Obédience : NC Bulletin de SUB ROSA : Une Parole Circule 04/2013


BERECHIT : La construction de l’Univers
 Les plans du GADLU

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« C'est l’image la plus révélatrice de l'origine de l'Univers remontant à “ 13,8 milliards d’années, présentée par l’Agence Spatiale Européenne. L'Univers se compose approximativement de 69.4% d'énergie noire. de 25.8% de matière noire et 4,8% de matière classique, soit environs 95% de composition inconnue. Le satellite Planck héberge un observatoire composé d 'un télescope (miroir de 3,5 mètres de diamètre) et d 'instruments scientifiques. Il mesure le rayonnement fossile qui correspond à la lumière la plus ancienne émise dans l 'Univers remontant à environ 380.000 ans après le Big Bang » 

Avec les évolutions technologiques extraordinaires de ces dernières décennies, conjuguées au monde scientifique, les résultats ne se sont pas fait attendre mettant en cause les concepts et les certitudes acquises au siècle dernier, pour ne prendre qu’une période très courte de l'histoire de l'humanité. Il est clair que la révolution informatique a apporté un changement radical de la façon même de concevoir l’environnement dans
lequel nous vivons. Cette révolution a largement dépasse l'invention de l'imprimerie du XVé siècle (1452-1456) ou l’exploitation de l’électricité au XIXé siècle, en permettant une accélération des résultats scientifiques jamais égalée par nos Anciens. En quelques mois les frontières de la science ont été repoussées d’une manière spectaculaire.

Après la confirmation de traces du « boson de higgs » (voir UNE PAROLE CIRCULE No12, 3é trimestre 2012), cette fameuse particule « fantôme››, considérée comme l'une des «clés de voûte» de l'architecture des particules; et après la mission spatiale « Curosity », le robot ultra sophistiqué de l’exploration martienne qui a confirmé la présence de traces d’eau sur cette planète; c'est au tour du satellite « Planck » d'apponter ses découvertes, et pas des moindres, puisqu’il est allé chercher le « Bereshit » pour ainsi compléter les chapitres de l’histoire de « notre Univers ››

Il faut bien ici distinguer « notre » Univers, car il semble se dessiner qu'il appartiendrait à un « supra-univers » dont la découverte est en devenir... Mais pas d’anticipation sur les travaux qui seront entrepris à la fin de ce siècle ou le prochain...
Les positrons ( les antiparticules des électrons ) un des constituants de la matière noire confirmés ces dernières années est le premier pas d'un bouleversement incommensurable de l'astrophysique actuelle ( exobiologie, cosmogonie, astronomie, physique stellaire, etc.)...

« Curiosity a découvert des traces de minéraux contenant de 1'eau proche de l’endroit ou il avait analysé la roche...›› et la NASA a confirmé le 18 mars 2013: «Mars a un jour réuni les conditions nécessaires à l’apparition de la vie »

SCIENCE - RELIGION
La confrontation des sciences avec les religions et le religieux a toujours eu lieu et cette situation est insoluble dans l’état actuel des intervenants, tant les divergences sont inconciliables. Mais les milieux scientifiques s’accommodent parfaitement de ces antagonismes en poursuivant inlassablement leurs découvertes, en s’assurant de la liberté d’entreprendre leurs recherches. Il est même déterminant que certains scientifiques manifestent leur «comédie» sous le couvert d’admettre une croyance spirituelle respectable et à géométrie variable.

Ce XXIé siècle est très éloigné des contraintes et des désaveux qu’ont dû subir bon nombre de « découvreurs ››: Galilée (1564-1642), Servet (l5ll«l553), Bruno (1548-1600), etc... C’est pourtant en s'éloignant des scientifiques et des religions que la position du « Cherchant » devient alors un champ du possible, en reliant la philosophie avec les preuves matérielles de notre environnement.

Le « Bereshit» a déjà fait couler des flots d“encre et sera le sujet où beaucoup trouveront des explications et des montages intellectuels pour en démontrer les fondements selon leurs convictions et les influences culturelles de leur milieu de vie au quotidien.
Il faut bien reconnaître que cet héritage biblique remontant à la Genèse n’apporte que confusion ou interprétations partisanes tant les dégénérescences des textes ont rendu opaque la description de l'origine véritable de l’Univers ou de notre monde actuel que l' « on » prétend être créé il y a environs huit à six mille ans.

