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Voyage
initiatique dans
la lumière des Vierges noires Historique E n
1550, on recensait près de 200 statues de Vierges Noires, mais suite
aux
destructions des guerres de religion, à la Révolution française et à de
nombreux vols, on en dénombre aujourd’hui une quarantaine située
principalement
en France et plus particulièrement dans le Massif Central. Ces
Vierges Noires sont le fruit de l’épanouissement de l’art roman, autour
des
XIIe et XIIIe siècles, grâce à l’influence des bénédictins qui
parviennent à
harmoniser l’étude intellectuelle, le travail manuel et la vie
spirituelle.
Nous pouvons parler d’Art Royal pour ces Confréries de bâtisseurs qui
utilisent
l’équerre, le compas et le ciseau. Comme disait Victor Hugo :
« Alors,
tout édifice était une pensée ». Les moines bénédictins sont
les artisans du
courant occidental, issu de la civilisation celte. La
reconquête de l’Espagne et la protection des pèlerins sur le chemin de
Saint-Jacques-de-Compostelle permettent aux bénédictins de nouer des
relations
étroites avec les Orientaux. La culture chrétienne résulte donc d’une
fusion
des courants occidentaux et orientaux. La Foi chrétienne explose, mais
uniquement dans son aspect exotérique. Les principaux artisans de cette
fusion
orientale et occidentale sont les Ordres Monastiques, les Ordres de
Chevalerie
et les Confréries d’Artisans. Le Moyen-Âge devient alors une
civilisation de
l’ésotérisme ce qui se réfère à l’Homme Intérieur. Alors, nous
comprenons mieux
l’époque des Vierges Noires. Les
Vierges Noires sont associées à « Notre Dame » qui
désigne bien plus
que la mère du Christ. Elle désigne aussi l’Épouse du Verbe, c-à-d le
principe
féminin du Commencement. On doit sûrement ce vocable
« Notre-Dame » à
Bernard de Clairvaux (Saint Bernard moine bénédictin, formé et éduqué
par Étienne
Harding et également ami du moine bénédictin irlandais Saint Malachie
grand
initié dans le symbolisme druidique). Il considérait la Vierge Marie
comme le
lien entre le sensible et le divin, le passage obligé pour joindre les
Lois
terrestres et célestes. Il est intéressant de noter que les premières
Vierges
Noires chrétiennes apparaissent en même temps que le culte de
Marie-Madelaine à
Vézelay et sont à mon avis indissociables. En effet, les églises, les
basiliques et les Cathédrales, qui abritent ces statues, sont toutes
dédiées à
Notre-Dame. Cependant, il ne s’agit plus de Marie ni de la Vierge
Marie ; pourquoi ? Dans
la tradition occidentale, les déesses celtes des morts laissent la
place aux
déesses-mères. Nous savons que la statue d’Isis assise avec son fils,
Horus,
était noire. La statue d’Artémis, à Éphèse, l’était également. Des
Celtes aux
Gaulois, nous trouvons la Reine Rigantona, la déesse Epona, puis
Bélisama (sœur
et femme du Dieu Belem et qui a donné son nom à la Beauce). N’oublions
pas le
culte rendu par les Gaulois de la forêt des Carnutes à cette statue de
bois
nommée « Virgo Parituria », déesse de la fécondité.
