Obédience : NC | Loge : NC | Date : NC |
Ahiman Rezon Définitions
Maçonniques
SECTION I
CONCERNANT DIEU ET
LA RELIGION.
Quiconque
par amour
de la connaissance, pour le désir d'étendre son
champ d'utilité, ou pour tout
autre motif vertueux, désire devenir Franc-Maçon,
doit être informé qu'il doit
croire fermement dans l'existence de la Divinité, et qu'il
doit l'adorer, et
lui obéir en tant que Grand Architecte et Gouverneur de
l'Univers. Les
Francs-Maçons
sont strictement astreints d'observer la loi morale, et de fuir les
voies de
l'immoralité et du vice. Ils doivent également
éviter les erreurs grossières du
Libre-penseur, de la bigoterie et de la superstition. Ils doivent faire
un
usage convenable de leur raison personnelle, " en vertu de cette
liberté
par laquelle " en tant que Maçon " ils sont faits libres; "
" d'en user, mais non d'en abuser." Ils sont
tenus
d'adhérer aux grands principes essentiels de la religion
révélée sur laquelle
tous les hommes sont d'accord, alors que la façon et les
formes d'adoration
sont laissées à leur propre jugement. Il s'ensuit
que les Francs Maçons sont
des hommes de bien et loyaux ; hommes d'honneur et de
probité, hommes
vertueux, quels que soient les noms qui aident à les
distinguer. De par ce
compte-rendu de la religion du métier, il ne faut pas
supposer que la.
Maçonnerie enseigne aux hommes à devenir
indifférents envers la religion et
l'état futur. C'est le contraire qui est vrai. La
Franc-Maçonnerie
recommande et enseigne la religion et la moralité comme
essentielles à sa
propre prospérité et au bonheur de ses membres.
Elle s'efforce, dans tous ses
rites, d'imprégner l'esprit de la confrérie de
ces profonds devoirs. Elle
travaille à rendre ses membres pieux et vertueux ici-bas,
afin qu'ils soient
heureux dans " l'au-delà." Un
Athée ne peut pas être admis,
parce qu'il ne pourrait se considérer comme lié
par une obligation religieuse. Les hommes
immoraux
sont rejetés par nos règlements, parce qu'ils
vivent en défiance des lois et
commandements de Dieu; et que les individus, ou les
sociétés composées de tels
individus, ne peuvent servir le bonheur de leurs semblables, ni
recevoir les
bénédictions du ciel sur aucun de leurs actes. Toutefois,
la
Franc-Maçonnerie n'enquête pas sur quelles
religions particulières ou quelles
dénominations ses membres appartiennent. Cela est une
question qu'il est sage
de laisser à Dieu et à eux-mêmes. "
Devant leur propre maître ils se
dressent ou tombent." La bienveillance universelle est la plus grande
aspiration morale. Elle constitue l'étoile polaire de la
Maçonnerie. Les influences
sectaires et les disputes sont susceptibles de réduire cette
gaie sympathie
pour tout le genre humain, laquelle est le dessein que notre Ordre
cultive et
sert. Les
disputes
religieuses, et non la Religion, sont bannies de nos Loges. Chaque
Franc-Maçon
doit adorer Dieu de la manière et sous la forme que
consciemment il croit être
la plus acceptable aux yeux de Dieu, et la plus conforme à
Sa parole. En somme,
la moralité et les devoirs religieux du Maçon
sont contenus dans ce
commandement : " Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de
tout ton
coeur, et tes voisins comme toi-même." Cette définition de
l'Obligation I. Concernant Dieu et la Religion de
1723, est donnée dans le « Ahiman Rezon
(1948)
ou « Constitutions de la Grande Loge de la Caroline
du Sud » dont les
Obligations d'une Franc-Maçon de 1723 font partie
intégrante. |
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