui fait une
différence entre Jésus et Jéhovah. Chapitre
2 : Les références «J» des
versions hébraïques Avant
que nous examinions directement des versions
hébraïques, nous avons besoin de
comprendre comment ces sources de références ont
été identifiées et
employées
dans le processus de traduction biblique employé pour
produire la Traduction
du monde nouveau. Ce
chapitre donnera au lecteur une explication concise du
système de références
des notes en bas de page employées dans la «Kingdom
Interlinear Translation»,
laquelle traduction est la base textuelle grecque pour la Traduction
du
monde nouveau. (Il est surprenant de constater que ces
références ne sont
pas bien comprises par la plupart des Témoins qui emploient
cette utile édition
interlinéaire pour l’étude.)
C’est par ces notes — ou les
références «J» comme
elles sont appelées ? que les versions
hébraïques trouvent leur utilité dans
les Écritures grecques chrétiennes de la Traduction
du monde nouveau. La
«Kingdom Interlinear Translation»
et son système de notes en bas de page La
«Kingdom Interlinear Translation of the
Greek Scriptures»[1]
contient une immense quantité d’informations
concernant les 237 occurrences du
nom Jéhovah dans les Écritures grecques
chrétiennes de la Traduction du
monde nouveau. L’ensemble des informations qui
suit, vient de l’édition de
1969 parce celle-ci elle est la plus complète des deux.
(L’importante préface a
été condensée dans
l’édition de 1985.) Pourtant,
l’édition de 1985 comporte des
citations de versions hébraïques
supplémentaires qui ne se trouvent pas dans
l’édition précédente. [1]
Watch Tower Bible and Tract Society, 1969 et 1985. Le
système de références et de notes de
la «KIT» est complet et facile à
utiliser.
Néanmoins, une brève explication
s’avère nécessaire dans le but de faire
ressortir son utilité. La «KIT» contient
trois textes complets des Écritures
chrétiennes. La section principale contient une reproduction
fidèle du texte
original grec basé sur le texte de Westcott et Hort et une
traduction anglaise interlinéaire
au mot à mot. Dans la colonne de droite se trouve le texte
parallèle de la
«NWT». Chaque
fois que le nom divin apparaît dans le texte de la
«NWT», un astérisque attaché
(c’est-à-dire, Jéhovah*) signale une
note en bas de page pour ce verset. Dans
chaque note en bas de page, les lecteurs peuvent lire un premier groupe
de
citations consistant en des traductions hébraïques
employant le Tétragramme et
un deuxième groupe de citations identifiant des manuscrits
grecs anciens qui
emploient le mot grec Kurios[2] (Seigneur). [2] Le mot grec
Κύριος est le mot
généralement
traduit par Seigneur dans les Écritures grecques
chrétiennes. Nous nous
référerons à ce mot dans le texte par
Kurios en employant ainsi l’épellation
française favorite des publications de la
Société Watch Tower. 1. Le premier groupe de
sources
textuelles consiste en
des traductions hébraïques qui emploient le
Tétragramme dans ce verset. Les
occurrences de יהוהi[3]
justifient
la traduction française de Jéhovah. Les
traductions hébraïques sont identifiées
par J1, J2, J3, et ainsi de suite, ce jusqu’à J27.
Chacune des lettres et des
symboles en exposant sont connus comme étant les
références «J» parce
qu’ils
supportent l’emploi du nom Jéhovah dans la
«NWT» (TMN). [3] Nous suivrons
généralement la pratique des
éditeurs de la Watch Tower de représenter le
Tétragramme sans point-voyelle. Le
Tétragramme est la représentation du nom de Dieu
en hébreu par יהוה. 2. Le deuxième
groupe de
sources textuelles consiste en
un nombre sélectionné de manuscrits grecs anciens
et de versions arméniennes,
syriaques et latines qui supportent l’emploi du mot grec
Kurios (Seigneur) (ou
en une occasion, Théos [Dieu]). Bien que tous les manuscrits
ne soient pas
représentés dans chacune des citations, les
manuscrits grecs sont identifiés
par un symbole unique assigné à chacun
d’entre eux comme suit, A, B, C, D, L, P45,
P46, P47, P66,
P74 et P75.
Les versions latines et en d’autres langues sont
identifiées comme suit, Arm,
It, Sy SyP, Syc., Syh,
Syhi, SyP,
Sys, Vg, Vgc et Vgs.
Ces manuscrits supportent
le mot Seigneur (de Kurios) autant dans les parties grecques et
anglaises de la
«KIT». Dans
une introduction pratique de la «KIT», chacun de
ces textes de référence de
notes est énuméré avec une
brève description et sa date de publication. Par
exemple, J7 du groupe 1 ci-dessus (qui est le
document cité le plus
fréquemment) est présenté comme
étant «Greek Scirptures in Hebrew»
C’est une
traduction (version) des Écritures grecques originales en
hébreu publiée par
Elias Hutter à Nuremberg en 1599. Donc, la note de
référence «J7»
dans la «NWT» nous dit que le choix du nom
Jéhovah dans un verset en
particulier est basé sur l’emploi du nom divin
dans cette traduction hébraïque
de 1599 d’un manuscrit grec. Cette
même note Jéhovah mentionne aussi des manuscrits
grecs identifiés dans le
groupe 2 qui supportent le choix de Westcott et Hort dans la
«KIT». Dans la
plupart des cas, leur choix des meilleurs manuscrits grecs existants
emploie le
mot grec Kurios et celui-ci est traduit par Seigneur. Si, par exemple,
la note
mentionne «B» comme la preuve manuscrite grecque,
celle-ci fait référence au
manuscrit des Écritures grecques appelé Codex
Vaticanus no. 1209 qui est un
manuscrit grec du quatrième siècle.
(C’est-à-dire que la preuve supportant le
mot grec employé dans la «KIT» avec
cette citation montre que Kurios était
employé dans ce verset aussi anciennement qu’au
quatrième siècle, entre l’an
301 et l’an 400 de notre ère.) Dans
presque tous les cas, autant les références
«J» que les références Kurios
citeront de nombreuses versions hébraïques ou des
manuscrits grecs. Le
format de la «Kingdom Interlinear Translation»
Il
est possible que certains lecteurs ne soient pas familiers avec le
format d’une
Bible interlinéaire. Il serait utile pour les lecteurs de
consulter une
reproduction réelle du format consistant en un texte grec,
la traduction
anglaise au mot à mot sous chacun des mots grecs
correspondant et la «NWT» dans
la colonne de droite. Les notes en bas de page pour tous les versets
sont
rassemblées au bas de la page. L’illustration 1
nous montre les versets de
Matthieu 1 : 22-24 et leurs notes correspondantes telles que nous
pouvons les
voir dans la «KIT». Les
notes de références «J» et
les manuscrits grecs Si
nous examinons maintenant les références
elles-même cela nous aidera à
comprendre ce que les notes signifient. Puisque les notes pour les
versets 22 à
24 citent des sources similaires, l’information dans le
tableau 1 s’applique à
ces versets. À partir de l’information des notes
nous savons que le Tétragramme
(יהוה) est employé dans chacune des versions
hébraïques J1-4, J7-14,
J16-18, J22-24 et J26.
Ces versions et leurs
dates de traductions[4] se présentent
comme suit : [4] La
«KIT»
cite J1-4 comme étant des traductions.
Toutefois, ces quatre documents hébreux peuvent en
réalité être des copies qui
viennent de l’évangile de Matthieu en
hébreu plutôt que des traductions d’un
texte grec comme le sont le reste des références
«J». (Voir le chapitre 5,
L’évangile de Matthieu, dans Le
Tétragramme et les Écritures grecques
chrétiennes.
Pour
ce même verset, une liste[5] semblable
(quoique plus courte) est
donnée pour le mot Kurios qui est
généralement traduit par Seigneur. Là
encore,
notons la date où ces anciens manuscrits grecs ont
été copiés. Cette information
de la note en bas de page est montrée dans le tableau 2. [5] Le nombre de
références à des passages Kurios (ou
Seigneur) est moins élevé dans la
«KIT» simplement parce que les éditeurs
ont
choisi de citer très peu des plus de 5,000 manuscrits grecs
qui sont
disponibles aujourd’hui. Tous les manuscrits grecs
présentent une uniformité
dans leur emploi de Kurios (ou Théos [Dieu])
plutôt que le Tétragramme.
L’appareil textuel des Écritures grecques
chrétiennes de la «United Bible
Societies» («A Textual Commentary on the Greek New
Testament»)( qui montre
toutes les variantes textuelles dans les manuscrits grecs
cités, a été consulté
pour chacune des 237 références
Jéhovah. Ce volume donne la liste de toutes les
variantes reconnues des manuscrits des Écritures grecques,
desquelles variantes
le traducteur doit choisir. La compilation qui suit a
été faite pour chacune
des références Jéhovah : soixante et
onze de ces 237 références sont
spécifiquement discutées dans cet appareil
textuel parce qu’il y a certaines
différences textuelles parmi les manuscrits grecs.
