Shinto, la voie des Dieux
Selon
la tradition
japonaise multi-millénaire, dans les temps très
anciens
il y avait alors un
océan immense (ironiquement destiné à
être
appelé l’Océan « Pacifique
»), qui
semblait infini : d’une extrémité
à
l’autre de l’horizon, on pouvait voir
seulement l’eau et le ciel !
Au-dessus de cette immense masse d’eau il n’y avait
qu’un « pont » lumineux et
étroit. Les dieux avaient l’habitude de venir sur
ce pont pour observer et
admirer la beauté et l’immensité de cet
océan. L’un de ces dieux, Izana-Gi,
fatigué d’observer l’océan
d’en haut, abaissa sa lance vers l’eau et
l’agita
légèrement. En relevant la lance il remarqua
qu’un peu de boue, restée à la
pointe de la lance, retombait dans l’eau. C’est
ainsi que la première « île »
apparut sur terre.
Après cela, Izana-Gi construisit une échelle et
se pencha depuis le « pont
céleste » jusqu’au sol. Il continua en
construisant une petite maison ronde
pour lui-même et son épouse, Izana-Mi,
où ils commencèrent à se rencontrer.
Bientôt Izana-Mi eut plusieurs enfants, qui malheureusement
se révélèrent être
une déception. Ils étaient tous
différents les uns des autres et paraissaient
faibles, indignes d’un couple divin. Une assemblée
générale des dieux fut
réunie pour examiner le problème et pour trouver
la cause d’un tel échec. Les
dieux demandèrent au couple : « Quand vous
étiez ensemble, qui commença à
parler le premier ? ».
Izana-Mi répondit immédiatement : «
Moi, évidemment ».
L’un des dieux remarqua : « C’est une
grave violation de la règle réglant les
Rites ! Une femme ne doit jamais parler la première, car
c’est l’un des devoirs
et des privilèges de l’homme. Pas
étonnant que vos enfants ne soient pas ce
qu’ils devaient être ».
Le couple suivit à la lettre le conseil des dieux, et
bientôt leurs enfants
s’améliorèrent, devenant beaux et
forts, dignes héritiers de leur lignage
divin. Izana-Mi ne donna pas seulement naissance à des
enfants, mais devint
aussi la mère de quatre mille îles, grandes et
petites, qui formèrent
finalement le Japon. Les autres pays du monde
émergèrent lentement des eaux par
un processus géologique et naturel, qui prit des
siècles à se réaliser. C’est
pourquoi, à la différence des autres pays, le
Japon est une terre « divine » :
il est la création d’une déesse !
Tout se passa bien jusqu’au jour où Izana-Mi donna
naissance au dieu du feu. A
cause de la nature même de ce dieu, la déesse
mourut d’une mort pénible
lorsqu’il naquit. Son corps fut envoyé dans le
monde d’en bas, la résidence des
morts. Son époux, Izana-Gi, descendit dans ces
régions profondes pour réclamer
le corps de sa femme aux Seigneurs de ces régions.
Dès qu’il arriva, il reçut
l’ordre d’attendre devant la porte
derrière laquelle se trouvait le corps de la
déesse.
Après avoir longtemps attendu que la porte
s’ouvre, il commit un acte interdit
et ouvrit lui-même la porte fatale. Immédiatement
il sentit l’odeur de la mort
! Cette expérience eut un effet négatif sur
Izana-Gi, et immédiatement il
décida de remonter jusqu’au « monde des
vivants ». Néanmoins, il se sentait
impur pour avoir été en contact avec les
puissances de la décomposition et de
la mort. Ayant atteint la rivière Kamo, il décida
de prendre un bain et enleva
ses quatorze couches de vêtements.
Alors qu’il se lavait, soudain plusieurs êtres
divins émergèrent de l’eau. En
même temps, ses quatorze vêtements devinrent
eux-mêmes des dieux. L’eau qu’il
utilisait pour laver son œil gauche devint le Dieu de la
Lune, alors que l’eau
qu’il utilisait pour laver son œil droit devint la
Déesse du Soleil, Amaterasu
[1]. L’eau qu’il utilisait pour laver ses narines
devint le Dieu du Vent et des
Tempêtes, Susa-no-wo.
