Obédience : NC Loge : NC 24/02/2008


Devoir Intégrité Conscience


Le Devoir est l’application de la loi morale, la nécessité que l’homme se doit à lui-même et envers les autres,  que  l’homme devrait posséder dés sa maturité …; Quand je dis maturité, Je veux dire lâge ou l’homme, en pleine possessions de ses moyens de  réflexions personnelles ; devrait être capable de discerner le juste milieu qui lui permet d’évoluer pour devenir réellement un homme,… Un être humain, qui, quel que soit la situation à laquelle il se trouve confronté, sache conserver sa dignité et  être capable d’affronter le miroir de sa conscience en toute sérénité pour avancer vers la lumière.

DEVOIR  INTEGRITE  CONSCIENCE.

Nous les retrouvons dans le rituel complet de suspension des travaux du premier degré de notre rite.
Commençons par le devoir que je considère comme une obligation morale intérieure que l’on devrait s’imposer et que nous devrions tous posséder…
 Encore faut t’il que tout êtres  la possèdent ! Est-ce vraiment le cas ?... Je ne suis pas certain de répondre par l’affirmative…
Les hommes de devoir semblent se raréfier de nos jours au profit d’un vieil adage :

Après moi le déluge
Et certains individus semblent dépourvus de sens moral

Il existe deux devoirs.
Le premier est  une règle dans toutes sociétés qui se veulent démocratique.
C’est le Devoir Civique qui s’impose à toutes sociétés organisées sur une constitution votée démocratiquement par les représentants d’une nation et qui garantit les libertés individuelles.
Mais ;  s’il est imposé par voie de contrainte sans compensations de droits, il relève de la dictature. Ce n’est plus un devoir. C’est une obligation sous menaces de représailles, sur la personne qui se refuse à exécuter ce qui n’est plus une nécessité mais une contrainte au profit d’une oligarchie.
Le deuxième Devoir est personnel puisqu’il s’agit de Devoir Moral.

En fait le problème est bien la. Car le devoir moral découle de ce que nous nommons la conscience. Encore faut-il accepter d’écouter la voie de la conscience.Tout êtres possèdent le libre choix d’écouter cette voie ou de la laisser en sourdine pour vivre avec ses passions qui ne reflètent pas toujours ce que nous sommes réellement.
 Je suis persuadé ; et ceci est une affirmation ! Que bien des hommes, en faisant fi de l’intégrité qu’ils devraient conserver ; s’accaparent la moralité à leurs besoins propres ! … 
Caste… famille sociale …ethnie… parti politique ou corporatisme dont ils dépendent au détriment des autres et d’eux même …
Quand je dis eux même … Je veux parler de la vraie personnalité individuelle que possède chaque être humain qui est toujours sous l’influence du groupe dont il est  membre, alors qu’il appartient à ce que nous appelons communément : L’Humanité.
 La diversité réunit dans un ensemble : le Tout en Un. Ce qui devrait être harmonie n’est que cacophonie. Sommes-nous si égoïstes   au point d’ignorer  l’autre?
Le Devoir moral devrait se situer au dessus de toutes luttes partisanes.
Ce dernier ne réapparait que si l’humanité est en danger. Mais une fois le danger écarté ; le partisanisme revient au galop. Chaque clan voulant le pouvoir pour lui-même pour imposer ses idées qui sont les meilleures ; cela va de soi !...
Ce  qui m’amène la remarque suivante : la plupart du temps le devoir moral s’exerce en fonction des éducations religieuses ou civiques imposées par la société  à laquelle nous appartenons malgré nous.
 La liberté, c’est  d’être capable de se libérer de tous ces carcans qui nous empêchent d’entrevoir la lumière au delà de nos mesquineries matérielles et de nos préjugés culturels, imposées par l’influence de certaines minorités qui ne possèdent que l’intérêt de leurs clans qui sont toujours lucratifs pour garder leurs pouvoirs de mercantiles.
 Le Devoir moral devrait posséder l’impartialité et la lucidité  de jugement avant toutes décisions qui entrainent un acte juste. Malheureusement ; bien souvent nos préjugés culturels prennent le pas sur la raison… Ce qui devient un  handicap pour la réflexion qui se voile de l’obscurantisme.
 Regardez autour de vous, voyez dans quelle monde nous vivons et vous verrez que mes remarques ne sont pas celles d’un rêveur.
Le Devoir moral devrait se réaliser sur l’équilibre du jugement personnel ; au delà des influences extérieures qui agissent sur notre comportement malgré nous…
Ce Devoir n’est-il pas une nécessité pour évoluer ?...
Seul avec nous même, nous devons oser affronter le miroir pour accepter le combat avec le plus terrible des ennemis :     nous même...
Le premier pas dans un voyage est celui qui compte le plus disait Lao Tseu., car il nécessite la volonté d’agir.
On distingue plusieurs devoirs moraux. Le premier est celui qui ne coute rien et qui peut s’accomplir par amour propre vis-à-vis du regard des autres,… ou pour se dire : j’ai fait ma bonne action
Par exemple : donner un chèque annuel à  une organisation caritative, qui sera déductible des revenus ; ou bien donner la pièce à un sdf. Ce devoir n’amène ni contraintes ni réflexions.
Certaines personnes portées vers l’altruisme et qui s’affranchissent des limites de la loi  en se dirigeant dans l’humanitaire,  s’oriente vers ce que nous pourrions nommer :