Cependant, la présence du
Tétragramme n’est jamais mentionnée
dans aucun de ces 71 versets, et ainsi le
Tétragramme n’est pas
considéré comme une variante textuelle dans aucun
des
manuscrits grecs connus. En outre, parce que les 166 autres
références ne sont
pas mentionnées, nous sommes assurés
qu’il n’y a pas de base pour des variantes
textuelles pour aucune des 237 références
Jéhovah. Toutefois, un débat entre
Kurios (יהוה) [Seigneur] ou Théos
(θεός) [Dieu] comme choix possible
pour un
verset spécifique se présente 31 fois montrant
ainsi qu’autant Kurios que Théos
sont employés dans les manuscrits disponibles pour ces 31
versets.
Dates
comparatives de preuves justificatrices Une
simple révision des notes de la «KIT»
devrait immédiatement convergée vers des
dates données pour la version ou le manuscrit supportant la
preuve de l’emploi
pour, soit Kurios (Seigneur), soit pour le Tétragramme dans
les Écritures
grecques chrétiennes. Nous
devons en premier lieu nous poser cette question : «Quelle
preuve va le plus
vraisemblablement nous donner les mots exacts employés par
les rédacteurs
originaux des Écritures?» Est-ce que la meilleure
preuve viendra en comparant
de nombreux manuscrits anciens copiés en
deçà de cent à deux cents ans des
écrits originaux ou la meilleure preuve viendra-t-elle de
versions qui ont été
traduites de 1 300 à 1 900 ans après que les
manuscrits ont été écrits? Il va
de soi que les anciens manuscrits sont les plus près des
écrits originaux.
Certainement qu’il peut être
démontré que des changements se sont produits
dans
les anciens manuscrits, quoique cette limite soit souvent
corrigée en révisant
un grand nombre de manuscrits. Néanmoins, en
général, le plus près des
documents originaux se trouve la preuve manuscrite, le moins de
probabilité y
a-t-il que des erreurs de copistes aient été
répétées. Cela
devrait attirer immédiatement notre attention sur le fait
que les notes de la
«KIT» donnent la preuve que le mot grec Kurios
(Κύριος) lequel est
traduit par
Seigneur — de manuscrits remontant aussi anciennement que
l’an 200 de notre
ère, et plus communément entre l’an 300
et l’an 400 de notre ère. D’autre
part, la preuve donnée pour l’emploi du
Tétragramme vient de versions
hébraïques qui sont des traductions produites pour
des lecteurs hébreux de ces
même manuscrits grecs au sujet desquels nous savons
qu’ils n’emploient pas le
Tétragramme. Qui plus est, ces traductions
hébraïques ont été faites
relativement récemment selon des dates qui ne sont pas plus
anciennes que la
fin des années 1300 de notre ère.[6] [6] Au sujet des
versions
hébraïques voir aussi Le
Tétragramme dans les versions hébraïques
ou Le Tétragramme dans les Écritures
grecques chrétiennes. Chapitre
3 : L’emploi de versions hébraïques
trinitaires par la TMN Il
est surprenant de réaliser que le comité de
traduction de la Bible du monde
nouveau a employé des versions
hébraïques publiées par la
«Trinitarian Bible
Society» et ses affiliés apparents comme
références «J». Des
organismes
missionnaires cherchant à propager le christianisme
après des Juifs sont les
principaux éditeurs de telles versions en langue
hébraïque. À
cette fin, la
«LONDON JEWISH SOCIETY» a publié J11,
J13 et J16,
ensuite «THE SOCIETY FOR DISTRIBUTING THE HOLY SCRIPTURES TO
THE JEWS» a publié
J17 et la «TRINITARIAN BIBLE
SOCIETY» a publié J18. Un examen des pages
couvertures
en langue anglaise de
ces versions montre que les éditeurs de J17
et J18 ont
travaillé en coopération. Se
fier à des versions hébraïques pour
supplanter le texte grec de la «KIT»
constitue une reconnaissance par le comité de traduction de
la Bible du monde
nouveau que ces versions hébraïques auraient une
autorité plus grande dans les
237 références Jéhovah —
plus que ne le font les meilleurs manuscrits grec à
notre disposition — lesquels manuscrits emploient
universellement Kurios.[1]
Conséquemment, pour au moins les 237
références Jéhovah se trouvant des les
Écritures grecques de la TMN, ces versions sont
élevées au rang d’Écritures
inspirées.[2] Il en
résulte donc que nous devons examiner ces
versions pour déterminer leur emploi du
Tétragramme ainsi que d’autres titres
signifiant Dieu, et non pas simplement la présence du
Tétragramme. Il est
approprié non seulement d’examiner les
références qui traduisent Kurios par
Jéhovah, mais encore d’évaluer des
versets apparentés qui font allusion à des
titres hébreux se rapportant à Dieu tel que
Adonaï. Idéalement, nous devrions
examiner l'ensemble les 25 versions hébraïques
employées comme support textuel[3]
pour l’emploi du Tétragramme dans les
Écritures grecques chrétiennes de la TMN.
Nous nous sommes toutefois limités à deux
versions en notre possession, lesquelles,
néanmoins, nous donnent un aperçu de la
signification des mots choisis par les
traducteurs des versions hébraïques. [1] Le mot grec Kurios
apparaît 714 fois dans les
Écritures grecques de la «KIT» et 651
fois il est traduit par Seigneur, le
titre de Jésus. Il est employé pour des hommes 62
fois (et une fois par
«Seigneurs») là où la TMN le
traduit par «monsieur»,
«maître»,
«propriétaire»,
etc. lorsqu’il s’applique à des
individus autres que Jésus. La TMN le traduit
223 fois par Jéhovah. [2] Nous placerions
normalement
l’emphase sur le
texte grec original comme en étant un qui était
inspiré. Cependant, lorsqu’une
traduction plus récente du texte grec est
employée pour établir tout mot
au-dessus du texte grec connu, la traduction elle-même
devient alors une norme
d’autorité plus élevée que
le texte original. [3] Par support textuel
nous
voulons dire une version
de référence «J». Adonaï
et Adonénou dans les descriptions se trouvant dans les
appendices La
«New World Translation Reference Edition», 1984,
comporte plusieurs appendices
concernant le nom divin en hébreu ainsi que
d’autres sujets apparentés en
langue hébraïque. Tout au long de ce livre, nous
identifierons les nombreux
noms hébreux tels qu’ils sont écrits
dans les appendices de l’édition avec
références.
Dans presque tous les cas, les mots hébreux sont
translittérés par des lettres
de notre alphabet sans être accompagnés des
lettres hébraïques. En un endroit
où des lettres hébraïques sont
employées pour Adonaï (appendice B), les
points-voyelles modernes ne sont pas ajoutés. En
général, nous emploierons des
lettres de notre alphabet utilisées par la
Société Watch Tower dans notre
description du texte hébreu. En transcrivant le texte
hébreu de J17
ou J18, nous inclurons le système de
point-voyelles, car cela
ajoutera de la précision pour ceux qui ne sont pas en mesure
de lire l’hébreu.
En certaines occasions, nous transporterons soit les lettres de notre
alphabet
employées par la Société Watch Tower
dans le texte hébreu ou nous
transporterons le mot hébreu dans le texte en
français. Cela nous permettra une
identification plus certaine du mot exact qui est décrit. Pour
les lecteurs qui ne sont pas familiers avec l’importance du
nom divin, nous
donnerons la brève explication suivante. Le nom divin
s’écrit יהוה (YHWH) dans
les Écritures hébraïques. La Traduction
du monde nouveau (et un nombre
limité d’autres versions de la Bible) traduisent
de manière appropriée ces
quatre caractères hébraïques (le
Tétragramme) par le nom Jéhovah. En
comparaison, le mot hébreu Adonaï n’est
pas un nom. C’est plutôt un titre.