Susa-no-wo était un dieu mauvais. Il aimer tourmenter la
Déesse Solaire avec
toutes sortes de ruses. Un jour, après qu’il ait
fait tomber la carcasse d’un
animal mort sur la tête de Amaterasu à partir du
plafond d’une chambre où elle
travaillait, Amaterasu décida qu’elle en avait
assez des tours de Susa-no-wo.
Elle se retira, très en colère, dans une grotte
et bloqua l’entrée avec une
grosse pierre. Malgré ses prières et ses
supplications pour être pardonné,
Susa-no-wo ne réussit pas à changer
l’humeur de Amaterasu. Elle resta dans la
grotte, refusant d’en sortir.
A cause de cela, il n’y eut plus de lumière sur
terre. Partout l’obscurité
régnait, et la terre ne produisait plus de bons fruits : les
récoltes étaient
perdues et la vie elle-même était en danger par
manque de lumière solaire.
Les dieux étaient
désespérés et ne savaient
pas comment résoudre ce grave
problème. A la fin, l’un d’eux, une
déesse,
eut une inspiration. Sachant que Amaterasu
était naturellement curieuse, elle s’approcha de
l’entrée de la grotte et
improvisa une danse plutôt amusante et indécente,
soulevant les rires parmi les
dieux. Amaterasu voulut connaître la raison de cette
hilarité générale et
s’approcha de l’entrée de la grotte pour
comprendre
ce qui se passait dehors.
Elle jeta un coup d’œil par une ouverture entre la
paroi et
la grosse pierre
bloquant l’entrée, mais ne put pas voir
grand-chose.
Ensuite elle essaya
d’utiliser son miroir pour avoir une meilleure vue.
L’autre
déesse, dehors,
commença lentement à
s’éloigner de
l’entrée, forçant Amaterasu
à sortir sa
tête
dehors. Soudain les dieux lui sautèrent dessus et la
tirèrent hors de la grotte
par sa tête, la forçant à quitter sa
cachette. A ce
moment la lumière revint
sur terre.
Pour sa part, Susa-no-wo décida de quitter la
résidence des dieux et tout comme
beaucoup d’autres héros divins qui vivaient sur
terre, il devint un tueur de
monstres. Un jour il vit un énorme dragon sur le point de
dévorer une jeune fille.
Il se porta immédiatement à son secours et tua le
dragon. Il l’épousa
finalement et devint l’ancêtre de plusieurs grandes
et nobles familles
japonaises. Sachant que le dragon avait une épée
à l’intérieur de son estomac,
Susa-no-wo l’ouvrit et la garda pour lui [2].
Amaterasu voulait donner au Japon (le pays du soleil levant) un chef
qui
pourrait prendre le contrôle des îles. Elle enfanta
un enfant et lui dit
d’aller au pays du soleil levant pour prendre en charge le
destin du peuple qui
vivait ici, mais son fils ne voulut pas accepter une telle
responsabilité. Il
dit ouvertement à sa mère qu’il ne
voulait pas aller dans un tel pays, car ses
habitants passaient le plus clair de leur temps à se
quereller. Il dit : «
Envoie un autre à ma place, mon fils Ninizi ». Et
ainsi fut fait. Ninizi avait
trois enfants, dont l’un, A-Ho-Demi, avait
épousé la fille du Dieu de la Mer.
Elle lui avait apporté en cadeau le joyau magique des
marées hautes et basses,
avec lequel il pouvait régner sur l’eau et la
contrôler.
Son fils, Jimmu-Tenno, fut le premier Empereur « historique
» du Japon. Sa
dynastie a régné sans interruption depuis lors.
Jimmu-Tenno connut un long
règne ; cependant son règne est mesuré
en «
années » plutôt qu’en
« siècles
»,
comme pour ses prédécesseurs. Selon la tradition
japonaise il arriva au pouvoir
le 11 février 660 av. JC.
A la même époque un voyageur grec nommé
Eudoros arriva sur la côte sud de la
Gaule, épousa la fille d’un chef gaulois local et
fonda la cité aujourd’hui
connue sous le nom de Marseille. De nos jours, le 11 février
est toujours une
fête nationale japonaise.
