Obédience : NC | Loge : NC | 21/03/2010 |
Dualité des Symboles du Tarot de Marseille et de la Franc-Maçonnerie Le tarot nous vient du moyen âge! Et, le premier tarot connu provient de Venise au alentour du XIV ème siècle, dans certains textes ; mais le philosophe Christophe Poncet (de la Société Américaine sur la Renaissance) précise que le Tarot de viendrait pas de Marseille** (comme son nom « le tarot de MARSIGLIO »semblerait l’indiquer) mais de Florence (Italie) grâce à quatre personnages historiques : Nicolas Conver (dessinateur/imagier), de Benotto (peintre), de Marsile Ficin* et Laurent de Médicis (fils du Pierre et petit Fils de Cosme). Il fut « Imagier » faute de mots compréhensibles par les profanes, par des peintres Florentins sur les conseils de Marsile Ficin. Ce dernier prend conscience de la difficulté de faire comprendre le sens profond de Platon et Hermès Trismégiste. Il conçoit d’en faire un jeu susceptible d’éveiller les intelligences à ces mystères. Benotto et d’autres peintres tracèrent des figures afin d’y rattacher leurs rêves. Puis pour se communiquer leur conception, ils se firent un langage incompris du vulgaire/profane, non en inventant de nouveaux mots, mais en détournant le vocabulaire courant de sa signification grossière, pour lui prêter un sens mystérieux intelligible aux sages... D’abord, les cartes représentent des prophètes et des sibylles ; et lorsque l’on superpose les images des premiers dessins et des cartes actuelles, de nombreuses similitudes apparaissent. /ais ce langage évolua pour mieux répondre aux besoins de la dialectique. L’excès d’un verbalisme stérilement discuteur devait provoquer alors, un retour à la méditation silencieuse fondée, non plus sur les mots ou les phrases, mais sur la magie évocatoire des symboles. Les symboles sont des fenêtres sur l’infini qui servent à imaginer et à raisonner. Composé de 78 cartes (nombres additionnés depuis l’unité jusqu’à 12 inclusivement). Il se compose de 22 Arcanes/mystères majeurs et 56 arcanes mineurs. Je vous parlerai uniquement des 22 arcanes majeurs, dont toutes ont des symboles proches de nous : 1= le Bateleur 2= la Papesse(Junon) 3= l’Impératrice 4= l’Empereur 5= le Pape 6= l’Amoureux 7= le Chariot 8= La JUSTICE 9= l’Ermite 10=la Roue de la Fortune 11=La FORCE 12= le Pendu 13= La MORT 14=La TEMPERANCE 15= le Diable 16= La Maison DIEU, la foudre et le feu du ciel 17= Les Étoiles 18= La LUNE 19 Le SOLEIL 20= Le Jugement 21= Le Monde 22= le Fou ou le Mat. Je ne vous parlerai que du côté positif des arcanes, c'est-à-dire que lorsque vous retournez une carte, si elle vous fait face, elle considérée comme positive ! Je vous laisse le soin de faire la dualité vous-même entre le bien et le mal. De plus si deux arcanes s’accouplent lors du tirage, la signification et l’interprétation est très différente suivant les arcanes tirées au hasard. COURT DE GEBELIN écrivit un livre en 1781 sur l’Égypte et le livre de THOT. Ce livre existe de nos jours et il concerne le jeu de tarot! Au cœur de la grande pyramide de Memphis, il se trouve 12 pilastres de chaque coté de la crypte, partagé en 22 panneaux dont les peintures hiéroglyphiques sont les prototypes du tarot. Le profane défile devant ces tableaux qui résument la doctrine secrète des hiérophantes (95ème grade égyptien). Tout remonte à l’activité créatrice, à la cause initiale symbolisé par le Bateleur (I/ 1ère arcane) figure traditionnelle sur les marchés, il ne représente pas un jongleur, pas plus que le Fou ne représente un bouffon, mais comme le jeune Initié à la magie! Il tient dans sa main gauche la baguette du magicien, qui est en fait celle du commandement, symbole du feu primordial, amorce de toutes actions, personnification de l’Unité pensante. Ce dernier a une grande résistance nerveuse, et par des réflexes rapides et son esprit de création, il joue de ses divers instruments du métier posés sur une table à 3 pieds. La coupe représente le Saint Graal accompagné d’un pichet, symbole de l’eau et de la sagesse et de l’éternité; l’épée, emblème de l’air et du courage, les dés qui rappellent par leur forme cubique, la stabilité de la terre et le pouvoir coercitif de la volonté et la boussole pour éviter de se perdre. Ces 4 instruments permettent de lutter contre son destin, les préjugés, l’égoïsme, la dextérité, la ruse au-delà de ses propres limites. Le Bateleur porte des vêtements multicolore dont le rouge prédomine, couleur de l’activité, de l’énergie et de l’élan juvénile, et un chapeau en forme de 8, symbole de l’infini. Le sol de couleur doré, qui reproduit la chevelure du jeune homme, est le symbole de la perfection et du savoir-faire. De même signification s’applique aux 3 pieds de la table et aux 3 couleurs du vêtement: rouge, vert et jaune! Car le nombre 3 est la synthèse alchimique du devoir où toute résistance et toute opposition peut-être annulée. Nous pouvons comparer l’ensemble de ces symboles comme ceux appartenant au Maître des Cérémonies. Associé au Pape : plus d’inspiration que de sagesse ! A la Roue de la fortune : changement ou voyage bénéfique ! Au Diable : décisions irréfléchies ! Au Jugement : Dénouement heureux ! Au Monde : Enrichissement sans contraintes ! Et au Mat/Fou : Erreurs, désirs incontrôlés. Le DIEU du tarot est père de toutes choses, générateur éternel du verbe réalisateur. Son symbole graphique est le trait vertical I (initial alphabétique arabe d’Allah) à défaut du point qui n’est pas représentable et doit se concevoir comme le centre de la prunelle de l’œil de DIEU. † Par sa grande confiance en soi, Il convient de lui attribuer une épouse (car une activité s’exerçant dans le vide reste inopérante. En présence du néant, DIEU n’est rien si il n’est chapoté et habillé par celle-ci prend l’aspect de la Papesse (II /2ème arcane) comparable au prophète Habakkuk ou à la sibylle Libyque, est silencieuse et hiératique ; elle représente la prêtresse du mystère ou de la connaissance féminine, respectée et considérée dans les temps anciens comme la voie de l’intuition et du cœur, avant que la religion et la culture ne se tourne vers une recherche plus active et non plus de voyance et de secret. Sous son manteau pourpre et bleu, les couleurs de la spiritualité et de la sagesse, retenu par des liens jaunes, se cache l’image de la grand-mère cosmique, la terre connue et adorée par les cultes anciens sous le nom d’Isis, Diane, Ishtar, Sequana. Associée à la lune qui régule l’émotivité et la voyance, est la gardienne des secrets interdits aux plus grands nombres. Sur sa tête tournée vers la droite, une tiare jaune à 3 étages avec des joyaux rouges dans la première partie supérieure, verts au centre et à la base et par intervalle, des petites équerres dont la pointe est surmontée soir par un croissant de lune jaune, soit par la lune entière (comme la figurine de Thot en singe) ; un voile blanc entoure son visage indique qu’il lui faudra parcourir un long et dur chemin intérieur, au travers d’un apprentissage qui ne provient pas des livres, mais du contact direct avec les forces secrètes de l’inconscient, revigoré grâce au rite. Assise sur un trône, une Bible fermée repose sur ses genoux; cette Bible est maintenue par sa main droite et dont le symbole dessiné sur la couverture représente le Yin et le yang, n’est pas celui de l’intellect, mais le grand livre de la vie et la matière alchimique dont elle détient