Pourtant, comme nous le verrons plus loin dans une citation, au cours
de
certaines périodes de l’histoire juive,
Adonaï était employé à la
place du nom
divin pour éviter ainsi de prononcer יהוה. Dans
l’Appendice 1B de la Traduction du monde nouveau
avec notes et
références, 1995, page 1678, Adonaï est
décrit comme suit : «De
temps immémorial les canons juifs ont
décrété que le nom incommunicable doit
se
prononcer Adonaï, comme s’il était
écrit ???? [‘Adhonay], au lieu de יהוה
[YHWH]. Rien de plus naturel, donc, pour les copistes de substituer au
Tétragramme qu’il leur était interdit
de prononcer l’expression que suggérait
la prononciation.» Tout
au long de ce livre, nous reconnaîtrons ???? (ou yn :doa)
avec les
points-voyelles comme étant le mot Adonaï. Adonaï
vient du mot Adon (`/da;). Ici, nous avons besoin de comprendre la
signification d’un deuxième mot qui lui aussi
vient du mot Adon. Ce mot est
Adonénou. Celui-ci est dérivé de Adon
avec le suffixe (lu de droite à gauche)
–énou (Wny E-) lequel ajoute le pronom possessif
nous, devenant ainsi Adonénou
(WnynEdoa}) ou «notre Dieu.» (Voir
l’appendice 3B à la page 1692 de la Traduction
du monde nouveau avec notes et
références, (1995) pour une explication du
suffixe
énou signifiant «notre».) Adonaï
et Adonénou dans le texte de la «Trinitarian Bible
Society» Avant
d’aller plus loin, nous devons expliquer la
différence entre Adonaï et le titre
habituel de Jésus Adonénou. Adonaï est
rendu par +gneur dans les
Écritures hébraïques de la Traduction
du monde nouveau. L’appendice 1E à
la page 1685 de la Traduction du monde nouveau avec
notes et références
(1995) dit : «Le
mot hébreu ‘Adhonay sans suffixe
désigne toujours Jéhovah Dieu ; il exprime sa
souveraine puissance. Il convient donc de le rendre par
«Souverain Seigneur». Ainsi,
en Exode 4 : 10 et 13, Moïse dit à deux reprises
«Pardon, Jéhovah,»[4]
en s’adressant à Dieu en employant le verbe
hébreu Adonaï. Une traduction
française appropriée est Maître ou
comme il est généralement traduit en
référence à Jéhovah,
Souverain Seigneur. [4] Voir
l’appendice
1B, page 1678, de la Traduction
du monde nouveau avec notes et
références (1995) pour une autre lecture
possible. Pourtant,
dans la version hébraïque identifiée par
J18, Adonénou est
généralement employé pour faire
référence à Jésus. Un
exemple de Adonénou
employé pour identifier Jésus se trouve en 1
Thessaloniciens 1 : 1.[5]
La
formulation française de la Traduction du monde
nouveau est : Paul
et Silvain et Timothée à la
congrégation des Thessaloniciens en union avec Dieu
le Père et [le] Seigneur (Adonénou [WnynEdoa])
Jésus Christ. [5] En 1
Thessaloniciens 1 : 8,
cette version
hébraïque emploie le nom divin (hwO :hy]) qui est
traduit par Jéhovah dans la Traduction
du monde nouveau. Il est intéressant de noter que
la partie anglaise de ce
même volume hébreu-anglais traduit
l’hébreu hwO :hy] au verset 8 par Seigneur.
Il est évident que cette version
hébraïque ne sépare יהוה de
Jésus. En
plusieurs occasions, lorsque Jésus est clairement le sujet
d’un verset, cette
version hébraïque emploie le mot hébreu
Adonénou pour traduire le mot grec
Kurios. Adonénou est le mot employé dans notre
premier exemple de 1
Thessaloniciens 1 : 1. Il y a aussi d’autres exemples. Bien
que nous n’ayons
pas inclus le texte hébreu au complet, nous avons
donné le mot hébreu qui était
employé dans le texte[6]
hébreu entre crochets. Notons que tous ces
versets emploient Adonénou (WnynEdoa}) pour identifier
Jésus comme notre
Seigneur. Que
la faveur imméritée et la paix vous soient
multipliées par une connaissance
exacte de Dieu et de Jésus notre Seigneur
(Adonénou [WnynEdoa]). (2 Pierre 1 :
2). À
la congrégation de Dieu qui est à Corinthe,
à vous qui avez été
sanctifiés en
union avec Christ Jésus, appelés à
être saints, avec tous ceux qui, partout,
invoquent le nom de notre Seigneur (Adonénou [WnynEdoa}]),
Jésus Christ, (1
Corinthiens 1 : 2). Or,
une fois, comme il priait en un certain endroit, lorsqu’il
eut cessé, un de ses
disciples lui dit : «Seigneur (Adonénou [WnynEdoa}
} ]), apprends-nous à prier,
comme Jean aussi l’a appris à ses
disciples.» (Luc 11 : 1). [6] Ces versets sont
cités en employant la
formulation française de la Traduction du monde
nouveau tout en montrant
les caractères hébreux employés dans
la version hébraïque. Dans chacun des cas,
le mot hébreu est une traduction du mot grec Kurios. À
partir de ces quatre exemples, nous pouvons constater que la version
hébraïque
J18 emploie le mot hébreu
Adonénou lorsqu’elle parle du Seigneur
(Jésus). Adoni,
un mot distinctement différent En
terminant ce chapitre, nous devons faire une distinction entre deux
mots qui
diffèrent seulement par leurs points-voyelles. Adoni, qui
s’écrit ynIdoa en
hébreu, peut être employé dans un titre
signifiant «monsieur». Cette version
hébraïque J18
l’emploie ainsi et avec une plus grande fréquence
en
faisant part des occurrences où les gens adressent la parole
à Jésus. Et,
voyez, une femme phénicienne de ce territoire sortit et
cria, en disant : «Aie
pitié de moi, Seigneur (Adoni [ynIdoa}]), Fils de David! Ma
fille est fortement
démonisée.» (…) Quand la
femme arriva, elle se mit à lui rendre hommage, en
disant : «Seigneur (Adoni [ynIdoa}]), aide-moi!» En
réponse il dit : «Ce n’est
pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits
chiens.» Elle
dit : «Oui, Seigneur (Adoni [ynIdoa}]) ; et pourtant les
petits chiens mangent
bien des miettes qui tombent de la table de leurs
maîtres.» (Matthieu 12 : 22,
25-27). Adonaï
(yn :doa}) est un mot distinctement différent du mot Adoni
(ynIdoa}), et il ne
devrait pas y avoir de confusion entre les deux. Toutefois, revoyons la
déclaration faite dans l’appendice 1E de la Traduction
du monde nouveau
avec notes et références. (Voir la citation
ci-dessus.) Parce qu’il n’y a pas
de point-voyelle qui soit employé (le mot hébreu
apparaît dans l’édition avec
notes et référence dans l’appendice 1B
étant écrit ynda), nous pouvons
permettre à la déclaration de
l’éditeur d’inclure soit Adonaï
(yn :doa}) ou
Adoni (ynIdoa}). Il va de soi que l’appendice 1B peut
être employer pour
«prouver» qu’un grand nombre de versets
dans cette version hébraïque, lorsque
la parole est adressée à Jésus,
emploient un titre qui «désigne toujours
Jéhovah Dieu ; il exprime sa souveraine
puissance.» Cependant, nous n’aurons
pas recours à ce degré
d’imprécision dans ce livre. Chapitre
4 : Les préférences de traduction des versions
hébraïques Avec
en mémoire le précédent chapitre
concernant la famille de mots hébreux Adon,
nous pouvons maintenant nous pencher sur leur emploi réel
dans cette version
hébraïque identifiée par J18.
À quoi pouvons-nous nous attendre des
préférences de traduction
d’éditeurs de Bibles trinitaires concernant la
personne de Christ? Est-ce que les éditeurs de Bibles
trinitaires séparent les
personnalités représentées par le nom
divin (יהוה) et Kurios ou unissent-elles
leurs identités? (Il est clair que la Traduction
du monde nouveau a
séparé leurs identités dans le but
d’éviter une identité
homogène entre le Père
et Jésus.) À
la page 18 de la préface de l’édition
de 1969 de la KIT, les traducteurs
écrivent : «Lorsqu’il
est question des citations des Écritures
hébraïques là où le nom
[divin] se
trouve, les traducteurs en hébreu n’ont
pas eu d’autre recours que de
traduire ky’rios ou
theos’ vers sa forme originale יהוה du
Tétragramme.» (C’est nous qui
soulignons.) Cela
peut être facilement vérifié avec
n’importe quelle version hébraïque. Si,
par
exemple, toutes les références des notes de J18
de la KIT sont
consultées, le Tétragramme sera
retrouvé dans les citations des versets
indiqués. Nous devrions nous attendre à ce que
toutes les références «J»
dans
la KIT soient exactes et que chacune de ces versions
hébraïques emploient le
Tétragramme tel qu’indiqué.[1] [1] La seule exception
à cette affirmation sera la
version de Shem-Tob qui emploie la circonlocution «Le
Nom» plutôt que le
Tétragramme. Donc, toutes les
références J2 dans Matthieu veulent dire
«Le Nom»
plutôt que יהוה. La Société Watch Tower
a récemment confirmé la circonlocution
se trouvant en Matthieu dans J2, même si elle n’y a
pas fait référence dans les
éditions actuelles de la KIT. Pourtant,
bien que la déclaration précédente
soit généralement vraie, ce n’est pas
toujours le cas! Il y a deux exceptions particulières.
