GLMFMM Bulletin : Khalam 10/2009

L’écriture en Égypte ancienne
Quelques notions concernant l'écriture en Vieille Égypte

K029-6-1
Khalam ou calamus signifie à la fois : écriture, acte d'écrire, roseau taillé pour l'écriture des scribes sacrés ou Hiérogram­mates.
Les trois écritures de la Vieille Égypte sont :
          L'écriture hiéroglyphique, écriture primitive composée d'objets naturels qui formaient les idéogrammes sacrés de la culture originelle de l'ancienne Égypte ; elle est sans date ni époque et d'origine inconnue.
          L'écriture hiératique, écriture royale et sacerdotale, ancienne et symbolique, forme simplifiée des hiéroglyphes primitifs, écri­ture à la fois idéographique et phonétique.
          L'écriture démotique ou vulgaire, dérivée de la précédente, employée pour les actes civils et commerciaux, écriture pho­nétique appelée : “écriture des livres”.

Ces écritures ont été déchif­frées par Champollion à partir de la pierre de Rosette, laquelle
porte le texte d'un décret sacer­dotal de Memphis en l'honneur du roi Ptolémée, rédigé en écri­tures hiératique, démotique et grecque; Champollion, dont Cha­teaubriand a écrit : “Ses admi­rables travaux auront la durée du monument qu’il nous a fait connaître”.

Publié dans le Khalam - Bulletin N° 29 - Octobre 2009

K029-6 L'EDIFICE  -  contact@ledifice.net \