les secrets, qu’il faudra assimiler avec le cœur. Dans sa main gauche, elle présente une clef, peut-être celle de l’ouverture vers la connaissance. Il lui faut entreprendre et expérimenter avec clairvoyance, la voie féminine nocturne du silence et du secret dans la solitude, réprimée et mal connue, voire punie sur le bûcher pendant les durs siècles de lutte pour le pouvoir des femmes. Intuitive et chanceuse pure, elle est la patience même et souvent la résignation. Très pieuse, elle favorise la méditation par une foi inébranlable. Le rêve qu’elle apporte, représente l’assurance de triompher du mal et de forcer les évènements. Symboliquement, nous pourrions voir en elle, l’épouse ou la compagne d’un franc-maçon par son sens du dévouement et son sens de la famille. Souriante tenant dans ses mains le livre de la loi (divinité féminine du DIEU male créateur s’opposant à lui-même, afin de sortir de son unité stérile). L’unité stricte nous échappe en faveur du binaire différenciateur; assise à l‘entrée du temple de Salomon, cette prêtresse gardienne de la vérité, entre les II/2 colonnes Jakin et Boaz, cachées respectivement par les emblèmes des éléments: feu et eau. De point de vue historique, la figure de la prêtresse remonte à la légende de la Papesse Jeanne, laquelle douée d’esprit et de culture, aurait occupée pendant plusieurs années le siège pontifical, jusqu’à ce que démasquée à causes de douleurs d’accouchement lors d’une procession, elle fut destituée et assassinée. Toute connaissance procède par un dédoublement de ce qui en soi est UN. Il nous est rapporté qu’ISIS est la grande révélatrice en tant que mère de la multiplicité où se reflète intelligiblement l’inconcevable unité radicale. La Papesse à pour fille, l’Impératrice (III/ 3ème arcane) Vénus-Uranie des grecs, la vierge des chrétiens, la Pithie des gnostiques, symboles de la fécondité. Les Ailes, symbole de l’air et par conséquent du plan mental, fait allusion à la rapidité de l’intellect et à la versatilité des idées. Souriante, rayonnante par les 9 étoiles qui cernent sa tête, son visage reflète la bonté composée, consciente de sa propre force ; elle concentre dans le bleu du bouclier toute la sérénité qui l’envahit. Intelligente, elle domine avec une autorité sans effort, avec le pouvoir qui ne dérive pas de l’extérieur, mais de la perfection de la connaissance acquise. Assise sur un trône, un blason jaune et rouge représentant l’aigle blanc en main droite, et un sceptre en forme de globe surmonté de la croix pattée de la main gauche, équilibre du symbole de la Sagesse et du pouvoir, s‘élevant au-dessus du monde. Cela se vérifie par la présence des 12 pierres précieuses incrustées sur la couronne, qui symbolisent les 12 signes zodiacaux, le cycle entier de l’expérience animale. Elle porte autour de son cou, un collier qui se termine avec une équerre (comme un vénérable Maître) ! Avec tact, une énergie (yin) physique féminine à toute épreuve, elle pose le pied sur la Lune, génératrice d’images concrètes aux idées pures, de l‘optimisme, de la fécondité et de l‘abondance. Ici encore, l’image est transposée en Notre Dame par les constructeurs de cathédrales qui voyaient en Elle, les yeux médiateurs auprès du Grand Architecte. Effectivement nous sommes au nombre III (3 traits couchés que les constructeurs avec dévotion traduisaient par des œuvres destinées, à demeurer sacrées ayant pour symbole le Triangle réceptif Ñ-gamma, ainsi que l‘équerre). Ici, l’esprit prime sur la matière. Associée au Pape : elle prévoit une résistance physique! A la roue de la fortune : un accroissement des biens par le mérite ! Au diable : sensualité, mais aussi brouille et jalousie ! Au monde : flair et habileté ! Au Mat/Fou : la négligence et le gâchis. Pour que le monde se construise, il ne suffit pas qu’il soit idéalement conçu! La Sagesse qui conçoit, concevrait stérilement, si elle ne se mariait pas à la Force qui exécute, et dont l’Empereur (IV/IIII /4ème arcane) est le gouvernant de ce monde ; il est le solide, le concret symbolisé par le trône cubique sur lequel il s’appuie. Le cube est la forme géométrique la plus stable, basée sur la signification ésotérique du monde fini. Les côtés du carré sont aux nombres de 4, tout comme les saisons, les directions, les points cardinaux; les éléments cosmiques sont au nombre de 4: feu, air, eau et terre. Ainsi qu’aux 4 évangélistes et les signes zodiacales auxquels ils sont associés: Luc avec le taureau, Marc avec le lion, Jean avec l’aigle/scorpion et Matthieu avec l’ange/verseau. En main droite, il tient le sceptre (emblème du pouvoir masculin, solaire, actif surmonté par la croix pattée) autrement que la voie sèche dont parlent les alchimistes qui évoque le pouvoir de l’âme, renforcée par la présence de l’aigle blanc qui décore le bouclier à côté du trône. Puissant protecteur du droit et de la certitude, il est assis sur son trône exerçant son pouvoir inspiré de sublimes idéaux, en douceur avec un sens pratique, aimant la popularité. Il est la volonté de l’énergie virile et persévérante, solide et constructive ainsi que le symbolise ses chausses et ses manches rouges, ainsi que sur son armure à hauteur de la poitrine, un soleil est dessiné sur la droite et la lune sur la gauche. Celui-ci condense l’activité créatrice en une multiplicité de foyers opposés les uns aux autres, mais concordants quant à l’œuvre collective, par le raisonnement, l’aspect positif des apparences et par la persévérance. Il est le démiurge (Dieu créateur) artisan du monde. Son symbole est le Deltarou le triangle avec l’œil au centre, voire un triangle pointe en haut et une croix en dessous, pour le souffre. DIEU est un, il est divin. Avec le Monde, il amène le confort et la sécurité. Nous pouvons comparer l’ensemble de ces symboles comme ceux appartenant à un Vénérable Maître. Il appartient au Pape (V/ 5ème arcane) comparé au prophète Baruch, qui est assis entre les 2 colonnes du temple de Salomon, vêtu de bleu et d’or, les couleurs de la sagesse et de l’esprit, mais avec une touche de rouge qui symbolise l’aspect actif et combatif de la foi. C’est un homme mûr, concentré sur l’autorité spirituelle, conscient de la sagesse et des bons conseils qu’il doit donner, à tel point qu‘il peut même se permettre de prendre du recul et observer l‘arène de l‘existence, en souriant; il porte sur sa tête tiare (d’abord simple couronne au 12ème S., puis double et enfin triple couronne dentelée) qui fait allusion au discernement des vérités abstraites: physique, mental et spirituel. Le spectre surmonté de 3 croix dans la main gauche gantée, main réceptive, alors qu’il lève deux doigts de la main droite sur le cœur en signe de bénédiction ou comme une orientation (en maçonnerie, ce geste se pratique dans certains rituels d’installation), à un rôle similaire: en effet, le spectre est divisé en 7 pointes, symboles planétaires est l’emblème du pouvoir spirituel qu’exerce le pape sur le monde, représenté par un globe doré fixé au trône, situé sous le pape. Il porte des gants blancs avec une croix pattée, signe de pureté et coutume médiévale; il porte également la barbe, représentation antérieure au 10ème siècle, car depuis Clément XII (soit le 13ème siècle) les pontifes sont rasés. Il lui faut donc agir religieusement pour mériter l’existence et ne pas tomber dans le néant. L’homme, dans sa sagesse, il abordera une