On nous parle de la fête des moissons, .... comme si tout était terminé et que c'était le moment de la récolte, la fin, la mort, le départ à l'Orient éternel, alors que c'est tout juste le moment de la fête, la fête du travail effectué sur soi, un regard sur nous-mêmes dans la poursuite de l'accomplissement de la grande œuvre inachevée ... Gloire au travail.
Le convent arrive à grand pas et tout le monde s'affaire, s'active, se prépare, se fait beau, comme si c'était la fin, la fin d'un cycle, d'un moment, d'une gloire, d'un épisode, d'un départ sans retour, alors qu'il s'agit de remplacer Pierre par Paul et de se remettre immédiatement au travail avec encore plus d'ardeur, plus d'espoir, plus de chantier à relever, , plus de tolérance, plus de fraternité, plus d'humilité, plus d'égrégore, avec encore plus de rigueur et de pertinence.
Il s'agira alors de pointer du doigt ce qui est à perfectionner, à polir, à prévenir, à bannir pour plus de vigueur, plus de Vie, plus de Force, plus de Santé, à la gloire de Misraïm et de tous les Pharaons endormis.

On nous parle de descente de charge, comme s'il était question de bannir, de punir, d'isoler, de réprimander, de juger, de passer le Tribunal d'Osiris pour renaitre Horus l'être sacré, l'être nouveau ...., alors qu'il s'agit tout simplement de permettre la poursuite du chantier par des F.°. et S.°. vaillants, vigoureux et se mettre tout simplement au fond, en position de Couv.°. pour mieux observer ce qui nous a échappé, ce que nous aurions dû mieux faire ou faire autrement, nous interroger, faire profiter de notre expérience, les F.°. et S.°. qui poursuivent harmonieusement et allègrement les travaux à l'ombre des tombeaux des Pharaons endormis ...
Pourquoi alors tout ce vacarme, en cette période où nous rêvons tous à un peu de repos, de réflexions et de sérénité pour attaquer la côte de la rentrée,... et déjà si proche de nous.
C'est juste pour que les F.°. et les S.°. ne se laissent pas distraire et restent éveillés, conscients, concernés et prêts à reprendre les chantiers en cours, dans la joie et le bonheur. Notre chanson tant chantée et louée lors de la chaine d'union, ne dit-elle pas, "ce n'est pas un adieu MTCF.°. et S.°., ce n'est qu'un au-revoir, oui nous nous reverrons MTCF.°. et S.°. ...

MTCF/S.' ., comme d'habitude, voilà quelques pistes de réflexions.
Continuons sans relâche notre œuvre, l'œuvre inachevée avec Sagesse, Force, Beauté, Liberté, Fraternité, Égalité, Vie, Force, Santé, Vivat, Vivat, Vivat !

Maintenez-vous sur la voie juste, la voie du milieu, la voie qui nous relie au divin par notre conscience.

J'ai dit !

Benjamin John