Autant 1 Pierre 2 : 3
que 1 Pierre 3 : 15 étaient des versets
problématiques pour les traducteurs de
la TMN. Toutefois, pour le moment, nous prenons en
considération seulement la
préférence de traduction de
l’éditeur de la Bible trinitaire. 1
Pierre 2 : 3 cite Psaume 34 : 8 qui dit : «Goûtez
et voyez que Jéhovah est bon
; heureux l’homme robuste qui se réfugie en
lui.» Il est intéressant de voir
comment cette version hébraïque traduit ce verset.
1 Pierre 2 : 3 dans cette
version hébraïque est écrit comme suit
autant en hébreu qu’en anglais : WnynEdoa}
bwOfAyKi µT=m]['f] µymit;b]W tm,a‘B,
qr"Aµai If
so be ye
have tasted that
[our] Lord [Seigneur] is gracious. Donc,
une version hébraïque, employée comme
référence supportant l’emploi du nom
Jéhovah par la TMN, traduit librement le mot grec Kurios par
Adonénou
(WnynEdoa}) pour une citation des Écritures
hébraïques connue pour employer le
nom divin (יהוה).i[2]
En faisant
ainsi, cette version hébraïque identifie clairement
Jésus avec «Jéhovah Dieu»
en Psaume 34 : 8. Les traducteurs hébreux confirmaient que
Jésus est le sujet
de ce verset par leur traduction anglaise accompagnatrice qui emploie
le mot
Seigneur. (Sans conteste, Jésus est le sujet de 1 Pierre 2 :
3 parce que c’est
lui qui est la «pierre vivante…
rejetée… par les hommes.») Comme nous
l’avons
vu dans le chapitre précédent, le mot
Adonénou (WnynEdoa}) est le titre notre
Seigneur qui est employé le plus fréquemment en
référence à Jésus dans
cette
traduction hébraïque. [2] Une autre
référence «J», A Concordance
to the
Greek Testament de Moulton et Geden est identifié dans la
KIT par J20, celle-ci
cite Psaume 34 : 8 et יהוה en 1 Pierre 2 : 3. Malgré la
déclaration du comité
de traduction à savoir qu’un tel verset devrait
être traduit par Jéhovah parce
que c’est une citation des Écritures
hébraïques employant יהוה, ils ignorent
leur propre règle et traduisent ce verset par Seigneur parce
que celui-ci fait
référence à Jésus. (Voir la
citation au commencement de ce chapitre pour la
déclaration à ce sujet dans la KIT.) En
1 Pierre 3 : 15, nous voyons encore la préférence
de traduction de cette
version hébraïque. La partie initiale des mentions
hébraïques et anglaises pour
ce verset dit : µk=b]bæl]Bi
WvOyDIq]ti wOtao WnynEdoa}
j"yviM;h'Ata, But
sanctify
the [Messiah
(j"yviM;h'Ata,) our] Lord God [Seigneur Dieu] in your hearts: Il
est clair que cette version hébraïque emploie le
titre de Jésus, Seigneur, dans
ce verset qui est lui aussi cité d’une
référence des Écritures
hébraïques
employant le nom divin (יהוה). Certainement que deux exemples ne sont
qu'un
petit nombre en comparaison d’approximativement 90 versets
dans les Écritures
grecques chrétiennes qui citent des
références aux Écritures
hébraïques
employant le Tétragramme. Néanmoins, la
déclaration qui dit ce qui suit est
fausse : «Lorsqu’il
est question des citations des Écritures
hébraïques là où le nom
[divin] se
trouve, les traducteurs en hébreu n’ont pas eu
d’autre recours que de traduire
ky’rios ou theos’ vers la forme originale יהוה du
Tétragramme.» La
formulation disant «n’ont pas eu d’autre
recours» dans la citation ci-dessus
est incorrecte. À au moins deux endroits, les traducteurs de
cette version
hébraïque ont employé des citations des
Écritures hébraïques, contenant le
Tétragramme (יהוה), et ils ont traduit יהוה par le titre
pour Jésus voulant
dire «notre Seigneur» (Adonénou
[WnynEdoa}]). Confirmation
de la déclaration du comité de traduction D’autre
part, nous trouvons une intéressante confirmation de la
déclaration du comité
de traduction en J17. En un endroit, le
traducteur de J17
réalisait que 1 Pierre 3 : 15 était une citation
authentique de Isaïe 8 : 13,
lequel passage emploie le nom divin. Donc, il a traduit le mot grec
Kurios par יהוה.
Ce passage se vérifie aussi en J20 comme étant
une citation d’Isaïe 8 : 13. La
première partie de ce verset se présente dans J17
et dans la Traduction
du monde nouveau comme suit : µk,b]bæl]Bi
WvyDIq]tæ wOtao µyhiløa‘
hwO:hy“Ata, But
sanctify
the Christ as
Lord [Seigneur] in YOUR hearts. Le
comité de traduction de la Bible du monde nouveau
n’a pas écrit Jéhovah dans le
texte anglais de ce verset même si la version
hébraïque emploie le Tétragramme.
Il y a même plus, ils n’ont pas écrit
Jéhovah malgré le fait que les notes de
références «J» de la KIT
donnent J7, J8, J12,
J14, J16 et J17
comme employant le
Tétragramme. HaAdhon
dans le texte de la société biblique trinitaire Nous
trouvons un autre emploi inattendu de mots traduits dans la version
hébraïque J18.
Cependant, avant de porter nos regards sur les passages
eux-mêmes, nous devons
revoir une autre déclaration de l’appendice 1H de
la Traduction du monde
nouveau avec notes et références,
(1995) page 1687, qui dit : «Le
titre ‘Adhôn, [^wOda;]
«Seigneur», «Maître»,
quand il est précédé de
l’article
défini ha, [h;] «le», donne
l’expression ha’Adhôn, [^wOda;h;]
«le [vrai]
Seigneur». [Le texte hébreu entre crochets a
été ajouté.][3]» [3] Les lecteurs
devraient
savoir que cette
déclaration n’est pas complètement
acceptable pour la majorité des experts
hébreux. Toutefois, dans la mesure où celle-ci a
été un principe suivi dans la
traduction des Écritures de la Traduction du monde
nouveau, il devrait
être attendu que cela pourrait également
s’appliquer à l’emploi des versions
hébraïques dans la traduction des
Écritures chrétiennes de la Traduction
du
monde nouveau. Les
lecteurs seraient surpris de lire attentivement et J17
et J18,
et de découvrir que les traducteurs ont
fréquemment employé ce titre de
Jéhovah
lui-même pour identifier le Seigneur Jésus. En de
nombreux endroits, cette
identification est effectuée uniquement par le contexte se
trouvant dans le
texte hébreu. (C’est-à-dire que
^wOda;h; est employé dans un passage hébreu
qui, essentiellement, parle de Jésus. Dans certains cas, le
passage peut
concilier un déplacement alternatif entre les sujets de
Seigneur et de Jéhovah.
En d’autres cas, pourtant, le sujet est le Seigneur
Jésus et il ne peut pas
être compris comme écrivant Jéhovah.)
Dans tous les cas desquels sont tirés ces
exemples, le texte anglais accompagnateur publié tel quel,
comme faisant partie
de J17 et J18, inclut le
mot anglais Lord [Seigneur]. Les
illustrations qui suivent sont citées directement de la
partie anglaise de J18.
Le mot hébreu qui est employé dans cette version
est inséré dans le texte entre
parenthèses. Aussi inclus entre parenthèses se
trouve la définition de ce mot
hébreu tel que donné dans l’appendice
de la Traduction du monde nouveau
avec la traduction habituelle incluse entre crochets. De nombreuses
autres
illustrations pourraient être données. «Que
le Seigneur (^wOda;h; — Souverain Seigneur
[Jéhovah]) Jésus ( [ ‘Wvye) dans la
nuit où il allait être livré, a pris un
pain.» (1 Corinthiens 11 : 23) «Et
que toute langue reconnaisse ouvertement que Jésus Christ
est Seigneur
(^wOda;h; — Souverain Seigneur [Jéhovah]),
à la gloire de Dieu le Père.»
