Obédience : NC Loge : NC 07/10/2014

Franc-Maçonnerie(s) et Homme(s) d'Église(s)

La franc-maçonnerie est-elle compatible avec les ecclésiastiques ?

Les francs-maçonnes et les francs-maçons peuvent-elles, peuvent-ils êtres des ecclésiastiques ?

Prêtres, pasteurs, moines, etc. et être initiés à la franc-maçonnerie ?

Nous prendrons ce Midi que des exemples des religions dites monothéistes.

À notre sens, lorsque l'on invoque la Trinité (Dieu, son Fils (notre Frère) et le Saint-Esprit) c'est [n'en déplaise à certains] cela est déjà une forme de paganisme, pour le moins une forme de polythéiste et nous allons nous mettre mal avec nos amis catholiques romains, catholiques chrétiens, orthodoxes.

Mais, vénérer un Saint-François, une Sainte Bernadette, cela ne serait-il pas un parfum d'idolâtrie ?

C'est dans tous les cas un « faux » monothéisme – ce qui nous empêche aucunement d'aller très régulièrement à la Messe dans une église dédiée à Saint-François de Sales.

François de Sales (1567–1622) est un ecclésiastique savoyard né au château de Sales près de Thorens-Glières. Évêque de Genève (pas encore canton suisse) en résidence à Annecy, il a été proclamé saint et docteur de l'Églisecatholique [romaine].

Issu d’une famille noble, il choisit le chemin de la foi en consacrant sa vie à Dieu, il renonça à tous ses titres de noblesse. Il devint l'un des théologiens les plus considérés au sein du christianisme. Ce grand prêcheur accéda au siège d’évêque de Genève et il fonda l’ordre religieux de la Visitation. Il exerça une influence marquante au sein de l'Église catholique mais également envers les détenteurs du pouvoir temporel que furent, entre autres, ses souverains, les ducs Charles-Emmanuel Premier et Victor-Amédée Premier de Savoie et les rois Henri IV et Louis XIII de France.

Homme d’écriture, il laissa une somme importante d’ouvrages, témoignage de sa vision de la vie. Il est considéré par l’Église catholique comme étant le saint patro des journalistes et des écrivains, et cela en raison de son usage précoce du progrès que constituait l’avènement de l'imprimerie. Ses publications imprimées comptent parmi les tout premiers journaux catholiques au monde.

Source Internet Wikipédia.

Ne nous égarons pas comme les moutons de Panurge sur une mauvaise pente, revenons à nos brebis imagée plus Biblique.

Ne soyons pas ces brebis égarées sur les parvis de nos églises, temples et autres lieux de culte.

Depuis quelques années un prêtre du diocèse d'Annecy (Haute-Savoie en France) et devenue Franc-Maçon.

Selon les historiens, ce n'est pas et de loin le premier.

Selon les sociologues, ce n'est sans doute pas le dernier non plus.

Comme chacun le sait l'Église Catholique Romaine (à ne pas confondre avec l'Église Catholique Chrétienne, qui accepte les femmes comme homme d'église, nous voulons dire à la prêtrise, vous l'avez compris.

Ni les Églises Orthodoxes (grecque, russe) ou Coptes ne seront analysées.

Non pas seulement part faute de temps, mais surtout par simple ignorance de notre part de ces confessions aux rituels d'une grande beauté et d'une longueur certaine.

Rome (le Vatican) par des nombreuses bulles papables a rejeté violemment la franc-maçonnerie pour diverses raisons, trop longues à rappeler ici et qui a fait déjà couler beaucoup d'encre et user bien du papier par des spécialistes bien plus chevronnés – souvent c'est eux-mêmes qui s'autoproclament spécialistes ? - que les auteurs de ce Tracé d'Architecture.

Une bulle (que l’on appelle pontificale, papale ou apostolique) est un document, originellement scellé (du latin bulla, le sceau), par lequel le pape pose un acte juridique important tel que l’indiction d’une année sainte, une nomination épisopale ou une définition dogmatique, la convocation d’un concile, une canonisation, etc. Le document relève habituellement du gouvernement pastoral de l'Église, et présente un intérêt pour l’ensemble des fidèles ou peut s'adresser aux païens. Elle est ordinairement désignée par son incipit.

Par son universalité, elle se distingue de la décrétale qui concerne généralement l'administration ecclésiale et s'adresse principalement au clergé, une décrétale pouvant devenir une bulle lorsque son sujet prend de l'importance.

Source Internet Wikipédia.

Donc, un Catholique Romain si, il respecte les directives de son obédience n'a pas le droit d'être Initié à la Franc-Maçonnerie encore moins un de ses serviteur prêtre en l'occurrence.