Morale caritative.

Cette dernière intervient chez des personnes  qui possèdent  l’éthique de la bonne action indéniable, comme les restos du cœur, ce qui en fait n’est plus une bonne action mais un devoir spontané contre le refus d’une injustice qui atteint la dignité humaine et qui peut être éliminée par la pureté des intentions d’aller vers le bien.
Il y a également celui qui n’écoutant que son courage décide d’intervenir pour sauver une  vie, mais risque la sienne. Ce qui est également  un devoir spontané…
Maintenant, prenons pour exemple une personne qui décide de faire opposition à un ordre arbitraire dont elle n’est pas la victime mais simple spectateur…
La  décision de  lutter contre l’injustice  vient du sentiment qu’elle ne doit pas rester impassible  devant cette décision qui atteint sa conscience et l’insurge. Le fait de désobéir devient un devoir parce qu’elle  estime qu’il y a atteinte à la dignité d’autrui.

Mais autrui, n’est ce pas notre semblable ? Et s’il n’est pas respecté, si sa dignité est atteinte ne le sommes nous pas également ?.... Respecter autrui c’est se respecter.

Autrui n’est il pas un autre moi, autre que moi ?

En exécutant mon devoir je réalise ce que je pense être nécessairement accompli parce que mon choix est allé vers le bien, parce que ma conscience m’a guidé vers  un acte décidé seul et désintéressé.
Si c’est un acte intéressé ce n’est plus un devoir… Pure vanité ! C’est une recherche de privilèges ou de distinctions  pour se distinguer des autres et en obtenir le respect. Alors  que ces derniers ne doivent être attribués que sur le bien de l’utilité publique.
 Le devoir qui est une exigence morale,  n’existe que par sa distinction de la bonne volonté qui repose sur la pureté des intentions de l’homme : c’est la conscience morale spontanée ; elle n’existe que par la nécessité de ce qui est nécessairement accompli est bien.   C’est la pureté de l’intention qui tient à la pensée dont l’essence est la liberté et qui permet de conserver la dignité en accomplissant ce que l’homme reconnait être juste, pour être humain et digne de sa conscience.

Mais qu’est ce que la conscience morale ?

C’est ce qui nous fait juge de nous même. En ce cas le devoir devient une obligation intérieure que l’on s’impose. Mais c’est aussi la liberté intérieure de penser. Elle désigne le sentiment intérieur d’une norme du bien et du mal qui nous dit comment apprécier les valeurs des conduites humaines, qu’il s’agisse des nôtres ou de celle d’autrui. C’est un retour sur nous même.
C’est ce que nomme Rousseau : la voie de la conscience. La même en tout homme. Malgré la diversité et la variabilité des mœurs et des connaissances : Elle est universelle, elle est la voie de la nature : Tout vient de l’intérieur, nous même…

À condition de bien vouloir l’écouterCette conscience qui rend semblable  l’homme à dieu…
Si Rousseau la considère non pas comme un jugement mais comme un sentiment ; Kant la considère  au contraire, comme l’expression de la raison pratique.

Mais, une personne dépourvue de sentiments est elle capable de raison ? Celle-ci sera encline à suivre le chemin de ses désirs et de ses passions uniquement pour en jouir !
Pour Bergson,  la conscience est le produit d’un conditionnement social et pour Freud l’héritière direct du surmoi ; instance pourtant en majeure partie  inconsciente. Cette dernière représentant  l’intériorité de l’être…
Combien d’êtres vivent ? Combien d’êtres fonctionnent ? Voici une question intéressante que nous devrions nous poser quelquefois !
Pour Pascal : la conscience équivaut à la pensée qui nous révèle les limites de notre existence… Est ce la pensée qui oppose l’homme au reste de la création ?... Pensée qui fait la grandeur de l’homme qui lui révèle également la misère de sa condition et qui le sort d’une vie inerte ; végétative….

