GLFM | Bulletin : Bulim Misraïm | 12/2009 |
Les
Symboles de l’Initiation à Misraïm Recensement des
symboles présents dans la Loge et leur apport dans mon
travail quotidien
maçonnique pour rester sur la voie juste du FM Mes biens chers F\, mes biens chers S\, en tous grades et
salaires, en ce jour, mon travail d’apprenti
m’encourage
à recenser les symboles présents dans la Loge et
à réfléchir sur leur apport
à
m’aider à respecter et à pratiquer
régulièrement les principes
énoncés lors de
la dernière tenue, en l’occurrence :
discrétion, secret, tolérance, recherche
du vrai, réalisation, fraternité initiatique,
respect de la loi et de la
parole. Aussi, ce travail
initiatique s’attache à
développer l’individu en le faisant penseur et
sage sur sa condition humaine.,
un homme né libre et de bonnes mœurs. Ce travail
de symbolisme commence tout
d’abord lors de la remise des métaux que
j’ai dû remettre au F\
préparateur
soulignant que tout ce qui brille est éclat trompeur.
Lorsque l’esprit est
inexpérimenté, il se laisse séduire
par des notions fausses communément
admises. Il faut se faire pauvre en esprit si l’on veut
rentrer dans le Royaume
des Cieux, pour concevoir la Vérité.
L’initié doit se souvenir que la
cupidité
est le pivot de tous les vices s’opposant à la
communion des hommes. Ensuite, par
l’entrée dans le cabinet de
réflexion, caverne obscure, parsemée de restes
humains, inspirant crainte et
méditation. Pour apprendre à penser, il faut
s’exercer à s’isoler. On y
parvient en s’introspection. Nous sommes dans le tangible,
dans la terre,
l’obscur, dans la descente aux enfers d’autant que
je suis cagoulé, sans réelle
perception de l’intelligible, et ce pour aller
jusqu’au centre des choses.
L’esprit doit s’enfermer dans les entrailles de la
Terre où la lumière ne
parvient pas. Au sein de ces ténèbres absolues,
la lampe de la raison éclaire
seule des squelettes. C’est la vérité
brutale, privée du voile des illusions et
traditions. L’intérieur de l’Homme,
s’inscrit dans le VITRIOL.. Seules des
injonctions incitant à ne pas franchir le pas sont
affichées sur les murs
entourant un coq (fin de la nuit, triomphe de la lumière sur
les Ténèbres) et
un sablier (temps qui passe, la mort). Sur la table, une page blanche,
symbole
de l’ignorance du mortel, mais aussi, du doute, de la peur ,
la hantise de
l’écrivain qui ne sait par où
commencer, accoucher son esprit : c’est le
testament qui m’incombe à renoncer à
toutes les faiblesses du passé, de mourir
à la vie de profane, pour renaître à un
mode supérieur d’existence et je rédige
donc un acte consignant mes volontés exécutoires
dans ma vie d’Initié.. Sont
placés devant moi : sel, soufre et Mercure. Les deux
derniers s’opposent et
s’équilibrent dans le sel, partie stable de
l’être, symbole de l’essence
même
de la personnalité. Je sors de la
Chambre, préparé : cœur à
découvert pour ne faire qu’un avec mes F\, agir en
toute transparence et union, genou mis à nu symbolisant le
sentiment d’humilité
et de piété, pieds nus soulignant le fait que je
vais fouler le sol d’une
enceinte sacrée. De la terre,
où
je suis enchaîné, chaînes qui sont le
symbole de l’ignorance , de ma
culpabilité, me rappelant à ma triste condition
humaine, je suis lavé et
accompagné pour pénétrer dans un lieu
qui ne m’est pas encore découvert, je
dois sous le tumulte de ma condition, marcher à la
dérive et faire face aux
tumultes, symbole des difficultés de tous ordres
s’opposant à la tentative de
libération de l’âme. Je passe la
première porte et j’effectue un travail de
purification par l’air (souffle de l’opinion
générale qui fait trembler l’opinion
personnelle ; c’est l’emblème de la vie
humaine, déchaînée par passions et
obstacles et ce qu’il en résulte c’est
que penser égoïstement est trompeur : Un
pour tous, tous pour un, par l’eau (laver de toutes les
souillures
existentialistes, mais aussi aller à contre-courant de la
vie et de penser par
soi- même), le feu (persévérance face
à la passion des flammes, se rendant apte
à juger pleinement, assurant la connaissance intelligible ;
c’est aussi le feu
de l’Amour à ses pairs). Pour clôturer
ce voyage, je bois un breuvage
m’apportant toute la
sérénité, jouissant de la paix des
sages et enfin intégrer
la chaîne d’union, symbolisant l’acte de
solidarité par la participation aux
œuvres de bienfaisance de l’Ordre. Nous avons tous
besoin des uns et des autres. Je suis
entré en
loge par trois grands coups, symbolisant Lumière,
Vérité et portes du Temple.
