Editorial du SGM MdB

Biens chers Frères et Sœurs, je souhaite aujourd’hui vous parler d’Humilité, Sœur de la Tolérance :

Du latin « Humus » terre, s’opposant à toutes les visions déformées de nous-mêmes à savoir « égocentrisme, orgueil, narcissisme » etc... pouvant d’aiIleurs s’apparenter à certaines pathologies, lorsqu'elles revêtent beaucoup d’intensite ! L’Humilité n’est pas une vertu naturelle chez les humains que nous sommes...Nous pouvons penser sinon espérer qu'elle s’acquiert avec le temps et la Sagesse... car le temps devrait pouvoir la révéler (normalement) par la prise de conscience de notre état pour la place que nous occupons au niveau du monde, de nos fréres et sœurs humains, et bien sûr dans notre Loge, et ou notre Obedience !

Elle n’est pas attachée de maniére automatique à l’image dont l’individu se présente aux autres, d’ailleurs la modestie ne doit pas être considérée comme de I’humilitó, mais plutôt comme une «démonstration» de cette venu, que chacun peut tout à fait présenter à l’autre ou aux autres alors qu’il ou elle en est totalement dépourvu !

Il semble qu’elle soit le tuteur inséparable de la tolérance, qui permet d’accepter la différence qui peut nous agresser, et l’acceptation de l’autre ou des autres avec une intégration dans l’amour fi'aterneI qui devrait « toujours » être la référence surtout pour ce qui conceme les idéaux que nous prônons nous Maçons !

« O Folie ! de ne pas savoir aimer les hommes selon la condition humaine ! O le sot homme, celui qui, quand il souffre de maux humains, perd la mesure ! (Livre IV, 7-12 des Confessions de St Augustin)››.

C’est donc d’Amour et de Fratemité qu'il est Important d’oser parler et surtout de mettre en oeuvre au-delà des égos, des orgueils, et des envies. C’est toujours par là que le germe de l’incompréhension, de la jalousie etc.. amène à la haine ! celle de l’autre, sa méconnaissance, et puis son éradication par la violence des mots, puis celle des actes.

La Maçonnerie école de vertus et de traditions, nous permet par le travail sur nous-mêmes et avec les autres, de nous améliorer, de cultiver dans le respect les valeurs qui peuvent être différentes dans la forme, mais non sur le fond, et, qui si nous prenons Ie temps du regard et de l’écoute, nous démontre que même lorsque différences il y a, nous ne pouvons éviter ce geste de rapprochement dans la fratemité ! sans pour autant nous devaloriser en regard des principes qui sont les nôtres.

Car la perception erronée du monde c’est cela qui rend malheureux: le désir, la haine et l’ignorance; à liorigine de nos comportements nuisibles, des poisons qui nous conduisent aussi à un individualisme en contradiction totale avec la nature de nos sociétés, fondées sur l’interdépendance des hommes entre eux.

Il nous faut combattre nos attitudes négatives à leur source. Reprenons les valeurs de nos fondamentaux avec leurs applications sur nous-mêmes, dans toutes nos Loges et nous pourrons alors accéder quand le moment sera venu aux champs des roseaux où nos ainés nous ont précédés marqués de l’humilité, de la tolérance et de l’amour fratemel des maçons de Misraïm en particulier, et de la Franc-maçonnerie Universelle en général.

J’ai dit mes Frères, mes Sœurs.

M\d\B\  -  SGM\