Dans la tradition
orientale, nous rencontrons le culte d’Isis ; Isis
l’initiatrice, qui
détient les secrets de la vie, de la mort et de la résurrection. Dans
la
tradition chrétienne, la Vierge Marie est mère de Dieu depuis le
concile
d’Éphèse en 431. Sous le terme « Notre-Dame », les
mystiques du Moyen-Âge
ont certainement associé ces trois traditions. Alors,
« Notre-Dame »
devient le principe de toute fécondité, de toute transformation. Elle
est la
Dame des initiés, des Chevaliers, des Artisans et même des poètes du « Gai
Scavoir ». Toutes
les Vierges Noires sont donc des « Notre-Dame ». Elles
comptent toutes plusieurs points communs (environ 12). Au Moyen-Âge,
l’Art pour
l’Art n’existe pas, il est une écriture sacrée. Il nous montre une
chose et
nous invite à en voir une autre. La statue est conçue pour transmettre
un
message symbolique. À nous de le déchiffrer en ouvrant nos yeux, notre
cœur, et
notre esprit. « Cherche et tu trouveras,
frappe et l’on
t’ouvrira, demande et tu recevras ». La
matière Les
bois les plus utilisés sont le chêne, le poirier et le cèdre. La
position Les
Vierges Noires sont des Vierges en Majesté, c’est-à-dire présentées de
face, assises
sur un siège et tenant sur leurs genoux L’Enfant Jésus, également
appelé Le
Baigneur. C’est ainsi que les alchimistes nommaient la Pierre
Philosophale. Ce
« Baigneur » est dissimulé dans la galette des Rois
qui fait
référence aux Rois Mages. Malgré
sa posture aristocratique, la Mère n’est pas assise sur un trône, mais
sur un
siège à dossier très bas ou parfois sans dossier, appelé
« Cathèdre »
(origine du mot Cathédrale qui signifie le siège de l’évêque). Il
s’agit d’une
position pharaonique de la Mère, aussi appelée
« l’Égyptienne ».
L’enfant est toujours dans la même position que la Mère, assis de face,
ou bien
sur son genou gauche. Ils regardent ensemble droit devant eux, les yeux
fixés vers
l’infini. Aucun sentiment ne transparaît. La Mère ne tient pas l’enfant
contre
elle. Elle semble le présenter et le protéger en même temps. L’enfant,
qui
ressemble à sa Mère, possède un visage d’adulte. Si
la Mère représente le principe féminin, la Sophia, la Sagesse, l’Enfant
représente le Verbe incarné, car Dieu s’est fait homme à travers lui. Les
couleurs Le
visage et les mains sont noirs. De tout temps, le noir a représenté la
Terre
donnant une idée générale de fécondité, de maternité. La couleur noire
a une
double signification. Elle représente la Terre sous ses deux aspects,
l’un
triste et destructeur, l’autre bienfaisant et fécondant. Tout cela nous
amène
au noir alchimique : couleur de la Terre primitive qui donne
la vie et la
mort, passage de l’état profane à une nouvelle vie. Il ne s’agit pas de
couleur
foncée, mais de véritable noir, coloration voulue et non le résultat
d’un
encrassement par la fumée des cierges. Dans
les opérations alchimiques, la matière première (materia prima) se
transforme
en se colorant de diverses façons. Trois couleurs dominent… œuvre au
noir,
œuvre au blanc et enfin œuvre au rouge. Le bleu nuit (assimilé au noir)
représente la putréfaction, le blanc, phase suivante, la purification
et le
rouge, la rubification par l’action du feu secret. Le doré, qui orne le
bord
des habits des Vierges Noires, correspond à la transmutation des métaux
vulgaires en or (symbole de la perfection initiatique). On
retrouve d’ailleurs de nombreuses références alchimiques dans les
Cathédrales ; notamment dans les rosaces et les vitraux. Au
nord, ils sont
sombres, noirs ou bleu nuit. Au sud, le blanc étincelant de lumière et
le jaune
dominent. Enfin, à l’occident, lieu du soleil couchant, la couleur
rubis (d’où le
qualificatif de rubification) est prédominante. Dans
le Temple de Diane, à Éphèse, se trouvait une statue noire de cette
grande
Déesse. Après la mort de Jésus, Marie se serait retirée justement à
Éphèse, où
la tradition place son Assomption au lieu-dit
« Karatchalti » ce qui
veut dire « la Pierre Noire ». Cette couleur noire
s’inscrit