vieillesse paisible et respectée comme un homme de bien. Son symbole est le Pentagrammeê. Symboliquement, notre Grand Prieur peu représenter cette arcane, par sa position hiérarchique qu’il exerce sans domination. DIEU qui est partout ne saurait s’éloigner de lui-même. † Dès qu’il a pris conscience que tout être à le choix entre deux routes, dont une seule même à la divination, l’Amoureux (VI /6ème arcane) s’arrête bras repliés, hésitant, indécis face à la bifurcation: son cœur ira à droite ou bien à gauche? Tentation ou sentiment? Cupidon, dieu de l‘amour auréolé par le soleil survole l‘ensemble prêt a décocher avec son arc, sa flèche sur l‘hésitant. L’amour est un mouvement qui s’empare de l’âme pour lui donner le désire de contempler la beauté! L’amour véritable ne cherche pas celle qui lui convient, il lui donne tout ce qu’il est! Dans la carte de L’amoureux, se cache l’Initié qui a fini sa période d’Apprentissage et, qui est prêt à entrer dans le groupe en tant que pair, à condition qu’il réussisse l’examen final. Cet Initié, évitant le pessimisme par son esprit tourmenté par les préjugés, sortira grandi de l’épreuve. En fait, cette carte s’inspire d’une scène mythologique: le jeune Hercule ayant fini son éducation auprès du Centaure Chiron, doit faire un choix déterminant dans sa vie future! Habillé de couleurs vives, rouge, vert, jaune et bleu, cela rappel sa nature encore trop humaine et le rend incertain face à l’alternative qui se présente à lui: en premier, une reine en conseillère vertueuse et morale qui porte une couronne et vêtue comme une papesse gardienne du temple, de rouge et de bleu; où bien la bacchante tentatrice aux cheveux défaits qui porte sous son manteau, une robe verte et jaune, couleurs de la matière et de l’aspect hédonistique de la vie! Et, c’est dans cette situation qu’apparaissent les 2 jeunes femmes, représentant la rigueur et la mollesse, dualité entre: le mal et le Bien, la vertu ou le vice. Qu’il soit libre de prendre à gauche ou à droite, l’une des voies le mènera vers l’austérité du devoir et l’autre vers l’abandon aux agréments de la vie, incertain malgré son désir de bien faire; veut-il vivre réellement ou lui suffit-il de végéter? A lui de répondre à sa propre destinée. C’est la grande épreuve de la liberté que tout homme, à un moment de sa vie, doit franchir. Le symbole cher aux Pythagoriciens est le Y (le val primitif) et l’Hexagrammeì. Le vert est la couleur attribuée à Vénus, déesse du plaisir et de la séduction, alors que le jaune renvoie à l’argent, la jalousie et l’envie de la richesse. Ainsi, pour être pris au sérieux, pour aller au devant du succès, de la victoire et de la royauté, nous prendrons le Chariot (VII /7ème arcane). Véhicule cubique encore lié à la réalisation matérielle, sur lequel le conducteur triomphant parcourt le monde. Celui-ci tenant son spectre doré en main gauche, capte les énergies du cosmos. Il porte une cuirasse rouge, couleur de la lutte et de l’action, qui le protège des tentations matérielles. Deux épaulettes jaunes en forme de visage en demi-lune, représentent le monde sublunaire: les émotions, les instincts qu’il n’a pu maîtriser! Le laçage du gilet rappelle l’équerre maçonnique, symbole de l’ordre universel. Par une grande force morale, par son talent et son intuition élevée des sentiments, Il guide avec assurance son coche, tiré par 2 chevaux ou deux sphinx féminins, dont les divergences de couleurs et sur le chemin à prendre, ne semble pas l’affecter! Son baldaquin est maintenu par 4 colonnes vertes et rouges; ces couleurs sont opposées au bleu de la chlamyde, qui renvoie à la composante intellectuelle et spirituelle du personnage. Il va droit au but, évitant les déviations prometteuses et un certain mysticisme stérile. Il représente le soleil vainqueur journalier de l’obscurité. Celui-ci devient avec bonheur, le vainqueur réfléchi et notre récompense avec le secret espoir qu‘il nous emmène loin des soucis et des vicissitudes quotidiennes. Il va nous apprendre à rester en harmonie, maître de toutes les énergies destinées à nous obéir, avec conciliation et synthèse du corps, de l‘âme et de l‘esprit, symbolisés par 3 étoiles de sa couronne et des 6 étoiles au-dessus de sa tête. Le nombre 9 apparait pour la première fois. Montrons-nous semblable à DIEU dans le domaine du microcosme: coordonnons le chaos, exerçons la divinité en petit, afin que même avec la richesse, l’impatience ne vient pas troubler la maîtrise du corps et de l’esprit. Le symbole du chariot est le carré long (carré surmonté du triangle) ou la croix de Lorraine‡. Le 7 est le nombre de la complétude, de la totalité d’une série profane ou maçonnique: 7 vertus, 7vices, 7 notes musicales, 7 jours de la semaine qui furent nécessaires à DIEU pour parachever son la création, les couleurs de l’arc en ciel, les planètes les plus connues au 18ème siècle avant la découverte d’Uranus. Outre le nombre 7, le 3 emblème de la perfection, joue un rôle fondamental dans cette carte: En effet, l’image du roi et de ses 2 chevaux, suggère l’idée du triangle; mais aussi, le 3 additionné aux 4 colonnes donnent de nouveau le nombre magique par excellence. L’homme profane ou maçon, ne peut vivre sans Justice (VIII /8ème arcane) Ange ailé dont le visage souriant, immobile et sévère, est celui d’Astrée (déesse grecque de la justice) qui tient la balance équinoxiale et une épée pointe en haut à double tranchant en main droite; épée de la fatalité, destinée à rétablir par une récompense ou par une peine, l’équilibre rompu! La balance dorée (comme celle de MAAT=déesse égyptienne qui pesait les âmes des morts en guise de jugement)qu’elle tient en sa main gauche, pèse et quantifie les erreurs commises; elle est la raison, la dualité de la lumière et de l’obscurité, la conscience avec laquelle il ne faut jamais faire de compromis, mais aussi l’équilibre du bien synthétisé par les couleurs alchimiques de vêtements rouge et vert et le triomphe de la vérité sur le mal, même si celle-ci est désagréable et difficile à accepter! Elle est montée dans les cieux, écœurée par l’injustice et la dictature des hommes qui sont sans organisation, qui ont bien du mal à maintenir l’équilibre, qui n’ont pas le sens de la stabilité et travaillent bien souvent dans l‘anarchie! Sans la recherche importante de l‘équilibre, le malade ne peut guérir. Quelle soit divine ou terrestre, il est indispensable que nous nous conformions aux règles d’architecture, qui n’ont rien d’arbitraires puisqu’elles découlent de la logique des choses. Or l’indispensable équilibre du monde, repose sur la Justice, puissance exécutive de la loi créatrice dont le symbole est un double carré superposé (le heth/hêt primitif) d’où est tiré le chiffre 8(l‘infini). L’Orateur pourrait être comparé à cet arcane, ainsi qu’à l’arcane suivant. L’arcane suivant pourrait également représenter les anciens Maîtres de la Loge, qui ont construits l’édifice, tourmentés par le devenir. Avec le Diable, il représente la résistance phys\ique. Avec le Jugement, il vainc les difficultés. L’Ermite (VIIII /9ème arcane) vieux sage respectable, avance à pas lents et prudents dans une solitude absolue de sa longue vie, appuyé sur sa canne flamboyante dans sa main droite (ressemblance avec l’épée flamboyante) avec laquelle il capte les énergies instinctives de l‘univers, qu’il sait devoir soumettre et contrôler afin qu’elles ne