Nous avons déjà mentionné le Joyau,
l’Epée et le Miroir. Avec ces objets
dotés
d’un pouvoir magique et divin,
l’Impératrice Jingo conquit la Corée en
200 apr.
JC. Selon la tradition japonaise, les dieux avaient dit à
son époux (qui était
mort entre-temps) que les terres à l’ouest du
Japon « attendaient d’être
conquises ». Aujourd’hui, les trois symboles les
plus sacrés (le Miroir de la
déesse Amaterasu ; l’Epée que
Susa-no-wo trouva dans le ventre du dragon qu’il
avait tué ; le Joyau magique des marées hautes et
basses offert à Ho-Demi par
le père de son épouse, le Dieu de la Mer) sont
conservés dans le Temple d’Ise,
qui est le sanctuaire le plus vénéré
par les Japonais.
En 1941, le gouvernement impérial envoya une
délégation officielle à ce temple,
pour demander aux dieux nationaux : « Devons-nous
déclarer la guerre aux
Etats-Unis ? ». Les dieux, par
l’intermédiaire des prêtres officiants
du culte
national, répondirent positivement. Le 7 décembre
1941, les avions japonais
attaquèrent la base navale de Pearl Harbor,
située à Hawaï. En 1945,
après la
destruction de Hiroshima et Nagasaki par des bombes
nucléaires, les dieux
furent à nouveau consultés par le gouvernement
japonais dans le Temple d’Ise.
La question fut posée en ces termes : «
Devons-nous combattre jusqu’au dernier
homme ou devons-nous capituler et nous préparer à
combattre à nouveau dans le
futur ? ». La réponse des dieux fut : «
Rendez-vous, car nous aimons votre peuple
». Le reste est de l’histoire.
L’occupation américaine, qui dura plusieurs
années, ne brisa jamais
complètement l’esprit du Japon,
c’est-à-dire l’esprit du Shinto. Le
Shinto est
la religion nationale japonaise. Son essence peut être
essentiellement résumée
en ces termes : le culte du Soleil, qui est le principal dieu du Japon,
et le
culte des héros nationaux et des ancêtres. Au
Japon toutes les religions sont
tolérées. Beaucoup le considèrent
même comme une nation bouddhiste. C’est vrai
en un certain sens. Le bouddhisme fut introduit au Japon en 550 apr.
JC, venant
de la Corée voisine, grâce au prince Shotoku, qui
mourut en 601 apr. JC.
Cependant, pour se développer, le bouddhisme dut incorporer
plusieurs croyances
et pratiques Shinto. Plusieurs souverains japonais, comme ceux de la
dynastie
bien connue des Shoguns qui dura jusqu’en 1866,
embrassèrent le bouddhisme Zen.
Néanmoins, l’esprit héroïque
et guerrier du Shinto, qui rend un culte à la
nature, au Soleil et aux ancêtres de la race japonaise, fut
toujours présent
chez eux.
Il existe plusieurs textes et poèmes inoubliables qui
expriment cet esprit
Shinto incarné dans la vie du peuple japonais. Ces textes
parlent du
détachement suprême montré dans chaque
action de la vie des membres du culte
national japonais. Hideyoshi Toyotomi, le grand guerrier et
administrateur qui
construisit la fameuse forteresse d’Osaka, écrivit
apparemment peu de temps
avant sa mort : « Comme une goutte d’eau je vais
disparaître et retourner dans
l’air, mais la forteresse d’Osaka se dressera comme
un rêve merveilleux ». A ce
jour cette forteresse se dresse toujours, forte et fière,
comme un monument
national.
Le 14 août 1281, Koubilaï Khan, le neveu de Gengis
Khan, envoya sa flotte de
guerre, comprenant plusieurs centaines de vaisseaux, pour
conquérir le Japon.
Les Japonais n’auraient pas pu retenir cette menace pendant
longtemps.
Néanmoins ils étaient prêts et
déterminés à combattre et à
mourir jusqu’au
dernier homme pour défendre leur terre contre
l’envahisseur mongol. Soudain un
vent puissant, précédant une terrible
tempête, détruisit totalement la
puissante flotte ennemie. Six siècles plus tard,
l’Empereur Meiji écrivit dans
un poème : « Faites tout ce que vous pouvez par
vos pouvoirs naturels ; mais
ensuite agenouillez-vous, et remerciez et honorez le vent divin de Ise,
qui
détruisit la flotte des Tartares ».