parfaitement dans le prolongement des Déesses des Tertres, des Déesses
de la
mort et des Déesses-Mères ; mais aussi d’Isis l’Égyptienne, ou
Astarté la
Syrienne. Le
noir n’est pas une couleur, il est l’absence de rayonnement, donc la
plus
grande réceptivité, tout à fait en accord avec le principe féminin. La
terre
noire symbolise la fertilité, la fécondité. Ces
Vierges Noires nous évoquent la Mort, mais la Mort Initiatique qui nous
permet
de renaître à une nouvelle vie. Elles nous rappellent que toujours, la
Lumière
peut jaillir des ténèbres apparentes. Mais si les mains et le visage sont noirs, les vêtements de certaines Vierges Noires révèlent aussi trois autres couleurs : le rouge, le vert et le bleu. Autrement dit, avec le noir, nous obtenons les quatre Émaux de l’Héraldique : Sable, Gueule, Sinople et Azur (Terre – Feu – Eau – Air). Nous pouvons assimiler le noir au règne minéral, le vert au règne végétal et le rouge au règne animal. Nous avons alors les trois étapes du Grand Œuvre qui mènent de la matière à la vie. La Symbolique des couleurs de ces Vierges Noires nous invite à la transmutation, c’est un appel à l’Alchimie mentale (« Al Khemit » qui signifie « Terre Noire » … Alchimie). Une triple explication, quant à l’origine de ces Vierges Noires, peut être avancée : - Une survivance de cultes païens, y compris d’origine orientale. - L’expression concomitante de la tradition celte. - Enfin, une référence à peine voilée des artistes (grands Initiés) du Moyen-Âge à l’art alchimique. Les
proportions Les
statues ont des proportions et des dimensions semblables. En général,
elles
s’inscrivent dans un volume de 70 cm de hauteur, sur une base
d’une
trentaine de cm de côté. Un tel volume se compose d’un cube de
proportion de 3
de côté, surmonté d’un parallélépipède rectangle de 4 sur 3. Les faces
verticales de ce parallélépipède sont des triangles de 4 sur 3, dont
les
diagonales valent 5. Autrement dit, ces rectangles sont formés de deux
triangles de Pythagore. La statue est donc réalisée dans une proportion
de 7 à
3. Le trois évoque les diverses Trinités (druidiques et Templières) et
le sept
la durée de la création, les merveilles du monde, les Arts Libéraux
définis à
l’Antiquité. Nous pouvons penser que ces
statues étaient donc
réalisées par des artisans initiés à la géométrie Sacrée, héritage des
écoles
druidiques, des écoles Pythagoriciennes et de l’ésotérisme musulman. Certaines
Vierges ont des mains démesurées. Elles entourent l’Enfant de manière
protectrice et représentent le nombre cinq, somme du trois, Principe
masculin,
et du deux, Principe féminin. La main marque donc la réconciliation
entre ces
deux principes contraires et complémentaires. Tout, dans l’Univers,
naissait de
la rencontre de ces deux Principes. Ainsi la Terre Vierge (Principe
féminin) fut
fécondée par les rayons du soleil (Principe masculin) et c’est grâce à
cette
action bienfaisante qu’elle a pu donner la Vie. Si les Vierges Noires
représentent le Principe féminin, il faut également leur associer le
principe
masculin, solaire : le Mont-Saint-Michel, les
Saintes-Maries-de-la-Mer, Le
Puy…). Ces
Artisans devaient aussi connaître le pouvoir magnétique des mains. Parfois,
l’auriculaire, dont on se sert pour se gratter l’oreille, est dégagé.
Ce détail
n’est certainement pas une fantaisie du sculpteur (au Moyen-Âge, on
sculpte
utile). Nous pouvons lire dans le missel de Salzbourg :
« Réjouis-toi, Vierge mère du Christ, qui par l’oreille a
conçu... ».
Ceci est un rappel de la nécessité d’écouter la parole de Dieu. Les
reliquaires Les
Vierges noires servaient également de reliquaires. Les statues
possédaient une
ouverture sur la face postérieure dans laquelle étaient placées des
Reliques.
Malheureusement, aucune n’a jamais été trouvée dans ces logettes. Le
seul indice nous est fourni par Notre-Dame-du-Puy. Lorsque
« l’Égyptienne » (c’est ainsi qu’on l’appelait) a été
brûlée, le
Reliquaire a libéré un parchemin, mais il s’est immédiatement consumé.
