GLMFMM | Bulletin : Khalam | 06/2009 |
De
la Grande Architecture Universelle
«
Théorie “sauvage”,
subversive et dévastatrice, la physique
quantique a jeté à bas l’édifice
policé échafaudé au
cours des siècles par la science traditionnelle. Elle nous fait entrer de plain-pied dans le monde de la science-fiction. Les révolutions républicaines, marxistes, islamiques et autres, risquent d’apparaître insignifiantes face à la révolution quantique. Notre organisation sociopolitique et nos modes de pensée vont être bouleversés, davantage peut-être que tout autre événement. » Sven Ortoli et Jean Pierre Pharabod* Il n’y a pas de dessein supérieur prédéterminé emmenant le monde créé, l’humanité, chacun d’entre nous vers un destin (une fatalité) préconçu au sens où le mental des hommes peut le concevoir. Il y a une Source cosmique (l’ÊTRE) de l’Énergie universelle (l’Esprit en action, le Noûs des Philosophes de la Nature) à l’origine de tout ce qui a été, est et sera, fonctionnant selon dix Lois Universelles intangibles, immuables et impersonnelles, sur l’application desquelles l’homme n’a aucune influence. Il y a un ordonnancement général de tout ce qui peut être perçu en terme de création, ressortant à une Grande Architecture Universelle qui est le fruit de l’application au monde créé de ces Lois Naturelles Universelles par l’Intelligence suprême naturelle en raison du mouvement perpétuel de l’Énergie émanée de La Source. Notre univers, comme tous les univers, oscille en permanence dans l’infini mouvement de contraction et d’expansion, d’inspire et d’expire cosmique, de l’énergie universelle éternelle et infinie ; c’ est pour cela que l’ÊTRE (la totalité du Tout) dont l’âme incarnée est issue, n’a jamais eu de commencement et n’aura jamais de fin, n’est jamais né et ne mourra Ce processus de Grande Architecture Universelle que l’on peut qualifier de divin, pour employer un terme courant mais non impératif, engendre donc une harmonie, une cohérence, un équilibre parfaits dans l’expression des différentes formes que prend l’Énergie Une et Céleste pour se manifester, et il n’a donc rien à voir avec un plan déterministe fruit d’une volonté particulière et qui serait applicable plus particulièrement aux humains en terme d’existences individuelles terrestres incarnées ; plan prédéterminé qui traduit d’ailleurs de la part des déterministes une arrogance inacceptable puisqu’un tel déterminisme ramené au seul plan terrestre reviendrait à conférer à l’humanité une origine, un rôle, une place, une finalité, uniques, spécifiques et autonomes dans l’ensemble de la Création alors qu’elle n’en est que l’un des éléments, peut-être important, ce qui reste à démontrer, mais en aucun cas prépondérant. Donc, si le grand dessein de cohérence et d’équilibre gouvernant l’ensemble de la création peut être qualifié de prédestination, ce n’est pas dans le détail, à titre humain et individuel, ce n’est qu’à titre planétaire dès lors que les individus, considérés dans le cadre de l’ordonnancement du Tout comme des électrons ou des atomes de celui- ci, conservent la capacité de choix, non pas du but ou de l’objectif qui reste général et global pour l’ensemble de ce qui est créé, mais de la méthode quant à la manière d’accomplir leurs existences respectives, indissociables de toutes les autres formes de vie dans le mouvement perpétuel à l’origine de celle-ci. La Source cosmique de l’Énergie vitale et l’Intelligence universelle qui président à la Grande Architecture Universelle qui en découlent sont consubstantielles l’une de l’autre et ne peuvent relever de définitions ou d’interprétations mentales ou intellectuelles, mais elles peuvent être perçues et appréhendées par l’intuition, ou intelligence de l’âme, qui est la faculté de perception métaphysique (au-delà du physique) que l’homme initié et « rebranché » sur l’essentiel peut utiliser à condition d’en respecter les modalités pertinentes d’appréhension. D’où l’incompréhension générale de ce processus divin ou naturel qui échappe aux perceptions sensorielles et indiffèrent la raison. Ce que les hommes appellent improprement le destin