Obédience : NC | Loge : Rupelle - Orient de La Rochelle | Date : NC |
Le Nombre 7 Le nombre 7, pour nous Maître Maçons qui travaillons au 3ème degré, symbolise la connaissance qui doit s’accroître indéfiniment, qui nous rappelle que le travail n’est jamais terminé et peut-être même qu’il ne fait que commencer… Le Maître maçon est âgé de sept ans et plus et non sept ans. Sept ans et plus afin de nous rappeler que le travail n’est jamais terminé car si il symbolise donc un cycle complet, cela veut dire qu’un autre est prêt à être commencé. C’est sûrement en partie cela la notion de « et plus ». A l’instar des sept notes de la gamme musicale, un autre cycle recommence mais à l’octave supérieur. On l’entend lors de l’instruction de la cérémonie d’élévation au grade de maître : l’Age du Maître est de 7 ans…Et plus. L’âge du maître maçon ressemble à un long cheminement, un éternel commencement pour mieux nous comprendre et essayer de nous poser des questions sur l’univers en nous renvoyant finalement au Grand architecte de l’univers. Agé de sept ans et plus, le Maître Maçon pourra utiliser à bon escient les outils mise à sa disposition afin de construire et non pour tuer ou de donc détruire.Cela nous renvoie à notre miroir, pour mieux nous connaître et nous permettre cette prise de conscience afin de mettre de côté nos ambitions mal placées. Cette parabole permet au maître maçon âgé de sept ans et plus d’acquérir la justesse de l’action dans ses paroles au sein de la Loge, pour continuer en dehors le travail commencé dans le Temple. Cette prise de conscience permettant d’acquérir la Sagesse et de continuer à chercher.La résurrection du Maître permet de chercher cette connaissance à l’occident après le décès d’Hiram. Par la même, âgé de sept ans et plus, le Maître s’acquitte de nouveaux devoirs envers lui-même, ses Frères Maîtres, les Frères Compagnons, les frères Apprentis, et autant se faire se peu, l’humanité à laquelle il appartient, puisque l’acacia m’est connu. Oui, c’est vraiment le grade de Maitre qui symbolise le mieux le nombre sept, en effet,dans l'univers Maçonnique, le sept évoque la Maîtrise. Le nombre 7 est le nombre du Maitre maçon, par son âge comme on l’a vu et on le retrouve dans le rituel qui nous pose la question suivante : Que faut-il pour qu’une loge soit parfaite ? 3 la dirigent, 5 l’éclairent,7 la rendent juste et parfaite. Cette réponse qui nous rappelle que les trois sont le Vénérable Maître et les deux Surveillants. Ces Officiers avec l’Orateur et le Secrétaire, sont les cinq lumières de la loge. Mais il faut que sept membres de la Loge au moins soient réunis pour pouvoir procéder à des initiations régulières. Sur ces sept, trois au moins doivent posséder le grade de Maître et deux le grade de Compagnon. Lors de notre passage de la perpendiculaire au niveau nous découvrons au troisième voyage, le cartouche que retourne le Frère Expert les « Sept Arts Libéraux » : Grammaire, Rhétorique, Logique Arithmétique, Géométrie, Musique, Astronomie; le Vénérable Maître nous explique que depuis l’antiquité, ils sont considérés comme « les sept colonnes de la Sagesse ». La loge juste et parfaite, nous allons pouvoir travailler, passer de l’ombre à la lumière. Parlant de Lumière, les 7 couleurs de l’Arc en Ciel nous invitent à aller au-delà de ce qui nous est apparent et c’est ce lien qui nous renvoi au travail maçonnique et à une démarche personnelle plus spirituelle, nous rapprochant du Grand Architecte de l’univers. On va retrouver dans la religion catholique sept demandes dans le Notre Père, 3 se rapportant à Dieu et 4 à l’homme. Le nombre sept revient souvent dans l’apocalypse : les sept candélabres d’or, le mystère des sept Etoiles, les sept sceaux, les sept lettres adressés aux sept églises. « Au Commencement, Dieu créa les cieux et la terre », La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. Dieu dit : que la lumière soit ! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres, Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour. Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Dieu acheva au septième jour son oeuvre qu’il avait faite : et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre. Dieu bénit le septième jour et il le sanctifia. Ainsi débute le récit originel de la genèse, Dieu travaillait ainsi 6 jours pour achever son oeuvre et il se reposa au 7eme jour ; c’est ainsi que l’homme a appris, dès ses origines, à mettre à part un jour sur sept pour autre choses que ses occupations quotidiennes. C’est grâce à cette 1ere page de la Genèse que nous jouissons aujourd’hui, au moins ici, en occident, de notre jour de repos hebdomadaire qui nous rappelle que le nombre 7 est le symbole d’un cycle accompli et du début d’un autre. En effet si le nombre 7 tient une place toute particulière dans le monde maçonnique il est également très présent dans le monde profane. Il vient régir notre vie quotidienne, il est le nombre de l’homme parfait ; il est la somme du 3, la femelle avec le 4 le male. Le sept c’est le nombre de la virginité, de la formation, de la durée : les 7 planètes, les 7 jours de la semaine, les 7 notes de la gamme, les 7 vertus, les 7 péchés, les 7 chakras. Le sabbat est le septième jour et en hébreu le nombre 7 symbolise l’alliance avec Dieu. Du foetus à la première enfance, à l’Age de raison, à la majorité, de la jeunesse à la maturité suivie par le déclin des forces, l’homme se régénère entièrement tous les sept ans et une nouvelle phase de sa vie peut alors commencer. Il était également présent chez les Egyptiens et représentait le Symbole de vie éternelle, représentation d’un cycle complet, d’une perfection dynamique et on retrouve le témoignage de leurs pyramides à degrés ou bien cet escalier à sept marches que les âmes des morts devaient gravir pour comparaître devant Isis et Osiris afin d’y subir le jugement par la pesée de la conscience. Pour retrouver le lien entre les
symboles profanes et Maçonnique, j’ai voulu
prendre la voûte céleste que nous retrouvons dans
le temple rattaché à notre tradition du
symbolisme du Temple inachevé, à ciel ouvert qui
nous rappellent au « septième ciel
» baptisé ainsi par les astronomes babyloniens qui
avaient remarqué dans le ciel composée
d’étoiles dont l’organisation semblait
fixe sept corps qui avaient un mouvement : Le soleil, La lune, Mercure,
Vénus, Mars, Jupiter, et Saturne ; Afin
d’expliquer leurs mouvements, ils avaient associé
chacune à un ciel au nombre de En préparant cette planche, j’ai découvert que de nombreux écris maçonniques retiennent d’ailleurs sept symboles initiatiques fondamentaux : les colonnes, le delta lumineux, la pierre cubique, l'étoile Flamboyante, la lettre G, le meurtre d'Hiram, la résurrection du Maître. L'on compte sept vertus Maçonniques : La loyauté, le courage, la patience, la tolérance, la prudence, l'amour et le silence. Autre image du sept réalisé, en volume cette fois : la pierre cubique ; le carré (le quatre), associée au triangle (le trois), pour donner la pierre cubique à pointe, véritable projection dans l'espace de la forme parfaite qu'était le cube. Lors de notre passage de la perpendiculaire au niveau nous découvrons au troisième voyage, le cartouche que retourne le Frère Expert les « Sept Arts Libéraux » : Grammaire, Rhétorique, Logique Arithmétique, Géométrie, Musique, Astronomie ; le Vénérable Maître nous explique que depuis l’antiquité, ils sont considérés comme « les sept colonnes de la Sagesse ». Quel curieux nombre que le 7 ! Il est aussi l’équilibre, l’harmonie. En effet si il faut il faut 7 Maîtres pour qu’une loge soit juste et parfaite, on peut noter de même que les mesures du tombeau d’Hiram correspondent à trois pieds de large, cinq de profondeur et sept pieds de longueur. Les nombres 3, 5 et 7 forment un cycle progressif complet que l’on retrouve dans la description de l’escalier en colimaçon qui parvient à la Chambre du Milieu. Cet escalier qui s’enroule en spirale autour d’un axe vertical est divisé en trois parties : l’un de trois marches que peuvent figurer les trois ans où l’on est initié aux mystères maçonniques ; le second de cinq marches associées aux cinq ans du compagnon, aux cinq branches de l’étoile flamboyante, aux cinq sens ; enfin, le troisième de sept marches conduisant à la connaissance. Pour l’enfant aussi 7 ans ; c’est l’âge du raisonnement, de la connaissance. Doit-on comprendre par-là que parvenus à notre symbolique « 7 ans et plus » nous possédons les clefs de la connaissance et que c’est à nous à présent de savoir en ouvrir les portes afin de la développer indéfiniment. La réponse est en chacun de nous mais le Rite Ecossais ancien et accepté que nous pratiquons nous rappelle à travers la tradition initiatique que c’est d’abord la symbolique des nombres nous permets d’intégrer les outils Maçonniques. Je terminerai ce travail par cette phrase que j’ai beaucoup entendu enfant et que l’on trouve dans la bible, attribué à Salomon dont la construction du temple a durée 7 ans et plus… : Le sage tourne sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. J’ai dit, Vénérable Maître. T\ O\ |
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