Il serait alors plus équitable de remplacer le «Bereshit›› par la formule plus souple de « Il était une fois.. .››, un conte pour une belle soirée au coin du feu. N'hésitons pas à analyser les bases de ce « Au commencement...››

BERESHIT:
AU COMMENCEMENT... AU DEBUT...PREMIEREMENT-EN-PRINCIPE...
Si nous portons nos regards vers les textes hébraïques, nous lisons au premier chapitre de la Genèse: « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit du divin se mouvait au-dessus des eaux » Si nous nous tournons vers l’Egypte ancienne, nous trouvons un texte présentant quelques similitudes troublantes: «Avant l émergence d 'un cosmos structure, il y avait sur la Terre un océan sans fin empli de Ténèbres. Ces eaux originelles étaient représentées par le dieu « Nou » personnifié sous la forme d’un lac sacré symbolisant la non-existence d'avant la création ou l'lncréé.»

Devant cette analyse du texte, la question posée serait pourquoi ne traduirions-nous pas « Bereshit » par la «Création›› ? Le texte de la Genèse chapitre I ne s’appelle t’il pas le Livre de la Création ou « Maasse Bereshit » qui est un ensemble des doctrines sur la Création et les spéculations cosmogoniques (les récits mythiques de la formation de l’Univers) et cosmologiques (la science qui étudie la structure de l’Univers et son évolution dans son ensemble).

Il faut préciser en premier lieu que le « Maasse Bereshit » décrit un processus de la Création de la Terre, mais non seulement de cette dernière, mais celui de l’Univers tout entier. Il ne faut pas négliger le moment le plus important de la Création qui est l'Aspiration que le « D.›› a bien voulu réaliser pour faire de l’Incréé: la Création (la Lumière). Nous pouvons émettre l’hypothèse qu’il a fait le vide pour laisser la place
à ce nouvel espace-temps...

En deuxième lieu, au regard de la présentation de l'Arbre Séphirotique, nous l'appelons l’« Ain », puis en s'éloignant de l’humain on se rapproche du «D.›› vers l’«Ain Sopl1››.

Ces deux espaces-temps se trouvent en dehors de l’Arbre Séphirotique, car ils n'appartiennent pas à notre monde physique.
Ils font partie pleinement de l'Univers du «D.›› d’où se constitue celui de ses «Elol1im ›› ou «Elus» (les dix noms de Dieu les plus courants) ainsi que ses «Anges» dans les 10 séphirots. Nous remarquons, une fois de plus, que l’Arbre Séphirotique peut être traduit de manière multiple selon les directions orientées par ce jeu cérébral.

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Une illustration de l 'Arbre Séphirotique.
Il existe plusieurs représentations graphiques et artistiques de ces 10 étapes de l 'Arbre de Vie.
00.Ain Sof - Sans fin - Infini
0. Ain - Sans - Néant
1. Kether - Couronne - Esprit
2. Hokhma - Sagesse - Souffle
3. Bina - Intelligence - Eau
4. Hessed - Grâce - Amour et Geddulah - Clémence - Feu
5. Din - Jugement - Rigueur ou Guebhoura - Colère - Force
6. Tip’ereth - Beauté - Harmonie ou Rahamim - Miséricorde - Nadir
7. Nesah - Victoire - Orient
8. Hod - Gloire - Splendeur - Occident
9. Yessod - Fondation - Transmission ou Tsedek - Justice - Midi
10. Malkhouth - Royaume - Nord

En troisième lieu, nous partageons le travail de Fabre-D'Olivet (l767-l825) contenu dans son ouvrage « La langue hébraïque restituée ›› à travers les commentaires présentés par Claude Le Moal, « Cherehan » infatigable et d'une humilité à toute épreuve.
Il précise dans son livre à dimension universelle « La Véritable Histoire d'Adam et Eve enfin dévoilée » la traduction précise que Antoine Fabre D’olivet a reconstituée afin d’en retrouver la pureté de l’hébraïsme originel pour autant que l'on puisse se rapprocher de cette version première; il indique: « La Genèse Biblique, chapitre 1 :
1.1 Bereshit bara Elohim Ete ha-chamayim ve-ete ha-arets.
1.1 Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
      Le Sépher de Moise, chapitre 1. version dite « lissée »
1.1 Dans le Principe, Ælohim, LUI-les-Dieux, l'Étre des êtres, avait créé en principe ce qui constitue l 'existence des Cieux et de la Terre.
      Le Sépher de Moise, chapitre 1. version dite « décryptée »
1.1 Premièrement-en-principe, il-créa, Ælohim ( il determina en existence potentielle, Lui-les-Dieux, l’Etre-des-êtres), l’ipséité-des-cieux et l’ipséité-de-la-terre.››

