GLFM | Bulletin : Bulim Misraïm | 06/2009 |
La Règle - Travail
commun à
toutes les Loges de Misraïm pour 2009 La règle, outil, évoque son homonyme le
guide de conduite, telle la règle de St Benoît pour les moines bénédictins ou
les templiers. Plus concrètement, le coup de règle de l’instituteur sur les
doigts du mauvais élève rappelle celui-ci à l’ordre, et de consacrer le travail
de ses mains à un travail plus constructif et efficace. Faisant partie des 3 Joyaux, elle est un élément important
d’autant plus qu’elle se place toujours sur les 2 autres. Le compas s’intègre
dans une sphère, il se représente pointe en haut, et on peut donc l’associer à
la sphère céleste. Il permet de parcourir chacun des éléments de la périphérie
tout en étant relié au centre, il est donc lien vers la cause. Ses 2 branches
se rejoignent en un seul point en haut, comme si la dualité d’en bas se
résolvait en haut. Il est donc disposé pointe à l’orient. L’équerre se
développe en cube, elle évoque le monde terrestre. Sa disposition dans le
temple présente depuis l’occident un choix. L’équerre du VM est symboliquement
en or, comme celle du choix toujours juste. Elle rassemble aussi la verticalité
de l’outil de la colonne Nord, la perpendiculaire, et l’horizontalité de celui
de la colonne sud, le niveau. Le carré est stable, il est support, fondement. Elle
appartient au monde terrestre. Le maître intègre
les deux dimensions dans sa vie et comme tel se situe entre l’équerre et le compas. Dernier placé des 3 joyaux, il est donc
le plus élevé. Considérons que le naos est posé sur le pavé mosaïque, donc au nadir, le point le plus bas de
l’incarnation. Les maçons d’Egypte y posent
dessus le naos, fragment d’obélisque, et en tant que tel représentation d’un
rayon solaire, qui pour nous
représente le lien fragmentaire avec
la tradition égyptienne. C’est sur ce
naos que se disposent les 3 joyaux et la règle se dispose en dernier, comme le plus haut point de réalisation auquel nous puissions parvenir. La 3° dimension nécessaire aux deux joyaux précédents est celle de la Loi du Grand Architecte. Toutes les existences de tous les êtres s’intègrent dans un cosmos harmonieux où chaque chose, où chacun trouve sa place : il n’y a pas de pièces de rechange. Après avoir appris la clarté en soi et le travail efficace, la règle du GADLU nous invite donc
à reconnaître une place à chacun, à nous relier
pour travailler au bonheur de tous les êtres.
C’est la dimension de l’amour, qui relie aux autres et qui relie au Grand Tout. L’aspect rectiligne de la règle signifie l’unité, le rassemblement de ses énergies en une seule direction, celle qui participe au chantier universel. Elle implique que nous nous comportions sans hypocrisie, sans faiblesse ni hésitation pour la gloire de l’Architecte éternel, la pérennité de la vraie maçonnerie (celle qui travaille) et le bonheur de tous les êtres. |
B009-5 | L'EDIFICE - contact@ledifice.net | \ |