(Philippiens 2 : 11) «Mais
je viendrai bientôt chez vous, si le Seigneur (^wOda;h;
— Souverain Seigneur
[Jéhovah]) [la TMN insère Jéhovah] le
veut.» (1 Corinthiens 4 : 19) «Le
Seigneur (^wOda;h; — Souverain Seigneur [Jéhovah])
a été relevé, et il est
apparu à Simon.» (Luc 24 : 34) Notons
attentivement comment le comité de traduction de la Bible du
monde nouveau a
composé avec ce mot hébreu. Selon leur propre
règle grammaticale, haAdohn
^wOda;h; est traduit par Jéhovah en 1 Corinthiens 4 : 19 et
en 1 Corinthiens 7
: 17. (Voir l’appendice de ce livre pour 1 Corinthiens 7 :
17) Pourtant, une
simple vérification dans la Traduction du monde
nouveau des trois autres
versets employés dans cet exemple indique que le
comité de traduction de la
Bible du monde nouveau n’a pas suivi sa propre
règle en 1 Corinthiens 11 : 23,
Philippiens 2 : 11 ou Luc 24 : 34. À partir de
l’information donnée dans
l'appendice à la fin de ce livre, nous constatons que, ne
serait-ce seulement
qu’en 1 Corinthiens, haAdohn paraît 19 fois. De ces
19 occurrences, pourtant,
ce mot est traduit 16 fois par Seigneur dans la Traduction du
monde nouveau
et trois fois par Jéhovah. (Voir l’appendice
HaAdohn en J17 —
Première aux Corinthiens pour un examen de ces passages se
trouvant en 1
Corinthiens.) HaAdohn
[^wOda;h;] est fréquemment employé pour
Jésus dans ces deux versions
hébraïques. Le comité de traduction de
la Bible du monde nouveau dit que
haAdohn veut dire : «Le titre ‘Adhôn,
«Seigneur», «Maître»,
quand il est
précédé de l’article
défini ha, «le», donne
l’expression ha’Adhôn, «le
[vrai]
Seigneur». Dans M, quand l’article
définit ha est employé devant
‘Adhôn, le
titre s’applique exclusivement à
Jéhovah Dieu.» Malgré tout, nous
trouvons une
fréquence élevée de ce terme dans les
versions hébraïques. Les lecteurs
devraient savoir que ces versions hébraïques
emploient haAdohn fréquemment et
qu’elles l’emploient pour Jésus. Il
est troublant de réaliser que le comité de
traduction de la Bible du monde
nouveau a traduit haAdohn par Jéhovah en deux endroits
vérifiés dans cette
étude, mais par Seigneur dans la majorité des
fois où les versions hébraïques
emploient haAdohn pour affirmer la nature divine de Jésus. D’autres
points intéressants se trouvant dans les informations de
l’appendice Plusieurs
autres points intéressants ressortent en passant en revue
les informations de J17
dans l’appendice de ce livre. L’information est
résumée dans le tableau de
l’appendice intitulé
Références complètes de Kurios en 1
Corinthiens.
Initialement, nous pouvons vérifier que les
références «J» rapportent
adéquatement les occurrences de יהוה dans cette version
hébraïque. Les
notes de référence «J» de la
KIT citent 8 occurrences de יהוה en 1 Corinthiens
dont nous pouvons vérifier la présence dans le
texte de 1 Corinthiens. Dans
1 Corinthiens, nous réalisons aussi que le mot Kurios dans
le KIT est traduit
par Jéhovah 15 fois et par Seigneur 51 fois dans la Traduction
du monde
nouveau. Lorsque nous examinons attentivement chacune des
mentions, nous
réalisons que J17 a pareillement
traduit Kurios autant par יהוה que
par haAdohn. (Trois fois par יהוה et 16 fois par haAdohn.) Pourtant,
lorsque
nous lisons chacune des mentions avec sa traduction
parallèle anglaise, nous
réalisons que la version hébraïque ne
sépare pas les identités de haAdohn et de
יהוה en les rendant distinctement différentes. J17
emploie librement
Seigneur dans la traduction anglaise parallèle autant pour
haAdohn que pour יהוה. Nous
faisons une autre observation inattendue lorsque nous
évaluons les informations
de l’appendice au sujet de J17. Nous
découvrons qu’en 4 : 19, 10 :9,
21 (deux fois), 22 et 11 : 32, les versions
hébraïques ne sont pas d’accord au
sujet de la traduction du mot grec Kurios par יהוה. Ainsi, selon les
références
«J» en 10 : 9 et 11 : 32, il y a seulement trois
versions qui emploient
effectivement יהוה. Dans trois autres cas, il y a accord entre
seulement quatre
versions hébraïques. Inversement, cela signifie que
les 22 autres versions (ou
les 21 versions où il y a quatre citations)
n’emploient pas le Tétragramme.
Donc, nous réalisons que le comité de traduction
n’a pas expliqué un important
critère de traduction. Quel poids de support textuel a-t-il
été nécessaire
d’employer dans le but de changer la formulation connue du
texte grec de la KIT
de Seigneur à Jéhovah? Est-ce que toutes les
versions hébraïques devaient être
d’accord ou est-ce que seulement trois versions
hébraïques ont fait pencher la
balance pour le comité de traduction même si
toutes les autres versions
employaient un vocabulaire différent? L’importance
de ce critère de traduction
est particulièrement manifeste en 1 Corinthiens 10 : 9. Si
la Traduction du
monde nouveau n’avait pas employé
Jéhovah en 1 Corinthiens 10 : 9, le
verset aurait attribué à Jésus une
identité proche avec le nom Jéhovah des
Écritures hébraïques. Aucun
de ces commentaires endosse la prédisposition
théologique de J17.
Toutefois, ils soulèvent certainement une question
à savoir pourquoi le comité
de traduction de la Bible du monde nouveau a choisi
d’employer ces versions
hébraïques, lorsque l’intention manifeste
d’au moins deux de ces dernières,
était d’identifier Jésus par haAdohn
avec יהוה. L’identification
de יהוה avec Seigneur des versions J17 et J18 Certaines
des versions hébraïques produites dans les pays
anglophones ont été imprimées
sous la forme de traductions en deux langues.
C’est-à-dire qu’elles ont des
textes parallèles en hébreu et en anglais. Elles
n’ont pas été publiées en
tant
que traductions interlinéaires avec un texte au mot
à mot par-dessus l’autre.
Elles offrent plutôt un texte hébreu sans
interruption sur une page et un texte
anglais sur la page opposée. J17 et J18
sont produites
selon ce format. Cette
organisation de textes paraissant sur des pages opposées
nous permet de
comparer les textes hébreux et anglais. Pour des raisons
évidentes, pas plus un
traducteur qu’un éditeur biblique consciencieux
produiraient-ils une Bible en
deux langues, laquelle ? selon leur point de vue ? contiendrait de
sérieuses
incohérences entre les deux textes. Donc,
nous pouvons employer cet arrangement comme un commentaire pour la
signification intentionnelle de יהוה dans la traduction
hébraïque. Les lecteurs
pourraient être intéressés à
jeter un coup d’œil soit à J17
ou à J18
et de noter les passages parallèles où le
Tétragramme est employé dans le texte
hébreu. Presque sans exception, dans le texte anglais nous
lisons Lord
[Seigneur]. Nous
ne pouvons pas donner à cette preuve plus de poids
qu’elle en mérite. Elle
n’est pas, en fait, une déclaration
écrite par le traducteur, à savoir
qu’il
considérait le Tétragramme et le mot Lord comme
ayant une exacte équivalence.
Néanmoins, c’est un fait intéressant
qui se présente de cet arrangement. Tout
au long de ce livre nous avons cherché une preuve qui nous
indiquerait le parti
pris des ces traducteurs des versions hébraïques.
Nous pouvons seulement
présenter le commentaire suivant comme étant
suggestif. Néanmoins, à la lumière
de nos autres observations de l’emploi des choix de
vocabulaire de ces
traducteurs, consistant à identifier étroitement
Jésus avec Jéhovah, il est
sans aucun doute significatif qu’ils ont employé
deux textes en langues
différentes qui semblent comporter une exacte
équivalence entre יהוה et
Seigneur. L’indication est à l’effet que
ces traducteurs des versions
hébraïques comprenaient le nom divin יהוה comme
pouvant adéquatement décrire
Jésus comme Seigneur. Résumé
Nous
avons commencé cette section avec la question suivante :
«À quoi pouvons nous
attendre des préférences de traduction
d’éditeurs de Bibles trinitaires
concernant la personne de Christ?» À partir de ce
bref examen, il apparaît
qu’au moins ces deux versions hébraïques
unissent les identités représentées
par le nom divin (יהוה) et Kurios. C’est-à-dire,
plutôt que de différencier ces
deux versions, à l’occasion, ils identifieront
Jésus lui-même comme étant le
Souverain Seigneur haAdohn (^wOda;h;)( Au
moins ces deux[4] versions
hébraïques identifient-elles Jésus avec
les titres hébreux de la divinité en net
contraste à l’identification qui est
donnée dans la Traduction du monde nouveau.