deviennent pas destructrices. Du sol, tel un caducée autour de la canne, monte deux serpents/cobra : faut-il voir en l’Hermite, un soigneur ou guérisseur de l’âme ? il faut être conscient que l’on ne peut pas pénétrer le mystère tant que l’on n’a pas appris à dominer l’esprit, en exerçant dans la solitude et fuyant le contact des autres, la concentration et la méditation. Chaudement vêtu d’un manteau bicolore rouge et brun comme la terre en dehors, et bleu comme l’air en dedans, celui le couvre humblement, allusion évidente à la priorité du cœur et du savoir initiatique, qui ne se manifeste pas au premier venu. Il tient dans la main droite, une lanterne qui illumine le chemin, mais celle-ci est partiellement voilée avec un pan de son manteau, afin de ne pas éblouir les passants qui ne sont pas accoutumés à la lumière du savoir. Le vieillard expérimenté qui fonde l’avenir sur la connaissance du passé, représente modestement le tisserand de la trame immatérielle permanente sur laquelle se brode la figuration transitoire des apparences; par sa connaissance minime en comparaison avec ce qu‘il doit apprendre, il progresse mais sans précipitation vers l’avenir, tellement conscient, rejetant l’immobilisme orgueilleux des ambitions intellectuelles. Il conseil l’art de la règle de la réflexion avant d’agir, afin de découvrir les secrets, la lumière et la réalisation des futurs projets envisagés. Les symboles multiples du 9 (3 fois 3) carré divisé en 9 carrés égaux; ou le Teth primitif forme schématique égyptienne du chiffre 9 (carré de 3 cotés avec sur la partie droite un neuvième de carré dessiné). Tout corps subit l’attraction du tourbillonnement représenté par la Roue de la Fortune(X /10ème arcane). Elle s’inspire de la vision d’Ezéchiel: «Quatre roues de feu et d’étranges animaux réunis en groupes de quatre, soit le chiffre 8=l’Infini» Elle représente également, le caractère cyclique des rythmes universels (roue solaire partagée par une croix axiale et entourée de 12 segments pointus, qui renvoi à une division annuelle du calendrier), l’alternance du jour et de la nuit, la phase de la Lune et le mouvement des planètes. Elle est le Yin et le Yang, le positif et le négatif dans l’alternance éternelle, synthétisée dans la figure du singe ailé et couronné qui surmonte cette roue, pendant que 2 diablotins (l’un des enfers avec une fourche et l’autre, soldat de Seth tenant un caducée) représentent 2 moments opposés: l’ascension et la chute. Le sphinx immobile tenant une épée dans sa main gauche (comme au RER) préside aux générations dont il règle la succession ininterrompue. Le support fixe de la roue représente un caducée entouré de 2 serpents ! En langage alchimique, le fixe ou le souffre symbole masculin, s’unit au changeant féminin ; le mercure pour donner la vie au sel, produit de l’union entre les contraires. Les 4 couleurs (rouge, bleu, vert et jaune) sont respectivement symbole du feu, de l’eau, de l’air et de la terre; ainsi la roue correspond à la lettre hébraïque Yod, au monde, au règne, le principe de la volonté et de la réalisation. L’attraction descendante implique l’oubli du ciel dans un resserrement égoïste et détaché du grand architecte. Mais la recherche de la reconquête correspond à la croissance corporelle que chacun doit éprouvée pour apprendre à servir. Elle est l’image de la vie d’un homme: rapide au début, ralentie à l’âge mur et stoppée avec la mort. Les symboles de cette carte sont le Svastika (croix gammée dans le sens positif qui est l’inverse de la croix que les SS arboraient, qui représentait le mal) La\ somme 10 est obtenue par un plus deux, plus trois, plus quatre ou encore des quatre plans du triangle dont le sommet est représenté par le un. Le 1/DIEU se reflète par conséquent dans le multiple. Les voyages et le sens de la découverte font de cet arcane un symbole du Compagnon. Lorsqu’un individu se développe, l’été succède au printemps, le beau temps à la pluie, et ainsi de suite; il lui faut de l’énergie pour son travail: la Force (XI /11ème arcane) elle n’est pas représentée par des géants musclés, mais par un personnage féminin aux yeux ouverts, avec le pouvoir de la douceur, de la finesse, du cran, de l’audace et sans effort physiques apparents! Il ne s’agit pas de force physique, mais de triomphe de l’intelligence sur la violence. Le personnage dompte le lion dévoreur, la bête, l’emblème de la fougue et de la véhémence voire de la violence, en le tenant seulement avec ses mains les deux mâchoires écartées (tel Samson ou Hercule dans les mythes bibliques). La cape rouge, synonyme de force et de vitalité est en effet recouvert partiellement de bleu, couleur de l’intelligence et de l’esprit. Couvert d’un chapeau en forme de 8 (l’infini), ce chapeau rappelle celui du bateleur, fait allusion à la pro dominance de l’esprit sur la matière. L’objectif n’est point la fleur, mais le fruit. L’amour exclusif sans partage. L’homme devra agir en obéissant à la bête auquel nous sommes associés. Quel travail pourrions-nous produire, si l’animalité humaine n’était astreinte au labeur après avoir été domptée? Il est insensé de suffoquer l’énergie animale qui est en nous, quand on peut la canaliser et la sublimer pour utiliser son immense potentiel. Son symbole est le Pentagramme dans l’Hexagramme. Pour bien travailler, il faut s’adonner avec abnégation au grand œuvre. Accomplir sa tache sans goût et sans amour, c’est peiner en esclave, non en libre artisan. Dans sa création de l’artiste, le désintéressement fait de celui-ci un dévot de la religion d’art; et de cette dévotion, l’ouvrier créateur est tout le contraire de l’homme pratique. Par son renoncement, sa peur et son expiation, il est sensible aux influences extérieurs ; l’homme ne se tient pas debout solidement campé sur le sol, mais il se balance suspendu à la Potence du Pendu (XII /12èmearcane), entre ciel et terre, entre 2 colonnes (comme celles du temple du Roi Salomon: Jakin et Boaz), pendant 9 jours et 9 nuits, accroché par le pied gauche à une liane, la jambe droite repliée en croix sur la jambe gauche au niveau du genou, toujours engagé avec les mains liées dans son dos pour l’empêcher de se libérer et d’agir, car l’âme libérée fuit désormais la réalité de la matière; victime expiatoire par nature, vêtu de bleu et de rouge ou transparaît l‘innocence et la pureté, néanmoins soutenue par une résistance courageuse à l’égard des influx nocifs. Son pourpoint est fermé par 9 boutons ! Par conséquence, sa force est très grande, exercée par le pouvoir de l’âme qui a surmonté l’épreuve initiatique. Un poète anglais (E. Spencer) dit:« Lui, par les pieds pendus à un arbre, est ainsi l’objet de dérision de tous les passants, qui peuvent assister à sa punition». Plus qu’une punition, le pendu est le symbole de l’Initiation passive, mystique; le savoir ne s’obtient pas au travers de la recherche active, de l’étude, de l’expérimentation comme il est d’usage en occident, mais à l’orientale, en restant immobile, disponible à la réceptivité et à l’écoute (ceci pour nos FF\ Apprentis). Il faut être surpris par l’illumination. De l’inversion de la perspective, de l’abandon des schémas mentaux communs, grâce à l’expérience de la solitude et de la douleur, jaillit l’idée claire et illuminée, condition de l’acceptation et de la transformation du Moi! Il fait le bien sans rien attendre en retour. Il faut consentir