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Des
Apocalypses
Chrétiennes
et autres catastrophes Vrais Apocalypses, Messies ou fariboles ? ou Du bon usage des vrais et des faux …
Il
faut relativiser. La fin du Monde est une idée vieille comme
le
Monde. C'est le mythe le plus universel que l'Humanité ait
conçu. Outre la fin
du Monde, ces prédictions traduisent le plus souvent la fin
d'un monde et
l'avènement d'un nouvel
ordre où seraient bannis tous les travers et erreurs de
l'Humanité. L’une des
prochaines date fatidique est prévue pour le 21
décembre 2012. Loin de faire exception, cette fin
du Monde
annoncée n'est que la 183e du
nom !
Elle s'inscrit dans une très longue série de
soit-disant catastrophes prédites
par les oracles, mages et autres astrologues depuis l'effondrement de
l'Empire
romain. Pour ne pas parler des civilisations antérieures. Regardons
par exemple la fameuse Peur de l’An
Mil. Elle ne concernait toutefois nullement les juifs
qui en étaient à leur année
sacrée 4'760, pas plus que les musulmans qui se
disaient en 378 qui ne voyaient pas en quoi ils seraient
concernés par les «
Mille ans du Dragon et diable apocalyptique enchaîna pour
1000 ans… » Alors
quid de ces famines, humains dévorés, comme
malheureusement écrit par Jules
Michelet ? Une invention des historiens du XIXe, selon leurs
collègues
d’aujourd'hui que remarquent que vers l’An Mil, les
techniques agricoles
évoluaient, les échanges commerciaux de
même, la création de nombreux
monastères, très peu de gens sachant lire et
écrire. A tel point que la
majorité ignorait que Jésus était
né mille ans avant. Le peuple se fiait aux
saisons ou aux décès des rois, en guise de
calendrier. En l’An Mil, on a
continué de construire, voyager, faire des enfants. Depuis
mille cinq cents ans,
pas une décennie ne s'est écoulée sans
que des prophètes de mauvais augure ne
prévoient la disparition prochaine des humains.
Après avoir été l'apanage des
hommes d'église puis des romanciers de science-fiction,
l'idée de la fin du
Monde est devenue un thème scientifique. En particulier
celui des
astrophysiciens. En décryptant la lumière des
étoiles, ils ont en effet
démontré que tout ce qui vit dans l'Univers est
périssable. D'ici quelques
milliards d'années, notre Soleil expirera à son
tour. La fin du Monde est
devenue un mythe incontournable de notre civilisation. Explorer son
histoire,
c'est aussi se questionner sur les grands mystères de la
vie, sur le sens de
l'histoire, la direction du temps, le mystère de la mort et
les rapports de l'Homme
avec Dieu. Il faut relativiser le catastrophisme ambiant autour du
phénomène
" 2012 ". Selon
Roland
Emmerich, s’il faut craindre une fin de monde pour 2012,
il faut plutôt l’attendre pour 2036.
De très sérieux scientifiques russes l'affirment:
un astéroïde géant risque de
percuter notre planète en avril 2036, a annoncé
le directeur de l'agence
spatiale russe, Anatoli Perminov. L'astéroïde
Apophis, que tout astronaute amateur peut apercevoir
au bout de sa lunette à condition d'habiter en Europe ou en
Afrique du Nord,
évolue aujourd'hui dans l'espace de telle sorte que sa
trajectoire pourrait
l'amener à percuter notre planète à
cette date. Le diamètre d'Apophis est de
350 mètres, soit trois terrains de football. La collision
avec l'astéroïde
pourrait entraîner, par la violence de l'impact, la
transformation instantanée
en désert d'un territoire de la taille de la France ou de
graves tsunamis,
selon l'agence RIA Novosti. Des savants russes estiment qu'Apophis
pourrait
d'abord passer à 30 000 kilomètres de la Terre en
2029, soit plus
près que grand nombre des satellites qui gravitent
autour de la planète bleue. La collision aurait seulement
lieu sept ans plus
tard. «Mieux vaut
dépenser quelques
millions de dollars pour créer un système
permettant de prévenir une collision
que d'attendre qu'elle se produise en entraînant la mort de
milliers de
personnes», a indiqué Anatoli Perminov.
Un raisonnement tenu pour d’autres
phénomènes de ce type, annoncés.
Prévenir une collision entre deux corps
spatiaux? L'utilisation d'explosifs pour
désintégrer l'astéroïde,
technique
fréquemment utilisée dans les films, n'aurait que
des conséquences aggravantes:
les fragments viendraient s'écraser sur la Terre. La (NASA)
a, un temps,
envisagé d'envoyer un vaisseau spatial à
proximité d'Apophis. La force
d'attraction entre les deux objets suffirait à faire changer
de route
l'astéroïde. Le
scénario du désastre 2012 est une imposture
alimentée par la
publicité faite autour du film hollywoodien
«2012» «A
l’évidence, il y a de
l’argent à faire avec la peur d’une
proche fin du monde», soupire David
Morrison, un scientifique de l’Institut
d’astrobiologie de la NASA. Il a déjà
reçu un millier de courriels qui lui demandent des
précisions sur la
catastrophe prévue le 21 décembre 2012. Un
adolescent lui a même fait part de
sa volonté de se suicider pour ne pas assister à
la destruction de la Terre. La
plupart des autres questions commencent par «Je
sais que vous ne pourrez pas nous dire la vérité,
mais…». Comme
les demandes ont tendance à se ressembler, Morrison a mis en
ligne un ensemble
de 20 questions-réponses détaillées1,
histoire de déminer le terrain fangeux de
la rumeur. Ceci
étant dit, vous n’apprendrez pas ici ce
qu’est le sens de la
vie ni le pourquoi de notre mort inéluctable. Nous qui
sommes la seule espèce
qui a conscience de sa propre mort sans connaître le sens de
la vie, à priori.
Nous pouvons garder à l’esprit cette
pensée du génial métaphysicien et
mathématicien Leibniz qui
dans son «
Discours de Métaphysique »
(recherche
des causes premières et de l’être)
disait, je cite « Nous sommes
sujets à nous abuser quand nous voulons
déterminer les fins
ou conseils de Dieu », fin de la citation. Ou cette
opinion de Nicolas Malebranche (contemporain
de Louis XIV)
dans ses « Méditations
chrétiennes »
de 1683 qui disait « La
connaissance des
causes finales n’est pas nécessaire dans la
physique ». Encore
une citation, en forme d’interrogation personnelle, pour
conceptualiser, celle de Max Weber.
Dans Le Savant et le Politique, il
dit « Qui donc, de nos jours, croit
– à
l’exception de quelques grands enfants qu’on
rencontre encore justement parmi
les spécialistes – que les connaissances
astronomiques, biologiques, physiques
ou cliniques pourraient nous enseigner quelque chose sur le sens du
monde, ou
même nous aider à trouver les traces de ces sens,
si jamais il existe. » Vous
n’entendrez pas grand-chose non plus sur les grandes sectes
millénaristes telles que les Adventistes
et Les Témoins de
Jéhovah, leurs
dissidents, les Adventistes du
Septième
Jour, ni sur les Mormons, les
Amis de l’Homme toujours
basés en
campagne genevoise, ni des Pentecôtistes.