Il existe plusieurs dictons populaires qui illustrent
l’esprit Shinto, comme
celui-ci : « Soyez comme le sakura (le fleur du cerisier)
quand vient son temps
de tomber et de mourir. Quand la tempête secouera
l’arbre, vous tomberez et
mourrez sûrement. Mais vous tomberez et mourrez avec
grâce ».
Les Japonais surent comment « tomber avec grâce
» au cours de leur histoire.
Cependant, ils surent toujours comment sauver la face et vivre avec
leur
valeurs. Nous ne pouvons pas nous rappeler sans admiration les fameux
pilotes
kamikaze, les jeunes hommes qui étaient volontaires pour
mourir avec leurs
avions qui devenaient des « bombes volantes ». Ces
jeunes hommes s’immolaient sur
les bateaux de guerre américains et
particulièrement sur les porte-avions. Nous
devons nous rappeler leurs attaques sur les porte-avions [*]
« Repulse » et «
Prince of Wales ». On m’a raconté que
ces pilotes étaient impatients
d’atteindre le « grand jour » de leur
sacrifice ; alors que leur dernier jour
se rapprochait ils devenaient toujours plus heureux de donner leurs
vies pour
leur Pays et leur Empereur. Dans leurs dernières
pensées ils se souvenaient de
leurs brèves vies et de leur loyauté au Soleil
Levant, qui était incarné dans
la dynastie solaire des Empereurs. Avant de percuter ils criaient pour
la
dernière fois leur cri de guerre qui exprimait bien leur
état d’esprit : «
Heike Tenno Banzaï ! » [3]. Alors, calmement et
fermement, ils dirigeaient leurs
avions chargés d’explosifs sur les cibles ennemies
qui avaient été choisies
pour être frappées et détruites.
Les écritures Shinto, en particulier le Kojiki (Le Livre des
Dieux) et le texte
connu sous le nom de Nihongi (Le Livre des Empereurs), écrit
vers 720 apr. JC,
huit années après la compilation du Kojiki,
dédié à divers chefs et Empereurs
(qui, d’après la tradition nationale,
étaient des enfants du soleil), furent
écrits pendant le règne de l’Empereur
Jimmu, au huitième siècle. Le Shinto prit
sa forme de religion de la nature et des héros
grâce à deux grands érudits
japonais, Maturi et Hirata. Quand le Japon capitula en 1945,
l’arrivée des
troupes américaines sur le sol japonais
représenta un événement unique dans
l’histoire nationale du Japon, car ils étaient les
premiers à occuper le pays
du Soleil Levant. L’armée américaine
était la seule dans l’histoire du Japon
à
avoir mis le pied sur son territoire. De plus, cette armée
venait pour imposer
au peuple japonais une idéologie radicalement
étrangère à leur tournure
d’esprit, spiritualité, et identité
nationale.
L’une des premières politiques du gouvernement
d’occupation américain fut de
prohiber l’enseignement, dans toutes les écoles du
Japon, des textes Shinto
mentionnés ci-dessus, c’est-à-dire Le
Livre des Dieux et Le Livre des
Empereurs. Les Japonais n’opposèrent aucune
résistance à ces actions hostiles
(mais à nouveau, pourquoi auraient-ils
résisté ? Les dieux avaient clairement
dit qu’il était nécessaire
d’accepter les termes de la reddition et de
continuer à « vivre »). Le Japon courba
la tête avec un sourire : « La
démocratie ? Bien sûr ! L’Empereur est
un homme comme un autre ? Très bien !