au supplice pour accomplir le Grand Œuvre (triangle pointe en bas surmontée d’une croix). Parfois l’oubli de soi permet d’agir divinement dans l’esprit du pur mysticisme réalisateur. Voici comment l’on peut interpréter cette carte lorsque l’observe pour la 1ère fois. Mais, a bien y regarder, cette carte est inversée comme pour tromper l’œil du profane. En effet, le pendu repose sur la pointe du pied, tel un danseur classique et les arbres qui entourent notre pendu furent dessinés volontairement à l’envers, le tronc et les feuilles vers le bas pour faire réfléchir et donner plus de sens et de symboles ésotériques pour les initiés. Tout ce qui est en bas, est en haut. Lorsque l’on est pendu et que l’on a accepté la souffrance en se dévouant à l’œuvre, on ne craint pas la Mort (XIII /13ème arcane sous les traits d’un des cavalier de l’apocalispse), représente les prémices de la renaissance, loin de la fatigue et de la peur de ses erreurs de jugement. Cette 13ème arcane représente la bascule entre les 12 premières et les 9 suivantes, et ainsi nous fait pénétrer dans la seconde série de résonnance cosmique et symbolique. Elle ne porte réellement pas de nom, comme si elle devait être accompagnée du silence qui demandé à tout Initié. Il n’y a rien indiquant le décès, mais le symbole de la transformation: il faut dépasser l’état de profane et le passage initiatique ; cela doit rappeler des souvenirs aux Apprentis! C’est un point de départ avec plus de discernement, de détachement et sans attendre sa désincarnation matérielle, il faut se hâter de mourir mystiquement en se détachant de tout ce qui est corruptible. L’alliance avec les forces du haut rend possible la régénération qui nous fait revivre d’une vie plus noble, tel le papillon qui est le symbole d’une promesse de métamorphose et de résurrection. En perdant la terre, nous gagnons le ciel. Ses symboles: le Mem primitif (alphabet hébraïque) et le signe de saturne. Le squelette a les os colorés en rose chaire, symbole de tout ce qui est humain peu se régénéré, empoigne la faux avec la main gauche de façon a dessiner le Mem, coupant une tête de roi et de reine et leurs mains, des pieds qui semblent toutefois ne pas avoir perdu leur vitalité et leur expression, afin d‘indiquer que rien ne meurt entièrement et ce qui semble perdu est transformé. Dans Ezéchiel XXXVII, 4-10 disait : « ossements desséchés, écoutez la parole du Seigneur ; je vais faire venir en vous le souffle pour que vous viviez ! Les ossements se rapprochèrent les uns des autres et le souffle entra en eux et ils vécurent, se tinrent debout ! C’était une immense armée ». Des flammes bleues et jaunes doivent nous interpeller par les initiales : I.N.R.I. que nous traduirons par= La Nature se régénère par le Feu où c’est par le feu que la nature se régénère! Bien souvent représentée par un navire (configuration de l’arche de Noé) dont le mat est une croix, cette nef est le vaisseau de l’église avec une ancre, survolée d’une colombe ayant dans son bec un rameau d’olivier (symbole de paix), qui accompagne les morts au paradis. Un autre symbole de la mort : l’escargot qui dort dans sa coquille (tombeau) ! Que l’on soit riche ou pauvre, bon ou mauvais, la mort sera au rendez-vous et nous devons l’accepter. Les idées (la tête) et les actions (les mains) sont une trace du corps matériel transformé en poussière, de ce que l’homme a fait, penser, songé. La réputation dangereuse de trouble fête, à éloigner le plus loin possible, poursuit l’arcane: pas de nombre 13 dans les auberges, ni 13 à table! Bien que ce nombre n’a rien de néfaste (les convives étaient 13 à la Cène), il y a 13 lunaisons dans l’année. Sauf pour ceux qui craignent le changement. Les os disséminés dans le champ n’ont rien d’inquiétant: en Sibérie, après avoir consommé de la viande d’ours, les habitants enterraient son squelette, qu’ils arrosaient chaque jour, pour assurer renaissance et fécondité au sang totémique à peine consommé. Le symbole Dieu/planète saturne, seigneur du temps et de la vieillesse, qui consomme chaque chose jusqu’à l’os, ou des graines destinées à se régénérer dans la terre, n’est pas différent. Mourir équivaut à se libérer d’un esclavage. En mourant volontairement à ce qui est inférieur, nous élevons pour une vie plus haute et plus large. Cette vie n’est pas limitée, elle est durable et ne s’épuise pas plus que la Tempérance (XIV/XIIII /14ème arcane) ange de la vie universelle aux ailes déployées, patiente, vêtue de rouge et de bleu (couleurs de l’action et de l’esprit), elle/il semble transvaser un fluide vital d’une urne à l’autre, liquide régénérateur: la sensibilité, l’intuition, l’esprit, la raison, la matière brute! Cet acte de transmutation alchimique, qui insuffle l’esprit vital dans la matière inerte, fixe le changeant et le stabilise l’instable, rappelle de très près la transformation miraculeusement opérée à Cana: l’eau transformée en vin par le Christ. Ce n’est pas par hasard que l’étoile qui orne son front l’associe à l’esprit du soleil (le christ est une divinité solaire), alors que la cruche, symbole maternel de naissance et de nutrition, l’associe à la figure légendaire de Ganymède (le verseur d’eau). Baignons-nous dans cette onde de jouvence et nous serons régénérés. L’extravagance et l’exagération sont incompatibles avec la Tempérance; nous pratiquons celle-ci sans hâte, ni précipitation avec prudence et raisonnement dans notre Loge et à l’extérieure dans la vie profane ; si non, nous aurions le souffle court et nous manquerions de force. En cas contraire, c’est le plus sur moyen d’échouer, si nous ne réfléchissons pas patiemment, en mesurant la portée de ce que nous devons entreprendre. Outre la diffusion du savoir, la Tempérance représente la métamorphose intérieure, la guérison, la régénération, le parfait équilibre entre le principe solaire, masculin, et le lunaire, féminin! Le secrétaire nous verse lors de la lecture des protocoles, une onde régénératrice de souvenirs passés et futurs. Le signe astrologique de la tempérance est le symbole, du Verseau. † L’homme à mission d’assujettir les forces d’en bas au commandement du haut; le baptême des eaux célestes lui confère le pouvoir de dominer avec fatalité, le Diable(XV /15ème arcane) prince de la matière représente le mythe de « la caverne de Platon » et ses analogies avec l’antre d’Empédocle et l’Enfer de Dante ; semeur de trouble, grand diviseur, il est l’adversaire opposé à DIEU ; ailes noires de chauve-souris, tenant une bougie allumée dans sa main gauche et une soucoupe ou est placée une bougie éteinte, ses bras portent une inscription : Solve coagula (salvé : prière à la sainte Vierge=coagula : figée / solveur : dissoudre la substance figée), la tête blanche barbue à cornes de cerf ayant au centre une étoile jaune, des pattes jaunes de chèvre, flancs bleus poilus, seins rouges de femme, les pieds fourchus reposant sur un piédestal; Ses couleurs font allusion aux quatre éléments qui constituent les cosmos, la terre, l’eau, l’air et le feu et à leur esprit élémentaire: forces précieuses, de vaste portée, mais pas faciles à contrôler et à soumettre. 