GO | Procès verbal : Fête d'Inauguration de la R\L\ des Vrais Zélés | 29/04/1838 |
CANTIQUE
Composé pour L’INAUGURATION du TEMPLE DE LA L\ DES VRAIS ZELES Par le F\ Jules Pautet O\ de la L\ des Amis de la Nature et de l’Humanité, O\
de Beaune
----- AIR
: T'en souviens-tu, disait.. etc.
Vous élevez un temple à la sagesse Dont vous serez les dignes desservants, Alors que tous courent à la richesse, Vous dédaignez ses plaisirs décevants. Vous recherchez une bien noble gloire, Les malheureux par vous tous consolés Diront en chœur : le temple de mémoire, Ah ! c'est pour nous celui des Vrais Zélés. Quand tout se heurte et se bat dans le monde Où l'égoïsme a partout le front haut, Et qu'agité, comme une mer profonde, Le siècle en feu pousse flot contre flot. Vous recherchez une bien noble gloire Les malheureux par vous tous consolés Diront en chœur : le temple de mémoire Ah ! c'est pour nous celui des Vrais Zélés. Mais l'avenir\. j'en sonde le mystère, Est radieux et promet le bonheur ; En ce temps, l'homme à l'homme dira : frère, Soyons unis, conjurons la douleur\. En attendant, bien noble est votre gloire ! Les malheureux par vous tous consolés Diront en chœur : le temple de mémoire, Ah ! c'est pour nous celui des Vrais Zélés. =========== COUPLETS A l’Occasion De ma réception comme Franc-Maçon A la Loge des VRAIS ZELES DE CHALONS-SUR-SAONE Le
18 Octobre 1837
----- AIR : Sois-moi fidèle, ô mon habit que j'aime. Dès le moment où l'austère Dèesse, Thémis, me vit sous ses drapeaux De l'Hippocrène et du fleuve Permesse Ma muse a peu revu les eaux; Cependant sa lyre affaiblie Parfois est l'écho du bonheur ; Ecoutez-la de la Maçonnerie (bis). Trahir gaîment les secrets enchanteurs. (ter). Amis, avant que votre bienveillance Du nouvel adepte eût fait choix, Dans sa retraite, observant le silence, Il voulut pénétrer vos lois : De vos travaux, de votre vie, Soulevant le voile discret, J'avais déjà de la Maçonnerie, (bis). Pardonnez-moi, deviné le secret: (ter). Chacun répond au nom si doux de frère ; Dès lors la sainte égalité Chez eux des rangs a proscrit la chimère Que caresse la vanité. Mais tous, aux vertus, au génie, Cèdent le pas avec respect; Vous le voyez, de la Maçonnerie, (bis). J'avais déjà deviné le secret. (ter). L'amour du bien, dit-on, est leur devise ; Donc la divine charité Doit, sur l'autel où l'encens se divise, Briller avec la vérité. A l'une, à l'autre, on sacrifie Sans égoïsme, sans regrets. Dites-le moi, de la Maçonnerie (bis). N'avais-je pas deviné les secrets. (ter); Aux arts, au goût, leur temple donne asile; Des charmants plaisirs les douceurs Rendent ainsi gracieuse, facile, La vertu qu'il parent de fleurs, Elle sourit à la folie Qui vient, égayer leurs banquets. Avouez-le, déjà Maçonnerie (bis). Frères, j'avais deviné les secrets. (ter). THEURIET-COSTE, M\ OR\ |
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