Vous appelez nos chefs politiques et militaires des "criminels de
guerre" ? Vous avez sans doute raison, puisque vous avez
gagné la guerre,
et comme l’histoire l’enseigne, les vainqueurs ont
toujours raison ». Les
Japonais sourirent jusqu’à ce qu’un
traité de paix, relativement et
comparativement pas trop dur, soit signé. Ils sourirent
jusqu’au jour où le dernier
soldat des forces d’occupation américaines ait
quitté la terre du Soleil
Levant. Le jour suivant, les textes sacrés furent
réintroduits dans les salles
de classe. De plus, les enfants des écoles furent
envoyés visiter (une pratique
toujours suivie de nos jours) les restes des cités de
Hiroshima et Nagasaki,
qui avaient été détruites par des
bombes nucléaires, pour admirer le génial
travail des « défenseurs de
l’humanité ». Comme si cela
n’était pas suffisant,
les étudiants furent envoyés visiter le Temple de
Gamagori, qui contient les
restes du général Hideki Tojo et
d’autres « criminels de guerre »
exécutés par
les Américains. Chaque étudiant japonais a
l’honneur d’allumer un petit bâton
d’encens pour vénérer la
mémoire de ces hommes qui se sacrifièrent pour le
Japon et pour son peuple. Ces « criminels de guerre
» sont encore considérés
aujourd’hui comme des héros nationaux et leurs
personnes sont et seront
vénérées comme telles dans les
siècles à venir [4].
Oh, pauvre Japon, fidèle à tes fils, notre
allié pendant la 2ème Guerre
Mondiale ! Je t’admire et t’envie ! Quand
bâtirons-nous, nous, Européens, un
Temple ou au moins un monument pour honorer la mémoire de
nos héros, de nos
morts, de nos chefs, que nos ennemis appellent encore
aujourd’hui « criminels
de guerre » ? Quand rendrons-nous publiquement et librement
hommage à nos morts
comme vous le faites pour les vôtres ?
Nous aussi aurions été capables
d’honorer fidèlement nos camarades
tombés si
nos Princes et nos Rois, il y a bien longtemps, à partir du
cinquième jusqu’au
quinzième siècle en Prusse, n’avaient
pas imposé le Christianisme, par la force
pure, à nos populations aryennes. N’oubliez pas,
chers amis japonais, que les
Aryens, avant d’être convertis, étaient
des « adorateurs du Soleil », des
fidèles du culte des héros, du sang et du sol,
tout comme vous ! L’un de vos
compatriotes, qui travaillait à l’Ambassade
japonaise à Calcutta en 1940, avait
raison lorsqu’il me dit : « Votre
National-Socialisme est, d’après nous, juste
une forme occidentale du Shinto ! »
Savitri Devi Mukherji
Notes
[1] Le caractère solaire de la tradition religieuse du
Shinto japonais est
incarné dans la figure divine de l’empereur,
qu’on croit être d’origine
céleste. Il est considéré comme un
descendant direct de la déesse Amaterasu,
dont le caractère solaire apparaît dans toute la
tradition religieuse du Japon.
[2] L’épée, ainsi qu’un
miroir et un joyau, sont des symboles sacrés encore
employés dans les rituels Shinto.
[3] Le sens de cette expression est : « Puisse
l’Empereur vivre dix mille
années ! »
[4] Pour une description complète de la manière
dont moururent ces dénommés «
criminels de guerre » japonais, voir la traduction
française La voie de
l’Eternité (1973) par Pierre Pascal, du livre de
Shinsho Hanayama The Way of
Eternity. Cet auteur passa du temps avec ces héros du Soleil
Levant pendant les
derniers mois de leurs vies.
[*] Déjà âgée alors
qu’elle écrivait cet article, S. Devi fait une
erreur de
mémoire. Ces deux bateaux anglais
n’étaient pas des porte-avions mais des
cuirassés, et ils furent coulés par
l’aviation japonaise dans les premiers mois
de la guerre, pas à la fin de celle-ci et pas par des
Kamikaze. [NDT]
« Shinto - La via degli dei », Arya, N° 4
(juillet 1980). Traduction de Guido
Stucco. L’essai de Savitri Devi « Shinto - The Way
of the Gods » fut écrit en
anglais à New Delhi en 1979. Il fut ensuite traduit en
italien par Vittorio De
Cecco pour le périodique NS de langue italienne Arya,
édité à Montréal.
L’original en anglais est perdu. Des passages de cet essai
ont pu paraître
d’abord dans le Eastern Economist de Asit Krishna Mukherji,
qui fut publié en
collaboration avec les Japonais en 1938-1941.
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