2 personnages sont à ses cotés: de polarité différente, l‘un Yin et l‘autre Yang, comme lui à demi humain/mi diable, sont enchaînés au piédestal au sommet duquel, le Diable semble dominer le monde avec un sourire triomphateur. Leurs pieds sont des racines comme pour imager l’immobilité, la lenteur. Ne ditons pas, prendre racine lorsque les choses sont lentes ? Cet ensemble pourrait être pris pour une trinité, mais une trinité diabolique. Les hommes d’église ont créés Lucifer (porteur de lumière)/Satan/Belzebuth à partir du 2ème siècle pour mettre en évidence la dualité du bien et du mal, la lumière et les ténèbres, dans l’esprit des chrétiens et des païens. La connotation fortement négative de l’arcane, provient de la mentalité imprégnée de sexophobie de l’époque qui l’a générée. A l’inverse, la carte associe en effet à tous les éléments vécus aujourd’hui avec une certaine liberté et fatalité, comme l’incitation à la sexualité et aux plaisirs, l’ambition et le désir du pouvoir en subissant son destin, avec un manque de contrôle certain. Ennemi de l’unité, encore une fois, ne prenons pas passionnément au pied de la lettre ce que nous voyons, ne jugeons pas trop vite et réfléchissons avant d’interpréter ce qui est éphémère. Ne méprisons ni l’inculte manœuvre aux muscles d’acier, ni l’humble bête de somme: utilisons équitablement l’un et l’autre au bénéfice du grand Œuvre. Ne dédaignons pas l’être inférieur que nous devons aider à monter. Ce sont les passions qui emprisonnent l’homme, en le plaçant au niveau de l’animal. Si le feu de l’enfer ne réchauffait pas la terre, l’eau du ciel resterait inféconde. Le pentagramme renversé et le Samek (lettre hébraïque) primitif sont les deux symboles du diable (une croix à 3 traits superposées dont celui du centre est le plus long). Utilisons la Force et les matériaux dont nous disposons pour construire au gré de nos convenances notre Maison DIEU (XVI /16ème arcane) ou maison cosmique. C’est une bâtisse transitoire, image de la société humaine durable ou chaque homme qui a trouvé sa place, en est un fragment ; rien ne se perd et ce n’est pas en vain que nous peinons honnêtement. Orientée par ses 4 cotés vers les 4 points cardinaux, avec ses 4 saisons et les 4 éléments, elle est le centre du cinquième élément, l’unité. Bien que nous soyons imparfait, nous multiplions les ébauches vouées à la destruction et aux catastrophes, et c‘est dans le pire que nous sommes les meilleurs, insouciant par maladresse; mais aucun succès négatif ne décourage l’esprit humain, qui construit et reconstruit sans arrêt, assoiffé par la recherche démesurée du pouvoir qu’il tente d’escalader, la présomption de perfection extérieure, que nous appelons en maçonnerie: la cordonite! Il doit bâtir la tour « Babel/porte du ciel » couronnée aux 3 fenêtres comme celles du tableau au REAA, qui doit unir le ciel et la terre. Mais, elle s’effondrera par la déraison et le souffle divin, les hommes retomberont avec leurs chimères, leurs ambitions démesurées et égoïstes, les excès: car on ne peut rivaliser avec DIEU et sa maison. Sa représentation d’une tour brisée par la foudre divine qui vise à punir l’arrogance des hommes, est similaire à notre colonne brisée des Apprentis et les mots « Adhuc Stat » prennent toutes leurs significations. Nous pourrions voir également, l’effondrement de l’ordre des templiers et de sa décapitation par l’assassinat de son grand maître, Jacques de Molay par le roi Philippe le bel. Mais l’effondrement n’est pas total, il a la saveur d’un avertissement un rien optimiste, une lueur d’espoir: « construis, élève-toi; tu as le droit et le devoir de le faire. Mais n’imagine pas un seul instant égaler le créateur! ». Les 2 personnages qui figurent sur cette carte, sont précipité du haut de l’édifice avec une pluie de 33 gouttes de feu : l’un est un roi et l’autre son valet; vêtus de jaune et de vert, les couleurs symbolisent l’ambition et l’orgueil. Ils apprennent et nous apprenons, que rien dans le monde ne peut-être considéré comme éternel! Tout sujet est appelé à la transformation indispensable, mais nécessaire de l’évolution intérieure au nouvel ordre, ainsi qu’à la distribution qui aplanit le chemin, d’une façon douloureuse, imprévue certes mais, s’il s’agit d’un renouvellement positif alors nous tomberons avec le rose et or, couleurs de la perfection et de l’espoir. L’arcane de la Tour, l’une des pires et la plus drastique à l’endroit qu’à l’envers, représente le pivot philosophique de la nécessité du mal comme aspect complémentaire du bien ou comme condition préalable de ce dernier. C’est l’esprit du scorpione et le signe de Mars. Ce qui arrive dans la maison, se produit à l’intérieur de nous, car nous sommes souvent nous-mêmes, la maison, le Temple ! L’Œuvre humaine n’est point maudite. Nous travaillons plongés dans la nuit étoilée de l’ignorance et de l’incompréhension, mais nous ne sommes point abandonnés! Les Étoiles (XVII /17ème arcane) entourant le soleil double octogonal rouge et jaune, luisent au dessus de nous et nous enseignent à idéaliser la vie ; elles nous apportent l’Espérance. Elles cultivent en nous le sens du beau et nous font aimer la tache qui nous est imposée. Grâce à ces divinités féminines et maternelles, liées à l‘eau, le bagne terrestre tend à redevenir le paradis et comme la nuit porte conseil, notre corps est endormi, mais notre intelligence reste active, et nous nous réveillons avec la satisfaction du succès futur. Tels sont les officiers Maîtres Maçons dans un atelier. L’étoile centrale, appelée étoile du matin symbolise le guide lumineux pour l’homme perdu dans le désert de la matière! Ce guide est composé de 8 rayons rouges (l’esprit) qui s’intercalent avec 8 autres dorés (la perfection), tandis que les 7 étoiles jaunes plus petites tombant du ciel, forment une couronne autour de lui et sont messagères de la fin du monde. C’est donc 8 étoiles qui représentent l’infini, la justice et l’ordre cosmique. La femme agenouillée, dont la nudité est préservée par l’un des 2 pichets, rappelle la posture du chevalier médiéval lors de son investiture. Elle verse l’eau bienfaisante dans une source chaude, pour préserver les plantes et la nature qui reçoivent et subissent l’influence des étoiles. Selon la table d’émeraude d’Hermès Trismégiste, il en va au ciel comme sur la terre, par le mouvement des astres qui déterminent les actions et le sort des hommes. Il y a une incompatibilité dans cette représentation, mais certains matins en été, à l’aube et par un ciel aux couleurs azurées, il est possible de voir la lune et le soleil, ainsi que des étoiles sur un même plan visuel! C’est magique. L’étoile de Bethléem est à 8 branches ; l’étoile à 6 branches ou Hexagramme constituée de 2 triangles imbriqués était considérée comme le seau du Roi Salomon et du bouclier de David ; l’étoile à 5 branches ou pentacle joue un grand rôle dans les traditions magiques et passe pour bienfaisante si elle a une pointe est placée vers le haut (appelée étoile flamboyante en maçonnerie est la lumière de l’esprit qui éclaire le monde entier). Pour certains pays, ils voient dans les étoiles des symboles comme : la démocratie, la paix, le progrès, le droit et l’égalité. Pour Saint Jean, les 7 planètes sont associées symboliquement aux 7 étoiles qui représentent les anges des 7 églises. Du rêve à la réalisation, du devenir à la fuite, il y a un long chemin inégal mal tracé, ou l’humain qui s’est engagé, est bien souvent déçu. La Lune (XVIII /18ème arcane) est la saine appréciation de la réalité, du bien, du mal dont le crabe en est le symbole (comme celui du signe du cancer) qui dévore le