Ouvrant une parenthèse : cet anathème ne fut pas appliqué à la lettre. La France étant fille aînée de l'église garde une certaine liberté, les Principautés « Allemandes » restant très Luthérienne, les territoires qui deviendront la Suisse se partageant entre papistes et parpaillots n'ont pas trop remué les excommunications. Les pays scandinaves ne sachons pas exactement ce qu'il en est, nous nous abstiendrons d'en parler.

Dans le cas qui nous intéresse et c'est notre avis, avis très personnel quand bien même ce prêtre Catholique Romain prétend se baser sur la liberté absolue de conscience – qui heureusement n'assiste pas – la liberté à ces limites (qui peuvent varié d'un individu à l'autre. Mais qui doit devrait répondre à des critères de VIE EN COMMUN pour éviter tout simplement l'anarchie.

Quant à l'absolu, c'est un bien joli mot.

Comme concept cela permet aux philosophes des « bars-tabac » de s'en donner à cœur joie sur le zinc un p'itt serré à la main.

Mais, dans la réalité l'absolu est variable, modifiable, versatile souvent dressé en dogme.

L'absolu est donc tout relatif.

Sous de fausses apparences l'absolu conduit au fanatisme, le fanatisme même à l'intolérance.

Concernant la conscience, elle a aussi ses limites - bonne ou mauvaise conscience - pour qui, sous quelle latitude la conscience serait-elle bonne ou mauvaise ?

Qui décide ?

Qui a droit de décider ?

Il nous semble et encore une fois, c'est une opinion parmi des milliers d'autres que ce prête à commis des actes graves de parjure.

Mérite-t-il l'opprobre pour autant ?

La franc-maçonnerie ne portant pas de jugement…

En tant que prêtre, il a prêté serment devant son évêque et une riche assemblée venue participer à sa consécration, son ordonnancement, venue le soutenir dans ce moment TRES FORT dans la vie d'un homme qui décide de vouer sa vie à Dieu et aux autres. Il a surtout prêté serment devant (son) Dieu et ses pairs, autres ecclésiastiques. Ce serment, c'est l'obéissance absolue à sa hiérarchie (dans le respect des lois de l'État) obéissance absolue à son Église, à son évêque, à ses confrères ecclésiastiques et surtout à ses fidèles paroissiens.

A nos yeux, il a donc trahi son serment, disons rompu son serment.

Il a violé la parole donnée.

Parole à lire son livre…

Qu'il a donnée en toute liberté !

En toute connaissance de cause ?

Ce n'est pas le seul homme d'Église qui prend ses aises avec la parole qu'il donne.

En tant que franc-maçon, il a promis ou/et juré qu'il n'aurait qu'une parole, son serment (sa promesse) tout le long de son parcours Maçonnique plusieurs fois, à de nombreuses occasions, il va renouveler cette promesse.

Il n'aurait donc pas dû être Initié.

Les Frères (et les Sœurs) de cette LOGE - qui n'auraient pas respecté en d'autres domaines, en d'autres occasions leurs engagements - mais comme aurait dit, notre frère Rudyard Kipling, cela est une autre histoire ?

Quoique…

Les membres de cette Loge connaissant la profession de cet impétrant n'auraient jamais dû accepter ce maillon [est-ce quelle que soit sa qualité].

Le mieux aurait été de se défroquer !

Son besoin fort compréhensible d'aider l'autre – son prochain – peut trouver son épanouissement dans bien d'autres activités – facile à dire, plus difficile à accomplir.

De nos jours se recycler s'est souvent une démarche très difficile, la fuite en avant semble plus facile.

L'une ou l'autre solution n'est forcément jamais la bonne.

Donner des conseils, c'est à la porté de n'importe quel « imbécile » venu. Appliquer ces conseils, c'est une autre paire de manche.

Nous ne mettons pas en doute la sincérité de ce prêtre.

Mais il s'est gravement parjuré.

Étant comme vous le savez sans doute en bons calvinistes, il y a bien des années que la problématique être Franc-Maçonnerie et être Chrétien Réformé – protestant – nous interpelle.

Peut-on assumer les deux à la fois ?

Peut-on être simple croyant et Franc-Maçon Lambda ?

Peut-on être homme (femme) de ministère vouant sa vie à Dieu et être Franc-Maçon ?

Nous venons de le voir pour les ecclésiastiques Catholiques Romains, c'est régler.

En bien ou en mal, ce n'est pas à un Protestant à le dire à haute voix.

À voix basse nous avons notre opinion que nous gardons pour nous.

