La
voie "juste" du Franc-maçon
À travers
l'étude des Symboles et de la
Symbolique de la Civilisation
de
l'ancienne Égypte
Au nom du GADLU, VM,
mes F et S en vos Degrés
et Grades, je voudrais vous présenter comment
les symboles et la symbolique de la civilisation
de l'ancienne Égypte nous montre la
"voie juste" sur laquelle chaque franc- maçon devrait se
maintenir pour tendre vers le perfectionnement de son
temple intérieur, tendre
vers la véritable fraternité, le
véritable humanisme,
la véritable rectitude morale, la véritable
sagesse. Il s'agit de cette voie juste qui
permet d'approcher la Beauté, cette fine lueur comparable
à la perfection mais qui reste pourtant inatteignable, car
le travail sur soi n'est
jamais vraiment terminé et se poursuit à l'Orient
éternel.
QU'EST CE QUE LA VOIE JUSTE ?
C'est la voie
que nous enseignent les outils et les symboles de l'initiation. C'est
la voie
que nous enseignent aussi les symboles issus du livre des morts ou livre de
vie de la civilisation de l'ancienne
Égypte. C'est cette voie qui, inexorablement,
devrait nous pousser à nous comporter
à chaque instant de notre vie, uniquement
dans le bien, le bon, le juste, le droit,
en lutant contre tous les démons, toutes les tentations,
toutes les envies qui
jalonnent notre
vie terrestre.
QUELLES SONT
LES RACINES DE LA CIVILISATION
DE L'ÉGYPTE ANCIENNE ? Dans la civilisation de
l'ancienne Égypte, tout concoure
à l'élévation de l'esprit. Les anciens
Égyptiens n'ont jamais voulu ériger de
palais royaux, ni
de places militaires, mais
des temples, des bâtiments religieux, dont la beauté et la
dignité forcent encore le respect, depuis plus
de
4.000 ans. L'art Égyptien présente toujours, pour
ceux qui s'y intéressent,
des personnages dignes, certes sereins mais comme
préoccupés par une transcendante,
un but, un objectif lointain qui oblige au maintien et à
l'observation d'un
code de conduite
bien précis.
Toutes les
pratiques et religions de la civilisation de l'ancienne
Égyptienne
étaient dominées
par le mystère de l'autre
vie, par l'unité
du cosmos et par la
transformation de la conscience vers son
perfectionnement. La mort au
lieu d'être vécue comme une fatalité,
était maîtrisée
pour donner place à une nouvelle naissance. La religion
Égyptienne ne revêt pas un
caractère dogmatique définitif tout en ayant pour
seule préoccupation perceptible, les mythes
et les symboles. Mais quoi qu'il arrive, elle convergeait surtout et
avant tout vers l'aspiration à un
renouvellement de l'être orienté vers le divin.
Il faut savoir que la
vie politique et sociale de l'ancienne
civilisation égyptienne était bâtie sur les principes suivants
: pérennité,
stabilité, désintérêt pour
la conquête et l'expansion dans l'espace, pas
d'impérialisme, pas de quête
du pouvoir personnel, respect mutuel entre
époux, charité et respect du prochain, perfection
morale, répugner l'usage de la force,
le salut de l'âme accordée au bout d'une
vie juste.
Le pharaon
devait être l'arbitre de justice : il devait
en cas de guerre se montrer généreux avec
les vaincus et exclure toute notion de compétition,
pour rechercher à chaque instant l'harmonie
universelle, la MAAT
qui nous guide vers la bienveillance envers autrui, l'accomplissement de la
justice dans chaque fonction, la protection du
faible, la prescription de toutes mauvaises paroles,
le rejet
de tout écart
de langage et de toute
forme de colère, même quand cela est
lié à une injustice.
Mais cette vision, même si elle était
très répandue,
n'était pas accessible à tout le peuple,
car elle était réservée seulement aux initiés.
QUELS SONT
ALORS LES ENSEIGNEMENTS DU LIVRE
DES MORTS SUR "LA VOIE JUSTE" Rappelons
avant toute chose ici, que le livre des morts peut se
lire et se
comprendre selon qu'on le lise de manière
exotérique comme un profane
ou de manière ésotérique comme un initié avec les
enseignements tirés des symboles.
