Obédience : NC | Site : http://lamassenie.over-blog.com | 03/04/2008 |
Sur les
Templiers
Templiers
et Harodims se sont trouvés de nombreux points communs. Les
Harodims étudiaient
entre autres sciences, la cosmogonie et la projection zodiacale des
constellations stellaires, dont les symboles sont les signes du
zodiaque. Ils
ont assuré la transmission initiatique des traditions, des
civilisations
hyperboréennes qui se sont perpétuées
dans la civilisation hindoue et atlante.
Les Templiers de leur côté étaient
dépositaires de la tradition primordiale se
rapportant à leurs origines et au mystère du
Graal, dont le symbolisme se
retrouve dans leur action pour la défense de la Terre Sainte
et le maintien de
la Tradition religieuse et métaphysique. Les
harodims, descendants des patriarches hébreux (Abraham
initié en Chaldée, Isaac
en Egypte, Jacob d'origine phénicienne et initié
en Egypte) avaient en commun
la soif du désert. Ils abborhaient les villes où
ils furent prisonniers des
rois d'Assyrie. Ils avaient adopté les règles de
l'Ordre d'Hélohim, pratiquent
le culte familial, le respect de la femme et l'amour
passionné de leurs fils.
Ils protégeaient la tribu et pratiquaient la loi de
l'hospitalité vis à vis de
l'étranger. Les
Harodims révélèrent aux Templiers
leurs secrets intéressant l'utilisation des
métaux et l'art de construire, qu'eux-mêmes
détenaient en partie des arabes et
des byzantins. Ils avaient des Loges initiatiques où les
Traditions de l'Egypte
pharaonique et de la Grèce antique étaient
pratiquées. On peut croire que les
sculpteurs, peintres, poètes, maîtres-verriers,
etc... formaient une même Loge. Les
templiers ont perfectionné leur art de construire et
l'influence des arabes
apparaît en particulier dans les motifs ornementaux de leurs
églises où l'on
peut voir des passages du Coran écrits en koufite. Il existe
encore quelques
églises en France ayant ces ornements : à
Moissac, au Puy, à Saint Lizier dans l'Ardèche,
à Saint Guilhem dans l'Hérault. Les
maçons du Temple de Salomon et leurs francs
artisans pouvaient circuler librement. Ils jouissaient de la
"liberté de
passer" et trouvaient partout aide et protection. Ils avaient de
grandes
franchises grâce à Saint Bernard. Ce serait
l'origine du mot
"franc-maçon", en opposition avec le maçon simple
et libre mais qui
ne bénéficiait d'aucune franchise. Dans leurs
constructions, ils mettaient des
signes symboliques ésotériques dont certains
appartenaient à l'alphabet runique
et d'autres au Ziza hébraïque qui est une
déformation des caractères hébreux
influencée par la vieille écriture germanique.
Leur plus grande loge pour
l'Allemagne au XII° siècle se trouvait à
Strasbourg. Elle décernait des titres
et jugeait en tribunal suprême. La
légende dit que la Franc-maçonnerie
templière du royaume de Jérusalem a
été
importée en Flandres et dans le Hainaut. On pense qu'en
Angleterre, elle fut le
noyau constitutif de la "Compagnie des Maçons de Londres",
qui s'est
affirmée au début du XIII°
siècle. Puis, ils se sont étendus dans le midi de
la
France. En 1314 a été fondée la Grande
Loge de Hérodim de Kilvining en souvenir
d'anciens templiers. A
la même époque - 1314 - en Ecosse, Robert Bruce
créa l'Ordre de Chevalerie de
Saint André du Chardon, pour remercier les Templiers d'avoir
combattu avec
succès à la bataille de Bannockburn qui a
été décisive pour
l'indépendance de
l'Ecosse.
Le
symbolisme numéral des Templiers était semblable
à celui des Harodims.
L'horloge cosmique des Templiers, que l'on retrouve dans les graffitis
du
château de Chinon, fait apparaître des
données traditionnelles sur les cycles
historiques liés aux mouvements des planètes et
des astres. D'après la Kabbale,
dans l'horloge cosmique qui se rapporte aux heures, faite
après l'unité en
mesure : la grosse = 12 x 12, se retrouve le nombre 144 qui correspond
aux 1
440 minutes de la journée. ;Dans la pendule de
Salomon, le symbole du
pentacle indique l'origine de l'Initiation. On y retrouve les signes
solaires sacrés
de la croix celtique et du chrisme qui est antérieur au
Christianisme. On
sait qu'au IX° siècle, les constructeurs
chaldéens d'Irlande et d'Ecosse ont dû
émigrer sur le continent, après la disparition de
l'église celte condamnée, et
se sont regroupés en sociétés
secrètes. C'est pour cela que certaines églises
portent encore des signes celtes et chrétiens,
particulièrement en Bretagne. Autour
de 1120 et pendant 80 ans, les Templiers eurent de nombreux contacts
avec les
hébreux, ismaéliens, arabes et byzantins. Leur
construction, jusque-là romane,
s'est transformée. Certaines églises deviennent
séculaires - à Paris et à
Londres - ou polygonales, comme celles de Sigovie, Montmorillon, Laon
et Metz.
