GLFM Bulletin : Bulim Misraïm 05/2011

Editorial du Sérénissime Grand Maître

Voici l’avant dernier éditorial avant ma descente de charge. Bien vivant, je me trouve néanmoins dans la situation du défunt, lors de  la scène de la psychostasie, au moment où MAAT lui impose de faire le bilan de sa vie et des actions qui l’ont égrenée. La mienne n’a duré que trois ans, ouf ! Diront les antis, déjà ! Diront les pros… Je livrerai le fruit de ma confession négative probablement lors du prochain éditorial, d’ores et déjà, qu’il me soit autorisé de remercier tous ceux qui m’ont permis de mener ma mission jusqu’au bout car, croyez moi, ces trois ans n’ont pas toujours été de tout repos !

Hasard du calendrier, l’achèvement de ma mandature correspond à une fin de cycle. Ainsi, beaucoup  de vénérables de loges vont, de la même manière, transmettre le premier maillet à leurs successeurs.

Les loges sont les organes vitaux d’une obédience. Il importe donc que ceux qui s’engagent à les diriger, je devrais plutôt dire à les animer, soient conscients de leurs responsabilités. En tant que « cadres », ils devront répondre aux exigences administratives et symboliques de l’obédience mais, surtout, ils devront mettre en œuvre les énergies nécessaires pour satisfaire les Sœurs et les Frères de leurs ateliers dans leurs quêtes qu’elles soient intellectuelles, spirituelles ou plus simplement fraternelles.

Lors d’une récente réunion du suprême conseil, organe chargé d’orienter la politique de l’obédience, il a été mis l’accent sur la nécessité d’impliquer encore plus les vénérables en les sensibilisant d’avantage à leurs tâches et en leur apportant les aides nécessaires en cas de difficultés. 

En effet, le bilan administratif qui sera présenté lors de notre prochain convent fin septembre, reste encore trop mitigé à mon goût. Cela veut dire que les décisions et les messages, pourtant nombreux, que j’ai pris et voulu distiller lors de mon passage à la tête de la pyramide de la grande loge symbolique, n’ont pas été parfaitement compris ou entendus. Un constat : Le paradoxe est que les plus négligents dans ce domaine sont ceux qui appellent avec la plus grande virulence une reconnaissance et un développement spectaculaire de la GLFM. Ne se rendent-ils pas compte que ces résultats ne seront obtenus qu’à certaines conditions ?

Le suprême conseil a également travaillé sur plusieurs sujets Entre autres, il a statué sur le Frère qui est pressenti pour me remplacer. Le choix s’est porté sur un frère d’expérience, connu de tous, qui s’est engagé à poursuivre et à améliorer l’œuvre qu’il m’a été donné de perpétuer pendant trois ans.

Notre Illustre Frère Grand Secrétaire devient donc, à compter de ce jour, le candidat officiel de l’obédience pour la grande maîtrise.

D’ores et déjà, j’engage tous les membres de l’obédience à lui apporter leur soutien comme je l’ai fait moi-même. Je suis persuadé qu’il possède toutes les qualités requises pour tenir cette charge et qu’il s’en acquittera en préservant l’esprit de nos fondateurs.

Pour ma part, tout en me mettant au service du futur Grand Maître (j’essaierai, en tant que grand couvreur de ne pas me coincer les doigts dans la porte du temple !), je me consacrerai aux tâches que m’impose la Grande Hiérophanie. A ce titre, j’aurai à coordonner tous les événements, recherches, modifications éventuelles des rituels en veillant à leur bonne application tant au sein de la grande loge symbolique que dans les degrés philosophiques et alchimiques. Mais qui donc a parlé de repos ?

Eric JACQUES

Publié dans le Bulim - Bulletin N° 28 - 31 mai 2011  -  Abonnez-vous

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