Les traducteurs des versions
hébraïques emploient le Tétragramme
(יהוה) lorsqu’ils traduisent des versets
cités des Écritures
hébraïques. Simultanément, quand un
rédacteur inspiré des
Écritures grecques chrétiennes identifie le
Seigneur Jésus dans un verset
contenant une citation des Écritures
hébraïques tel qu’en 1 Pierre 2 : 3 et 3
:
14, ces traducteurs hébreux ont eux aussi librement
identifié notre Seigneur
Adonénou (WnynWda}) en tant que sujet. (Dans le cas de J17,
le
traducteur hébreu associe réellement
Jésus à יהוה.) L’association de notre
Seigneur [Jésus] avec Jéhovah (יהוה) se constate
clairement dans ces deux
versions hébraïques. [4] Ces deux versions
hébraïques employées dans cette
étude ont été comparées,
montrant un emploi semblable de mots (quoique pas
identique). La principale étude a été
faite à partir de J18. La
deuxième version hébraïque, J17,
a été comparée dans les cas de 1
Pierre 2 : 3 et 3 : 15. en 1 Pierre 2 : 3, cette deuxième
version emploie haAdohn
(^wOda;h;) ( Comme
nous l’avons précédemment
mentionné, il est aussi digne de mention que les textes
anglais de ces deux versions hébraïques
n’emploient pas le mot anglais Jehovah
lorsque se présente le Tétragramme dans le texte
hébreu. C’est plutôt le mot
anglais Lord qui est employé pour traduire יהוה. Après
avoir examiné ces versions hébraïques,
nous réalisons aussi que les traducteurs
de la Traduction du monde nouveau ont
été sélectifs dans leur emploi des
références «J.» Dans les
Écritures hébraïques, ils ont toujours
traduit haAdohn
(^wOda;h; — Souverain Seigneur) par Jéhovah. Or,
dans notre étude indépendante
d’une version hébraïque, nous trouvons
que le comité a traduit le même mot,
trois fois, par Jéhovah et 16 fois par Seigneur dans un seul
et même livre des
Écritures chrétiennes. Chercherions-nous toute la
liste des 714 références
Kurios dans cette version hébraïque, plus que
certainement que nous trouverions
des modèles de traduction semblables se
répétant de nombreuses fois. Selon
toute apparence, le travail du comité de traduction de la
Bible du monde
nouveau a favorisé une prédisposition
théologique plutôt que des règles
grammaticales qu’ils avaient établie pour le
processus de leur traduction. Pourquoi
les traducteurs de la Traduction du monde nouveau
ont-ils employé,
sélectivement, certains versets de ces versions
hébraïques pour «restituer le
nom divin,» alors qu’en même temps ils
ont soigneusement évité toute mention,
à
partir de ces versions«trinitaires», de
l’identification de «notre Seigneur»
avec le nom divin (יהוה) des Écritures
hébraïques? Chapitre
5 : Saul sur la route de Damas Nous
allons maintenant examiner trois récits de la conversion de
Saul sur la route
de Damas. Le premier est le récit de Luc en Actes 9 : 1-11.
Les deux autres
récits sont ceux de Paul lui-même alors
qu’il raconte le même
événement devant
des opposants juifs en Actes 22 : 6-10 et devant le roi Agrippa en
Actes 26 :
13-16. Nous insérerons les mots hébreux des
versions hébraïques qui sont
équivalents au mot Seigneur dans ces récits. À
partir de la déclaration dans l’appendice de la Traduction
du monde nouveau
que nous avons étudié au chapitre
précédent, nous comprenons que haAdhon
(^wOda;h;) ( À
partir les définitions précédentes de
ces deux mots hébreux, recherchons ce que
les traducteurs hébreux de J18
avaient l’intention de communiquer à
leurs lecteurs. (Certaines citations proviennent de la version
hébraïque J17.)
Les passages sont cités de la Traduction du monde
nouveau. Le mot hébreu
employé dans cette version avec la signification telle
qu'elle est définie dans
la Traduction du monde nouveau est
inséré entre crochets. «Mais
Saul, respirant encore menace et meurtre contre les disciples du
Seigneur
(haAdohn [ ^wOda;h; ] Jéhovah Dieu), se rendit chez le grand
prêtre et lui
demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin qu’il
puisse amener liés
à Jérusalem tous ceux des membres de La Voie
qu’il trouverait, hommes et
femmes.» (Actes 9 : 1-4) «Alors
que nous étions tous tombés à terre,
j’ai entendu une voix qui me disait en
langue hébraïque : «Saul, Saul, pourquoi
me persécutes-tu? Toujours ruer contre
les aiguillons, c’est dur pour toi.» Mais
j’ai dit : «Qui es-tu, Seigneur? Et
le Seigneur (haAdohn ? ^wOda;h; ? Jéhovah Dieu) a dit :
«Je suis Jésus ( [ ‘Wvy
] ),[1] que tu persécutes.»
»(Actes 26 : 14, 15) «J’ai
dit alors : «Que dois-je faire, Seigneur (Adoni ? ynIdoa} ?
Mon Seigneur)?» Le
Seigneur (haAdohn ? ^wOda;h; ? Jéhovah Dieu) m’a
dit : «Lève-toi, va à
Damas.»» «Il
y avait à Damas un certain disciple nommé
Ananias, et le Seigneur (haAdohn ?
^wOda;h; ? Jéhovah Dieu) lui dit dans une vision :
«Ananias!» Il dit : «Me
voici, Seigneur (Adoni ? ynIdoa} ? Mon Seigneur).» Le
Seigneur (haAdohn ?
^wOda;h; ? Jéhovah Dieu) lui dit :
«Lève-toi, va dans la rue appelée
Droite,
et, dans la maison de Judas, cherche un nommé Saul,
(…) Mais Ananias répondit :
«Seigneur (Adoni ? ynIdoa} ? Mon Seigneur), j’ai
entendu dire par beaucoup au
sujet de cet homme (…) Mais le Seigneur (haAdohn ? ^wOda;h;
? Jéhovah Dieu) lui
dit : «Va» (…) Alors Ananias partit
(…) et il posa les mains sur lui et dit :
«Saul, frère, le Seigneur (haAdohn ? ^wOda;h; ?
Jéhovah Dieu), ? ce Jésus qui
t’est apparu sur la route par laquelle tu venais ?
m’a envoyé, afin que tu
retrouves la vue et que tu sois rempli d’esprit
saint.» (Actes 9 : 10-17) [1] C’est
là une construction importante dans la
version hébraïque. Saul, comme interlocuteur, dit :
«Qui est-tu Seigneur?» La
réponse est donnée dans cette version
hébraïque en se lisant de droite à
gauche
: ['Wvy“
ynia} ˆwOda;h;
rm,aOYw? Traduit
littéralement, l’hébreu dit:
«Jéhovah Dieu
disait ‘Je suis Jésus.» Il
n’est pas besoin d’en ajouter beaucoup
après avoir lu ces passages. Nous devons
simplement nous demander encore une fois pourquoi les traducteurs de la
Traduction
du monde nouveau ont-ils tant négligé
de tels passages, comme les
précédents, lesquels associent Jésus
avec les mots hébreux représentant le nom
divin. Cela ne reflète-t-il pas le manque
d’intégrité des traducteurs employant
J17, J18 ainsi que
d’autres versions hébraïques pour
restituer le nom divin dans des passages opportunément
sélectionnés, et en plus
d’ignorer la réalité lorsque celle-ci
ne supporte pas leur position
théologique?[2] [2] En toute
impartialité, il y a une autre réponse
à
ce dilemme. Les experts hébreux modernes
dépendraient du contexte pour
déterminer si oui ou non la traduction de ces versets
était correctement
Jéhovah Dieu ou Souverain Seigneur, lesquels rendraient
égaux avec l'emploi
d'un titre habituellement attribué pour la
divinité, mais qui ne requerrait pas
l’emploi du nom divin. Or, permettrions-nous cette indulgence
pour la
traduction de ce passage particulier, nous serions forcés
quand même de rejeter
les règles grammaticales employées par le
comité de traduction de la Bible du
monde nouveau qui permettaient la restitution originale de
Jéhovah dans les
Écritures grecques chrétiennes. Les
versions hébraïques et le texte inspiré À
cause du statut donné au Tétragramme dans ces
versions hébraïques, nous
terminerons ce chapitre par une brève
démonstration de la canonicité textuelle.[3]
Sous des circonstances normales, les mots employés par le
rédacteur chrétien
inspiré ne sont pas vérifiable en consultant une
version relativement récente. [3] Le mot canon vient
du mot
latin kanon, lequel
fait référence à une règle
à mesurer. L’idée en
français est une règle ou une
norme par laquelle quelque chose est mesuré.
Spécifiquement, le canon de la
Bible en est venu à vouloir dire le catalogue des livres
inspirés dignes d’être
employés comme règle à mesurer la foi,
la doctrine et la conduite. «Auxiliaire
pour une meilleure intelligence de la Bible, sujet «La
bible» : Page 205.» Le
canon, tel qu’employé ici, est la liste des 66
livres acceptés en tant
qu'Écritures inspirées. Par
exemple, Révélation 1 : 8 se lit comme suit dans
le texte de 1910 d’une Bible
protestante française reconnue produite par Louis Segond : «Je
suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur
Dieu, celui qui est, qui était, et qui
vient, le Tout-Puissant.» Cette
phrase en anglais est traduite comme suit : "I
am the
Alpha and the
Omega says the Lord God, he who is, who was, and who will be, the
All-Powerful." Le
mot Seigneur est l’équivalent français
du mot anglais Lord et il est employé
tout au long du Nouveau Testament de Louis Segond. Le mot
français Dieu est le
mot anglais God. Indépendamment du parti pris
théologique que nous puissions
trouver dans la juxtaposition de Seigneur et Dieu dans cette version
française,
nous n'utiliserons pas cette traduction pour prouver que les
rédacteurs
originaux employaient une certaine formulation dans leur texte grecque.
