Obédience : NC | Loge : NC | 23/04/2015 |
Friedrich
Wilhem von Shelling Biographie Friedrich Schelling est né le 27/01/1775 à Leonberg en Allemagne son père est un pasteur luthérien très savant qui lui enseigna entre autre l’hébreu et l’arabe. Durant ses études secondaires il apprend le latin et le grec. Il entre au séminaire protestant où il a pour condisciples Hölderlin et Hegel un peu plus âgés. Il obtient brillamment sa maîtrise de philosophie en 2 ans. Influencé par Kant et Fichte qu’il rencontre en 1794 il professa une philosophie du Moi ; du Moi comme principe de la philosophie. Il étudie le Français et en juin 1795, il présentera après 2 années d’études en théologie une étude sur Marcion et ST. Paul. Il devient précepteur de jeunes barons à Leipzig de 1796 à1798 tout en étudiant les sciences naturelles à l’université. Vers 1797 il publie avec Hölderlin et Fichte un manifeste sur l’idéalisme allemand ce qui lui attire l’amitié de Goethe. Il s’intéresse à Spinoza et Giordano. En juin 1802 après des études de médecine il reçoit le grade de Dr. mais ne brille pas dans ce domaine.Il se mari une première fois en 1803 sa femme décède en 1809. Il se remarie en 1812 il aura 5 enfants. Schelling devient professeur de philosophie à Iéna, fréquente la cour de Bavière, il cumule les titres et les honneurs, il est président de l’académie des sciences de Munich, il est le précepteur du prince héritier Maximilien II, mais il déçoit ses condisciples tant par son comportement que ses idées et se fâche avec tous ses amis philosophes. Son parcours philosophique est conçu en 3 périodes : La première comprend : La philosophie du Moi, La naturphilosophie, la philosophie de l’Art, la philosophie de l’identité. La deuxième comprend : les recherches sur la liberté humaine, les âges du monde. La troisième comprend : la philosophie de la mythologie, la philosophie de la révélation, et la philosophie rationnelle. Petit à petit il se renferme sur lui-même et ne publie plus après 1828. Il détruit ses essais et ses cours, il ne laissera derrière lui que ses premiers travaux sur la naturphilosophie.Il meurt à 79 ans le 20 août 1854 en Suisse. Qu’est-ce que la philosophie de la nature ou naturphilosophie d’après Schelling ? Il faut tout d’abord nous resituer à la période du romantisme Allemand où la nature et l’art provoquent des envolées lyriques tant dans la pensée que dans l’’écriture où les mots parfois nous semblent un peu hermétiques et plein d’emphase, modifiés de leur sens premier pour les actualiser à notre compréhension d’aujourd’hui. « Ce que nous appelons naturphilosophie est une science nécessaire au système du savoir » nous dit Schelling. phrase extraite de son livre : « Exposition de mon système de la philosophie sur le vrai concept de la philosophie de la nature ». Pour Schelling, l’intelligence est productive de deux manières, soit aveuglement et inconsciemment, soit librement et consciemment : inconsciemment productive elle l’est dans l’intuition du monde, consciemment elle l’est dans la construction d’un monde idéal. Ainsi Schelling tente de réunir la nature et l’esprit en une unité plus fondamentale. Selon ses écrits, ni la philosophie théorique, ni la philosophie pratique ne peuvent répondre à cette question. La réponse se trouve dans « un chainon » intermédiaire qui se situe entre la philo théorique et la philo pratique « chainon » qui doit donc permettre de penser une action unique. Il n’y a donc pour Schelling plus d’opposition véritable entre la nature et l’esprit, la nature constitue une étape de la réalisation de soi du sujet conscient. Donc Schelling n’a plus besoin de rejeter l’intuition intellectuelle comme le font Kant et Hölderlin. Ainsi Schelling peut penser l’intuition intellectuelle comme une représentation de soi réflexive et l’unité infinie réflexive. Il y a unité des oppositions du sujet et de l’objet, de l’esprit et de la nature, de l’idéal et du réel, « l’esprit de la nature doit être visible, l’esprit est la nature invisible ». Elle se sert de la conscience humaine pour prendre conscience d’elle-même et de son auto limitation dans l’espace et le temps. En réunissant le point de vue objectif et le point de vue subjectif on atteint celui de l’absolu englobant à égalité : raison et nature, le moi et le monde extérieur. L’idéalisme objectif et l’idéalisme subjectif se fondent ainsi en une sorte d’idéalisme Absolu. Donc la distinction entre le sujet et l’objet