Ainsi, tout
part d'OSIRIS qui est le pharaon qui
sortit l'Égypte de la privation et qui a bâti le socle et le concept de la
civilisation de l'Égypte
ancienne. OSIRIS, est l'être de lumière, le bon,
le juste, le droit, le sage, le dieu
des morts et du passage à la vie éternelle, le
Seigneur de la vérité et de l'Intelligence. Il
est le modèle, pour tout
individu qui espère vaincre la mort.
Le processus
initiatique fait référence au mythe d'Osiris. Il fut
assassiné par son frère Seth (allusion à
Satan), qui était jaloux de lui. Il jeta son corps dans le
Nil. Le corps fut retrouvé
par Isis, sœur et épouse d'Osiris, mais Seth
s'en empara à nouveau et le découpa en
14 morceaux
qu'il dispersa dans toute l'Égypte. De nouveau
Isis repartit à la
recherche des 14 morceaux
avec sa sœur
NEPHTYS, épouse de Seth. Elles n'en
retrouvèrent que 13, le 14è, le Phallus ayant
été mangé par un poisson du nom
d'Oxymorphis.
Isis, grande
magicienne, qui constitua la 1è momie d'alors,
réussit à redonner à
Osiris une vitalité
réduite afin de
recueillir son sperme pour faire
naître son fils Horus, l'être nouveau. Il
lutta contre son oncle Seth, qui représente ici l'ensemble de tous les
démons qui nous bloquent dans notre
démarche. Horus a vaincu Seth et a pu de ce fait
aller au royaume des morts ramener Osiris
à la vie. On voit ici réitérer
l'image que nous pratiquons tant en maçonnerie,
à savoir Osiris éparpillé et Isis allant réunir
tous les éléments épars pour en sortir Horus,
l'initié, l'être nouveau.
Ainsi dans le
rituel d'initiation, l'initié meurt d'une mort
rituelle, revisite son
royaume intérieur,
lutte contre les démons
qui l'empêchent d'être pur, pour
enfin renaître et devenir
l'initié, l'être nouveau.
Osiris est
mort et ressuscité : ce qui signifie la réintégration
à l'unité originelle par la convergence des
énergies jusqu'alors éparses dans la nouvelle
âme réunie. L'appellation d'Osiris
s'applique aux individus parvenus à cet
état de renaissance. Osiris bien que mort, règne
sur le monde inférieur
immobile et néanmoins présent, pour remplir son
rôle fondamental
qui consiste à juger les morts devant la balance de justice
et de vérité ! C'est ainsi qu'on
évoque le tribunal d'Osiris qui jugera et
prendra acte du devenir
posthume de chaque
individu en fonction de
son comportement
durant sa vie
terrestre, grâce à la déclaration
innocence énoncée par les 42 confessions
négatives, dont voici quelques énoncés
de fautes : je n'ai pas fait punir un serviteur par son
maître, je n'ai fait pleurer personne, je n'ai
causé de peine à personne, je n'ai pas mis mon nom en
avant pour les honneurs,
je n'ai pas rendu ma voix hautaine, je ne me suis pas
rendu sourd à des paroles justes et vraies, je
n'ai jamais failli dans ma fonction d'aider les
plus faibles, on n'a
pas eu à me faire de reproches, j'ai toujours respecté
et salué celui qui était plus grand ou plus petit que
moi, j'ai fait et répété le bien, j'ai toujours
été juste, le mal n'a jamais habité mes
pensées, je n'ai jamais agi avec arrière
pensée, etc ....
Ces engagements
et les devoirs qui en découlent
obligent à faire le bien durant notre vie
terrestre.
Le livre des
morts est un livre d'initiation qui nous
apprend comment continuer sur la "voie juste", en
recherchant
constamment en nous, l'Osiris, l'être bon et de
lumière, et en luttant constamment contre les
démons et les tentations
intérieures.
C'est
seulement quand on aura mené ce combat et vaincu les
épreuves qu'on pourra
prétendre
être un Horus, l'être
initié, qui pourra passer avec
succès les épreuves du tribunal d'Osiris.