Nous
devons chercher l’information dont nous avons besoin
à partir d’un texte grec
digne de foi plutôt qu’à partir
d’une traduction française. Cela
serait normalement vrai de toutes les recherches textuelles pour la
formulation
originale employée par les rédacteurs
chrétiens inspirés. Nous consulterions le
texte grec à partir duquel la traduction a
été faite plutôt
qu’à partir de
traductions récentes.[4]
Conséquemment, s’il n’en
était pas de la
dépendance aux versions hébraïques du
comité de traduction de la Bible du monde
nouveau, le contenu de tout ce livre serait discutable. [4] Toutefois,
l’emploi de versions récentes présente
un niveau différent de certitude textuelle. Une version du
troisième ou du
quatrième siècle peut nous donner des
aperçus valables au sujet de la
formulation du texte original en suggérant le mot que le
traducteur a vu dans
le texte grec qu’il traduisait. Néanmoins, la
preuve en est simplement une qui
corrobore. La preuve, même d’une version ancienne,
ne peut jamais avoir
préséance sur le texte grec connu duquel la
version a été traduite. Cependant,
nous avons ici une situation unique dans le cas des versions
hébraïques citées
dans la Traduction du monde nouveau. Dans ce cas,
les versions
hébraïques ont été
élevées à un statut plus grand que les
écrits canoniques
inspirés, lorsqu’elles sont employées
pour annuler le contenu des meilleurs
textes grecs à notre disposition. Donc, dans ce livre nous
nous sommes penchés
sur l’emploi de deux versions hébraïques
et de leurs emplois de titres divins
pour Jésus. Sous des circonstances normales,
l’emploi de mots hébreux tels que
Adoni (Mon Seigneur), haAdohn (Jéhovah Dieu) ou
Adonaï (Souverain Seigneur)
suggèrerait simplement une note sans importance dans le
processus de
traduction. Si,
toutefois, l’argument est avancé
prétendant que la présence du
Tétragramme dans
ces versions supplante le texte grec de la Kingdom
Interlinear Translation,
alors selon le même raisonnement, nous sommes forcer
d’employer en entier le
vocabulaire de ces versions hébraïques concernant
la personne du Christ pour
définir notre compréhension des
Écritures inspirées. Selon
l’opinion personnelle de l’auteur, pourtant, les
versions récentes ne dictent
pas les contenus des Écritures originales
inspirées. Selon l’opinion de
l’auteur, la formulation adéquate des
Écritures chrétiennes est fondée sur
les
meilleures preuves textuelles disponibles provenant des manuscrits
grecs
eux-mêmes, lesquels nous avons à notre disposition. Chapitre
6 : Un bref résumé Les
versions hébraïques constituent la seule preuve
manuscrite à laquelle fait
appel la Traduction du monde nouveau pour les 237
références Jéhovah
dans les Écritures chrétiennes. Ce
livre n’a pas évalué la question de la
présumée hérésie du
troisième et du
quatrième siècle expliquant la suppression du
Tétragramme des manuscrits
originaux des Écritures chrétiennes, non plus que
le poids des versions
hébraïques comme textes critiques permettant la
restitution du nom divin dans
les Écritures chrétiennes. Pourtant,
indépendamment des affirmations au sujet
de la suppression du Tétragramme, la
Société Watch Tower elle-même,
reconnaît
qu’il n’existe pas de manuscrit qui permettrait
d’apporter la preuve que les
rédacteurs des Écritures chrétiennes
inspirées ont écrit le nom divin en
caractères hébraïques.[1]
En conséquence, la seule preuve manuscrite
que la Traduction du monde nouveau cite pour
justifier le nom Jéhovah
dans les Écritures chrétiennes est le
témoignage des versions hébraïques. [1] Il y a suffisamment
de
preuves que le Tétragramme
a été employé dans la Septante (la
traduction en langue grecque des Écritures
hébraïques disponible à
l’époque de Jésus). Toutefois, des plus
de 5 000 copies
de manuscrits grecs anciens des Écritures grecques
chrétiennes ? dont certains
sont aussi anciens que l’an 200 de notre ère ? il
n’y a aucun manuscrit
montrant quelque preuve que ce soit de l’occurrence du
Tétragramme. Le
comité de traduction de la Bible du monde nouveau a
employé 25 versions
hébraïques comme base pour changer le texte grec de
la Kingdom Interlinear
Translation en 237 endroits. En faisant ainsi, ils ont
hissé ces versions
aux rang d’Écriture inspirée. Pour
cette raison, il est ainsi entièrement
approprié que ces versions hébraïques
soient sujettes au même examen minutieux
qui est exigé normalement pour toute autre preuve manuscrite
employée pour
corriger ou rectifier le processus de transmission des manuscrits grecs. Parce
que les versions hébraïques sont rarement
disponibles pour les lecteurs de la Traduction
du monde nouveau, ce livre a évalué
deux de ces versions hébraïques. J18
a été la principale
référence ainsi que des informations
supplémentaires
provenant de J17. À partir des
affirmations du comité de traduction
de la Bible du monde nouveau et aussi de passages
sélectionnés se trouvant dans
ces deux versions hébraïques, nous avons
constaté ce qui suit : · Premièrement
: La
déclaration de la KIT (dans la préface de
l’édition de 1969) qui dit que :
«Lorsqu’il est question des citations des
Écritures hébraïques là
où le nom
[divin] se trouve, les traducteurs en hébreu n’ont
pas eu d’autre recours que
de traduire ky’rios ou theos’ vers sa forme
originale יהוה,» n’est pas toujours
vraie. À au moins deux endroits (1 Pierre 2 : 3 et 1 Pierre
3 : 15), un verset
où se lit le Tétragramme (יהוה) dans les
Écritures hébraïques est traduit par
Lord (Adonénou) dans J18.
Adonénou est fréquemment employé pour
Jésus
tout au long des Écritures grecques de cette version
hébraïque. Néanmoins,
dans
le cas de J17, le traducteur hébreu a
suivi ce modèle alors qu’il a
vu יהוה dans Isaïe 8 : 13. Dans ce cas, ce traducteur
identifie Jésus (le
Christ) comme étant Jéhovah des Armées
(hwO :hy ”Ata,) en 1 Pierre 3 : 15. · Deuxièmement
:
L’appendice 1H de la Traduction du monde nouveau
avec notes et
références dit que : «Le titre
‘Adhôn, [^wOda;] «Seigneur»,
«Maître», quand il
est précédé de l’article
défini ha, [h;] «le», donne
l’expression ha’Adhôn,
[^wOda;h;] «le [vrai] Seigneur». Dans M, quand
l’article défini ha est employé
devant ‘adhôn, le titre s’applique
exclusivement à Jéhovah Dieu.» [Le
texte
hébreu entre crochets a été
ajouté.] Pourtant, les traducteurs des versions
hébraïques
J17 et J18 ont
employé le titre de Jéhovah pour
identifier le Seigneur Jésus. Dans les versets que nous
avons examinés en Actes
9 : 1-11, 22 : 6-10, 26 : 13-16, et 16 fois en 1 Corinthiens, ces deux
versions
hébraïques employaient haAdohn (^wOda;h;) pour
faire référence à Jésus,
lequel
est un titre exclusivement réservé à
Jéhovah Dieu. · Troisièmement
:
Cependant, la manifestation la plus troublante vient de J17.
À
partir de 1 Corinthiens, nous avons constaté que le
comité de traduction de la
Bible du monde nouveau a traduit haAdohn par Jéhovah trois
fois et par Seigneur
16 fois. HaAdohn a été sélectivement
traduit autant par Jéhovah que Seigneur,
suggérant de cefait que la sélection soit
possiblement basée sur une
prédisposition théologique plutôt que
sur les règles grammaticales déclarées
du
comité de traduction. · Quatrièmement
: La
version hébraïque identifiée par J18
fait montre d’une préférence de
traduction. Comme nous nous y attendrions d’un
éditeur trinitaire de la Bible,
cette version unit clairement les identités des
personnalités représentées par
le nom divin (יהוה) et Kurios. Un lecteur lisant
l’hébreu comprendra clairement
que les deux versions hébraïques
évaluées dans cette étude
présentaient
résolument Jésus comme pouvant être
identifié avec la nature du Jéhovah des
Écritures hébraïques. · Cinquièmement
: Le
comité de traduction de la Bible du monde nouveau a
été sélectif dans ses choix
de «preuves» provenant de ces deux versions
hébraïques que nous avons
évaluées.