Non, ma posture, comme on dit, sera totalement à
l’opposé de celle qu’a dû
lâcher et admettre Galilée accusé par
le dit «Saint», Office. Vous
souvenez-vous de ces paroles terribles qu’il était
contraint de prononcer, au
risque de sa vie, je cite : «
Moi, Galilée, fils de Vincent G. de
Florence, âgé de 70 ans, et agenouillé
devant les très Eminents et très
Révérends Cardinaux de toute la
chrétienté, généraux
Inquisiteurs contre la
perversité hérétique et, ayant devant
moi les très saints Evangiles… je jure
que j’ai toujours cru, que je crois en ce moment
précis et que j’espère, avec
l’aide de Dieu, croire à l’avenir tout
ce que soutient, prêche et enseigne la
sainte Eglise catholique et apostolique. Mais puisque j’ai
été vraiment
soupçonné par ce Saint-Office
d’hérésie,
c’est-à-dire d’avoir soutenu et cru
que le Soleil est le centre du monde, qu’il est immobile,
alors que la Terre se
meut … avec une foi véritable, j’abjure
et je maudis, je déteste les erreurs et
les hérésies que je viens
d’énoncer. » Sans
commentaire. Ce
fameux livre saint qui clôt la Bible, ce livre des
Révélations
qui regarde vers la Nouvelle
Jérusalem à
construire dans les âges nouveaux, prédit les
pires maux et plus effroyables
terreurs du monde existant pendant mille ans. Il a
interpellé, par son
symbolisme qui résume l’histoire
de
l’humanité, des personnalités
telles que les réformateurs Wycliffe,
Luther, Joseph Mede et
même Isaac
Newton. Souvenez-vous
de son ton et son style. Ainsi en exemple, le
chapitre XX nous dit : «
Puis je vis un ange
descendre du ciel, tenant en main la clé de
l’Abîme et une énorme chaîne. / Et il maitrisa le dragon, cet
antique serpent qui est le Diable et Satan, et il
l’enchaîna pour mille années.
Il le jeta dans l’Abîme, l’emprisonna et
scella sa prison, afin qu’il cessât de
tromper les nations jusqu’à la consommation des
mille années. Et après cela, il
devra être relâché pour une petite
saison. /
Puis
je vis des trônes sur lesquels ils s’assirent et on
leur
remit le jugement ; et je vis les âmes de ceux qui furent
décapités pour avoir
été témoins de Jésus et de
la parole de Dieu et n’avoir pas adoré la
Bête, ni
son image, ni reçu sa marque sur leur front ou leurs mains ;
alors ils vécurent
et régnèrent avec le Christ pendant mille
années. / Mais les
autres morts ne purent reprendre vie avant
l’achèvement.
C’est la première résurrection. /
Béni et saint celui qui prend part à la
première résurrection ; la seconde mort
n’a pas pouvoir sur eux, mais ils
seront prêtres de Dieu et du Christ avec qui ils
règneront mille ans. / Et
quand les mille années seront
écoulées, Satan sera libéré
de sa prison et sortira pour duper les nations des
autre coins de la terre, Gog et Magog, et les rassembler pour la
guerre, eux
qui sont aussi nombreux que le sable de la mer. Alors, ils envahirent
l’intégralité de la terre et
investirent le camp des saints et la Cité
bien-aimée. Mais un feu de Dieu descendit du ciel et les
dévora. »
Gog et Magog
représentent les nations païennes et les forces
obscures. Cette
prophétie établit que ceux qui moururent
à la destruction du
Temple de Jérusalem de l’an septante, devaient
ressusciter mille ans plus tard,
lorsqu’un pouvoir sans Dieu s’emparerait de
Jérusalem. Notons que ce ne fut que
mille ans plus tard, en 1099, que les croisés
campèrent au nord de la
Palestine, en vue des murs de la Cité Sainte. Les
apocalypses – il faut insister, LES
apocalypses - sont liées à ces
questions fondamentales. Vous
n’apprendrez pas, non plus, si Jean est le réel et
seul auteur de L’Apocalypse
éponyme, ni s’il tire une inspiration dans le
millénarisme antique égyptien.
Mais vous saurez qu’il existe, après
l’une des premières probablement, celle de
Zoroastre vers 600 av. J.C.
puis
d’autres évocations de fin du monde, des
apocalypses dans presque toutes les
grandes cultures. Tant dans des légendes islandaises et
scandinaves de l’Edda,
des allusions dans les mystiques germaniques anciennes
(légende du Loup qui
dévore le Soleil), des écrits
semi-légendaires mayas, hindous, dans les
traditions juives et musulmanes, des apocryphes.
Il ne s’agit pas non plus d’entrer
dans les réflexions des saints Paul,
Augustin ou Teilhard de Chardin sur
le sens de l’aventure des humains et du
cosmos, de l’Alpha à l’Omega, de
l’évolution de la matière à
la divinisation de
l’homme. Et pas beaucoup du chiffre 666,
code de La Bête apocalyptique (qui serait
Néron le Romain), ni sur le 777,
aussi important symboliquement, sauf quelques
éclaircissements sur la
numérologie hébraïque classique. Il ne
s’agit pas non plus d’entrer dans le
domaine des visionnaires, aussi sérieux que Edgar Cayce ou
Jeanne Dixon, ni
d’accompagner des Paco Rabanne et sa «Fin
des temps», ou vers des ouvrages sur
L’Atlantide d’un Berlitz ou ceux d’un
Charroux. Il s’agit d’un autre thème. Symboles
des horreurs ultimes des derniers jours du monde, marqués
d’épouvantables phénomènes
avec gigantesques déferlements
d’océans, écoulements
montagneux, inversion du magnétisme et modification de la
rotation terrestres,
ouvertures béantes de crevasses terrestres, embrasements
fracassants de ciels
en fureur. Donc, forcément signes de fin des mondes avant le
21 décembre 2012,
dernière date à la mode ? C’est quoi
une apocalypse ? * Pour
tout de suite déflorer le sujet avec quelques nombres,
revenons-en à cette fin finale de 2012
qu'auraient
prédit les MAYAS, le 21
décembre
exactement. D‘autres évoquent aussi 2026. Ils ont
des cycles temporels de 13
baktuns qui, chacun représente 144'000 jours, donc plus de
394 ans. Le
calendrier maya part d’un événement
religieux mythique qui peut correspondre au
11 août 3114 av. J.C. Le système est un multiple
de 20. Pour faire simple, ces
13 baktuns indiquent la fin d‘un cycle qui
s’achèverait, selon le grand cycle
maya par « la destruction du monde
et sa
renaissance ». Cette fin de monde aurait
été prévue pour le 24
décembre
2011, selon l’auteur de science-fiction Frank Waters. Mais
cette date s'est
révélée fausse, disent
d’autres auteurs de livres bien sûr, parce que, je
cite « le noeud du solstice
d’hiver en précession
se rapproche de plus en plus du point … où il
éclipsera le centre galactique »,
fin de la citation. C’est clair, non ?