poids du passé afin que l‘eau pure n‘exalte pas de mauvaises odeurs ; et son image n’est pas fortuite : en effet, sa marche arrière rappelle le parcours de la lune dans le ciel, apparemment celui inverse du soleil. Les 19 gouttes de pluie jaune/rouge/bleue ne descendent pas vers la terre, mais semblent montées comme attirées par son pouvoir. Elle ne répand qu’une fallacieuse clarté claire obscure sur notre sentier illusoire de la vie terrestre, et nous emmène du mirage de la réalité vers celui des épreuves, des chutes, des meurtrissures qui conduisent à l’erreur par la hantise et l’inquiétude des préjugés. L’association de la lune avec le chien (ou le loup) existe depuis toujours dans les légendes et les mythes, ainsi l’homme se transformant en lycanthrope les nuits de pleine lune! Le petit chien et le grand chien surveillent le chemin de la lune et la défient de s’écarter de son orbite par leurs hurlements; ils représentent les défenseurs de l’ordre cosmique, de la propriété et de l’inconscient, comme en témoigne la présence de 2 tours érigées en guise de sentinelles. En parcourant le chemin, nous perdons nos illusions; nous nous acheminons avec discernement vers l’aurore de la pleine lumière. Placée sous le signe du cancera, de l’œuf cosmique fécondé des chinois, dont le point culminant est le signe du taureau en raison des ses cornes (qui rappellent le croissant de lune), le symbole lié de la Lune est le triangle pointe en bas surmonté d’un croissant de lune. La Lune en F\M\ représente les 2 surveillants ! Saint Jean XII, 1 dit : « Un grand signe apparut dans le ciel : une femme vêtue du soleil, la lune sous ses pieds et sur la tête une couronne de 12 étoiles » Cette femme représente la victoire sur les puissances ennemies, cela représente Marie, et le récit fût pris au mot par les turcs qui vainquirent les Autrichiens (l’emblème du drapeau Turc est une demi lune en forme de croissant=inventé par les Autrichiens) ! La lune qui n’accepta pas d’être mis au royaume de l’au-delà par DIEU, alors que le soleil, il lui fût attribué le royaume terrestre. DIEU dit à la lune : « c’est parce que tu as des pensées hostiles envers le soleil, tu deviendras plus petite que lui et ton éclat sera 60 fois moindre que lui ! Mais au jour du jugement, tu redeviendras aussi grande que le soleil et le rayon de lune sera comme le rayon du soleil ». Enfin le jour tant attendu est celui de la pure illumination. En nous détournant de l’erreur qu’il faut avoir reconnue, nous nous orientons vers le vrai, par le discernement de l’illusoire et le réel révélé. Les apparences trompeuses disparaissent à la lumière et au grand jour: le Soleil (XIX/XVIIII /19ème arcane) présence divine, rayonnant de 16 flammes jaunes/rouges et blanches, inondant la terre de sa chaleur bienfaitrice, il représente l’humanité raisonnable unie aux sentiments qu‘il enrichit sous une pluie de 19 gouttes d‘or. Venant de l’Est, c’est toujours l’opposé à la lune ; mais avec elle, il est l’un des deux luminaires que DIEU plaça dans le firmament dans la genèse. Symbole de l’immortalité et de la résurrection, il est le principe de la vitalité masculine(le yang) chaude et dominante, le souffre des alchimistes, et au féminin(le yin), le réceptif, le mercure triomphant sous la lumière de la vérité et de la pureté, dynamique et bienveillante au sortir d’une inepte et féroce barbarie. Le bonheur sourit à l’être intelligent, doublement éclairé par son cœur qui a su se racheter de la chute originelle, et ainsi il réalise l’idéal d’une complète civilisation transformée. Le soleil noir, appelé ainsi lors d’une éclipse, représentait pour les alchimistes : la matière première et chaotique où sont enfermés et déchues les dernières étincelles de l’esprit, la damnation, la mélancolie, les ténèbres sans fond. Par le signe vigoureux des gémeaux, représentés par un couple de jumeaux (fille et garçon) presque dénudé et simplement vêtus de bleu et de rouge à la ceinture, ils tendent leurs mains droites l’un vers l’autre avec un regard amoureux et leurs mains gauches se trouvent placées derrière leur dos ; on retrouve cette attitude dans certains grades maçonniques ! Ils semblent vouloir effectuer un pas de danse dans un parterre rond sur une terre verte ! Dès que l’or de l’esprit s’ouvre à la lumière et le cœur à la bonté, l’humain cesse d’être emprisonné dans le tombeau de la chair ; il retrouve son intégrité (richesse suprême) et le paradis perdu où rien ne manque. Il est dans l’Initiation de l’Apprenti, celui qui transmet la lumière par l’intermédiaire des hommes. Le Soleil d’un Atelier est représenté par le V\M\qui diffuse la lumière par l’intermédiaire des 2 surveillants ; puis c’est l’égrégore lors de la chaîne d’union après une tenue conviviale. Pour chaque Maçon, chaque Frère libre et juste, il signifie que chacun doit rechercher la lumière véritable de jour comme de nuit et ne doit jamais séjourner dans les ténèbres du vice. En alchimie, la sagesse hermétique, le soleil est dans la main droite et la lune, en main gauche. La trompette du Jugement (XX /20ème arcane) sera le dernier son entendu le jour de la fin du monde (selon l’apocalypse de Saint Jean) ; elle sera soufflée par un ange en tunique rouge (probablement l’Archange Michel) aux grandes ailes déployées sur un nuage bleu, des rayons dorés ; et les idées qui en émanent, les étincelles rouges et l’amour du divin descendent sur la nudité pure et innocente humaine, et ouvre les yeux de ceux qui dorment, afin qu’ils ressuscitent et redécouvrent les parcelles du savoir, afin qu’ils communient avec les ancêtres dont l’activité ne s’est jamais éteinte. Les morts, ce ne sont point les disparus mais nous, qui nous agitons dans les ténèbres. La trompette ou schofar (corne de bélier) retentit au mont Sinaï, au moment de la révélation divine! La corne fût prise sur le bélier qui fût sacrifié à la place du fils d’Abraham. La victoire de l’esprit sur la matière, annoncée par le chant de la trompette, à commencer par le drapeau rouge avec la croix blanche qui figure sur la carte; et en maçonnerie nous pouvons entrevoir l’ultime transformation, au moment du suprême bilan, lorsque la conduite de vie est récompensée ou punie. Et de l’homme et la femme qui sortent de la tombe, naît l’être spirituel transmuté: l’enfant androgyne alchimiquement conçu par eux deux, et qu’ils regardent tout deux en priant. L’Apprenti en maçonnerie est cet enfant. Nous pouvons modifier notre avenir sans grand problème, par la bonne volonté, la droiture, l’amour du beau et du bien. L’ordre succède au chaos, la joie au malheur, les honneurs à l’infortune et la fortune à la pauvreté; le phénix renaît de ses cendres, une vie longue et tranquille fortifie les actes antérieurs et le grand œuvre est achevé ! Le Monde (XXI /21ème arcane) réalisé sur le plan divin, le temple est reconstruit avec intelligence. Du moins, nous percevons le résultat de l’activité créatrice à laquelle nous avons participé de tout notre être. Les cieux s’ouvrent devant nous et nous contemplons en prophètes l’aboutissement de l’éternel devenir. Notre extase n’est pas vaine, car elle procède de la suprême lucidité qui récompense l’ouvrier fidèle, admis à s’initier tel le maître Maçon au secret du Grand Architecte de l’Univers par son élévation. A son tour, Il deviendra un protecteur, un guide, un parrain. Une guirlande de feuilles tressées de laurier