Lorsque, l'on parle de Protestant, lorsque l'on dit Réformé, c'est oublier que selon le conseil œcuménique des églises organe faîtier qui compte près de 350 églises qui a été fondée, en 1948, sans compter les sectes (ne confondons pas secte mouvement religieux regroupant quelque individu et sectarisme qui est une dérive condamnable – soyon tolérant, mais sans faiblesse – tout peut s'expliquer, tout ne peux pas s'excuser.

Disons que pour les Catholiques Romains de base, c'est leur(s) problème(s) de conscience.

À eux et à eux seul de décider en leur âme et conscience, si, ils peuvent aller prendre l'eucharistie et invoquer le Grand Architecte de l'Univers.

Pour les pasteurs réformés, le problème est très différent.

Si dans la plupart des « obédiences » la liberté est laissée à chacun de faire partie ou non d'une Loge.

Appartenir à la maçonnerie n'est pas bien vu sans que cela stop l'avancement, elle sera souvent simplement freinée.

Un mouvement pentecôtiste et créationniste est contre.

Nous citons de mémoire la fin d'un livre consacré au protestantisme et à la franc-maçonnerie :

« La franc-maçonnerie a tout faux, ce n'est que des mystifications fondées sur des légendes.

Par contre, la Bible est le Vrai Livre d'Histoire qui dit la vérité, car c'est Dieu qui l'a écrite ».

Selon une (petite) enquête auprès des pasteurs de nos paroisses le fait d'étudier la théologie pendant de longues années (rappelons que les études de base pour un curé sont (en règle générale) moins longues que pour un pasteur protestant).

L'intérêt sera donc moins grand pour un pasteur de venir voir ce qui se passe en maçonnerie.

Et un ministère, qu'il soit catholique ou protestant, est une activité à plein temps qui demande un engagement de chaque instant.

C'est donc naturellement que les hommes d'Église ne courent pas à passer leurs loisirs à travailler les symboles, ils préfèrent pour ceux qui sont mariés s'occuper de leur progéniture et aller skier, ou plonger dans les mers chaudes.

Rappelons que la franc-maçonnerie et la fille de la réforme, ce sont bien des Protestants qui fondèrent la maçonnerie dite moderne, en 1717.

Attention les protestantismes des années 1700 n'a plus grand-chose à voir avec ceux du vingt et unième siècle.

Souvenons-nous que les Rituels font largement appel aux grands thèmes bibliques ?

Un pasteur nous a dit :

« Que voulez-vous que je vienne faire le jeudi en maçonnerie ? Si c'est pour écouter une Planche comme vous dites me parler de l'apôtre Jean, du constructeur du Temple de Salomon pour ne pas parler de la Tour de Babel alors que le dimanche mes sermons (qui sont des homélies pour nos collègues prêtres catholiques), je diserte sur la Tour de Bable, que je tire une parallèle entre l'architecte du Temple de Salomon et le tire-ligne qui rénove la Maison de Paroisse de la rue James Anderson, …il conclut, par j'ai bien des membres de ma famille qui sont comme vous frères giglis mais eux ne sont pas pasteurs, ils sont assureurs, vendeurs de voitures, directeurs de sociétés ».

En guise de conclusion, conclusion bien entendu provisoire :

Souvenons-nous que pour un [bon] chrétien, la recherche à aider les autres est primordiale.

Souvenons-nous que les grands principes des francs-maçons ?

C'est chercher à aider les autres.

Pour terminer ce Tracé d'Architecture, nous lançons, un appelle.

Nous sommes à la recherche de documents parlants dans leurs écrits des protestantismes et des franc-maçonneries.

Si, il y a beaucoup de littératures concernant les catholiques romains et la franc-maçonnerie, il y a – à notre connaissance - fort peu d'écrits abordant les problématiques touchant nous autres réformés.

Vivre sa FOI, ce sont deux activités. Vivre la franc-maçonnerie, ce sont deux activités.

A ou B

Fréquenter de manière régulière les églises, les temples, c'est écouté les homélies, les sermons d'un curé, d'un pasteur. Fréquenter de manière régulière les Obédience, les Loges, c'est écouter non seulement les rituels mais aussi écouter les Planches.

B ou A

L'autre manière et c'est à notre avis la seule, c'est savoir tendre la main à l'autre même et surtout s'il ne sent pas « bon » qu'il n'est pas de la bonne « couleur ».

Nous avons entendu lors d'une prière un paroissien BGBG prière qu'il fallait tendre la main aux SDF, nous avons entendu un Frère lors du tour de parole péroné des platitudes sur l'amour que l'on doit porter aux SDF et à la sortie du Culte, à la sortie de la Loge faire des croche-pieds aux SDF [véridique].

Et osons dire. Le verbe fut…

Nous avons dit.

J\ K\


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