Ainsi, Claude Le Moal actualise la version décryptée établie par Fabre D’olivet comme étant la révélation la plus proche de l’héritage initiatique que Moïse a transmis à son «peuple››. Il poursuit: «...démarrer la Genèse par un paradoxe ingérable comme :
Au commencement, voilà qui la marque du sceau de la médiocrité, ce que nous retrouverons tout au long des versets suivants. Dieu l 'éternel présent ne peut pas avoir de commencement, et lorsqu 'il est dit : il-créa, il donne existence a ce qui préalablement à cette création n 'existait pas, il est donc (Dieu) condamné à une schizophrénie chronique et congénitale.

Alors que dans la version décryptée, retrouvant les clefs originelles des trois sens que les Hiérophantes du Temple Egyptien donnaient aux hiéroglyphes ( le PARLANT, sens propre - Le SIGNIFIANT, sens figuré - Le CACHANT, sens ésotérique) -trois sens qui sont indispensables pour permettre la transposition des connaissances d'une dimension dans une autre, d 'une civilisation à une autre, par le principe du langage
analogique -, la Bible se contente du sens PARLANT, qui pour être celui qui est le plus accessible au plus grand nombre (les profanes) en occulte les richesses intellectuelles et spirituelles uniquement accessibles par les sens SIGNIFIANT et CACHANT.. Pour comprendre le problème à résoudre, sachez que vous raisonnez avec vos critères, références, schémas cultuels, sociaux, éducatifs et sensitifs dans un espace temps linéaire ( passé-présent-futur ) et que les sages et grands Hiérophantes, qui avaient accédé à une transcendance à ce jour inégalée, des Connaissances métaphysiques et cosmologiques, issues des facultés mystiques et spirituelles, ont eu pour difficulté à transposer dans un langage étriqué, des perceptions subliminales d ‘autres dimensions de la création.»

« Le monothéisme existait bien avant les hébreux, tant en Egypte qu'en Inde ou encore en Chine et même dans la tradition Celte et Nordique.
Ælohim, signifie dans la nouvelle traduction: Lui-eux-qui-sont, l'Etre des êtres... Tout un programme. Ælohim, que le Sépher nommera: Lui-les-Dieux, c'est le TOUT contenant les puissances d 'être, les Dieux, l’Être et le non-Être.

En signification hiéroglyphique Ælohim est donc composé de l'Aleph, la Puissance Absolue, du Lamed signe d’extension : tout ce qui s 'étend, se déploie, s 'élève, ( les deux associés donnant une racine signifiant : puissante élévation en force et étendue ), du Hé symbole de vie universelle, tout ce qui est animateur et vivifiant, et l 'idée abstraite de l'être, et du Mem qui représente la mère, la matrice universelle et passive, le principe
de fécondation, et placé en fin de mot, il est le signe collectif développant l'être dans l'espace infini.

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Illustration du film 2001 Odysée de l'espace. © Warner Bros.

Donc, si nous devions transcrire, bien imparfaitement, le sens d 'évocation d’Ælohim, en respectant les analogies hiéroglyphiques, cela pourrait donner : « La puissance Absolue qui se déploie en force, s'étend, s’élève, en principe de vie universelle, vivifiant l'idée abstraite de l’être, dans un développement infini de générations, dans la Matrice de passivité universelle »

Lorsqu’on en a bien compris, tant intellectuellement qu 'intuitivement, le sens profond, il est quand même plus simple de designer cet algorithme par la synthèse : Ælohim, à condition d’en conserver en mémoire la signification profonde; exercice qu 'il conviendra de pratiquer tout au long du décryptage du Sépher de Moïse.

Notons au passage que le Nom Ælohîm est un pluriel masculin/féminin, il est le Nom symbolique donné par ce qui est fini, à ce qui est par nature infini et donc indéfinissable...