est donc le résultat de l’action générale et impersonnelle de cette Énergie Universelle en mouvement dans les multiples formes qu’elle revêt ainsi que de notre participation à ce grand ordonnancement du Tout par Tout être humain, en tant qu’âme personnalité incarnée, particule de la Conscience Cosmique Universelle, est donc, en fonction du processus céleste précité, titulaire en partie de ce qu’il appelle son destin et est soumis à la loi de réincarnation lui permettant de « peaufiner » son expression terrestre afin de l’inscrire parfaitement dans cet agencement intangible jusqu’au moment où il n’aura plus besoin d’un tel processus pour agir en qualité d’agent cosmique à part entière; loi de compensation trouvant son expression dans la réincarnation selon laquelle chacun passera par l’état où l’autre est passé (ce qui en soi doit déjà susciter beaucoup d’humilité dans nos jugements individuels sur autrui) selon le cycle de la Roue de la Fortune offrant à chacun d’entre nous la possibilité de passer alternativement par les douze maisons du cercle de la création apparentes correspondant aux douze étapes du zodiaque cosmique. Ces incarnations successives nécessaires à la réalisation parfaite de l’âme personnalité résultent de l’application de la Loi Naturelle Universelle de compensation selon laquelle chaque pensée, parole ou acte induit une contrepartie inscrite dans les archives universelles à l’actif ou au Dans ce contexte universel ou cosmique, la petite architecture humaine, individuelle ou collective, ne peut se construire, notamment par l’exercice relatif du libre arbitre, que dans le cadre des Lois Naturelles qui président à la Grande Architecture Universelle ne relevant pas elle-même d’un déterminisme intangible et absolu dû à une quelconque volonté supra humaine, mais résultant du seul besoin de cohérence et d’harmonie évolutive du Tout uniquement régi par son inexorable mouvement vers « l’Ailleurs » des sages (l’inspire et l’expire cosmique perpétuel). C’est donc en réglant sa vie, non sur des lois humaines, fussent-elle extraites de textes humains plus ou moins inspirés pour tenter de traduire la pensée divine, mais sur les Lois Naturelles Universelles ou cosmiques que l’homme acquiert le véritable libre arbitre, ce qu’il appelle liberté, celle de l’âme, car il redevient alors maître de ce qui lui appartient de destiné en la réunifiant au grand Tout ; il n’est alors plus seulement une partie de l’âme universelle, il est redevenu un vecteur de l’âme universelle en mouvement en ayant réappris que toute chose faisant partie de l’Un, que toute circonstance n’étant qu’un élément du Grand Tout, que le bon et le mauvais sont relatifs et ne sont que le résultat de la façon dont il perçoit les choses à un moment donné. De la même manière la réelle beauté, qui peut se dissimuler sous des formes objectives parfois rebutantes, n’est pas ce que l’on perçoit avec les sens dans l’apparence des formes extérieures, mais résulte de l’harmonie interne des êtres et des choses, c’est-à-dire qu’elle n’est perçue que psychiquement avec les sens internes propres à l’âme : L’Être intérieur, partie de l’Âme universelle ; et si les êtres et les choses que nous percevons sont laids pour nous c’est parce que, le plus souvent, nous n’en apercevons que la partie factice émergente, ou parce que notre absence d’harmonie propre ne nous permet pas d’en percevoir la beauté sous-jacente aux formes illusoires et aux apparences trompeuses. La méditation et la prière, en nous faisant reprendre conscience de tout cela, constituent donc la branche principale de l’architecture humaine, laquelle peut parfaitement correspondre à la Grande Architecture dès lors qu’à travers elles deux, par séquences, provisoirement, en esprit, nous pouvons effectivement avoir la sensation que le centre du monde se trouve là où nous sommes et que sa circonférence c’est l’univers tout entier, tout en comprenant alors que les frontières spatio-temporelles sont artificielles. Mais, direz-vous, quand savons-nous que nous sommes à nouveau en phase avec les mécanismes intangibles de la Grande Architecture