D‘autres font intervenir un rayon de
la Voie Lactée reliant les humains et leur
planète au soleil, au centre de la
galaxie. D’autres encore insistent sur l’alignement
de planètes prouvant, je
cite encore « une formidable
occasion de
croissance spirituelle ». Vous êtes
avertis. En réalité, rien
ne prouve que les Mayas ont cru
eux-mêmes que leur calendrier se terminerait le 21
décembre 2012. D’autres
stèles montrent des dates bien ultérieures au 13e
baktun. Donc… ** Pour
rester chez les Anciens, dans la mythologie et la cosmogonie CELTIQUES existe le récit
appelé « Seconde
Bataille de Moytura »,
allusion
à la déesse celte de la
guerre Morrigu qui
prophétise, elle aussi, une fin du monde avec confusion des
saisons,
corruptions des hommes, décadences des classes sociales,
méchanceté
généralisée, relâchement des
moeurs. Un scénario considéré comme
suffisamment
intéressant pour avoir été repris par
les bardes d’Irlande, avec un grand luxe
de détails, dans le texte poétique
compliqué intitulé « Entretien des deux sages», littéralement « Immacallam in
da thuarad » (1). A
noter que selon le fameux
Strabon les Druides disent que « régneront
un jour seuls le Feu et l’Eau ». On a le
droit d’établir des parallèles
avec l’Apocalypse chrétienne. *** Le
courant APOCALYPTIQUE
JUIF antique est né au IIe siècle
avant J.-C. Maintenant, je vous invite à
un exercice en approfondissant la notion de Messie
dans le judaïsme. Il faut dire qu’il
n’est pas directement
question de ou du Messie dans la Torah,
pas plus que d’existence après la mort. En
réalité, dit un rabbin, il faut
beaucoup de bonne volonté pour considérer
qu’il s’agit de démonstration.
S’il
n’est pas question de réincarnation dans la Bible,
elle joue un rôle important
dans la Kabbale. Moïse
n’avait pas
une conception bien définie de l’histoire humaine. L’une
de ses premières manifestations se trouve dans le livre
biblique de Daniel,
rédigé en – 167.
Avec des pseud(os) épigraphes tels que Enoch,
visible dans une version éthiopienne connue
dès le XVIIIe siècle et dont il
existe des fragments araméens dans les manuscrits de Qumran.
Un autre prophète Esdras est
présent dans la traduction
biblique appelée la Vulgate de
Saint
Jérôme. Il existe aussi celui d’Ezéchiel,
L’Apocalypse grecque de Baruch, l’Apocalypse
syriaque de Baruch, l’Apocalypse
d’Abraham,
l’Apocalypse d’Elie.
Il faudrait aussi nommer,
pour développer la conception juive du Messie, les
prophètes Osée,
Joël, Amos, Jonas (celui de la
baleine), Michée, Zacharie et
Malachie. Avec une notion
novatrice,
celle que Dieu aime tous les peuples, lorsqu’on lit Amos et
Michée ; début d’un
courant prophétique qui interdisait dorénavant de
tomber dans un particularisme
à courte vue. Si tout l’effort du monde vise
à donner naissance au Messie, pour
chaque individu ou pour toute l’humanité, les
opinions sur les messianismes
varient. Le prophète Samuel estimait
qu’au temps du Messie, il n’y aurait plus
d’asservissement. Les
noms du Messie varient. Le mot vient de l’hébreu MasSHoH qui veut enduire avec de
l’huile, le "oint" futur
roi sur lequel les flèches des autres n’atteignent
pas. Toujours selon le
Talmud, à l’école de Rabi
Menahem, on
l’appelait Menahem, à la yeshiva de Rabi
Hanina, on disait Hanina, à celle de Rabi
Yanaï on disait Yinon. Particularité de
ces quatre appellations, les
initiales des quatre noms forment le mot «Machiah»
qui veut dire Messie. Yinon est le tétragramme
sacré lui-même. Moment de rappeler
que IHVH
(Yavhé) est une contraction de celui qui a
été, est et sera l’Eternel, hors
du temps chronologique et des limites conjuguées du
passé, du présent et de
l’avenir. Si
vous me suivez jusque-là, le «hé»
est remplacé par le «noun»,
extension importante qui symbolise l’avenir,
numériquement de 5 à 50, avec
cette lettre «noun», il n’y a pas de
limite, lorsqu’elle est à la fin d’un
mot. Occasion
de partager quelques notions de Kabbale authentique,
avant quelques aspects de Guématria,
qui est plutôt une petite
arithmétique que de la
Géométrie. Un éclairage particulier,
relatif à la numérologie et pas au nombre 666, dit de la
Bête. Si l’on reste fidèle au
procédé herméneutique
appelé la
GUEMATRIA, numérologie qui
signifie
géométrie ou Guématria, art des
lettres, il s’agit d’accorder chaque lettre de
l’alphabet avec cette numérologie
hébraïque et sa propre valeur
numérique additionnelle. Dans le Talmud,
il y aurait 32 méthodes
d’étude
du texte biblique, d’après un rabbin
célèbre. Un autre parle 9 méthodes de
science des nombres. Mais dans le Talmud qui n’utilise pas
systématiquement la
Guématria, une seule méthode est en vigueur. Elle
représente, 99 % des
enseignements d’Israël basés sur la
numérologie. Il recèle des phrases aussi
sibyllines que celle-ci « Le Messie
ne
viendra que lorsqu’aura disparu la dignité du
Nassi, qui signifie le
prince… » En fait, le Talmud explique rarement le
contenu des guématriaot
(pluriel de Guématria) qu’il donne. Parce
qu’il appartient à chacun d’y
réfléchir, sans abuser du
procédé. On peut résumer le Talmud en
disant que « les tekoufot
(l’astronomie) et les
guématriaot sont les parperaot les (hors d’oeuvre)
de la science ». Dans
la Genèse, - en
remarquant que Dieu a
créé la Lumière
AVANT le soleil et la lune ! - il est écrit que
Dieu a créé l’homme à son
image », c’est-à-dire que les lois
entrées en application pour créer le monde
sont celles-là mêmes qui sont observées
par les célestes puissances. Les mêmes
lois ont été mises en oeuvre sur tous les plans
de la création, des nébuleuses
à l’atome, du plus haut des cieux
jusqu’à la manière la plus dense. Les
types
raciaux, si l’on peut oser l’expression,
évoluent … toujours dans le même but,
la réalisation spirituelle de l’espèce
humaine, écrit un kabbaliste. Les lois
divines dit Martial A.O. Tapiero dans «
LES NOMBRES ET LE DESTIN » sont universelles et
nul ne saurait y échapper.
L’univers macrocosme est régi par la loi
harmonique des nombres, avec un homme
microsome considéré comme un univers miniature,
régi par les mêmes lois. Les
lois de cette évolution sont cycliques, suivent à
l’infini le mouvement des
nombres. Les cycles se succèdent en permanence, avec une
renaissance,
recommencement perpétuel en devenir. Pour les juifs, nous
sommes dans l’Aube de
l’ère messianique, si on pense à
l’ère du Verseau, ressenti par
l’approche du
millénaire sabbatique. En l’an 1980, le calendrier
hébraïque était dans sa
5740e année. L’an 6000 serait donc le cycle
sabbatique à l’échelle
millénaire,
celle dit du St Esprit. Cette
conception messianique, on le voit, est fondamentalement
optimiste, malgré toutes les raisons de
désespérer. Elles sont toutes
trompeuses. L’humanité réussira dans la
réalité, pas uniquement parce qu’il y a
eu des promesses. Sa valeur intrinsèque lui interdit de
s’effondrer dans le mal
ou l’échec. Sans néanmoins perdre son
esprit critique devant certaines
approximations. Même si un psaume, lu chaque matin en
judaïsme, dit est
qu’Israël n’admet pas tellement la
légitime existence de « Messies », entre
guillemets. Il n’aime pas du tout les usurpations
messianiques. Dans ce
contexte, le christianisme est
considéré, en réalité,
comme une régression,
par de nombreux judaïsmes.