C’est le Grand Tout en émanation du centre du cercle. Au fur et à mesure que les voiles de la création viendront obscurcir La Lumière Spirituelle, ce Nom symbole changera, en rapport de la nouvelle lumière (nouvel état à 'être). Nous retrouvons ce principe dans la Kabbale hébraïque, par les dix Séphiroth et les dix Noms de Dieu.››

« Pour ce qui est de l’ipséité ( ce qui fait qu 'un être est lui-même et non un autre) nous retrouvons le 1 et ses deux polarités dénommées : l'ipseité-des-cieux et l’ipséité-de la-terre qui, bien évidemment, sur le plan des principes, n’ont rien à voir avec le ciel et la terre, vu de la vision étroite du cavernicole velu, ou du ver marin des abysses, et qui nous sera expliqué plus avant; mais ce sont bien des paramètres in visibles, abstraits qui permettront leurs manifestations, comme un code génétique métaphysique. Et si nous reprenons l'algorithme de ce premier verset.
nous constatons qu 'il détermina, en existence potentielle, les paramètres de polarisations de la création. Ce qui est encore très loin du ciel et de la terre de la Genèse Biblique.

Et pour conclure son chapitre sur le premier verset de la Genèse Biblique, il invite le lecteur à poursuivre ses investigations: « Pour ce qui est des cieux et de la terre, nous aurons longuement l 'occasion de revenir sur ces deux aspects, je me contenterai de la référence à la Table d'Emeraude, qui parle du Subtil et de 1'Épais...›› (  Fin de citation ).
A leurs manières Arthur C. Clarke et Stanley Kubrick ) ont su rendre par l’image l’intervention d’une force « intelligente» inconnue dont la présence est constante dans notre Univers. Le film 2001, Odyssée de l'espace présenté en 1968, jette un regard interrogatif entre les trois constats * les nouvelles technologies humaines.
* les considérations spatio-temporelles.
* la suprématie de la chaîne du « vivant ››.

LES LETTRES DU «BERESHIT» 
Les lettres hébraïques formant le mot בראשת «BERESHIT» sont riches d'enseignement et porteuses de toute la symbolique qui s’est créée autour d’elles durant des millénaires. Encore aujourd'hui il est possible d’étudier ces lettres avec le regard innovant et de découvrir qu’elles font appel a des représentations insoupçonnées souvent à redécouvrir.

LA LETTRE « BETH » ב
Elle est la 2éme lettre de l’alphabet hébraïque. Il est judicieux de se rappeler que la premier lettre « Aleph »א ne se prononce pas, elle accompagne la plupart du temps une voyelle.
L’« Aleph ›› n’est apparue qu'environ 500 ans avant l’ère chrétienne. Les voyelles ne sont employées qu’a ce moment-là pour aider à la compréhension de ce qui était écrit.

Par contre, dans la majorité des cas quand l’« Aleph » se trouve dans un mot, la signification de ce dernier est changée, selon qu’il est lu dans la langue vulgaire, dans la langue religieuse, ou la langue spéculative ou ésotérique. C’est la lettre qui n’appartient pas à notre monde dans lequel nous vivons, mais au monde de « D.››.

La guématria de « Bereshit » n’échappe pas aux montages intellectuels et au jonglage entre les chiffres et les lettres donnant une cohérence construite et dirigée, bien souvent, par des considérations profanes. Voici encore une fois la preuve de la différence entre les personnes qui mettent des voyelles et ceux qui ne le mettent pas. « Bereshit » a donc la valeur du nombre 913 qui est identique à «batorah yatzar» ( Il fomia avec la Torah ), à « yitsrael bachar baanim ›› ( il choisit Israël parmi les nations ), et à « taryag yatzar » ( il forma 613 mitzvot ). Pour procéder à une numérologie plus complète, il est habituel de réduire le nombre 913 à 13, représentant la valeur 13 du mot « Ahavah  » ( amour ) ainsi que « Echad » (unité) définissant le « Bereshit » comme le «bonheur dans l'Unité ›› ou encore la « promesse de l'Unité ››. Et bien heureusement, nous constatons à nouveau le résultat final: nous arrivons à l'Unité !