Bien qu’ils aient employé librement ces versions
pour restituer le nom divin
dans les Écritures grecques chrétiennes
— là où il pouvait être fait
ainsi en
attribuant les caractéristiques divines à
Jéhovah — ils ont omis toutes
références aux nombreux passages qui identifient
clairement Jésus avec le nom divin
des Écritures hébraïques. Il
n’y a pas de texte grec perdu contenant יהוה Avec
toutes ces discussions au sujet du Tétragramme qui a
été prétendument supprimé
des anciennes copies des Écritures grecques
chrétiennes,[2] le
lecteur présumera souvent que les sources textuelles pour
ces versions
hébraïques sont des textes grecs
«perdus» qui contiennent une
vérification
manuscrite de la présence du Tétragramme (יהוה)
en caractères hébraïques. Il y
a deux observations qui peuvent être faites à
partir de cette étude que nous
complétons, lesquelles observations dissipent toutes notions
qu’il puisse
exister des manuscrits grecs perdus derrière ces versions
hébraïques. [2] Pour un
aperçu
complet de la présumée présence du
Tétragramme dans les Écritures grecques
chrétiennes et de sa subséquente
suppression, voir Le Tétragramme et les Écritures
grecques chrétiennes bientôt
sur ce site en français. · Premièrement
: La
première observation concerne l’affirmation du
comité de la Bible du monde
nouveau affirmant qu’il n’existe pas de manuscrit
grec «perdus» dans lesquels
peut être lu le Tétragramme. Nous avons
déjà examiné la citation de la page 18
de la préface de l’édition de 1969 de
la KIT où les traducteurs disent : «Lorsqu’il
est question des citations des Écritures
hébraïques là où le nom
[divin] se
trouve, les traducteurs en hébreu n’ont pas eu
d’autre recours que de traduire
ky’rios ou theos’ vers sa forme originale יהוה du
Tétragramme.» Le comité de
traduction nous dit ouvertement que le travail de production
d’une version
hébraïque a été fait par des
traducteurs hébreux. Évidemment, ces hommes
traduisaient d’une autre langue vers
l’hébreu. C’est-à-dire que
les traducteurs
hébreux ne travaillaient pas à partir de
manuscrits écrits en langue hébraïque.
Mais encore plus, le comité de traduction nous dit que ces
traducteurs
travaillaient avec des manuscrits grecs alors que ceux-ci contenaient
Kurios et
Théos, les mots pour Seigneur et pour Dieu. Nous pouvons
correctement supposer
de ce qui précède que ces traducteurs
travaillaient avec des textes grecs
habituellement disponibles qui ne contenaient pas le
Tétragramme. À tout le
moins, les manuscrits qu’ils employaient ne comportaient pas
יהוה dans le texte
grec. · Deuxièmement
: Ces
traductions ont été faites à partir de
textes grecs comme nous le fait voir les
pages titres de ces ouvrages. Comme c’est le cas pour J17
et J18
où nous pouvons justement lire ce qui suit sur les pages
titres[3] : «Translated out of the
original Greek: and with [3] Idem Donc, ces
versions hébraïques ne nous amènent pas
plus près d’une prétendue ancienne
famille de manuscrits des Écritures grecques
chrétiennes. Elles nous conduit
encore plus loin en interposant une traduction entre nos traductions
modernes
et les textes grecs adéquatement restaurés. Le seul
mérite de
ces versions hébraïques, comme matériel
d’information, est leur reflet du point
de vue des traducteurs hébreux — qui sont des
connaisseurs de la langue
hébraïque — et du fait qu’ils
en sont venus à reconnaître Jésus comme
étant le
vrai Messie d’Israël. Ce point de vue, comme nous
l’avons vu précédemment, a
conduit les traducteurs de J17 et J18
à faire une étroite
identification entre Jésus et Jéhovah. Une
réflexion concluante Les
versions hébraïques ont été
employées par le comité de traduction de la Bible
du monde nouveau pour restituer le nom de Jéhovah dans les
Écritures
chrétiennes. La plupart des lecteurs présumeront
ainsi que les traducteurs de
ces versions ont un parti pris faisant une claire distinction entre
Jésus et
Jéhovah. C’est-à-dire qu’en
employant le Tétragramme en 237 endroits, ils font
disparaître toute identification
d’égalité entre Jéhovah et
le Seigneur Jésus. Certainement
que l’affirmation précédente peut
s’avérer être vraie dans certains cas.
Nous
savons que le Matthieu de Shem-Tob est un appendice à cet
argument pour un
lectorat juif à savoir que Jésus
n’était pas le Messie promis. George
Howard[4]
dit : «Avec
la possible exception de [Matthieu] 16: 16 (…)
l’auteur du Matthieu de Shem-Tob
n’identifie jamais Jésus avec le Christ [Messie].
Cela doit être mis en
contraste avec le texte grec [le Matthieu grec chrétien que
nous connaissons],
là où l’identification du Christ est
clairement faite.» [4] L'évangile
Hébraïque de Matthieu par
George Howard, Mercer University Press, 1995, page 216. C'est un livre
fascinant qui vaut la lecture. Howard a fait un important travail sur
ce texte
Hébraïque. Howard pense qu'il ne s'agit pas d'une
version (tranduction) mais
plutôt d'une vérification d'un texte
d'après le manuscrit de l'Évangile de
Mathieu écrit par l'Apôtre. Malgré
tout, lorsque nous examinons au moins deux de ces versions
hébraïques
trinitaires, nous découvrons le contraire. Nous
découvrons que ces traducteurs
hébreux emploient le vocabulaires et les constructions
habituelles en hébreu
moderne pour accomplir un objectif entièrement
différent. Ils tentent
clairement d’identifier Jésus avec
Jéhovah. Par exemple, revoyons un verset que
nous avons déjà vu. Le
traducteur de J18 emploie le vocabulaire que le
comité de traduction
de la Bible du monde nouveau soutient : «Le
titre ‘Adhôn, «Seigneur»,
«Maître», quand il est
précédé de l’article
défini
ha, «le», donne l’expression
ha’Adhôn, «le [vrai] Seigneur».
Dans M, quand
l’article défini ha est employé devant
‘adhôn, le titre s’applique
exclusivement à Jéhovah Dieu.» Philippiens
2 : 11 est alors traduit dans cette version
hébraïque par : «Et
que toute langue devra confesser que Jésus Christ est
Seigneur (haAdhon ?
Souverain Seigneur [Jéhovah]), à la gloire de
Dieu le Père.» Tout
lecteur Juif de J18 comprendrait la citation de
Philippiens comme
provenant de Isaïe 45 : 21-24 qui dit : «N’est-ce
pas moi, Jéhovah, en dehors de qui il n’y a pas
d’autre Dieu (…) J’ai juré
par
moi-même (…) que devant moi tout genou pliera,
toute langue jurera, en disant :
«Oui, en Jéhovah il y a pleine justice et
force.»» Très
clairement, le traducteur de J18 donne
à Jésus l’identité de
Jéhovah
«En dehors de qui il n’y a pas d’autre
Dieu [envers qui] tout genou pliera,
[et] toute langue jurera.» Ce traducteur a fait cette
identification par un
choix de vocabulaire de traduction clairement compris par un lecteur de
la
langue hébraïque comme identifiant Jésus
avec ce Dieu unique «[envers qui] tout
genou pliera, [et] toute langue jurera.» Nous avons vu le
même choix de
vocabulaire lorsque le traducteur de J17 citait
Jésus répondant à
Saul des cieux en disant : ['Wvy“
ynia} ˆwOda;h; rm,aOYw? (Jésus) Yeshua [suis]
Je Jéhovah Dieu disait il Traduit
littéralement, l’hébreu dit :
«Et Jéhovah Dieu disait «Je suis
Jésus.»» Nous
devons donc conclure qu’au moins certains traducteurs des
versions hébraïques
essayaient clairement d’identifier Jésus avec
Jéhovah dans le but de prouver sa
pleine identité en tant que Dieu Tout-Puissant. Alors nous devons nous demander ce qui suit : «Est-ce que le comité de traduction de la Bible du monde nouveau a vraiment employé ces versions hébraïques pour faire une nette distinction entre Jéhovah (יהוה) et Jésus sans nous dire que l’objectif apparent de ces versions hébraïques — et le vocabulaire fréquent employé dans celles-ci — était choisi par leurs traducteurs pour faire tout simplement affirmer le contraire? Peuvent-ils avoir vraiment sélectionner par coïncidence 237 références hors contexte — tout en excluant réellement les références qui identifient Jésus à יהוה — et d’ignorer un ensemble de preuves de grand poids, se trouvant dans ces versions hébraïques au sujet de l’identification de Jésus avec la gloire de Jéhovah Dieu lui-même ? |
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