Plus
objectivement, excepté Maïmonide,
Rabi
Yaacov Emden, Rabi Yechaïa
Horowits de
Prague et le célèbre Rav
Kouk, la
posture générale du judaïsme est
très hostile au christianisme. Réaction
normale, dirions-nous, aux persécutions. Ce qui ne
m’empêchera pas de vous dire
que le Talmud, don je m’inspire largement ici, enseigne, dans
un passage
censuré par l’Inquisition
qu’il NE FALLAIT PAS
REPOUSSER JESUS des
deux mains, comme l’a fait son maître, Yehoshoua
ben Perahia, pour les
connaisseurs. Mais, et c’est une autre histoire, la con
sidération et l’estime
générale pour le christianisme appartiennent
encore à l’avenir, selon le rabbin
cité plus haut, auteur de «Ouvertures
sur
le Talmud», remarquable synthèse. Je
laisse à votre méditation ce passage
étudié par le grand Maïmonide,
dans
ce qu’on appelle la prophétie d’Is, je
cite «Le loup séjournera
avec l’agneau et la panthère
s’accroupira avec le
chevreau» qui, en fait, a une simple valeur
allégorique et évoque ainsi la
sécurité recouvrée
d’Israël au milieu des nations. Oh, si seulement
… Après
la chute, l’échec
de la dernière révolte
juive contre les
Romains (en 135), la notion d’apocalypse semblait
disparaître du savoir
juif. Ces thèmes sont néanmoins repris plus tard
par un judaïsme rabbinique
vivant avec un espoir de rédemption tout en rejetant les
activismes politiques
et militaires. Il n’est pas inutile de rappeler que les
judaïsmes médiévaux
puis modernes, avec ses fièvres et spéculations
messianiques épisodiques,
prouvent la continuité et le constant renouvellement
d’un courant qui plonge
ses racines à la veille de l’ère
chrétienne. **** Pour
l’HINDOUISME, plus
exactement ses textes sacrés, l’Apocalypse
n’est ni ignoré, ni un problème. Le
mot, je n’ai pas trouvé
d’équivalent en sanscrit ni en hindi. Il est plus
que
certain que pour les Hindous, on est en plein KALI
YUGA, quatrième «yuga» ou
subdivision, période du «kalpa»
âge, cycle cosmique hindouiste, symbole
de décomposition de l’humanité. Le plus
court et le pire, ai-je noté, dans
un ouvrage d’une sanscritologue
réputée. Le démon ou la
démone Kali, la
très noire, inspiratrice de
sectes pas plus dangereuses que d’autres, auquel sont
associé désordre et
destruction, règnent en
maîtres. Le kali n’est pas uniquement un mal.
Comment dès lors prendre au
premier degré la phrase d’un
éditorialiste d’un quotidien pakistanais, je le
cite : «Malheureusement, le Kali
Yuga
(L’Age du Fer) devrait encore durer 429'00 ans. Il va falloir
attendre un peu
avant de connaitre un monde meilleur ! » ? Poussons
le raisonnement un peu plus loin avec les plus anciens
textes sacrés sanscrits en n’oubliant pas les mots
d’un disciple de l’immense
Sri Aurobindo qui parlait de préjugés
superficiellement scientifique qui ont
causé je cite, « une si
totale
incompréhension du sens réel des Védas
», fin de la citation. Sans oublier,
je cite aussi, que le « mythe
incarne la
plus haute approximation de la vérité absolue qui
puisse se traduire en paroles
» fin de la citation. Accompagnons
l’orientaliste Alain Daniélou qui,
après ses 20 ans
d’Inde, estimait que les mythologies permettent de concevoir
des états
supérieurs de l’être. Sur la
durée de l’Univers, il est écrit que « La vie de Brahmâ dure cent
ans ». Une
fois créé, le monde, consumé par le
feu, reste inchangé pour un jour de Brahmâ
qui est une période de 2 (milliards) et 160 millions
d’années. Brahmâ dort
pendant la nuit. A son réveil, il rétablit la
création et se répète
jusqu’à sa
100ème année, un nombre qui a besoin de 15
chiffres pour exprimer les années
humaines. Les yugas ont chacun une durée de plus
d’un million d’années, sauf
l’actuel Quatrième Âge, le KALI Yuga qui
dure 432.000 années humaines. Et 1000
cycles des 4 Yugas donnent un jour de Brahmâ dont la vie dure
cent ans avant le
Satya-yuga, l’âge d’Or. Ces 100 ans non
humains écoulés, Brahmâ cesse
lui-même
d’exister. Lui comme les autres dieux et sages se
résorbent alors dans leurs
éléments constituants. ***** La
plus célèbre des apocalypses date de 19 siècles, plus 5 ans. La
même qui voit trois visions monothéistes
de fin des temps s’affronter sur le Mont du Temple,
à Jérusalem. Encore
aujourd’hui pour son malheur et celui de
l’humanité tout entière, Il
mêle sur
0,14 km 2, Genèse (le Mont Moriah, premier nom du Mont du
Temple), Destruction
du Temple par Nabuchodonosor en 586 avant J.-C., Démolition
du Temple par les
Romains en 70 et Assomption de Mahomet sur un cheval ailé. Est-ce
par leurs imperfections intrinsèques que les humains ont
tant eu besoin de repères dans le temps ? S’il y a
eu une Genèse, il y a eu un
commencement, donc un début de tout l’Univers en
forme de «Big Bang»
ou autre. Donc, il y aura, irrémédiablement pour
nos
esprits linéaires, une fin. Une fin que certains, plus ou
moins éclairés,
américains souvent pour notre Occident, ont vue dans les
passages de
l’Apocalypse, le dernier livre de la Bible des
chrétiens. Etymologiquement le
mot ne veut pas seulement dire
«Révélation», donc «apokalupsis», mais aussi, en
traduisant de l’hébreu «nigla» donc mise
à nu, enlèvement du voile. Le texte commence, il
est vrai, par les mots «
Révélation, (au singulier)
de Jésus Christ » (Ap1.1. Ce qui fait
clairement allusion au retour du Christ sur terre. De
quoi parlons-nous ? Quelques clartés d’abord.
L’Apocalypse le
plus lu et le plus connu reste celui de Jean l’Evangéliste,
seule apocalypse
reconnue dans le Nouveau Testament.
Reconnaissance qui ne s’est pas du tout passée
facilement. Ainsi un prêtre
romain du IIIe siècle craignait que ce récit ne
favorise le Millénarisme. Ce
qui est loin d’être
stupide. Un évêque contestait le texte johannique
pour des raisons… de style,
alors que l’Eglise de Syrie l’ignorait totalement ;
en Orient, on discutera de
l’opportunité d’intégrer ce
texte sulfureux au Canon ecclésiastique. En
Occident, elle fut adoptée par le pape Damase,
confirmée par les Conciles d’Hippone
(ville de naissance d’Augustin en Algérie) et de
Carthage en 397. Les
MILLÉNARISMES sont plusieurs. Millenium
désigne le règne de mille ans de
Jésus sur terre, comme
le décrit le chapitre 20 de l’Apocalypse. Il faut
distinguer les PRE millénaristes,
interprètent
littéralistes. Pour eux, Jésus mettra fin au
règne des « Deux
Bêtes » et du « faux
prophète », amenant le début
du MILLENIUM. L’Eglise serait enlevée dans un
premier temps, accompagnant la PAROUSIE du Christ. Aurait lieu ensuite
la
disparition de la terre devant Dieu et le Jugement dernier. Les Post-millénaristes estiment
que le
retour de Jésus aura lieu APRES les mille ans de
règne. Ils comparent le
millenium avec le règne de l’église
catholique. Les mille ans et la première
résurrection (Ap.20, 1-6) correspondent, pour eux,
à une victoire provisoire de
l'Eglise du Christ, après la chute annoncée de
l’Empire romain. Un temps de
chrétienté avant le retour offensif du Mal.
