GLFM | Bulletin : Bulim Misraïm | 09/2009 |
La Main tendue du
Rédacteur en Chef La période
estivale est faite, selon la majorité des personnes
interrogées, pour se reposer prendre du bon temps, rendre
visite à ses amis,
ses parents, se rapprocher de ses enfants, partager les joies de la
mer, de la plage,
déguster de bons plats, des crevettes, du bon poisson
grillé, du pastis avant
la pétanque de l'après-midi, et j'en passe.... La
maçonnerie et l'idéal
maçonnique devraient-ils être aussi en vacances
durant la période estivale ? Nos idéaux
de tolérance, d'humanisme, de fraternité,
d'hommes et
de femmes libres et de bonnes mœurs avaient-ils aussi le
droit de prendre des
vacances ou devraient-ils être gravés dans notre
conscience, pour des
comportements quotidiens justes, que nous soyons en vacances ou pas ? Tout comme
l'année où la canicule avait gravement
sévit en France,
alors que tout le pays, l'état et son gouvernement
étaient en vacances, cette
année la franc-maçonnerie était aussi
totalement en vacances.... alors que le
monde n'a pas arrêté de fonctionner, les bonnes et
mauvaises intentions aussi,
sans oublier les bons et mauvais F et S, qui même en vacances
continuent à
sévir pour le grand bonheur de faire continuellement du mal
à nos édifices.
Comme cela arrive chaque année, et il paraît que
c'est le cas dans toutes les
obédiences de par le monde, certains F et S sûrs
de leur égo et de leurs
aspirations à la destruction, ont profité de la
fin de l'année maçonnique ou de
la période estivale pour quitter le bateau, sous le
prétexte qu'ils n'avaient pas
eu le rang qui leur était dû, le titre auquel ils
aspiraient, l'absence de mots
justes avec lesquels il aurait fallu s'adresser à eux, la
non élection d'un F
ou d'une S vers qui ils avaient plus d'affection que celui ou celle qui
fut
élu, ..... des amitiés qui valent plus et mieux
que la pérennisation de la
chose collective, les pyramides que nos ancêtres nous ont
léguées en ne pensant
jamais à eux.... Quelqu'un m'a dit un
jour que tout ce que nous faisons pour nous
sur cette terre disparaîtra à notre mort, alors
que tout ce que nous faisons
pour les autres se poursuivra après notre mort et lui
survivra. Je sens qu'il
avait tellement raison quand je constate tout ce gâchis
venant de franc-maçons
initiés, ... ou après tout sûrement mal
initiés. Pour ces F et S
issus de Misraïm, je
pense que quelqu'un dans la chaîne d'attribution des grades
n'a pas tout
compris, s'est trompé ou s'est trop abreuvé d'une
trop forte dose de la potion
de tolérance avec quelques gouttes de fraternité
de trop aussi. J'en suis même
certain. Compte-tenu de notre rite, de notre rituel et du fait
qu'à Misraïm
nous essayons de poursuivre le chemin tracé par nos
ancêtres de la civilisation
de l'ancienne Égypte, je me demande ce qu'il faut faire pour
que chacun de nous
ne pensions plus à notre nombril, mais à la
grandeur de notre travail, de nos
réflexions et de nos décisions, pour qu'ils
traversent les temps et nous
survivent. Que faut-il faire pour que chaque F et S de Misraïm
se souvienne que
son court passage sur terre, ne doit servir qu'à le
préparer au passage du jour
ultime, avec le cœur plus léger que la plume de
Maât, pour passer le tribunal
d'Osiris avec succès ? Comment se fait-il que ces
préceptes bien connus de
chacun de nous, volent en éclat à chaque fois que
notre intérêt direct ou notre
égo est touché ? Fils et Filles de
Misraïm, ne perdons pas du regard cette fine
lueur laissée par nos ancêtres dans notre
cœur et dans notre âme. Été
ou pas,
restons tolérants, fraternels pour la
pérennité de l'œuvre laissée
entre nos
mains par nos ancêtres. Autant l'initiation en
Égypte ancienne était très
sélective, autant n'hésitons pas un instant
à éloigner de nos édifices, toute
personne mal intentionnée ou dont le comportement suscite le
moindre doute. Ma
naïveté me pousse à penser que le
moindre geste nuisible, intentionnel ou pas
peut conduire aux
conséquences que nous connaissons, par le départ
de F et S ou même de certaines
loges.
Il est donc à la base nécessaire de convoquer
toute personne, quel que soit son
grade, auteur de gestes, de mots, de comportements ou d'actes dont le
caractère
peut être nuisible dans le temps, à s'expliquer
devant le conseil prévu à cet
effet et lui rappeler les conditions nécessaires
à la poursuite de l'objet de
son adhésion parmi nous.
Tout désastre étant prévisible, SGM,
je vous prie de considérer ces derniers
mots et souhaits de ma part comme une demande formelle, susceptible de
modérer
nos douleurs et les peines causées par les F et S
inconscients de leurs actes.
Nous devons dorénavant anticiper sur le futur, car tout ce
qui arrive avait des
clignotants que la tolérance et la fraternité
nous ont empêché ou interdit de
voir, .... à temps ! J'ai dit |
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