Dans notre chemin
initiatique, si nous voulons rester
sur la "voie juste", les Neter
égyptiens doivent être pour nous des principes de
vie à pratiquer,
à s'approprier et à respecter. 5. Ainsi, dans l'ancienne
Égypte, chaque dieu représentait
un principe, un Neter.
MAAT par exemple
est la déesse de la vérité, de
la justice, de l'équilibre, de la
droiture, de l'harmonie,
de l'ordre du monde,
de loi universelle, etc...
La MAAT veut dire la voie juste,
celle qui est garant
du tribunal d'OSIRIS, garant de la paix intérieure
et de l'innocence de chaque individu. Elle
est symbolisée par une balance : d'un
côté le cœur,
représentant nos actes durant notre vie et de
l'autre la
plume de MAAT, pour mesurer l'innocence
du
cœur comparée à la
légèreté de sa
plume, c'est-à-dire pour savoir si le cœur a été
fidèle aux vérités de justice pour
pouvoir prétendre à la vie
éternelle.
Le Pharaon
constitue l'exemple face à ses sujets
et son peuple, parce qu'il incarne Maât, car il accomplit son
œuvre en harmonie avec le cosmos pour assurer la
stabilité de l'état.
On évoque
souvent Maât pour souligner la véracité
d'un témoignage, l'exactitude d'une mesure,
l'honnêteté d'une transaction ou l'équité
d'une décision de justice.
THOT est l'initiateur, dieu
à tête d'Ibis qui mettra fin à la
lutte entre Seth et Horus. Il préside aux
relations avec l'autre monde. Thot est
l'incarnation des maîtres de la sagesse, il évoque l'influence
spirituelle que transmet l'organisation initiatique.
Il est le NETER symbolisant
de la Sagesse et des Sciences.
LE DIEU
SOLAIRE "RA" est une
divinité majeure. Il dispense chaque
jour la vie à la terre par son
énergie rayonnante au rythme de son existence, dans son
trajet visible d'est en ouest avant de replonger le
soir par l'ouest, dans
le monde obscur et souterrain correspondant aux 12 heures
nocturnes de son trajet
invisible.
ISIS est la
déesse qui libère les faibles et les vaincus,
comme elle a su libérer
Osiris.
SETH est Satan, les
démons qui sommeillent en nous et que nous devons
apprendre à combattre et vaincre pour
pouvoir nous présenter
devant Osiris le jour de notre passage vers la vie
éternelle.
HORUS est l'être
nouveau, né de l'immaculé conception, d'OSIRIS, mort
et ressuscité et d'ISIS,
sans acte consommé. Il a su vaincre les forces
du mal qui sommeille en lui, et c'est en Horus que nous devons nous
présenter
le jour dernier.
On voit d'ailleurs
dans ce symbole, les fondements futurs
de la religion catholique avec le
parallèle entre Horus et Jésus.
ANUBIS est le dieu et le
maître des mystères de l'initiation et c'est
aussi le dieu à tête de
chacal qui introduit les morts dans l'au-delà pour
les présenter devant
le tribunal d'Osiris.
A travers cette
évocation de quelques dieux, on voit
bien que les dieux ne se battaient pas entre
eux et ne se contredisaient pas dans leurs principes. Chaque dieu
respecte de manière complémentaire
les mêmes principes que les autres, sachant que
l'objectif final est le passage
devant le tribunal d'Osiris. Ils oeuvraient
dans la même direction, dans la "voie
juste". Chaque dieu est complémentaire aux autres, car à
eux tous, ils représentent tous les Néter, tous
les
principes pour "vivre juste, dans
la voie juste". Ainsi, pour être dans la "voie juste", il faut
commencer par être l'exemple, appliquer
à soi même les principe de
vérité, de justice, de
générosité, d'humanisme et de
tolérance et non pas demander
aux autres de l'être.
De ce fait,
s'il nous arrive quelques fois de subir
des comportements inacceptables de certains
F et S, des mots violents, des situations blessantes qui
n'ont pas lieu
d'être, nous
devons savoir qu'autant l'autre
commet des
erreurs, autant nous
pouvons aussi en commettre.