J’ai entrepris un voyage m’amenant à la
Vérité à la Lumière. De
là, on m’a
découvert et j’ai pu découvrir, le
Soleil, symbole de la raison éclairant
l’intelligence, la Lune, symbole d’imagination
propre à chacun revêtant les
idées et le G\M\, se tenant
à l’Orient, là où le Soleil
naît, le G\M\ éclaire
ses disciples de l’intelligible, faisant face aux
surveillants, à
l’Occident, garants du tangible. Devant l’autel et
tous, l’initié que je suis
promet discrétion, secret, tolérance, recherche
du vrai, réalisation,
fraternité initiatique, respect de la loi et de la parole.
La loge est carré
long de l’orient à l’occident,
dépourvu de tous métaux, symbolisant la
négation
du matérialisme, du désintéressement,
soulignant l’abnégation dont nous devons
faire preuve , nous empêchant ainsi de nous lier, de nous
prendre en otage dans
notre idéal de perfectionnement. Le sol
composé
des carrés blancs et noirs symbolisant le
manichéisme du monde, mais aussi
qu’il n’y a pas qu’une seule
vérité, acception, mais il peut aussi en
découler
une double lecture du monde tangible et intelligible. Trois colonnes
sont posées sur ce dallage représentant la
sagesse, la force et la Beauté. En
son centre, est placé le Naos où sont
disposés les outils sacrés (compas,
équerre, règle). On y trouve le flambeau et de
l’encens (Horus) Puis j’ai
été
admis au grade apprenti lorsque j’ai reçu la L\, dirigées
par 3 dirigeants
appelés le VM\, encadré
par les deux Surv\, sous la
présence nécessaire de
sept autres membres de cette L\ pour
qu’elle soit juste et parfaite. En qualité
d’Apprenti, je me
trouve au septentrion, zone faiblement éclairée.
Reconnaissance d’un F\M\
par les signes (façon d’agir équitable et
franche), attouchements (solidarité et serrement de main) et
paroles ( langage loyal et
sincère). Tous les signes F\M\ sont emprunts de rectitude ; ainsi,
par
l’équerre, le M :. Doit s’inspirer des
idées de justice et
d’équité, il doit
viser au nivellement des inégalités (le niveau),
enfin contribuer sans cesse à
élever le niveau social (perpendiculaire). Le signe de la
gorge coupée, qui induit le secret et la
tempérance des passions exaltées en ma
personne pouvant compromettre ma lucidité d’esprit L’activité
humaine se développe sur la colonne, où
l’apprenti touche son salaire. C’est le
symbole du repli sur soi-même, l’introspection du
soi, ce qu’appelait Nietzsche
la monade, la bulle, et chercher la vérité en soi
avant de la propager. On m’a
donné mon
âge, de trois ans, symbole de l’initiation au
mystère des trois premiers
nombres : Un, car tout est un, Deux symbolisant les limites de
l’Unité, Trois
pour l’Être, la Vérité ou la
réalité. Mon travail
consiste en ce jour à magnifier cette pierre brute, que
j’ai frappée de trois
coups de maillet devant l’autel. C’est la base de
la certitude que chacun doit
chercher en lui- même, afin de posséder la pierre
angulaire de la construction
intellectuelle et morale nécessaire au Grand
Œuvre. La tailler, la polir, la
magnifier afin qu’elle puisse prendre place et
s’inscrire dans les fondements
d’un idéal, qu’elle s’imbrique
parfaitement avec le travail et
l’accomplissement de chacun au travers de sa pierre. Ainsi,
via le ciseau et le
maillet, je mets mes résolutions prises à
exécution. Revêtu d’un tablier
(emblème du travail), me rappelant à une vie
active et laborieuse pour me
permettre de prendre part à la construction universelle ;
j’acquiers aussi des
gants afin que mes mains restent pures. J’ai dit E\
S\ – Neter 31 à l'O\ de Paris |
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