Nous possédons ce que les autres règnes n’ont pas.
Le minéral  existe parce qu’il a une structure, c’est une chose et c’est tout. La plante existe et sent, possède une forme de vie végétative sans mouvements, mais non insensible au milieu sonore. L’animal existe, sent et connaît, sait qu’il connait et possède une sensibilité.
Mais l’homme, existe, sent, connaît, sait qu’il connaît et possède une réflexion sur soi :
Conscience… du latin : Cum : avec. Scienta : science, donc un attribut humain !
C’est bien cet attribut qui nous distingue des autres règnes et qui permet à l’humain de s’élever dans sa condition. Condition que nous cherchons à rendre toujours meilleure, ce qui se fait par la découverte de l’égo.
Cependant certains  d’entre nous sont capables de dépasser la sphère de l’ego pour faire abstraction d’eux même au profit des principes universels qui supporte la vie.
A ce stade apparaît l’amour inconditionnel de son prochain, le sens  vivant de la compassion et le fondement dans le sacré. Le respect de la vie sous toutes ses formes.
Ces personnes qui atteignent ce niveau sont très rares : Bouddha, Jésus, Gandhi, Martin Luther King, Sœur Theresa et Sœur Emmanuelle, le Dalai Lama, appartiennent à cette catégorie.
C’est ce que j’appelle des hommes de cœur… Chez les soufis les mystiques sont :

Les hommes du cœur.

En Orient, cet organe vital est le siège de la spiritualité et la base de la nature intellectuelle de l’homme. C’est aussi la conscience révélée  dans la quintessence des êtres crée afin que Dieu puisse contempler l’homme par ce moyen. C’est le trône de Dieu et son temple dans l’homme. En Occident, le cœur est le siège de l’affectivité.
Est-il possible d’être sans sentiments ? Il existe malheureusement ce genre d’individus ; fort  rares, je l’admets…
Pour les autres, dont  nous sommes membres…
Je reconnais pour ma part que je raisonne par la sensibilité que je possède ; mais pas par sensiblerie qui ; elle, affecte la réflexion… Certain se contentent de fonctionner et n’écoute non pas la voie de la conscience mais celle de leur passions…
La passion est un sentiment que nous subissons sans comprendre et qui affecte l‘évolution de la conscience pour trouver la paix intérieure. C’est une émotion incontrôlable qui ne dévoile pas obligatoirement le microcosme de chaque être et qui mérite  une planche. Mais peut-on l’éviter ?... Ceci demande réflexions.
L’intégrité de nos réflexions doit se réaliser au delà des passions et des influences extérieures que nous subissons malgré nous dans le monde moderne ; et ces dernières sont assez nombreuses et puissantes pour manipuler les consciences de bien de nos semblables. Aussi  nous faut-il redoubler de calme intérieur et de méfiance pour conserver un jugement sain de ce que nous nommons :

Valeur Morale.

Cette dernière peut englober beaucoup de valeurs ou de principes qui  peuvent influencer des personnes naïves ou peu soucieuses de réflexions appliquant à la lettre  l’enseignement manipulateurs  de pseudos mentors ,ou soi disant gardien du dogme et diriger les masses populaires vers les pires excès.
Gardons nous  bien de ceux là, il nous suffit d’observer ce que peut provoquer la dérive de ceux qui se prétendent les gardiens des valeurs morales en regardant leurs résultats.
Heureusement la Franc Maçonnerie est bien au dessus de toutes ses mesquineries qui pourrissent la vie des hommes.
La Valeur Morale, la vrai Valeur Morale est celle qui nous élève  vers un monde ou la condition est une ascension de la pensée et non pas une régression vers l’animalité.
Ce qui serait une tendance ces dernières décennies me semble- t‘il !
La Valeur morale s’impose à la conscience comme un idéal que l’homme ne dispose pas, mais qu’il souhaite. C’est l’homme, qui les invente à partir de ce qu’il juge  être bon ou mauvais. De là, découle des dérives que je nomme dogmatiques ; celles ci peuvent engendrer l’extrémisme…

Religieuses ou athées ; dans les deux cas elles  rejettent  les idées de différences d’opinions qui doivent être combattues au profit de l’uniformité de la pensée, puisqu’ ‘elles agissent sur les écrits religieux, et de certains philosophes dont les interprétations servent à manipuler à des fins d’asservissements et de contrôle à des pouvoirs oligarchiques.
Nous devons garder cette indépendance qui se situe au delà des discordes partisanes oligarchiques, dont nos congénères semblent dépendants et que le prosélytisme de ces dernières affecte et influence les masses pour nous écarter du chemin de lumière qui est le seul chemin que l’homme doit prendre pour s’élever afin de retrouver ce qui nous manque :

La Sagesse et la Sérénité qui permettent de concevoir et d’entreprendre une vie ou l’homme peut marcher en paix sur terre parmi ses frères.

J’ai dit !

P\ P\

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