Trois
au cube, le temps pour 4éme dimension
Idée
1> Règle
gorge>épaule
droite porte SUD =>
LA
LONGUEUR
> beauté
2> Levier,
nuque>épaule gauche
porte NORD
=>
LA LARGEUR
> force
3> aillet,
front>front
porte EST
=>
LA HAUTEUR
> sagesse
Introduction
TRM
(en chair, TRM à l’Or) et vous tous VM
Pour
commencer rapidement le sujet, les 7 minutes symboliques m’étant
comptées, je
vais essayer par le symbole et la métaphore de comprendre comment 3
fois 1
était égal à 3 fois 3, lui-même égal à 3 exposant 3 c'est-à-dire égal à
tout
donc à sigma ! Ou plus simplement, comment sigma (la 18ème
lettre de
l’alphabet grec, C.A.D. 3+3*3) pouvait être la somme de alpha à oméga.
Jusque-là… rien de bien compliqué… Mais si il se trouve y avoir un
docteur les
aspirines sont en bas, près de l’entrée à moins que nous n’ayons un
professeur
de mathématiques dans l’assistance !
Mais
vous m’avez peut-être déjà compris, il va falloir réviser notre algèbre
c'est-à-dire, pour son sens étymologique : recoller les
morceaux et donc,
commençons par attaquer la géométrie par son point G majuscule. Et
malheureusement non ma sœur Frédérique, je ne pense pas à ce point G
là !
3
Dimensions basiques
Attaquons
donc par les dimensions basiques, celles connues de tous. Il apparait
indiscutable qu’il existe 3 dimensions physiques comme ils furent 3
mauvais
compagnons pour Hiram.
D’abord
la longueur. La longueur du temple que le 2nd
surveillant, placé au
midi, a en charge de garder en gardant à l’œil la course du soleil du
travail à
la récréation et de la récréation au travail ; pour observer
le soleil au
méridien, c’est de fait, la course inverse de l’ombre d’un corps exposé
à la
lumière. C’est justement au sud donc au midi, à l’heure solaire où il
n’y a pas
d’ombre, que Hiram fut frappé une première fois avec la règle. Règle,
qui
pourrait être le symbole de la beauté dans la rectitude. Touché à
l’épaule
droite, active, la règle passive sur ce coup se destinait à toucher la
gorge,
source de la parole, de la liberté d’expression.
Vient
alors la largeur, du midi au septentrion dans le temple, c’est le
chemin que
parcouru Hiram, il parvient la gorge serrée, sans parole à notre
colonne du
nord. Par la porte nord, d’où est visible l’étoile polaire, c’est la
force du
levier dans l’esprit du compagnon qui devait blesser une nouvelle fois
Hiram.
Visant la nuque, ce compagnon devait chercher à briser le point médian
entre la
tête et le corps, entre l’esprit et l’action, il s’afférait
certainement à
dissocier la convergence des deux. Ce levier cette fois actif, toucha
l’épaule
gauche, la passive, mais par le positionnement haut/bas comme par ses
deux
extrémités inclinées et en opposition cet outil est à lui seul la
combinaison
de la recherche entre la convergence et l’équilibre, c’est à-dire au
devoir
d’égalité.
Finalement
la hauteur, l’élévation de l’âme ou de l’esprit selon nos convictions
en tous
cas, une prise de hauteur spirituelle. Alors que Hiram arrive à
l’orient, le
cœur arraché, c’est le maillet qui frappa son but, oui le but est
atteint : le
front à hauteur d’homme, l’esprit dans son sens étymologique comme dans
son
sens théologique. C’est la sagesse qui fut visée et touchée par ce qui
était
aux temps médiévaux une arme redoutable. La sagesse à l’orient du
temple comme
le dernier compagnon à la porte « est ». La mort le
scinda à
l’endroit même où nait la lumière, ou nait la vie c’est-à-dire au droit
à la
famille. Cette 3eme dimension que j’ai arbitrairement appelé
« hauteur » peut aussi être appelée
« profondeur » on sonderait
alors la profondeur d’âme dans un même objectif.
Le
temps : 4ème dimension
Mais
c’est le temps qui donne une nouvelle dimension à la légende d’Hiram.