Certains pensent que cela va de
l’Edit de Milan – phonétiquement 1000
ans, en 313 et la destruction de l’Ordre
du Temple, en 1313, 1000 ans plus tard. Ce qui reviendrait à
dire qu’il y
aurait eu un Age d’or du christianisme, en prélude
au déchainement de Satan, à
la fin d’un cycle. Troisième
catégorie, les anti-millénaristes
qui refusent l’idée d’un
règne de Jésus sur terre ; pour eux, le Millenium
est le règne éternel. Ils appliquent les
prophéties au rétablissement
d’Israël
à l’Eglise. Dans
le Nouveau Testament, ce sont essentiellement des apocryphes
parmi les quels L’Apocalypse de
Pierre,
L’Apocalypse de Jacques, L’Apocalypse
de Paul, L’Apocalypse
d’Etienne et,
pour ne rien simplifier, L’Apocalypse,
apocryphe
lui aussi, de Jean. Lequel ? Ajoutons
à la complexité en disant qu’en dehors
de L’Apocalypse
canonique, donc officiellement et petit à petit, seul et
unique reconnu par les
conciles, il y a des passages entiers du Nouveau Testament au style
d’écriture
apocalyptique. Ce genre littéraire était
extrêmement courant dans l’Ancien
testament. Je pense d’abord au
discours eschatologique de Jésus, selon les
apôtres Mathieu (24-25),
Marc (13), Luc (21,5-36), Pierre
(2 P 3,10) et dans des passages des Epitres
de Paul (2 Th, donc la deuxième lettre
à Timothée 1,6-12
; 2,3-12 ;). L’Eschatologie veut
dire, toutes croyances confondues, «annonce
des fins dernières», vérités
sur
l’Au-delà, personnelle ou universelle, ce qui peut
dire message de foi en
un autre monde situé au-delà de celui
où nous vivons et devant le remplacer.
Dans l’eschatologie, il y a une vie éternelle pour
l’âme après la mort du corps
avec le concept de résurrection et dans les apocalypses,
apparition du
personnage de l’AntéChrist
ou des
mots comme « Géhenne »,
nom du
torrent de l’Enfer, du nom d’un
tout-à-l’égout de Jérusalem.
Ainsi dans le Livre de Daniel, on
trouve des
prophéties de la fin des temps. Isaïe
prophète
lui-aussi, parle de « nouveaux
cieux » et
de « nouvelle terre »,
à la manière
des derniers chapitres de l’Apocalypse. Les trompettes, comme
celle de Jéricho,
annoncent la conquête de la Terre promise par Josué.
Ces trompettes sont comparées avec celles de
l’Apocalypse
annonciatrices de la Seconde venue de Jésus. Dans l’Evangile de Mathieu, chapitre
24, Jésus est
interrogé sur les périodes et les signes de son
avènement, à la fin du monde. Ce
livre l’Apocalypse, prophétise, importante
précision, autant
sur ce qui est arrivé, sur ce qui
survient que sur ce qui doit
arriver
plus tard. Il n’est de loin pas le seul. Ni le
premier, ni le dernier.
Donc, il y a bien DES Apocalypses
et
pas un seul. C’est ce que nous tenterons de
démontrer. Textuellement, il a été
dicté à Jean « Ecris donc ce que tu as vu, ce qui est
et ce qui doit
arriver ensuite » (AP.1.19).
L’Apocalypse est aussi interprétée,
outre
comme « Révélation », de
savoirs secrets, fruits de visions et de voyages
célestes, prophétisant dans une vision
foncièrement dualiste du monde, affrontement du Bien et du
Mal, des
Lumières face aux Ténèbres comme le
pensent les Manichéens, nous l’avons vu,
annonçant forcément, selon certains, ce
qu’on peut appeler l’imminence
du dénouement cataclysmique de cette lutte. Si
nous nous référons à la
très respectée Bible de Jérusalem, ces
visions, je cite «n’ont
pas de valeur en
elles-mêmes mais, au contraire, pour le symbolisme dont elles
sont chargées.
Parce que presque tout, dans une apocalypse, prend une valeur symbolique».
Fin de la citation. Que ce soit des chiffres, des choses, des parties
du corps,
des personnages. Lorsqu’il décrit une vision, le
voyant semble traduire en
symboles les concepts que le Divin lui suggère, en
accumulant, couleurs,
données, sans souci des incohérences. Seule
solution avec les apocalypses, se
laisser entrer dans ce jeu et ce code de langage, si particulier. Ecrite
à la fin du 1er
siècle,
vers l’an 70, avant la chute de Jérusalem en 70,
à l’apogée du
principat de Néron,
après le martyre de
St Pierre et Paul, L’Apocalypse de Jean suit une
voix qui lui aurait dicté
d’écrire, dans l’île grecque
de Patmos, avec ces mots exacts « 7
chandeliers d’or, avec quelqu’un
semblant être un fils d’homme aux cheveux blancs et
sept étoiles dans la main
droite… Un être qui aurait
annoncé «
Je suis le Premier et le Dernier… » L’Esprit
en question lui inspirant des
lettres aux Sept Eglises d’Asie. Jean aurait vu aussi «les 24 anciens de blanc vêtus,
sur autant de trônes d’où jaillirent
éclairs, voix, tonnerres et Sept lampes brûlant.
Sur le trône (principal), son
titulaire tient un livre scellé de Sept sceaux. Surgissent
les 4 cavaliers, les
martyrs demandant réparation de leur sang versé
avant les grands bouleversement
que sont la chute des étoiles sur terre, le soleil noircit,
une foule en
blanche robe, palmes à la main, devant les Sept anges aux
Sept trompettes
déclenchant des cataclysmes avec des sauterelles semblables
à des chevaux de
guerre, précédant un ange plus puissant
vêtu de nuée, au visage semblable au
soleil, aux jambes colonnes de feu, annonçant un fracas de
«7 tonnerres»
incitant, finalement, le visionnaire Jean à manger le livre
tenu par cet ange
ultime ». Pour
le contenu, en
résumé on peut dire que les chapitres 1
à 3 introduisent le Livre avec des
lettres aux sept Eglises d’Asie. Les chapitres 4 à
5 narrent des visions de
l’auteur montrant la majesté et la puissance de la
justice divine et du Christ.
Jean raconte avec les chapitres 6 à 9 cette histoire de
livre scellé de Sept
sceaux, symbole de 1000 ans dans l’histoire temporelle
terrestre. Au 10e, Jean
dit avoir avalé un livre. Avec le 12e, Jean de Patmos
rapporte la vision du Mal
commencé dans le ciel lorsque Satan se rebella avant
d’être chassé. La guerre
qui y commença, continue de faire rage sur la terre. Avec le
chapitre 13, le
visionnaire décrit les royaumes terrestres pervers
dominés par Satan et leur
sort puis la destruction finale du Mal. Les chapitres 14 à
16 décrivent la
justice des saints au milieu du Mal, juste avant la seconde venue du
Christ.
