GLFM | Bulletin : Bulim Misraïm | 01/2009 |
Editorial du Sérénissime Grand Maître Le
Grand Maître
d’une obédience comme la nôtre doit
faire preuve de polyvalence. Tantôt garant
du respect du Rite (pour les trois premiers degrés),
tantôt animateur d’une
équipe chargée de veiller au bon fonctionnement
de nos instances, tantôt
porte-parole et représentant de la Grande Loge
auprès des autorités maçonniques
et profanes. Mais
le Grand
Maître doit s’attacher avant tout à ce
que la fraternité soit présente de bout
en bout de cette chaîne d’union fraternelle
composée par les F\ et les S\ de
Misraïm. Il doit s’employer à ce que tous
les membres se sentent bien dans leur
loge et soient "contents et satisfaits" d’appartenir
à la Grande Loge
Française de Misraïm. Ce
sont donc des
vœux permanents que le Grand Maître destine
à tous les membres de l’ob6dience.
D’ailleurs, vous observerez qu’il n’est
pas le seul. A chaque tenue, dans
chaque atelier, le rituel – notamment au moment de la
clôture des travaux –
évoque et affirme une volonté constante
d’amélioration de la condition humaine,
le VM\ émettant un nombre important de souhaits pour y
parvenir... Cela
étant, nous
sommes respectueux des traditions et l’une d’entre
elles veut que ce soit en
début d’année - calendaire et
laïque - que ces vœux soient
généralement formulés.
Alors... Je souhaite à tous les lecteurs du BULIM ce que les
6gyptiens
d6siraient pour Pharaon, c’est-à-dire, la VIE, la
FORCE et la SANTÉ ! Nous
savons
aujourd’hui que 2009 sera une année difficile. La
crise financière, qui touche
le monde entier, aura des répercutions dramatiques sur notre
économie et sur
l’emploi. Il faut donc, s’attendre à ce
qu’autour de nous et hélas, chez nous,
des situations sociales se détériorent
entraînant désespoir, tristesse,
morosité et angoisse du lendemain. Le
vieil adage dit
que c’est dans la difficulté que l’on
reconnaît ses amis. Il serait paradoxal
que des hommes et des femmes qui prêchent la
fraternité à longueur
d’année ne
se sentent pas concernés par ce qui les entourent ! Je ne
suis pas inquiet pour
les S\ et les F\ de Misraïm. Je
sais qu’ils se
livreront à l’introspection nécessaire
pour évaluer leur rôle et leurs
possibilités d’aider leur entourage et de subvenir
à leurs besoins. Je sais
qu’ils mettront un point d’honneur à
porter dans le monde profane les bienfaits
enseignés dans nos temples. Je sais qu’ils
n’hésiteront pas à tendre la main,
à
ouvrir leur cœur à ceux qui sont seuls,
à donner à manger à ceux qui ont faim
et à boire à ceux qui ont soif. Je sais que nos
enfants d’ISIS véhiculeront une
image flatteuse de notre ordre et de la franc-maçonnerie en
général. Accolades
fraternelles. Je
ne peux clore
cet éditorial sans avoir une pensée pour notre
Frère Gabriel. Nous sommes bien
placés pour savoir que la dualité est en tout et
partout. Ainsi, au moment où beaucoup
de S\ et les F\ festoyaient et fêtaient la
nativité, Gabriel nous quittait
brutalement pour rejoindre Dans
certains
rites, à la fin des agapes, le Frère Expert se
place derrière le VM\, pose la
main sur son épaule et prononce les mots suivants : «
A l’heure où
nous allons nous séparer, au moment de rejoindre le monde
profane, recueillons
nous un instant mes F\ et tournons nos pensées vers tous les
francs-maçons du
monde. A ceux qui sont riches et puissants, souhaitons sagesse et
modération
dans l’usage des biens de ce monde. A ceux qui sont malades
ou malheureux,
souhaitons, santé et retour au bonheur. Enfin, à
ceux qui vont nous quitter, à
ceux qui vont connaître l’ultime initiation que le
profane appelle la mort,
souhaitons courage et force devant l’éternel
Orient. » Des
propos
difficiles à mettre sur une carte de vœux mais qui
résument sans doute assez
bien les souhaits que nous pouvons formuler pour tout ceux qui
composent la
franc-maçonnerie universelle... et ce... à toutes
les périodes de l’année ! |
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