GLFM | Bulletin : Bulim Misraïm | 02/2009 |
Culte
pour mieux connaître
nos aînés Egyptiens Un
univers peuplé de dieux, dans lequel le divin
est partout tel notre monde se présentait à
l’égyptien Depuis
le trône du pharaon
jusqu’à l’échoppe du scribe ou de
l’atelier
du peintre décorateur, à travers les
cités luxueuses ou des bourgades de
fellahs’, dans le ciel de feu, dans
le lit sinueux du NIL à la cime des monts,
dans le monde mystérieux des morts partout le
fidèle rencontre DIEU
envers ces divinités
bienveillantes ou
redoutables, le croyant
se savait
lié par une religion à laquelle il ne
se refusait pas nombreux sont les témoignages
de la piété égyptienne parvenus jusqu’à
nous. Documents,
écrits sur papyrus textes gravés ou
peints sur les parois des tombes
funéraires jusqu’aux
profondeurs ténébreuses des pics de la
montagne ou seuls les défunt ou les dieux pouvaient
les lire documents figurés : vignettes
des livres funéraires
tout cela évoque
avec une puissance inégalée dans le domaine
de l’archéologie orientale la vie, les attitudes,
les rites religieux
d'un peuple LES ATTITUDES DE PRIERE L’attitude
de l’orant
égyptien est très variée c’est parfois le
geste digne de l’offrant debout un
pied en avant le regard droit le bras tendu pressentant
une cassolette
de parfum, ou l'un de
ces encensoirs en forme
de cupule à long manche, un vase de
libation un gâteau rituel il rend
hommage à son dieu parfois l’attitude notée
est plus complexe, une main
est élevée en signe
d’adoration tandis que
l’autre présente un vase
ou une
statuette de MAÂT. Plus humble encore semble le geste de "
reniflement de
la terre ou de prosternation" dont
les hymnes font souvent mention le fidèle
un genou à terre le corps penché incline la
tête jusqu’au sol qu’il touche de
ses deux mains. Une statue au
CAIRE nous représente le jeune roi RAMSES
II dans l’attitude de prostration, la
tête relevée, le regard droit plein d’un
humble
respect. Des deux mains, il pousse au ras du sol ce
qui parait être une table d’offrandes Une figurine
du Louvre nous témoigne encore d’une attitude rarement
reproduite
: un orant est
représenté un genou à terre
le bras gauche appuyé
sur l’autre
genou soutenant de la main sa tête
inclinée, il semble plutôt méditer
que prier est-ce
à l’époque SAITE, la trace
d’un acheminement de la religion
égyptienne vers un
aspect contemplatif qu’elle connaîtra à l’époque
ptolémaïque |
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