Alors que les chapitres 20 à 22 décrivent le Millenium, la création
d’une deuxième terre (au soulagement des
anti-écologistes ?) et la Nouvelle
Jérusalem. S’il fallait être
exhaustif, ce qui n’est pas le but ici, nous
pourrions dire qu’il existe un plan, dit septénaire,
pour lire L’Apocalypse de Jean qui se
synthétiserait ainsi : Sept Lettres aux
Sept églises, Sept Sceaux, Sept trompettes, Sept visions de
la Femme et sa
lutte contre le Dragon, Sept Fléaux dans Sept coupes, Sept
tableaux sur le
châtiment de Rome, Sept visions finales de
l’avenir. Exemple
d’interprétation : si l’on
prend l’exemple de la Bête
de l’Apocalypse, elle peut être le
Dragon, a figuré l’empire romain
décadent, la chute de Néron ou
l’empereur
lui-même pour certains, nous l’avons dit. Et
l’auteur, qui
était-il en fait ?
Les plus importants penseurs chrétiens des IIème
et IIIème
siècles, St Justin, St Irénée,
Clément d’Alexandrie, Tertullien, Hippolyte ou
Victorius sont d’avis que l’Apocalypse officielle
est bien de Jean. Ledit Jean
serait revenu à Ephèse, après sa
détention à Patmos. Il y aurait vécu
jusqu’au
début du règne de Trajan, donc en l’an
98. D’autres estiment que le texte fut
rédigé en 95, lorsque l’empereur
Domitien commença de grandes persécutions
antichrétiennes. Ce Jean aurait été
exilé à Patmos par intimidation.
D’aucun
avancent que Néron – auquel
il est
fait allusion dans L‘Apocalypse – aurait
été responsable de l’emprisonnement de
Jean à Patmos. Il
aurait écrit seul. Si nous approfondissons
l’analyse textuelle
et comparons l’Evangile selon St Jean et ses
Epîtres, la pauvreté de style de
L’apocalypse est troublante. Denis d’Alexandrie
contestait que Jean soit le
véritable auteur de L’Apocalypse pour des raisons
– nous y revoilà ! –
stylistique. Des pères de l’Eglise attribuent cet
ouvrage à Jean l’Ancien,
apparemment évêque d’Ephèse
à la fin du 1er siècle. Tout cela parce que dans
ses épîtres, ce Jean, l’apôtre
signe « Jean l’Ancien » ou Jean le Presbytre
(étymologie de pasteur qui
prêche). A
propos des terreurs apocalyptiques, je me suis permis de faire
appel à l’immense penseur et essayiste
français des Etats-Unis, bien connu des
Genevois, René Girard,
spécialiste
du « Logos johannique ». Dans «DES CHOSES CACHEES DEPUIS
LA FONDATION DU
MONDE», l écrit que «nul ne peut
mieux faire désormais que le journal quotidien. Je ne dis
pas que la fin du
monde est arrivée. Bien au contraire ; tous les
éléments d’analyse que je
dégage ont quelque chose de positif. La situation actuelle
ne signifie
nullement que les hommes, hier encore, étaient tels que la
pensée humaniste les
décrit et que, d’un seul coup, ils ont perdu une
innocence jusqu’alors
réellement possédée. En réalité, les
hommes n’ont pas du tout changé et c’est
cela qui rend notre situation
dangereuse. Ce qui est révélé
n’est rien de nouveau, c’est une violence qui a
toujours été dans l’homme. Et pourtant
cette violence n’a rien d’instinctif ;
la preuve, c’est qu’elle est à chaque
instant tout entière à notre disposition,
mais jusqu’ici au moins, nous n’avons pas
cédé à la tentation d’y
recourir. Il
faut que la situation mondiale coïncide avec
l’annonce évangélique pour nous
faire entendre, finalement, que c’est cela et pas
d’autre chose qu’il s’agit
dans le thème apocalyptique. … Dire
que
nous sommes en situation d’apocalypse objective, ce
n’est nullement prêcher la
fin du monde, c’est dire que les hommes, pour la première fois, sont vraiment les
maîtres de leur destin … Nous
accédons à un degré de conscience et
de responsabilité jamais encore atteint
par les hommes qui nous ont
précédés» et de
souligner, plus loin «Ce qui est
effrayant, aujourd’hui, ce n’est
pas le sens nouveau qui nous appelle, c’est
l’évitement kafkaïen de tout sens.
C’est le nihilisme cognitif auquel aboutissent toutes les
pensées actuelles.
C’est le refus panique de jeter le moindre coup
d’oeil dans la seule direction
d’où le sens pourrait encore venir. »
fin de cet extrait. Les
« hallucinés » des
apocalypses et leurs contradicteurs Sans
prétendre du tout juger de la foi, on découvre
qu’en culture
d’ISLAM et ailleurs, ce
sont souvent
des religieux ou prétendus tels qui s'expriment à
propos et autour des
catastrophes apocalyptiques. Comme cet animateur d’une
émission religieuse
d’une chaîne privée du Koweït.
Je le
cite, « toutes les religions
s’accordent
… le monde approche de sa fin… Vous en percevez
les signes. Voyez comment les
gens poussent les immeubles vers le haut, chacun voulant
dépasser l’autre de
quelques mètres. Voyez le nombre de meurtres, la
débauche, le prêt à
intérêt,
l’alcool, les chanteuses et les danseuses, la musique qui
nous poursuit
partout, à la radio, sur les portables et
jusqu’à la mosquée… Tout
cela, ce
sont des signes que la fin des temps est proche… Un
jour, un compagnon du Prophète lui a demandé : « Quand viendra la dernière
heure ? » Il
lui a répondu que ce serait quand
La
Mecque aurait été éventrée,
c’est-à-dire quand il y aurait des tunnels
à La
Mecque et des bâtiments aussi hauts que les montagnes. En
réalité des tunnels
ont effectivement été creusés
à La Mecque pour canaliser les deux millions de
pèlerins et de grands hôtels et centres
commerciaux poussent tout autour de la
Kaaba. Ce que m’a confirmé un ami,
ingénieur là-bas, qui a vu une mosquée
et
une colline sacrée, rasées, elles-aussi. Le
même animateur koweïti a
évoqué, je
cite, des collisions d’astres, de
venue
du Mahdi (Messie), de victoires des
musulmans opposés à
l’Antéchrist, de la venue, descendant du ciel,
d’Issa (Jésus);
Jésus tuera l’Antéchrist, verra la fin
des
juifs et la béatitude sur terre, fin de la
citation. »
Voilà ce qui est dit à notre époque
sur une radio du Koweït
autour de l’Apocalypse. Même
les affaires célestes, qui devraient être
laissées aux
astronomes et astrophysiciens, excitent ce qui nous paraît
être un non-savoir.
Prenons l’exemple de l’astre « Nibiru »
qui oppose astronomes irakiens et saoudiens, selon le quotidien Al-Watan. Ce dernier rappelle
ironiquement une émission de radio Sawa où des
chercheurs de l’université de
Bagdad ont parlé de l’étoile Nibiru qui
devrait
entrer en collision avec la terre en 2012, provoquant
l’extinction du genre
humain. Près de 70 de l’humanité serait
tuée. Les fumées éruptives, les
tremblements de terre et les épidémies
décimeraient 20 % d’humains
supplémentaires.