De ce
fait, nous devons accepter quel que
soit notre grade, de toujours apprendre à
mieux écouter, mieux accepter
et mieux regarder
l'autre, surtout si ses
remarques participent
de l'effort tant
attendu pour la construction
de la
maçonnerie universelle. D'ailleurs c'est pour cela que l'on
n'entend jamais
les dieux se battre entre eux, que l'on ne parle jamais
des défauts des dieux, mais toujours de leurs
qualités.
Pour que l'on
ne parle pas de nos défauts, nous devons
être constamment dans la
"voie juste", du
bien, du bon, du
droit, de la tolérance, irréprochable
et proche des autres. C'est pour tout cela que dans
l'Égypte ancienne la sélection
des candidats à l'initiation étaient
très dure
et ils devraient être reconnus apte à l'exercice
des fonctions
sacerdotales ou civiles pour
le grand bien de
la société et de l'humanité
avant tout.
Nous devons donc,
dans nos loges, régler de manière
irréprochable
notre processus de sélection
des
candidats à l'initiation, notre cadre et nos
règles d'enquête, mieux
régler la préparation
de nos tenues, pas
d'ascension trop rapide pour les F/S, sans aucun
comportement entre
grands initiés qui soient incompréhensibles
pour les nouveaux initiés, et
qui leur donnerait envie de poursuivre leur chemin initiatique de
façon non
assidue, voire même
de nous quitter. Les
pharaons, grands initiés
se
refusaient à toute gloire, toute idée d'hégémonie
ou de supériorité sur l'autre. De ce
fait toute bataille de chef doit être banni, car inacceptable
pour
certains, qui ne comprennent pas
de trouver
pareille situation chez de grands initiés
qui sont censés par ailleurs les aider à atteindre
l'Horus, l'être
nouveau, initié dans la "voie juste".
On peut
conclure ici que le livre des morts nous
montre sans ambiguïté les deux aspects qui
habitent tout individu, à savoir le bon et le mauvais, le bien et le mal.
Les différentes
épreuves que nous révèle les livres
de morts, n'a qu'un seul objectif : nous convaincre de tendre vers le
1, l'être initié, l'être nouveau,
l'Horus, celui qui doit rester sur la "voie juste"
empruntant les
symboles de
tous les Neters
susceptibles de l'aider à passer le tribunal d'Osiris pour
poursuivre sa route
vers la vie éternelle.
ENFIN UN MOT SUR LA CROIX ANSÉE – ANKH QUE
L'ON TROUVE DANS LA MAIN DES DIEUX ET PHARAONS
Il est essentiel de
s'intéresser à ces F et S qui s'interrogent sur la voie
juste, et qui déçus, ne viennent plus, ne
répondent plus aux
appels de l'ellémosinaire,
ou tout
simplement décident de
quitter leur
tablier car, libres et de mœurs, ils sont
venus d'eux-mêmes et peuvent aussi repartir
librement. Il me paraît
fondamental de leur
tendre une main
secourable, une oreille pour entendre
leurs douleurs ou leurs inquiétudes,
peut être même pour mieux les entendre
et nous améliorer, grâce à notre
regard dans notre
miroir. N'est ce pas à cet
effet là qu'un miroir
incrusté dans la
croix ansée – ankh - nous a
été remis
lors de notre initiation ? L'ANKH
symbolise la vie, la fraternité, l'amour,
la vie éternelle, le souffle de la vie éternelle,
la prospérité et la stabilité. L'ankh désigne
la vie éternelle et universelle cachée dans
chaque chose. C'est le symbole de la naissance vers une
vie éternelle,
si nous savons nous
rappeler et user des
principes pour rencontrer
Osiris dans
la pureté.
Ce miroir
incrusté dans l'ankh serait-il réservé
exclusivement
aux nouveaux initiés ? Pourquoi sur les papyrus de
l'ancienne Égypte tous les dieux et pharaons, en
tiennent toujours un à la main
?
Ne dit-on pas
à ce sujet que quel que soit notre grade nous ne sommes que de
perpétuels apprentis, toujours capables
de silence, d'apprendre
de l'autre, d'entendre l'autre pour mieux nous
améliorer par son regard et l'image qu'il
nous renvoie ?
