GLFM | Bulletin : Bulim Misraïm | 11/2009 |
La Main tendue du Rédacteur en Chef Mon
TCF Grand maître Fondateur, Je
suis très fier et en même temps très
gêné par tant de compliments de ta part,
sans oublier ceux du Grand maître dans ses colonnes
passées. Je suis gêné, car
aucune de mes actions n'est réalisée pour aboutir
à votre reconnaissance, ni à
des compliments de votre part, car il paraît que nous n'avons
pas à dire merci,
rappelez-vous de ce que vous m'appris appris à mes
débuts près de vous. En
fait, pour tout vous dire, je me lève tous les matins, et
cela est ma devise de
vie, en espérant être mieux que la veille, mieux
faire et agir que la veille,
avec mon cerveau en perpétuelle amélioration de
l'existant. Par définition et
par principe, l'existant est bien, est bon, est acceptable, mais ce qui
compte,
c'est ce que je ferai de mieux le lendemain pour l'améliorer
encore, et encore.
Cette une philosophie asiatique découlant du concept de
Kaïzen qui prône
l'amélioration progressive et impérative, par de
petits pas. Il n'y a qu'un
débat dans l'application de Kaïzen : il faut
adhérer à ce concept là, quand on
a fait tous les progrès dans les autres concepts et que les
résultats obtenus
paraissent insuffisants à notre progression personnelle. Il
faut alors tout
mettre en œuvre pour se combattre, combattre les autres pour
ne pas accepter
que la routine et la médiocrité s'installent.
C'est un dur labeur que de lutter
contre la médiocrité, et il suffit de regarder
derrière nous pour comprendre, à
travers le déclin de la civilisation de l'ancienne
Égypte, les dégâts que
peuvent causer l'installation et l'acceptation de la
médiocrité dans un
système. Tant que la médiocrité est
combattue et que chacun
applique les règles à soi, par choix et
acceptation des règles de progression
du groupe, il y a cohésion et cohérence de
l'ensemble. Tous avancent alors dans
le bon et le même sens. Mais cela ne vous a pas
échappé, que la condition de
départ, était le fait que l'on y vienne quand
on a fait tous les progrès dans les autres concepts et que
les résultats
obtenus paraissent insuffisants à notre progression
personnelle, et que cela
induit du même coup, de se combattre et combattre la
médiocrité par tous les
bouts, sinon autant continuer comme avant. Mon
TCF GMF, c'est là où nous divergeons : pour
moi, sans l'application de ce concept, qui te fait dire que je
représente à tes
yeux le sérieux et la rigueur, toutes nos peines sont
vaines, les VM pourront
prendre des fonctions pour leurs cartes de visite, le 1er S
pourrait mal lire le
rituel et ne jamais s'occuper des C, le 2è S pourrait tout
le temps arriver en
retard et ne jamais s'occuper des A, le Maître de C pourrait
mal préparer le
temple en oubliant l'essentiel, ne jamais répéter
avec l'Exp, les membres de la
loge pourraient ne pas assister aux tenues sans s'excuser, sans payer
leurs
capitations, sans venir aux instructions, s'habiller comme ils veulent,
arriver
en retard, sans rien respecter, et ainsi de suite. Je suis venu en
maçonnerie
pour être mieux que je ne suis dans la vie profane, profiter
de chaque instant
qu'elle m'offre pour avancer dans la construction de notre temple
intérieur et
de la grande œuvre, si chère à nos
cœurs, à notre âme et notre esprit. Tu
sais,
nous devons apprendre à guetter toute
médiocrité qui pourrait faire écrouler
l'immense travail que nous accomplissons
chaque jour avec force et
ferveur. Tolérons, mais n'hésitons pas
à combattre vigoureusement et sans
relâche, la médiocrité par tous les
bouts, pour que vive Misraïm et la
pérennité de la maçonnerie universelle. J'ai
dit ! |
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