Seuls un dixième d’entre eux survivraient, les
habitants d’Afrique, d’Irak et
de quelques côtes. Mais l’association
des astronomes saoudiens de Djeddah a démenti ces
informations, rappelant
que la fin des temps appartient aux
mystères de Dieu et qu’il ne s’agissait
que d’une légende de la civilisation sumérienne. Les astronomes
irakiens,
est-t-il ajouté perfidement, ne
disposant
pas des appareils nécessaires, cela prouve seulement
qu’ils sont sous l’emprise
de la pensée religieuse et mythologique.» fin
de la citation. Il s'agit
juste de préciser que les astronomes et astrophysiciens
sérieux n’ont jamais,
jusqu’à présent, parlé
d’une planète de ce nom. Revenons
à l’Arabie saoudite, via Internet. Là
le Jugement dernier
est annoncé par des virus de grippe porcine
(évidemment), l’ordre de tuer tous
les cochons de la terre (il n'y a pas de jeu mot), par des tremblements
de
terre encore dans la Ville Illuminée (qui pour les Arabes
signifie Médine,
deuxième ville sainte de l’Islam). Le tsunami de
2006 avait déjà excité les
esprits simples qui ne voient dans ces phénomènes
que punitions divines. Ces
âneries sont pourtant démenties par Ibrahim
Al-Morchid, professeur et prédicateur à
l’université de Qasim qui affirme
textuellement, je cite : «Il y a eu
d’autres épidémies de grippes et la
Terre a souvent tremblé depuis la
révélation du Prophète (elle a eu lieu
en 610). Nous ne sommes que des hommes
et nous ne savons pas quand la vie s’arrêtera. La
science des mystères
n’appartient qu’à Dieu et
c’est à lui que nous devons nous en remettre. Il
ajoute que tout cela relève de l’ignorance.
Précisant «cela sert à faire peur
aux gens mais ne repose sur aucune preuve. Il n’y a que Dieu
qui connaisse
l’heure du Jugement dernier. Il faut accepter cela et ne pas
chercher à
savoir». Selon
Talal Al-Nacheri,
directeur des services sociaux de l’hôpital Roi
Fahd de Djeddah, je cite, «
les hommes de religion ont le devoir de
dire au peuple que la dernière heure appartient à
Dieu et que la vie doit
continuer jusqu’au dernier jour sur terre ». Même
si des hadits étranges
(Boukhari 34, 425, pour ceux qui veulent vérifier) disent « Jésus, fils de Marie,
descendra parmi vous comme un chef juste, et il
brisera la croix, tuera le porc… » Un
message qui, lui aussi, cite un
prétendu rapport de la NASA parlant de la planète
Nibiru qui verrait 2012 se
lever le soleil au couchant. Et
les politiques, oh les politiques ! Prenons l’exemple du
caricatural président iranien, Ahmadinejad.
On en rit jaune. Sa phrase, ci-après, fait presque rire une
partie des nations
arabes, je cite « La raison qui a
poussé
les Américain et leurs alliés à
attaquer des pays du Moyen-Orient, c’est qu’ils
savent, même s’ils ne l’avouent pas
qu’un jour un homme de la lignée de Mahomet
(que la bénédiction et le salut de Dieu soient
sur lui) va apparaître dans
cette région et qu’il anéantira tous
les despotes du monde … » fin de la
citation. ****** Dans
l’orthodoxie on
disserte tout autant autour de l’Armageddon, la
dernière bataille entre le Bien
et le Mal. Le Patriarcat de Moscou se fâche contre, ce
qu’il appelle, les
sectes étrangères destructrices. La presse russe
dit que ces croyances
eschatologiques sont renforcées par une croyance
erronée de l’Apocalypse de
Jean. L’Eglise (orthodoxe russe), disent certains,
n’a jamais dissipé ces peurs
collectives mais les a plutôt «
cultivées », ainsi les fidèles non
orthodoxes
de «rite latin» désignant les
catholiques et les autres confessions qui
menaceraient leur « peuple porteur de Dieu » comme
ils se qualifient. Et de
cibler comme leurs ennemis les Polovtsiens turcophones des IXe et XIIIe
siècles, les Tatars, les Lituaniens, les Polonais, les
Français et les
Allemands de certaines époques. Les mêmes
extrémistes voient l’Antéchrist dans
le faux Dimitri qui aurait dû remplacer le tsar Pierre le
Grand (réformateur en
1604 conseillé par le Genevois Lefort), chez
Lénine et même avec Gorbatchev (ce
qui prouve la subtilité de leur pensée)
à cause de sa tache sur son front. Ils
s’énervent face aux si doux Vieux croyants,
hérétiques chassés en
Sibérie, ne
supportent pas Galilée ou Copernic, pas plus que les
libre-penseurs, ni les
passeports biométriques ou les numéros de
sécurité sociale, sataniques. Prenons
maintenant quelques risques, avec ces exemples, venus
d’ailleurs, de fausses
prophéties.
Illustration de l’idiotie ou du désespoir humain,
avec ces visions futures,
basées sur des inscriptions archaïques. Un fémur
de lama, l’animal donc, conservé au
musée d’Oaxaca aurait des signes
inscrits d’un chaman zapotèque d’il y a
1000 ans, selon (sic) un dermatologue
védique (y paraît que ça existe). Ces
éléments prédiraient
d’infimes ouvertures
rouges, c’est précis, dans le continuum
espace-temps, ce qui dans 8 ans, un
samedi matin, provoquera des catastrophes innommables sur notre
planète. Vous
êtes avertis, ce sera pour 2017 ! Autre
absurdité constatée par un mathématicien
diététique, - jsavais pas non plus que
cela existait
-. Après avoir placé une roue solaire
aztèque en la faisant tourner à
l’envers
– comment ? -, il aurait entendu un message d’une
planète lointaine appelée « 3 Reticuli ». Lesdits
Réticuliens vont
envahir la terre à 6h 42, lors de leur fête
annuelle de l’écorchement humain,
jour férié chez eux, pour semer mort, carnage et
dévastation. Même Céline Dion
y devient victime. Ce sera en 2022.
Et débouchera sur l’Ere du trafic
fluide… (sic, encore). Un
autre illuminé, permettez-moi ce qualificatif, un vétérinaire «
panchakarma »
(re-sic), son nom n’a aucune importance, avouez-le,
aurait découvert un treizième
signe dans
le zodiaque sumérien, en forme de tête
avec un sabot. Il prédit le « chaos
sur terre » durant lequel « les bêtes au
sabot fendu fracasseront les crânes de
l’homme … selon une dame qui a reçu un
coup de sabot (encore) sur la tête alors
qu’elle massait, selon le « chi », un
alpaga andin. On voit le niveau. Donc
selon le «chi» et les alpagas, la fin des temps
aura lieu le 3 avril 2033. Faut-il
encore citer ce professeur
de génie biologique de l’Université de
Bâle qui, entre deux « enchilada
»
vit un trou noir,
persuadé qu’il va
exploser. C’était avant 1971. Outre
les frousses de l’An Mille, exprimées par les
Millénaristes
terrifiés par le Jugement dernier, religieux ou non, voici
une liste, non
exhaustive, des FAUSSES PROPHÉTIES
ou
des prophéties ratées. A
Strasbourg,
Melchior Hofmann, pasteur anabaptiste allemand,
annonçait le retour du
Christ, en 1533, pour le
quinzième
centenaire de sa crucifixion. Il décédera sans
voir le règne de Dieu sur terre.