La réduction du nombre 13 est 4 qui constitue le rappel des 4 éléments fondamentaux de la «Vie››: terre, eau, air et feu.
La valeur numérique de la lettre « Beth » est le nombre 2. C’est la première lettre de l'alphabet hébraïque qui appartient à notre Univers, elle est l’archétype du féminin, le principe de la féminité, la déesse mère, soit la Déesse « Hathor » en Egypte ( représentée par une femme à tête de vache, portant 2 cornes et tenant entre ses dernières la Lune, symbole de l’imagination, de la pensée ), Marie Madeleine dans le Christianisme, etc.
Mais parallèlement, c’est le dualisme du ying et du yang en Chine, du masculin et du féminin, de l’inspir et de l’expir. Enfin il faut ajouter que dans le Christianisme, on nous parle que le « D.›› avait interdit à Adam de manger de l’Arbre de la Connaissance et qu’il l’avait quand même fait sur les conseils d’Eve. De ce fait ils ont quitté le paradis...

Ce dernier existe-t-il ou Adam ne serait-t-il pas cet ange déchu dont il est souvent question ? Le «D.›› restant dans l’ « Ain ››. Le mouvement ne peut-il se faire qu’à partir du nombre 2, car tant que nous restons «UN » tout est stérile, mais quand nous sommes 2, nous évoluons, si nous le désirons, vers la découverte de nous-mêmes, vers la sagesse...

LA LETTRE « RESH »ר
Elle est la 20é lettre de l’alphabet hébraïque. Sa valeur numérique est 20. Elle signifie la destruction et la régénération de l’être, soit l’évolution humaine et cosmique. Comme déjà évoqué précédemment, nous devons évoluer, sans cela l’être tel qu’il est sera appelé à disparaître, tout comme les dinosaures ou l’homme de néandertal, etc. La mort de l’être que nous étions et la naissance du nouvel être en devenir. Par ces mots, ne sommes-nous pas très proches des pensées de l’Ancienne Egypte, concernant la régénération après la pesée de l’Ame qui devait être aussi légère qu’une plume de Mâat ? La « Réincarnation» selon les Anciens Chrétiens, ( il faut préciser que ce nom a une signification actuelle qui a été totalement modifiée, volontairement, après le Concile de Nicée en 325 (le deuxième Concile de Nicée en 787 ).
Dans le monde hébraïque l’évocation du Buisson ardent et de son symbolisme tout particulier, est un souvenir de la rencontre entre le « D.›› et l’Etre humain que nous sommes... Tout est symbole.

LA LETTRE « SHIN »ש
Elle se présente sous la forme d’un bateau avec 3 mâts. Elle est la 21éme lettre de l’alphabet et sa valeur numérique est 21.
Elle représente l’énergie vitale qui régit la nature et le cosmos. Mais en même temps, ne représente-t-elle pas le feu ou la force intérieure, la volonté, le vouloir et le pouvoir de changement d’évolution ou d’involution que nous devons organiser dans notre propre conscience ?
Dans certains Rituels, l’initié(e) est marqué(e) symboliquement au « fer rouge », le sceau du Roi Salomon (porteur de l’anneau légendaire ?). N’avons-nous pas dans ce cas le chemin tout tracé vers une pureté intérieure que nous devrions atteindre après de nombreuses régénérations (réintégrations) que nous serions invités à vivre pour progresser dans les multiples états de l’Etre.

LA LETTRE « TAV » ת
Elle est la 22é lettre de l'alphabet hébraïque et sa valeur numérique est 22. Elle représente la perfection du « D.››
et de sa Création. Elle est l’ensemble des trois corps formant notre Etre: le corps physique, éthérique et astral. C'est la dernière lettre, mais simultanément ne nous ramène-t-elle pas au Début 'l Elle représente la perfection de la Création que le « D.›› a faite par le « Sim Sung » l’aspir et 1'expir ou si l’on préfère l’« Ain ›› et l’« Ain Soft » dans la conception de l’Arbre Séphirotique en tant que «plan de la Création» de notre monde. Le « D. » s’est éloigné de sa Création pour laisser toute la place à l,Etre que nous sommes, pour qu’il puisse évoluer en pleine liberté dans le bien comme dans le mal. C’est le grand mystère révélé à l'âme...

A SUIVRE...
Publié dans le Bulletin de SUB ROSA : Une Parole Circule - Bulletin N° 15 - Avril 2013  -  Abonnez-vous

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