Peu de
temps après, une « pierre isiaque » fut trouvée dans
les cendres. Il
s’agissait d’une pierre verte à taches rouges datant du IIIe siècle.
Cette pierre
a été expertisée en 1799, mais perdue depuis. Ce symbolisme
des pierres
rouges et vertes est souvent retrouvé… Gueule et sinople… Sang et
Émeraude,
évoquant la Quête du Graal et la Pierre Philosophale. Géographie Les
hommes du néolithique édifièrent Dolmens et Menhirs. Ces emplacements
sacrés
ont ensuite été réutilisés par les Celtes, puis les Gallo-Romains et
enfin par
les Évangélisateurs qui ont Christianisé ces lieux. Plus du tiers de
ces
Vierges Noires se trouvent en Auvergne, au cœur des
« Monts Celticos ». Le
delta du Rhône est très probablement le berceau de la tradition des
« Vierges Noires ». À Marseille, les Romains
introduisirent le culte
d’Isis. À partir de la vallée du Rhône, ce culte, cette tradition se
serait
répandue dans le Massif central, la Bourgogne, la Provence et le
Languedoc. Les
Vierges Noires se trouvent souvent dans les cathédrales qui jalonnent
les
chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, cet itinéraire alchimique. Légendes
relatives aux Vierges Noires Très
souvent, il est dit qu’un bœuf s’est incliné devant la terre et l’a
remuée avec
ses cornes pour découvrir et libérer la Vierge Noire de la terre. Le
bœuf
représente la forme maîtrisée du taureau, après le sacrifice. Le bœuf
est
encore l’attribut de St Luc. L’association est facile entre Luc et Lug,
le Dieu
solaire gaulois. Cette pénétration des cornes du bovidé dans la terre
évoque la
fécondation de la Terre Mère, par le principe masculin, solaire (cornes
d’abondance). Nous retrouvons donc une fois de plus cet élément
solaire,
fécondation, nécessaire à la manifestation de la potentialité féminine,
la
« Dame », Notre–Dame. Il
est à noter que la Vierge et le Taureau sont deux signes de
terre ; le
troisième signe de terre étant le capricorne, domicile de Saturne,
l’obscur… le
noir. Ainsi,
la Vierge Noire, déterrée par un taureau, représente symboliquement la
totalité
de l’élément « Terre »,
cette « Materia Prima » ou
aussi « Tellus Mater » qui donne et reprend la
vie : « Nu je
suis sorti du sein maternel ; nu j’y retournerai »
(Job I, 21). Vierges
Noires faiseuses de Miracles L’un
des plus fréquents est la résurrection d’enfants mort-nés, mais
seulement
jusqu’à leur Baptême. Nous pouvons aisément établir un parallèle entre
cette
résurrection de l’enfant mort-né et l’Initiation du chercheur, Mort
symbolique,
qui donne accès à une autre vie, jusqu’à l’ultime Initiation. Parfois,
c’est aussi un aveugle qui est guéri de sa cécité : Notre-Dame
aurait
dispersé l’obscurité, les ténèbres, la nuit et ensuite dispensé la
Lumière.