ou d’Acacia forment une couronne ovale entourant la femme partiellement voilée de rouge, immobile et en équilibre sur sa jambe gauche (car le monde est très sensible au charme féminin) elle donne l’impression de courir ou de danser. Cette jeune fille représente l’antique divinité féminine de la terre et de la fécondité, dont un quartier de lune posé sur son front en guise de corne, est l’un des symboles les plus répandus de la fertilité! La couronne ovale fait allusion aux symboles féminins: l’œuf, concentré de la nouvelle énergie; l’amande, fruit du mariage et de la fertilisé; le serpent qui se mord la queue, seigneur de la transformation éternelle et enfin le sein et les organes sexuels, siège de la formation et de la naissance. Au 4 angles trônent l’ange (haut/gauche), le taureau (bas/gauche), le lion bas/droite) et l’aigle (hat/droite). Symboliquement, ils représentent les 4 signes fixes au centre de chaque saison du Verseau, du taureau, du lion et du Scorpion; ainsi que les 4 éléments cosmiques: l’air, la terre, le feu et l’eau. En Maçonnerie nous pourrions voir: le savoir, la volonté, l’audace et le silence. En certains degrés maçonnerie, certains de ces animaux sont des symboles ésotériques. Ainsi le Tau primitif ^ ou la croix renversée C et le Svastika en sont les symboles. Il faut que toute œuvre finisse et nous finirons par la stricte unité, qui est sans bornes, alors que nous sommes étroitement limités, faibles, sans grande volonté, incapables de prendre une décision, influençable ; et ce que nous ne pouvons concevoir ou inconséquent, reste piteusement puéril. Notre esprit se perd dans une vertigineuse immensité par manque d’imagination ou d’irréflexion. Cette hérédité lourde, c’est l’abîme sans fond où rentre perpétuellement la création. La raison renonce à ses droits au bénéfice du Fou ou le Mat (XXII /22ème arcane où le Zéro car elle n’a pas de N°) joker en anglais, cette carte privée de nombre, peut-être considérée comme la dernière ou la première du jeu. Sous les rois, le Fou pouvait parler sans crainte d’être puni, à condition que son propos fût sous le ton de la plaisanterie, de la satire ou de la moquerie. Personnification de l’inintelligible infini, qui placé entre le commencement et la fin, humilie le penseur tenté de s’enorgueillir du peu qu’il comprend; comme en maçonnerie, le Fou nous fait comprendre combien il faut de bon sens pour ne pas sortir du droit chemin de la raison. Il a pour compagnon de voyage, soit un petit chien qui saute autour de lui, en lui arrachant un morceau de son pantalon droit, ou un chat qui pratique l’auto destruction du pantalon entier, laissant apparaître un endroit charnu de sa personne. Fou de DIEU ou du Christ, afin de garder l’espoir. Une légende juive raconte qu’un homme sage est tombé dans la misère et la folie pour ne s’être occupé que des études et pas de la vie quotidienne ; il fût placé près du roi, comme fou ! Mais quand sa folie l’eut quitté, il se plaignit à son seigneur de sa condition, et se dernier le rossa puis le chassa ; alors cet homme compris la sentence : un peu de sottise pèse plus que la sagesse, que la gloire. Egalement, cet arcane représente les Compagnons au début de leur voyage ! Le signe représenté par le signe d’Alun ™ rappelant le zéro de notre numération, est nul par sa passivité, son inconscience, son irresponsabilité. La carte représente un Compagnon vêtu de bleu, de rouge et de vert, un bonnet garni de grelots, son bâton ou sceptre en main droite et sa besace contenant des trésors inconsistants, portée en main gauche sur l’épaule droite, allant sur le chemin de la connaissance initiatique, trouvant son courage philosophique malgré les influences multiples et les incohérences qui le pousse ici ou là à contre-courant vers l’inéluctable, Ce qui nous ramène, MM\BB\AA\FF\ à ceci: restons humbles et simples. Si nous descendons dans notre nuit intérieure, nous nous retrouverons face à nous même. Il faut redresser la tête et le corps pour éviter toute langueur neurasthénique. Ecoutons autrui ; mais écoutons ce qui parle en nous et méditons afin de comprendre. Marchons dans la direction choisie et affrontons les épreuves qui nous attendent. Ne désirons ce qui est juste, mais restons dans nos limites car l‘art est difficile, pas en théorie mais en pratique. Restons maîtres de nos possibilités. Approfondissons le silence. Et surtout, seuls, nous ne pouvons progresser; si nous voulons vivre et grandir, cela se fera qu’en nous associant au sort d’autrui. Donnons sans soucis de recevoir. En nous instruisant des règles divinatoires, pour les mettre en pratique, nous retrouvons nos symboles Maçonniques: La Lune pour l’imagination, le Soleil pour la raison et le triangle pour la lumière initiatique. J’ai dit. A\ B\ le 14 septembre 6009 rectifiée le 7 mars 2010 Je remercie Jean-Marc Font pour son livre les grands textes de l’ésotérisme. Christophe Poncet (philosophe contemporain de la Sté Américaine sur la Renaissance). Oswald Wirth pour ses conseils sur le tarot des imagiers du moyen âge. Court de Gebelin pour son ouvrage du Monde Primitif de l’Égypte et l’histoire de la Magie Laura Tuan: les secrets des tarots (livre prêté par notre Frère Alain Ponroy) *Fils du médecin personnel de Cosme de Médicis qui fut instruit pour traduire Platon et Hermès Trismégiste. **Marsile Ficin en français= Marsiglio Ficin en Italien devient le Tarot de Marsiglio en France. La symbolique des couleurs: nombreuses ont été, les clés d’interprétations des arcanes, alliées souvent à l’ésotérisme, d’une part et aux 4 lettres hébraïques qui constituent le nom imprononçable de YAHVE! Puis aux 4 grandes classes que constituent la société: le clergé et intellectuels, militaires et commerçants, ouvriers, paysans. Aux 4 éléments de la philosophie grec: air, eau, terre et feu ! Aux saisons ! Aux 4 instruments de base de la magie occidentale: baguette, épée, coupe et pentacle! Enfin aux 4 impératifs liés à ceux-ci et aux 4 signes fixes du zodiaque au milieu de chaque saison: La volonté (taureau/terre) l’audace (lion/feu) le silence (scorpion/eau) le savoir (verseau/air) LE ROUGE : l’activité, l’énergie, l’élan juvénile, la volonté de l’énergie virile et persévérante, solide et constructive, l’aspect actif et combatif de la foi, la vertu et la morale, le feu, la force, la vitalité, le triomphe de la vérité, de l’action, l’amour divin, BLANC : signe de pureté, sagesse divine LE BLEU : sagesse, la sérénité, l’innocence et la pureté, l’eau, l’intelligence et de l’esprit composante intellectuelle et spirituelle la fatalité, de l’esprit, respectabilité, LE DORE : le symbole de la perfection la raison, la dualité de la lumière et de l’obscurité, ardeur de la sagesse LE VERT : Le plaisir et de la séduction, l’orgueil, l’air LE JAUNE : l’or, la jalousie, l’ambition, l’envie, traitrise, la terre, lumière solaire, couleur des cheveux du Christ, tromperie, avarice, L’OR : l’esprit LE POURPRE : la spiritualité BICOLORE ROUGE ET BRUN : la priorité du cœur et du savoir initiatique, ROSE CHAIRE : symbole de tout ce qui est humain Pape : Grand Prieur Empereur : VM Lune : 2 surveillants Justice : Orateur Tempérance : Secrétaire Ermite : Maîtres anciens Etoiles : Maîtres Fou OU Mat / Roue de la Fortune : Compagnons Amoureux : Apprentis Bateleur : Maître des Cérémonies Soleil : Egrégore atelier |
7181-4 | L'EDIFICE - contact@ledifice.net | \ |