GLB | Loge : La Parfaite Union - Orient de Namur | Date : NC |
La conscience
et
son évolution Les lois de
l’Univers peuvent nous paraître connues, et
pourtant plus les chercheurs
avancent, plus ils trouvent, plus les invitations à chercher
se multiplient.
C’est sans doute déjà un aspect de la
loi de complexification de l’Univers. Et
nous Maçons, nous sommes conscients de la
nécessité de cette recherche.
Cherchez, mes FF\, et vous trouverez. La
conférence
de ce jour, relative à
l’évolution de la vie vers la conscience et le
divin éveille nos esprits et aiguise notre ignorance. Que
savons-nous de la
vie, de la mort, et bien plus, de la conscience de l’homme,
voire du
divin ? Faut-il
chercher dieu en l’homme ? Faut-il penser
à autre chose s’il n’existe
pas ? Faut-il vivre avec patience sous l’empire des
lois de l’univers pour
un jour en savoir plus ? Faut-il au contraire être
heureux d’exister ici
et maintenant en sachant que nous ne saurons jamais, mais que cela,
nous le
savons ! Sois heureux de tout, partout et avec tout, dit un
précepte, si
toutefois l’honneur n’y est pas contraire. Tout
s’accélère. Même si
l’Occident a connu un recul par son intolérance de
l’étranger en des périodes
d’immaturité, la connaissance explose. Nous savons
qu’il existe des organismes vivant à des
températures ou dans des conditions
telles que la vie ordinaire ne serait pas possible. Des grenouilles en
Australie peuvent survivre pendant trois ans sans eau sous le
désert. Des
serpents peuvent geler et renaître après
l’hiver. Des araignées microscopiques
peuvent rester dans un état de vie léthargique
pendant dix mille ans en
suspension à plusieurs kilomètres
d’altitude et se poser pour se réactiver au
gré des vents et des circonstances. Nous savons
que les couleurs ne sont que des longueurs d’ondes
vibratoires. Nous savons à
nouveau que les chats repèrent les nœuds
d’énergies du réseau Hartmann, ce que
les romains savaient déjà des Egyptiens. Nous savons
que la matière atomique contient des gluons et des
quarks ; nous savons
aussi grâce à la physique quantique que ce que
nous voyons n’est pas forcément
ce qui est. Nous savons
encore que l’univers comporterait d’autres
dimensions. Certains scientifiques
sentent ce que les kabbalistes pressentaient, il y a des centaines
d’années
déjà. D’aucuns
parlent de la théorie des cordes, d’autres de la
matière noire ou de la masse
manquante, autant de portes ouvertes sur notre ignorance qui se
comble. L’espace
et le
temps sont de plus en plus défiés. Au sujet de
l’espace, déjà en 1900, Max Planck
définissait l’une des constantes de la
physique mieux connue sous le nom de longueur de Planck. En dessous de
celle-ci, s’agissant de la plus petite dimension concevable
en physique, la
notion d’espace perd son sens. Quant au
temps, Emmanuel Kant disait déjà qu’il
n’était qu’un mode de
représentation du
monde lié à la philosophie de l’homme.
Autrement dit, penser autrement
permettrait de voir le temps autrement. Qui sait ? Il nous
faudra pourtant
le vaincre pour voyager dans l’espace sidéral.
Bien plus, ne l’aurions-nous pas
déjà vaincu par
l’immortalité de notre âme ? Ne
serions-nous pas déjà les
héritiers du temps au-delà du
réel ? Qui sait quelle est en nous la part
héritée ? Qui parmi nous sait ce qui
subsistera de lui dans l’esprit de
ses contemporains ? Notre savoir
évolue et pénètre lentement, mais de
plus en plus vite les lois de l’univers,
et en soi, c’est aussi une application de la loi de
complexification. Que tout soit
mathématique ne serait pas une surprise. Les Anciens le
prétendaient déjà en
Grèce antique. Ce serait un retour aux sources, la
quadrature du cercle. Quant à
notre
conscience humaine, comment oserions-nous la considérer
comme un produit
fini ? Plus
perfectionné que l’homme dit de Neandertal nous
sommes, et l’homo sapiens
d’aujourd’hui est aussi plus avancé que
son frère Cro-Magnon, mais personne ne
niera que dans cinquante mille ans nos descendants feront la
même réflexion à
notre propos, s’il n’y a pas de catastrophe dans
l’entre-temps. Quelles sont
les limites de ce que l’homme pourra
réaliser ? Poser la question, c’est
encore étaler notre ignorance. Et pourquoi ne
pas poser la séduisante hypothèse de
rêve que la connexion de toutes les
consciences individuelles permettrait à l’homme,
à ce point parfait de
connaissance, de dire un jour :
« maintenant, dieu
existe ! » Qui sait ? En tous cas,
ce que chacun aura entendu, c’est que tout serait
lié, que la vie de notre
conscience ne se concevrait pas dans la solitude. Que
serions-nous sans la Fraternité, sans les autres
à qui notre esprit nous
relie ? La Vie,
c’est
l’évolution, et l’évolution,
nous y participons. Vivre ne peut se dispenser
d’aimer et de mourir pour créer encore et encore,
à notre image. Alors, vivons
dans la Fraternité. Ce n’est pas plus mal,
même et surtout où c’est difficile,
que ce soit en Afghanistan, en Côte d’Ivoire, en
Irak, près de chez nous ou
ailleurs ! En
conclusion,
nous pourrions faire une sorte de pari, et pour paraphraser Blaise
Pascal et le
contrarier modestement: ne nous mettons pas à genoux,
assagissons-nous et
aimons, et bientôt nous
vivrons…éternellement. |
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