Les coups
sont portés du sud à l’est en passant par le nord. C’est un parcours en
équerre
dans le temps et dans l’espace par le côté sombre dans une course
inverse à
celle du soleil, cette course a justement pour but de nous faire
arriver là ou
tout commence, de nous faire connaitre la nuit éternelle là où le
soleil
apparait, de nous plonger dans le noir du deuil là où la lumière de la
vie
jaillit. Parcours en équerre… équerre biseautée à son extrémité parce
que le
travail et le temple sont inachevés, parce que rien n’est parfait,
parce que la
mort frappa avant cet achèvement.
Là
où je trouve le temps intéressant pour ma planche seulement, c’est
qu’il
connait également 3 mesures, 3 étapes ou 3 phases.
D’abord
le temps dit « temporel » ou
« chronologique ». Parce que,
parallèlement à Blaise Pascal qui avait dit que « le passé et
le présent
étaient les moyens quand seul l’avenir en était la fin », je
pense que le
temps, c’est construire le futur par le présent avec le passé. C’est la
conjugaison de trois étapes pour construire une continuité, un cercle
ou le
début serait la fin et la fin un nouveau départ. Ou le présent serait à
la fois
passé et avenir. De façon pragmatique, Chaque seconde
présente de notre vie devient immédiatement le passé ainsi que chaque
future
seconde devient notre immédiat.
Ensuite
le temps « grammatical », parce que le temps, dans la
phrase et donc
la parole, c’est : un sujet, un verbe et un objet. Un homme avec sa parole et
ses actes. Un acte
avec ses causes et ses conséquences (conséquence en un seul mot
bien-sûr). Une
séquence en fait.
Enfin
le temps « d’action », parce que chaque chose que
notre vie profane
comme notre vie spirituelle lors de nos tenues nous impose de réfléchir
avant
de parler, de nous préparer à agir avec réflexion. C’est la
préparation, ce que
j’appelle à cause de mon travail : le briefing. Vient alors
l’acte en lui,
le moment de la prise de parole, la réalisation. Enfin, le
« débriefing » : le calcul de ce que nous
avons dit ou fait et
leurs conséquences ou leur influence. Ces trois phases sont conjugables
avec le
temps temporel : chacune du présent devenant le passé à la
phase suivante
comme chacune à venir deviendra le présent et avec, tout au long, le
maitre
mot : pondération, étymologiquement avec pesée, avec mesure,
presque
musicale.
Conclusion :
En
conclusion, par les dimensions j’ai peut-être réussi à réunir les 3
unités
théâtrales : les unités de lieu, de temps et d’action. La
combinaison des
3 dimensions avec le ternaire du temps en lui-même nous permet de
comprendre
que la finalité est un commencement, qu’au-delà des apparences
mathématiques le
ternaire dimensionnel multiplié par la tridimensionnalité temporelle (pfiouu va falloir à l’avenir que j’évite
les mots à plus de 3 syllabes ou de plus de 7 lettres) forme
la continuité
de la vie dans la mort et inversement. Comme l’acacia nait de la tombe
d’Hiram,
comme son corps sorti de terre est la résurrection de son esprit. Ils
sont le
tout à partir du néant, ils sont le 3 exposant 3, c'est-à-dire le 27
comme le
27 spirituel, chiffre de l’univers. Ils sont tout ce que nous sommes ou
faisons, tout ce qui fait ce que nous étions, sommes et serons.
Mais...
Cette confusion du temps présent - j’entends par confusion :
la
conjonction voire la concordance - avec le temps passé et avenir, crée
une
distorsion que Albert Einstein avait traduit en disant :
« La distinction
entre le passé, le présent et le futur n’est qu’une illusion, aussi
tenace
soit-elle ». Distorsion donc qui, multipliée par les 3
dimensions nous
amène directement et mathématiquement à la notion de relativité.
Bien-sûr la
relativité d’Einstein (E=MC²) comme à la relativité que chaque homme et
femme
se doit d’avoir en tête pour mesurer avec discernement les mots et
actes de
tout à chacun évitant tout justement une confusion de l’esprit. Tout
simplement : régler le mal par le mal, la confusion par la
confusion
Il
ne reste plus qu’à espérer, avec Archimède, qu’il est possible de
soulever le
monde avec un levier et à lever mes yeux de ma lecture pour
enfin
contempler vos mines défaites sur ces 7’14’’ minutes de symbolisme de
comptoir
! Enfin, récemment, j’ai beaucoup apprécié le concept d’un film qui
nous
faisait croire à 4 dimensions basiques incluant le temps et en une 5eme
spirituelle, une 5eme dimension qui relierait tous les hommes de toutes
époques : l’amour. Serait-ce un avenir concevable ?
D\
S\
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