(Notre-Dame de Vauclair). Ne sommes-nous pas des aveugles en quête de
lumière,
de connaissance, de Vérité ? Alors,
la présence de la Vierge Noire pourrait indiquer un lieu où se
réunissent les
Initiés. À
Rocamadour, parmi les Ex Voto, nous retrouvons des chaînes de
prisonniers
délivrés. Mais ne sommes-nous pas tous des prisonniers, enchaînés à
notre
Ego ? Dans ce lieu, des fers noirs de prisonniers accompagnent
des
Brassards Blancs de communiants. Le symbolisme est riche :
Libération des
ténèbres de l’ignorance et attachement à la Lumière. Engagement sur le
sentier
de la Quête spirituelle. Toutes
ces allégories évoquent la Quête alchimique dont le but est notre
propre
transmutation. Ne sommes-nous pas tous des voyageurs en route sur le
chemin de
la Vie, jusqu’au jour où nous déciderons de prendre le chemin du
Pèlerinage
intérieur, qui s’ouvre sur la Cathédrale de l’Âme ? Généralement,
tous ces miracles se produisent la nuit, afin de nous rappeler que la
Lumière
peut toujours jaillir des ténèbres. À travers tous ces miracles
mythiques, nous
percevons encore mieux le message des Vierges Noires qui nous invitent
à nous
libérer des chaînes de l’ignorance et à tourner le dos aux ténèbres,
pour
avancer vers la Lumière de la Connaissance. Rituels
particuliers Les
Vierges Noires sont bien souvent honorées de Rituels étrangers à la
tradition
catholique. Par
exemple, Fulcanelli (écrivain alchimiste du
XIXe siècle) affirme que les cierges brûlés devant
les Vierges Noires
étaient verts. À l’Abbaye St Victor de Marseille, on offrait un cierge
de cire
verte en l’honneur de Notre-Dame de Confession. Au Mont-Saint-Michel,
on disait
la Messe sur une pierre d’Autel verte devant la Vierge Noire. À Murat,
le jour
de la fête des oliviers, Notre-Dame des Oliviers est vêtue d’une robe
verte. Le
vert est la couleur de la croissance, de la guérison, de la
matérialisation. Le
vert ne détruit pas, il construit. Il est protection et compassion. On
surnomme
la Terre : la « Table d’Émeraude ». Le vert
évoque la fameuse
Table d’Émeraude d’Hermès Trismégiste, si chère aux Hermétistes. (Tout
ce qui
est en haut est comme ce qui est en bas… analogie du macrocosme et du
microcosme.) À
Moulins, les fidèles faisaient brûler, devant la statue de la Vierge
Noire, une
« roue de feu », une roue
de « Lumière » ! De
tout temps, l’Homme a eu recours au mouvement circulaire pour célébrer
les
fêtes Rituelles. Chez les Celtes, ils accomplissaient des déambulations
circulaires
lors des cérémonies druidiques. Ces Chaînes humaines se transformaient
en
rondes autour du feu, puis sont couramment devenues de simples rondes
enfantines. Si le Cercle est un symbole statique, le feu y ajoute le
mouvement,
la Vie. De la même façon, les Rosaces des Cathédrales sont des roues
exposées à
l’occident, que viennent toujours embraser les rayons du feu du soleil
couchant. Message
symbolique des Vierges Noires Peu
à peu, nous avons découvert le message de ces Vierges Noires, symbole
de la
« Materia Prima » que nous devons féconder par
l’Esprit. Ces statues
indiquent de hauts lieux de la spiritualité et de l’ésotérisme. Elles
indiquent
surtout des lieux privilégiés où souffle le vent de l’Esprit divin. Ces
« Notre-Dame » sont les témoins de l’Unité culturelle
réalisée par
les mystiques du Moyen-Âge qui ont rapproché les traditions
mégalithiques et
celtiques des traditions égyptiennes et musulmanes, dans le creuset de
la tradition
chrétienne. Les
Vierges en Majesté nous invitent au Pèlerinage intérieur. Nous devons
nous
détacher des chaînes de l’Ego, maîtriser l’Avoir, pour Être. Ensuite,
nous
devons nous libérer de la superstition et de l’ignorance pour ouvrir le
livre
de l’Homme et le livre de la Nature, seules sources de véritables
connaissances. C’est
en nous que nous trouverons la Lumière, car le royaume de Dieu est en
chacun de
nous. À l’Aube de ce XXIe siècle, les Vierges Noires lancent toujours leur invitation à l’Alchimie. L’Alchimie de l’Homme d’aujourd’hui est une Alchimie mentale, dont l’œuvre sera la transmutation de la pensée et qui permettra aux différentes ethnies, cultures et religions, de mettre leurs spécificités au service du bien-être de l’Homme, sur le chemin du retour à l’Unité.
J\P\ C\ |
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