disparait pour faire place à un « sujet-objet » identique. Le Moi comme sujet est identique au moi objet par ce fait qu’en pensant, il se fait objet. Le Moi n’est rien d’autre qu’un produit qui devient objet pour lui-même. La nature est en tant que sujet, absolue productivité, et en tant qu’objet un simple produit. Ces forces opposées font que la nature est un permanent devenir. L’idée de la nature relève donc d’une succession infinie d’élans et d’inhibitions du flux producteur, d’une action permanente de l’action naturelle. Selon Schelling la nature est l’organisme visible de notre entendement ; la philosophie de la nature et la philosophie transcendantale constituent donc deux versants d’une seule science. Pour la philosophie de la nature il s’agit de passer de la nature comme objet « natura naturata » à la nature comme productivité et comme sujet « natura naturans ». Pour Kant et Fichte le devoir moral constituait l’intérêt suprême de la raison, pour Schilling la philo, pratique ne constitue qu’un moyen dans le système transcendantal. Pour Schelling la philosophie ne doit plus postuler d’un devoir moral comme auto –affirmation de la raison mais elle doit postuler le laisser - être de la vie, de la nature et de l’esprit qui relève de l’infini comme une oscillation infinie d’un « 1-1+1 » où se manifeste la grandeur infinie =1. Ainsi ces forces opposées font que la nature est un permanent devenir. Pour Schelling cette « philosophie de l’identité » invalide la question de savoir si le monde doit être pensé comme « esprit ou matière ». Pour Descartes l’esprit et le corps sont deux substances, deux mondes autonomes. Pour Fichte : je suis moi telle est ma thèse. Pour KANT, l’entendement donne des lois à la nature et l’homme est coupé en deux en tant qu’être sensible il appartient à la nature, mais en tant qu’être doué de raison il y échappe car son moi doit rester libre… Il est donc plus raisonnable de reconnaître que l’esprit fait partie de la nature. Le jour de notre initiation nous sommes déjà de façon intuitive en lien avec notre nature.En effet notre solitude dans le Cde R, entrailles de la terre est en lien avec notre moi profond, nous ressentons un maillage d’idées, de perceptions, d’émotions inaperçues par la conscience à ce moment-là venu du centre des ténèbres, c’est notre inconscient qui est notre nature même si notre moi est en grande partie dans notre inconscient et qu’il n’est pas immuable… Puis nous rencontrons les quatre éléments naturels de la création nécessaires à la vie, « secrets de la nature inaccessible à l’homme » comme le disait Socrate. Chaque élément forme une sorte d’osmose avec notre nature profonde et nous poursuivons notre quête. Puis tout au long de notre progression dans les différents degrés, notre démarche intérieure fera partie de « nous » notre nature en étant à l’écoute bienveillante de nous - même pour nous harmoniser avec ce qui nous entoure. Notre moi s’efforcerai alors d’établir l’équilibre entre interdits et le refoulement du surmoi. L’intuition en tant qu’inspiration du ressentit de l’énergie divine nous accompagne dans cette longue ascension de la montagne parfois désertique et hostile ; mais avec courage et résignation cette progression se poursuit vers l’inaccessible afin d’être initiée aux mystères de notre inconscient et à l’intimité de notre maitre intérieur. Cette découverte nous permettra de continuer d’amener à notre conscience ce qui était enfoui en notre inconscient.Une autre étape est dorénavant en marche. Alors nous aurons compris que c’est par l’étude et la réflexion de notre nature et de son acceptation que le concept « nature et Esprit » nous permettra d’atteindre l’unité. Ainsi et à la gloire du G\ A\ D\ L\ U\ le temple universel de l’homme peut être poursuivi et même si rien n’est jamais achevé, nous pouvons toujours trouver en nous les ressources pour ordonner notre recherche vers ce lien sacré qui nous permettra de nous approcher du Saint des Saints. J’ai dit T\ F\ P\ M\ M\ P\ Bibliographie Maurice Dupuy : La philosophie
Allemande Ed : PUF. Notes de Travail : Philo tx : Kant dans critiques de la raison pure dit : COMMENT CONCERVOIR DES JUGEMENTS ET LEUR VALEUR OBJECTIVE ? La philo.Transcendentale : Le moi peut se poser sans s’opposer sans au non- moi, car un moi est peu concevable sans un non - moi. KW\ SCHILLING : -Philo. + ou –
inspirée de Spinosa. |
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