Inspirés
par les symboles de la Shekkina - ensemble des symboles kabbalistiques
- les
constructeurs des églises et cathédrales ont
souvent sculpté sur leurs piliers,
la feuille de saule, qui représente l'immortalité. Dans
les mystères antiques, cette feuille était le
rameau d'or, qui devient l'acacia
de la franc-maçonnerie et a deux significations : innocence
et pureté. De même
les rosaces des églises et la rose ont une très
grande importance. Dans la
Shekkina, les rosaces se nomment la "rota", la "roue", le
"rouah", souffle divin. La rose, très vieux symbole
alchimique,
représente la connaissance des mystères du Grand
Oeuvre, la connaissance
intégrale, l'illumination. Elle possède cinq,
huit, quinze pétales, liés aux
correspondances sacrées de Pythagore.
(Développement architectural,
mathématiques secrètes). Elle est le symbole de
la perfection achevée. La rose
fleur et la rose des vents marquent le passage du symbole à
celui de la roue.
Blanche, elle signifie le sacrifice, rouge, le devoir. Dans
les églises, il y a toujours trois rosaces. L'abside fait
face au Sud-est, le
transept est orienté du Nord-est au Sud-ouest ; il en
résulte que la rosace
septentrionale est toujours privée des rayons du soleil. (En
alchimie : oeuvre
au noir). La rosace Sud-est est éclairée par le
soleil à midi (oeuvre au blanc)
et la grande rosace principale flamboie au soleil couchant
(rubéfaction). Les
rosaces de Notre-dame de Paris représentent le soleil
entouré de ses douze
pétales, qui sont les douze signes du zodiaque. Le premier
des signes du
zodiaque figurant sur la rose occidentale est le signe du Poisson.
Pourtant,
les calendriers médiévaux commencent par le signe
du Bélier. Je n'en connais
pas l'explication. La Vierge du portail porte au centre de sa croix,
une rose
sauvage, appelée par erreur le lys. Sur
la grande rosace de la cathédrale d'Amiens, on voit le
pentagramme d'harmonie
inversé. Dans les temps anciens, on dansait sur le parvis
des cathédrales et
même à l'intérieur la sardanne, qui est
une danse circulaire sacrée qui
évoquait la rosace. Cette tradition est encore
pratiquée dans certaines
églises, où l'on danse - dans l'église
et en dehors - le jour de la fête du
Saint. C'est le cas, en particulier, à Barjols, dans le Var,
où pour la Saint
Marcel, le curé entraîne ses ouailles à
chanter et à danser "la tripette". Dans
les églises, le Graal est représenté
par un vase ou une coupe, le Graal
celtique par une coupe posée sur une boule. Celle-ci repose
sur un socle
triangulaire ayant une barre verticale au milieu, ce socle
correspondant aux
trois rayons de la lumière émanée de
Dieu : Amour, science, vérité. Les
Templiers initiés oeuvraient pour le progrès et
la libération de l'homme. Ils
ont essayé de combattre les injustices. C'est pour cela
qu'ils ont été souvent
en désaccord avec le pouvoir. Après la
dissolution de l'Ordre, certains
templiers se sont réfugiés à
l'étranger ou cachés en France, dans des
sociétés
secrètes existantes. C'est à cette
époque que la Massenie s'est créée
dans le
but de préserver et de poursuivre leur idéal. Les
Templiers pensaient que le
propre du créateur est de renouveler son oeuvre ; le propre
de l'homme est de
se renouveler lui-même par son amélioration sur
tous les plans. C'est dans
l'activité créatrice que se forge la
continuité et l'unité des temps. Les
origines lointaines de la pensée de l'homme se trouvent dans
la pensée divine
qui, en se condensant, devient parole, ensuite lumière,
faisant la fusion de
l'esprit et de la matière dans l'Ordre de la nature. Les
opinions, comme les visages, sont divers. La pensée humaine
a un fond commun :
l'intelligence. Ce qui, à mon avis, est personnel, c'est la
logique qui indique
le mode de pensée de chacun. La vérité
ayant de multiples aspects, chacun est
attiré par une forme pour laquelle il a le plus
d'affinité. Dans le sein d'une
Commanderie, les êtres groupés se
réalisent individuellement à la
lumière d'un
même idéal. Ils travaillent pour
l'évolution de tous. Ils offrent un appui à
ceux qui se heurtent aux difficultés de la vie. Peu
à peu ils se transforment,
ils ont une meilleure compréhension des faits. Souvent les
péchés des pères ont
des conséquences sur la destinée des enfants,
comme le pensent les kabbalistes.
Par une meilleure compréhension des choses occultes, on peut
décanter son
problème et arriver à le résoudre en
orientant autrement sa pensée par une
lucidité plus grande. On retrouve son équilibre,
on naît à une vie nouvelle, et
peu à peu, on devient un adepte prêt à
recevoir l'Initiation. C'est alors que,
devant la communauté, le fondateur de celle-ci imposera sur
la tête de l'adepte
les mains, instruments d'action humaine, lui communiquera une partie de
sa
puissance spirituelle transmise secrètement, lui touchera le
coeur, siège de
l'intuition et l'épaule gauche en signe de force. Le
Magister-Templi instituera
ainsi un chef de communauté qui animera à son
tour une Commanderie. Un
commandeur qui impose sa bénédiction revit sa
propre expérience en Dieu. Ainsi,
agissait-on dans l'Orde du Temple. J'ajouterai
qu'il n'y a pas de valeur acquise dans la voie de l'Initiation. Il faut
combattre, c'est la "Queste" pour la construction du Temple terrestre
dans la Fraternité des hommes. |
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