Universelle ? Peut- être lorsque nous entendons à nouveau penser les autres, surtout ceux qui nous indiffèrent ou, mieux, ceux que nous n’aimons pas, lorsque nous entendons murmurer les pierres des temples sacrés, lorsque nous sommes fascinés en conscience par cette série de passages fondamentaux, biologiques et spirituels, de l’électron à l’atome, puis de celui-ci à la molécule, à la cellule, à l’homme, à la planète, au système solaire et aux galaxies, parce que nous comprenons alors qu’en tant que fraction infinitésimale d’univers, incarnation de la divinité cosmique et universelle, nous sommes devenus divinité nous-mêmes durant la très courte fraction de temps de cette nouvelle illumination consciente et respectueuse de tout, donc du Tout ; cette inscription harmonique individuelle dans l’ensemble cosmique ou universel survient lorsque nous avons compris qu’il n’y a aucune différence entre une fleur des champs et une opération de calcul, entre la poésie et les mathématiques, dont les différences apparentes ne résultent que de notre perception limitée, puisqu’elles expriment très exactement la même chose sous des formes différentes. En dernière analyse, le libre arbitre de l’homme ne s’exerce qu’en une seule circonstance : Dans le choix préjudiciable d’adhérer au seul ordre des sociétés humaines et à la vie qui en découlent ou chercher le mystère de l’existence et de l’harmonie de l’Être pour en faire son guide. C’est pour avoir voulu s’exonérer de ces principes fondamentaux de la création que les société humaines ont été capables de générer de manière récurrente de grands prédateurs de l’humanité tels que le furent, par exemple dans la période récente, Hitler, Staline et leurs épigones ; lorsque, précisément, par l’exercice inconsidéré de son libre arbitre individuel et collectif l’homme prétend s’arroger la capacité de se substituer à la Grande Architecture C’est, de la même manière, pour avoir oublié (s’ils ne l’ont jamais connue) cette Grande Architecture Universelle et son processus intrinsèque d’organisation globale que les psychologue officiels et les astrologues et devins imparfaits qui officient dans le monde pro‑ fane nous disent qu’en cas d’erreur ou d’échec dans les événements qui jalonnent notre vie personnelle, il ne faut jamais revenir en arrière, qu’il faut coûte que coûte avancer vers quelque chose d’inconnu prétendument indispensable, ayant cru comprendre qu’au sens « zodiacal » un tel « arrêt sur images » dans une vie reviendrait à régresser dans l’une des « mai sons » antérieures ; sauf que cette prétendue régression sur la Roue de la Fortune ne relève pas du libre arbitre, mais qu’elle résulte de l’indispensable rétablissement de l’équilibre des plateaux de la balance de Maat, et que lorsque l’on occulte un nécessaire retour sur soi pour compenser ou assimiler un événement particulier dont nous sommes l’auteur par l’effet de nos décisions, il nous sera imposé ultérieurement, ici ou ailleurs, pour apprendre les leçons utiles, quels que soient nos vains efforts pour y échapper. Il s’agit là d’une véritable métempsychose psychique, étape indispensable du processus alchimique naturel d’épuration, qui ne doit pas être confondue avec la métempsychose physique régressive imposée par certaines religions par incompréhension du protocole de vie précédent. Plutôt que parler d’astrologie, dont le sens est dévoyé en permanence dans les magazines de vulgarisation, il me paraît préférable de se référer à l’astronomie sacrée des babyloniens et des arabes savants, celle qui prend en compte non seulement l’influence des astres et planètes courantes du système solaire (ce qui traduit de surcroît l’autre erreur qui revient implicite ment à placer la Terre et ses habitants au centre des mondes de manière aussi stupide que l’a fait durant 1800 ans la théologie religieuse au nom de laquelle Giordano Bruno a été brûlé vif et que Galilée dut se rétracter de sa préscience), mais également tous les astres et satellites stellaires qui peuplent notre galaxie (sans oublier ceux qui existent et que nous ne connaissons pas encore) dont l’influence sur la planète