Donc avec un regard
dans ce miroir que nous tenons
à la main pour la vie dite éternelle, certains soucis
rencontrés par nos F et S pourraient dès
lors se révéler à nous comme une lumière
inespérée. Nos actions et nos décisions
devraient aller forcement dans le sens d'un
renforcement, d'une consolidation et de la pérennisation de
nos propres fondations.
En conclusion,
être dans la voie
"juste" du franc-maçon consiste à d'abord
s’appliquer à soi même, comme le
faisaient les dieux et les pharaons, les
différents principes ou Neter de la maçonnerie au
lieu de le demander aux autres. Nous devons donc tous
devenir des modèles
d'exemplarité et prendre en tout temps conscience que nous
avons les outils et les
symboles pour nous améliorer.
Si tu souhaites que tes F et S soient fraternels,
commence par l’être toi-même. Si tu
souhaites que tes F et S te respectent, commence toi-même par
les respecter.
Si tu
souhaites que tes F et S écrivent des planches,
commence par en écrire toi- même.
Si tu
souhaites que tes F et S t'écoutent, commence par les
écouter toi-même.
Si tu veux
que tes F et S te comprennent, commence
par trouver les mots justes et l'endroit
idéal pour leur parler.
Si tu
souhaites une tenue parfaite, commence
par arriver à l'heure, t'entraîner,
lire lentement le rituel afin que chacun
de tes F et S s'en imprègne pleinement
Si tu aimes ta
loge et la prospérité de ton Obédience,
commence par payer ta capitation,
tes agapes
sans qu'on te le demande
et en cas
de difficultés n'attends pas que les
conflits s'installent pour aller en parler
avec ton Elémosinaire.
Si un F ou
une S s'en va, cherche à comprendre ses raisons et
sors ton miroir de
ta poche pour voir s'il n'y a pas lieu d'effectuer quelques
ajustements chez toi même, mais surtout
ne l'ignore pas car tu ne passeras jamais le
tribunal d'Osiris, pour poursuivre ton chemin
à l'Orient éternel. Ces
principes doivent selon mes observations s’appliquer
à toute la maçonnerie comme un contre-pouvoir
obligeant à la réflexion
et des décisions
devraient être prises le
plus vite possible en cas de manquement, avant que l'écart
momentané de la jambe droite que favorise le 4è
pas de la marche du compagnon, ne
devienne un écart définitif, regrettable pour notre communauté
tout entière. Nous devons veiller à ce que
ce 4è pas ne débouche pas sur un 5è qui
constitue le retour à la rectitude, à
la MAAT,
à la voie juste, la vérité,
la justice, l'équilibre,
la droiture,
l'harmonie, l'ordre du monde, la loi universelle, etc...
Mais tout
cela doit être une affaire de foi. Avoir
la foi ne consiste pas à venir
en loge une fois par mois
tout simplement pour honorer
l'engagement pris lors de la cérémonie
d'initiation. Avoir la foi c'est consacrer quelques instants
de son temps précieux
à réfléchir à des solutions
pour perpétuer
les structures et le système auquel on a
adhéré : qu'est ce qui ne va pas, qu'est ce que je peux apporter,
qu'est ce que je peux faire pour
améliorer l'existant, qu'est ce que je
peux faire pour aider à la pérennisation de la grandeur de
l'œuvre ?
Quand toutes ces
questions nous viennent à l'esprit,
alors nous nous rendrons compte que nous sommes sur la "voie juste",
que lors de notre confession négative devant Osiris, nous ne serons pas triste et que
notre cœur s'émerveillera de
toutes nos actions accomplies sur terre. Il serait bien que
le sac aux propositions
revienne chaque fois plein de suggestions, de propositions,
de remarques constructives,
afin que nous grandissions tous ensemble par le constat et
les remarques de chacun
d'entre nous.
Aussi, pour
terminer, mes chers S et F, libres et
de bonnes mœurs, abordez, suggérez pour ne pas subir, afin que
l'Étoile flamboyante et les dieux de
l'Égypte ancienne nous aident à rester
dignement sur la "voie juste", . . . surtout pour aller vers le
monde souterrain avec
plénitude, espoir, bonheur et enthousiasme.
Benj\ Joh\ - de Meter 31
Publié
dans le Bulim - Bulleyin N°
11 - 30 Octobre 2009
-
Abonnez-vous
|