Le méthodiste prédicateur
américain
William Miller voit l’apocalypse le 3
avril, sans succès, puis pour le 7 juillet, encore pour le
21 mars et enfin le
22 octobre de 1843.
Cinquante
mille fidèles attendent le Messie. En vain. La non-venue
donnera le nom de
«Grande Déception». Une comète,
celle
de Halley, affolera bien du monde,
avec l’évocation du gaz cyanogène dans
la queue de l’astre. Ce jour craint de 1910,
la comète était à
peine visible.
Avec les Témoins de
Jéhovah, c’est
toujours aussi sérieux : premier ratage
en
1874, pas d’Armageddon ! En
1914, pas de chance mais vrai
début de
Guerre. En 1939, pas de
prédiction
mais encore une vraie affreuse guerre. Plus près de nous, en
1982, des astrophysiciens
s’y mettent :
Gribbin et Plagemann prévoient, avec horreur et
consternation, un alignement de
planète avec le soleil dans leur best-seller «The Jupiter Effect»,
redoutant des événements très
cosmiques et un séisme qui
engloutira Los Angeles. Encore plus proche, 1999,
avec des prévisions
catastrophiques pour le 11 août. Vous vous souvenez de ce qui
s’est passé ? :
rien ! Et on a encore accusé Nostradamus… En 2000, y a 9 ans, qui a
remarqué les pannes informatiques, le chaos
économique, la guerre atomique, annoncées ? Ah,
j’oubliais, en 2012, on a
prévu des trucs, selon un
certain calendrier maya, mais c’est une autre histoire avec
la planète Nibiru. Un
autre malheur
annoncé. Pour
finir avec un brin
d’humour avec une question : le Millénarisme
baisse-t-il les prix du loyer ? Pour
échapper à la prochaine bulle
financière, le christianisme
évangélique écrit le New
York Times qui
s’appuie sur un économiste du FMI qui a
constaté que plus les évangéliques
sont
nombreux quelque part, moins les prix de l’immobilier
fluctuent. Ce qui
s’expliquerait par une application littérale de la
Bible qui reprouve la
cupidité en attendant impatiemment l’Apocalypse.
Parce que le Christ viendra
enlever les bons chrétiens au Paradis,
d’où ils observeront les calamités
terrestres, en attendant la venue du Deuxième Sauveur. Pour
étayer ses dires,
Christopher Crowe analyse l’avant et l'après 11
septembre 2001 ; selon lui
après les attentats, les prix immobiliers ont
grimpé dans les zones
évangéliques, selon cet étrange
système le «Rapture
Index». Petit
guide de survie
financière, au cas où… Ailleurs,
par exemple au Mexique,
le vieux quotidien économique «El
Norte» écrit
carrément que les patrons pensent que si
l’apocalypse est un business autant
qu’elle vienne ! Ce qu’ils sembleraient ne pas
admettre c’est une apocalypse
non rentable, - doux Jésus ! – qui
découragerait les placements et ruinerait la
spéculation sur un «post-avenir». Cette
hypothèse inspire au journaliste des
conseils théologico-boursiers, en forme de kit. Je cite :
« Ne vends pas tes biens si une
catastrophe
est annoncée, garde ta maison, de la nourriture, des DVD.
Ensuite, n’écoute pas
ceux qui te poussent à investir dans les ressources
énergétiques ; le pétrole
n’enlève pas la soif. Mieux vaut stocker de
l’eau dans le coffre-fort ou vivre
dans un aquarium géant, le cas
échéant. Troisième conseil en cas
d’apocalypse,
Ne pas se convertir à n’importe quoi mais garder
un oeil sur la Banque du
Mexique. Refuser la panique. N’admets pas le
chômage et licencier, seulement,
en disant que ce sera pour le bien spirituel des sans-travail. Pas de
place au
découragement, quitte à demander l’aide
d’un ange, bénévole. Si les factures
d’eau et électricité baissent, pas de
souci, le déluge apportera assez d’eau.
Avec sa famille ne pas ressortir les vieilles histoires et rognes
tabous de
celle-ci. Enfin, inutile de rembourser ses dettes, parce que les
suivants
payeront ! » Pour
terminer, ultimement, trois petites citations en forme de
sourire également, tirées du savoir des juifs hassidiques, ces millénaristes
de Pologne et de l’Est du
siècle dernier. La première dit «Le
prophète voit l’avenir. Le rabbin, lui,
voit le présent. Il est parfois plus difficile de comprendre
le présent que de
dire l’avenir».Une autre sur le Messie :
« Tout le monde pense que le jour
où le Messie viendra, personne ne
mourra plus. C’est faux puisque le Messie lui-même
est appelé à mourir ».
Et la dernière, également, Nahman
de
Braslaw qui dit « Tous
les gens
disent qu’il y a ce monde-ci et le monde futur. Nous croyons
dans le monde
futur. Quant à ce monde-ci, peut-être existe-t-il
aussi ? Mais ce que nous
avons sous les yeux n’est qu’un enfer ». (1)
Sachant votre intérêt pour cette culture, recevez
en partage le détail suivant
retrouvé, à propos des Celtes et ce «Dialogue
des deux Sages». Il s’agit d'une dispute
académique entre deux «filid» qui
désigne le pluriel de deux poètes, druide
spécialisé dans les pratiques
magiques et divinatoires, dans tous les domaines de
l’activité intellectuelle.
Etymologiquement ils sont des «voyants» qui ont
accès à l’écriture,
contrairement au barde. Les deux prétendaient
également à la charge de docteur
(en lettres) de l’Ulster. Ce dialogue, versifié,
est empli de sous-entendus,
d’allusions obscures et métaphoriques, au
vocabulaire rare et recherché comme
il est écrit dans la Revue
celtique de
1905. Des
définitions, selon
les témoins Jéhovah :Géhenne
:
Dans l'Antiquité,
décharge située aux abords de
Jérusalem où des cadavres de criminels
étaient
consumés. Pour les Témoins de Jéhovah,
elle représente au niveau spirituel la
destruction complète et éternelle (et non des
tourments dans un enfer de feu).
Synonyme : Lac de feu.Grande foule :
Expression tirée du livre de la
Révélation (ou Apocalypse), chapitre 7, verset
9, désignant les humains qui survivront lors de la bataille
finale à Har-Maguédôn,
qui débouchera sur
l'instauration du Paradis sur Terre. Har-Maguédôn
: Lieu biblique mentionné dans le livre de
la Révélation (ou Apocalypse),
chapitre 16, verset 16, associé à la guerre
ultime opposant Dieu et son Royaume
messianique à l'humanité, à laquelle
seuls ses adorateurs fidèles survivront et
à la suite de laquelle le Paradis terrestre sera
restauré. N’ayons
pas peur de mots comme disent des légendes
d’Afrique. Nul
ne pourra jamais enfermer la parole. Même
celle des Apocalypses. JDVM
R\ Z\ Cf. LE MYTHE DE L’ETERNEL RETOUR de Mircea Eliade, NRF. |
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