Terre en tant que corps vivant et sur l’existence de ses habitants est tout aussi importante que Mars, Mercure, Vénus, Jupiter, Saturne, Pluton, la Lune et le Soleil retenus à titre exclusif au terme d’une formidable erreur par l’astrologie événementielle; l’astronomie sacrée n’a pas pour objectif et capacité de prédire le prétendu destin préconçu de chaque être humain, mais de déterminer les conditions générales d’évolution d’un système planétaire global et de comprendre les grands phénomènes naturels provoqués par la présence conjoncturelle et relative de certains autres corps célestes dans l’orbe céleste de la Terre, sans avoir la prétention, insupportable et injustifiée, d’en tirer des conséquences personnelles ou individuelles à l’égard des particules indétachables de l’ensemble que nous sommes; sans oublier qu’admettre une telle ineptie ne mène, in fine, Par ailleurs, si la négation de l’exercice du libre arbitre limité à notre capacité d’inscription dans la Grande Architecture Universelle s’exprimant par les Lois Naturelles permet à certaines philosophies de professer le non-vouloir, le non-agir, le non-être, outre qu’il s’agit déjà en soi d’une démarche relevant du libre arbitre avec ses naturelles conséquences, cela revient aussi à rendre prisonnier les adeptes de telles philosophies des décisions, donc du libre arbitre, des autres en se trouvant dans l’obligation d’assumer les conséquences des décisions d’autrui, et donc à devoir nécessairement compenser des actes dont ils ne seront pas les auteurs mais qu’ils auront implicitement décidés de valider et d’endosser; outre l’inutilité de telles existences livrées par faiblesse ou paresse au bon vouloir d’autrui, une telle incompré Cette Grande Architecture Universelle, dont les clefs nous sont données par les textes sacrés de toutes les traditions, en particulier par « Le Livre des morts des anciens égyptiens », avant qu’ils ne soient réinterprétés ou expurgés par des hiérarchies sacerdotales incompétentes ou préoccupées par la seule pérennisation de leurs pouvoirs respectifs, et qui se trouve préservée et communiquée dans les grades ésotériques des systèmes initiatiques authentiquement branchés sur la Tradition Universelle, dont celui de Memphis-Misraïm lorsqu’il n’a pas été lui-même l’objet de manipulations ou de réductions inappropriées, est aujourd’hui en cours de redécouverte et de démonstration par ceux qui l’ont le plus vilipendée aux cours des deux siècles écoulés : Les scientifiques. En effet, les physiciens quantiques, sans cesse bousculés dans leurs recherches et démonstrations par les éléments non maîtrisables de la matière et de leurs comportements, ont démontré que chaque élément de matière, chaque particule de vie, possède une information globale sur « l’arbre tout entier », que chaque région de Enfin, et pour parachever le tout en conformité avec les enseignements séculaires transmis par le Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm, méditons et travaillons dans nos ateliers sur la convergence extraordinaire des physiciens quantiques les plus en pointe sur les découvertes scientifiques récentes avec les intuitions et prémonitions de nos Maîtres passés : Louis Fugairon, François Jolivet-Castellot, Victor-Émile Michelet et Papus, notamment, lesquels avaient su décrypter les arcanes cachés de la Pistis Sophia, de la Table d’Émeraude et « L’univers global est représenté par une seule fonction d’onde d’une complexité gigantesque, qui n’est jamais “réduite” mais se scinde sans arrêt en branches dont chacune représente un univers tel que nous le concevons. Les mathématiques de cette fonction d’onde globale sont telles que les différentes branches ne peuvent interagir, si bien que nous n’avons pas conscience de l’existence des autre branches et donc des autres nous-mêmes. » * Patrick-Gilbert FRANCOZ Passé Grand Maître Général de * Cf. Le cantique des quantiques de Sven Ortoli et Jean-Pierre Pharabod aux éditions La Découverte et Notre existence a- t-elle un sens ? de Jean Staune aux éditions Presse de la Renaissance. |
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